Le chef de l’Etat ordonne la lutte contre les violences faites aux femmes et traite des personnes Dès sa prise de fonction, le Président de la République a mis un accent particulier sur la lutte contre la traite des personnes.

Cet engagement s’est matérialisé à ce jour notamment par : La mise en place d’une Agence de Prévention et de lutte contre la traite des personnes, transformée en Coordination en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites aux femmes et traite des personnes ; L’adoption de la Stratégie nationale de prévention et lutte contre la traite des personnes, et la publication des directives relatives à la lutte contre la traite des personnes, la promulgation de la Loi n° 22/067 du 26 décembre 2022 modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais en matière de prévention et de la répression de la traite des personnes.

En dépit de ces efforts, la traite des personnes reste une question très préoccupante, qui suscite beaucoup d’angoisses au regard des plaintes journalières, et souvent sans issues, de nos concitoyens. La situation devrait donc plus que jamais attirer l’attention du Gouvernement car, elle reste une question de sécurité d’Etat et de nos populations.

Ainsi, le Président de la République en a appelé à l’implication de tous les acteurs, et plus particulièrement les acteurs étatiques, dont la mission a un lien avec la traite des personnes en vue d’évaluer, sous la supervision de la Coordination en charge de la jeunesse, lutte contre les violences faites aux femmes et traite des personnes, les pas accomplis et les écueils rencontrés aussi bien sur le plan juridique, politique, social que sécuritaire, pour en proposer les réajustements nécessaires, notamment en ce qui concerne le plan stratégique national et le plan d’action national de lutte contre la traite des personnes.

Il a donc instruit les membres du Gouvernement concernés par ces questions, en collaboration avec son Cabinet, d’intensifier les efforts dans la sensibilisation grâce aux activités de veille judiciaire prévues dans la dernière quinzaine du mois de novembre courant, dans les provinces d’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.