Le pape rencontre des Israéliens et des Palestiniens de Gaza
Mercredi 22 novembre au matin, le pape François rencontrera séparément un groupe de parents d’Israéliens retenus en otage à Gaza et un groupe de parents de Palestiniens souffrant du conflit à Gaza.
Par ces rencontres à caractère exclusivement humanitaire, le Saint-Père veut manifester sa proximité spirituelle avec la souffrance de chacun car, comme il l’a exprimé à la fin de l’Angélus dimanche 12 novembre, tout être humain « qu’il soit chrétien, juif, musulman, de quelque peuple ou religion que ce soit, tout être humain est sacré, est précieux aux yeux de Dieu et a le droit de vivre en paix. »
Le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin a d’ailleurs confirmé que la Secrétairerie d’État travaille à la réalisation de ces rencontres, selon les nouvelles du Vatican. Il indique que la libération des otages est un appel exprimé à plusieurs reprises par le pape qui demande un cessez-le-feu et une « solution » au drame qui se déroule depuis plus d’un mois au Proche-Orient.
Depuis les débuts du conflit en Israël, le pape François s’est exprimé à plusieurs reprises. « La guerre est toujours une défaite, c’est une destruction de la fraternité humaine. Frères, arrêtez, arrêtez ! », avait-il lancé le 22 octobre dernier à l’occasion de la prière de l’Angélus, « je renouvelle mon appel pour que des espaces soient ouverts, pour que l’aide humanitaire continue d’arriver et pour que les otages soient libérés ».
Pour rappel, des combattants du Hamas avaient infiltré le 7 octobre le territoire israélien depuis la bande de Gaza lors d’une attaque sans précédent depuis la création d’Israël en 1948. Aujourd’hui, le nombre de victimes dans la bande de Gaza continue d’augmenter en raison des raids et des attaques. Selon les informations diffusées par le Hamas du 7 octobre à ce jour, presque 12 000 morts ont été recensés dans l’enclave, dont 4 700 enfants.
Environ 240 otages sont aux mains du Hamas, avec des personnes âgées, des femmes et des enfants, certains en bas âge. « Ne perdons pas espoir : prions et travaillons sans relâche pour que le sens de l’humanité l’emporte sur la dureté des cœurs » disait le Saint-Père dimanche dernier sur la place Saint-Pierre, après la prière de l’Angélus.