Le Pev et les médias se serrent les coudes contre la poliomyélite
Le Programme élargi de vaccination (Pev) et les Professionnels des médias du Réseau des journalistes Amis de l’Enfants (Rjae) ont échangé le jeudi dernier sur tous les contours de confiances et de crédibilité qu’il faut créer auprès de la population afin d’avoir un grand nombre d’enfants à la prochaine campagne de vaccination contre la Poliomyélite, prévue du 28 au 30 avril prochain sur toute l’étendue du pays.
Selon le Docteur Elisabeth Mukamba, coordinatrice du Comité pour les opérations des urgences polio (Coup) en République démocratique du Congo, l’apport des médias est fortement attendu à la prochaine campagne, prévue dans les 26 provinces nationales/
« Nous attendons des médias l’appui à la gestion des cas de refus de la vaccination identifiés afin de réduire la proportion de ces cas de 19% à 2% et d’accroître la crédibilité et la confiance en la vaccination en diffusant des informations de qualité », a-t-elle déclaré en marge des Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite pour les enfants de 0 à 5 ans, prévues du 28 au 30 mars 2024.
En prévision justement de cette campagne, le Comité pour les opérations des urgences polio estime que les professionnels des médias devraient avoir toutes les informations sur ce qui se passe dans le cadre de l’initiative mondiale de l’éradication de la polio en Rdc et sur l’organisation de la riposte à cette épidémie.
Pour le COUP, au fil des années, le pays a augmenté l’indicateur relatif aux parents informés de la campagne avant qu’elle débute, soit une moyenne de plus de 95% d’une manière globale à travers le pays. « C’est pourquoi la presse doit accompagner le COUP en maintenant le niveau d’information des parents à 95 % au moins et appuyer la gestion des cas de refus de la vaccination », a renchéri Docteur Elisabeth Mukamba,
S’exprimant à son tour, le Docteur Charles Ewa Sama, chargé de la Commission surveillance équipe de riposte polio, a fait savoir que le pays a connu une diminution des cas de polio chez les enfants. Depuis 2022, 2023. Le pays est passé de plus de 500 cas à moins de 250. « Cette année encore la surveillance continue. Il faut notamment qu’il y a une diminution (…) on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus. Pour cela, il faut que les efforts et l’attention continuent et soient plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile. C’est plus facile d’attraper lorsqu’on a 1000 cas de poliovirus qui circulent que lorsqu’il y en a seulement 5. Ça veut dire que les efforts et l’attention que l’on doit avoir sur la surveillance doit être plus efficace justement pour pouvoir identifier s’il y a ce cas dernier cas de poliovirus.
« On ne va pas prédire mais il est probable qu’on ait encore des cas. Cette année encore la surveillance continue. On a parlé du délai qui était long à cause des faiblesses de notre système de la communication et des agents de santé sur le terrain, donc il est possible que dans des mois et semaines qui arrivent que l’on puisse détecter d’autres cas. Mais on espère rester sur la même tendance que ces deux dernières années sur la diminution. Si on arrive à la fin de cette année avec un cas, c’est l’idéal. Il est passé de plus de en Rdc de plus de moitié en 2023 a été réalisée grâce aux efforts de la riposte par le gouvernement avec l’appui des partenaires.
Pour lui, il était important d’échanger avec les professionnels des médias notamment sur le rôle majeur de la communication de masse dans la stratégie de riposte et d’arrêt de la circulation des poliovirus, rappeler que la poliovirus était détecté dans la surveillance des enfants qui présentent la paralysie mais aussi dans la surveillance faite dans l’environnement en prélevant des échantillons sur des eaux usées dans des rivières et cours d’eau. Il y a des sels émis par les populations qui passent par là et ça permet de pouvoir détecter le virus qu’on n’a pas pu détecter chez les enfants paralysés. Donc, en 2024 on avait déjà détecté deux cas de poliovirus à Kinshasa et dans la province de la Tshopo mais chez les enfants atteints de paralysie on n’avait pas encore ces cas-là, mais on est passé chez les enfants paralysées de plus de 500 cas à moins de 250. « On ne va pas prédire mais il est probable qu’on ait encore des cas. Cette année encore la surveillance continue. Il faut notamment qu’il y a une diminution depuis 2022.2023, on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus que les efforts continus et doivent maintenant être plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile. C’est plus facile d’attraper lorsqu’on a 1000 cas de poliovirus qui circulent que lorsqu’il y en a seulement 5. Ça veut dire que les efforts et l’attention que l’on doit avoir sur la surveillance doit être plus efficace justement pour pouvoir identifier s’il y a ce cas dernier cas de poliovirus.
On a parlé du délai qui était long à cause des faiblesses de notre système de la communication et des agents de santé sur le terrain, donc il est possible que dans des mois et semaines qui arrivent que l’on puisse détecter d’autres cas. Mais on espère rester sur la même tendance que ces deux dernières années sur la diminution. Si on arrive à la fin de cette année avec un cas, c’est l’idéal. Mais comme on l’a dit, il est important que cette sensibilisation de la communauté doit accroitre et que la communauté soit vigilante sur la survenue des paralysie, parce qu’il peut y avoir des cas e poliovirus mais si on est pas assez vigilant, on ne va pas arriver à les détecter. Il faut notamment qu’il y a une diminution depuis 2022.2023, on espère maintenir le cap en 2024 jusqu’à peut-être à atteindre une notification zéro de ce poliovirus que les efforts continus et doivent maintenant être plus accentués, parce que souvent lorsqu’on arrive à la fin d’une épidémie, il devient de plus en plus difficile. C’est plus facile d’attraper lorsqu’on a 1000 cas de poliovirus qui circulent que lorsqu’il y en a seulement 5. Ça veut dire que les efforts et l’attention que l’on doit avoir sur la surveillance doit être plus efficace justement pour pouvoir identifier s’il y a ce cas dernier cas de poliovirus.
Le Dr Ewa a rappelé que la poliomyélite est une urgence de santé publique de portée internationale, affirmant que la RDC a enregistré 238 enfants paralysés en 2023.
Prince Yassa