L’élection du bureau définitif de Sénat fixée au 3 août prochain 

Après que la Cour constitutionnelle ait déclaré son projet de règlement intérieur conforme à la Constitution moyennant des réserves émises pour certains articles qui doivent être soit modifiés soit retirés, le Sénat amorce le dernier virage pour clôturer sa session extraordinaire ouverte depuis le 14 mai dernier. Ceci après avoir rempli ses missions constitutionnelles à savoir, la validation des pouvoirs et l’élaboration de projet de règlement intérieur. La dernière étape est l’élection de son bureau définitif. En effet, la plénière de week-end dernier a procédé à la mise en place d’une commission ad hoc chargée de l’examen de la conformité des candidatures aux critères fixés. La date du 3 août a été retenue comme celle de l’élection et l’installation du bureau définitif de la chambre haute du Parlement. Bien avant ce scrutin, il y a des étapes à suivre.

Le tout commence par le dépôt des candidatures qui intervient le 29 juillet prochain. Un jour après, soit le 30 juillet 2024 c’est sera l’examen des candidatures réceptionnées et affichage des candidatures retenues. Ceux dont leurs candidatures ne seront pas retenus pour une raison ou une autre, auront un jour, soit le 31 juillet pour déposer leur recours à la commission ad hoc. Quant à la campagne électorale, elle aura lieu le 2 août en séance plénière au Palais du peuple. Et le 2 août, ca sera la grande messe électorale toujours au Palais du peuple à l’issue de laquelle le bureau définitif du Sénat sera installé.

Place aux tractations politiques pour le ticket au bureau

La publication du calendrier électoral pour le bureau définitif du Sénat a laissé la voie aux tractations dans les Etats-majors des partis et regroupements politiques. A l’opposition, le parti majoritaire à savoir Ensemble pour République de Moïse Katumbi veut, comme à l’Assemblée nationale, occuper le seul poste leur attribué au bureau. Il s’agit de poste de rapporteur adjoint. Ainsi, on parle de Christine Mwando alors que d’autres sources parlent de Salomon Idi Kalonda, le bras droit de l’ancien gouverneur de l’ex-Grand Katanga, arrêté dernièrement à la prison centrale de Kinshasa au lendemain d’une manifestation de l’opposition contre la Centrale électorale.

A la majorité mieux à l’Union sacrée de la nation, le ticket du bureau n’est pas encore rendu public. Des ambitions des uns et des autres sont exprimées çà et là. Déjà le perchoir est disputé entre le Grand Katanga et le Grand Équateur, question d’un rééquilibrage géopolitique des institutions quant à leurs animateurs. Des candidatures telles que celles de Modeste Bahati Lukwebo, Sama Lukonde, Carole Agito, Jean Bamanisa, Taupin Mukengeshay, Justin Kalumba, Françoise Bemba, Pascal Kinduelo, Paul Bofili, etc…sont annoncées dans la toile. Comme à l’Assemblée nationale, il ne sera pas surpris de voir les candidatures uniques à chaque poste réservé à la majorité. A défaut d’un compromis entre les «  Équatoriens » et les « Katangais », le poste du président du Sénat va enregistrer plus d’une candidature et à la plénière de les départager.

RSK

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