L’engagement ferme du Maroc dans la lutte contre la corruption, réaffirmé devant le COREP de l’Union africaine

L’engagement ferme du Maroc à poursuivre ses efforts inlassables dans la lutte contre la corruption, conformément aux Hautes Directives de SM le Roi Mohammed VI, a été réaffirmé par l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume auprès de l’Union africaine (UA) et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, devant le Comité des Représentants Permanents de l’UA (COREP), qui poursuit à Addis-Abeba les travaux de sa session préparatoire au prochain Sommet de l’Union.

Le diplomate marocain qui intervenait lors de l’examen du 14ème Rapport du Conseil Consultatif de l’UA sur la Corruption, a fait savoir que le Maroc a ratifié la Convention de l’UA sur la prévention et la lutte contre la corruption (AUCPCC) et a déposé son instrument de ratification auprès de la Commission de l’UA en avril 2022.

  1. Arrouchi a réaffirmé que la Constitution de 2011 est venue consacrer le processus de réformes globales, lancé par le Souverain, afin de consolider les principes de la bonne gouvernance, de l’intégrité et de la transparence.

En effet, depuis 2005, le Maroc s’est doté du premier plan d’action gouvernemental de lutte contre la corruption. En mai 2007, le Maroc est devenu Etat Partie à la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (CNUCC), tout en établissant, la même année, l’Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption (INPPLC), a rappelé le diplomate marocain.

Le Maroc a également établi, depuis 2016, une Stratégie nationale de lutte contre la corruption qui s’articule autour de cinq piliers qui sont la gouvernance, la prévention, la répression, la communication et la formation, a relevé M. Arrouchi, notant que cette stratégie nationale préconise des mesures concrètes pour lutter contre la corruption en traçant des objectifs stratégiques couvrant plusieurs programmes thématiques mis en œuvre sur une période de dix ans (2016-2025).

La Commission Nationale de Lutte Contre la Corruption (CNAC), établie en 2017, vise, quant à elle, à améliorer l’intégrité et à lutter contre toutes les formes de corruption. Elle est présidée par le Chef du gouvernement, et compte parmi ses membres un ensemble de départements ministériels, d’instances nationales en plus de la société civile et du secteur privé, a souligné le diplomate marocain.

C’est dans le cadre de cette vision intégrée et globale qui repose sur les efforts concertés de toutes les parties prenantes que le chantier de lutte contre la corruption se poursuit en vue d’éradiquer ce fléau et répondre aux attentes sociétales à cet égard, a-t-il noté.

Le diplomate a rappelé que le Maroc n’a eu de cesse de réitérer l’impératif de veiller au respect des principes de la bonne gouvernance, administrative et financière, ainsi que de garantir la crédibilité du processus intergouvernemental en vue de renforcer l’efficacité et l’efficience de l’action africaine commune.