Les mots forts de Muyaya : Pour moi, la Rtnc reste la meilleure

La question de la Rtnc est revenue lors de cet échange entre la presse et le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe. Il a vite planté le décor, disant que nous sommes dans un plan de modernisation qui a commencé et qui se fait par étape. « La Rtnc, nous ne la voyons pas seulement sous le prisme de la ville de Kinshasa, mais des 26 provinces. Il faut voir comment le programme d’équipements qui a commencé à Kinshasa va se déployer en provinces, notamment avoir des caméras 4k et nous rassurer que toute la chaine de montage, la transmission se mette aussi au niveau », dit-il.

Et d’affirmer que la première ressource, c’est le personnel. Comptez sur nous, nous y travaillons, le ministre s’est dit certes fière de l’expertise étrangère pour nous accompagner et le gros du travail est fait par les Congolais.

Au sujet du ressenti de ces jeux de Kinshasa, Muyaya paraphrase Mme Zeina qui a parlé du miracle congolais. « D’ailleurs, lorsque la compétition a commencé, j’ai entendu les gens dire qu’on n’aurait même pas une médaille. Vous dites qu’on en a 31. Il y a toujours moyen de mieux faire. Il y a eu un avant jeu, il y aura un après », indique-t-il, avant d’ajouter qu’au conseil des ministres, on a eu un débat sur comment nous gérons l’héritage. Jamais on n’a construit en un temps record autant d’infrastructures.

Même si nos fédérations peuvent se plaindre qu’il n’y a pas de financement, au moins nous disposons des infrastructures dernier cri. Mme Zeina a dit que les athlètes ne courent pas sur n’importe quel tartan, sur n’importe quelle piste ! Le tartan que nous avons, c’est la même qualité qu’il y aura en 2024, c’est vous dire le diapason dans lequel nous sommes préparés.

Maintenant, il doit y avoir une réflexion globale et le gouvernement fera sa part, les fédérations et les sportifs eux-mêmes vont réfléchir sur comment gérer les infrastructures et les talents. Le Premier ministre a insisté qu’il faut privilégier des tournois interprovinciaux.

Aujourd’hui on peut faire les jeux du Congo, on a 26 provinces et des milliers des chambres. Mme Zeina disait qu’il y a un besoin d’information. Nous avons mis le standard plus haut et nous allons travailler pour le maintenir.

Mme Zeina est revenue pour dire que les jeux permettent une prise de conscience pour mettre en place des stratégies de développement. Cela a été le cas pour la France et le Liban en 2009. Il faut regarder de l’avant.

« Comme gouvernement, nous savons qu’il y aura une cérémonie prévue pour les athlètes. Mais au-delà, c’est la stratégie qui doit accompagner tout cela, l’encadrement qu’ils doivent bénéficier. C’est le sens d’une réflexion globale pour voir comment on amenait les privés », pense Muyaya, qui note que maintenant que nous disposons des sites où le sport peut se dérouler de manière professionnelle et où on peut organiser des compétions internationales, il faut que nos fédérations soient plus structurées et travailler avec nous pour voir comment nous allons avanc

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