Les pro-agresseurs du pays veulent s’infiltrer dans les institutions par la création des partis politiques

Le processus électoral évolue sans faille dans plusieurs provinces de la République démocratique du Congo, où certains acteurs de la société civile se sont convertis en politiques.

Les responsables des partis politiques de l’opposition comme ceux de la majorité s’activent pour préparer leurs états-majors dans l’unique objectif d’affronter les élections à tous les niveaux d’ici décembre prochain .
La présence d’un grand nombre des partis politiques est au centre de certains doutes dans le chef de la population à l’Est du pays qui s’interroge sur les vraies missions et origines de ces derniers.
M. Justin Nzali, l’un des citoyens congolais vivant au Nord-Kivu s’est confié à la rédaction du média en ligne, www.le quotidienrdc.com, ce samedi 13 octobre 2023, renseigne que l’ennemie, mieux ceux qui agressent la Rdc peuvent user de cette pratique démocratique pour infiltrer les institutions gouvernementales via la création de leurs partis politiques sous couvert de certains fils et filles du pays.
“L’ennemi aurait également créé ses partis politiques vous le savez ,nombreux citoyens seraient de mèche avec ceux qui insécurisent le pays, notamment le rwandais et ils ont créé leurs formations politiques pour infiltrer les institutions gouvernementales. Si par exemple je suis candidat dans un parti pro-agresseur de la Rdc, donc là-bas, je travaille contre mon propre pays. S’il y aurait un ministère, l’avantage reviendra au leader de ce parti politique pourtant ceux qui complotent contre la Rdc. Et donc, si par exemple on accorde un poste de prise de décision, croit-il qu’il peut travailler pour ou contre nous ? s’interroge M. Justin Nzali.
A lui d’indiquer que le mandat électoral n’appartient pas au député, mais plutôt à sa famille politique. Il a saisi cette occasion pour interpeller la conscience de la population de faire attention aux élections prochaines pour démarquer ceux qui travailleraient pour le compte des agresseurs.”
« Je profite de cette opportunité pour demander à la population quand nous élisons des candidats, nous devons être prudents pour savoir si le candidat est de quelle formation politique et son origine. Ainsi donc, nous devons faire un bon choix. Si on se rappelle bien, il n’y a pas plus tard que nous avons élus nos députés. Mais rien n’a été fait à l’avantage de la population “, renseigne-t-il.
Notons que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait réceptionné plus de 30 milles candidats à la députation nationale, 49.552 à la députation provinciale et plus de 20 candidats à la présidentielle prochaine.
Alain Wayire/Beni