Lubumbashi : Perquisition aux domiciles du Général Kyungu

Journée sombre ce mercredi 18 septembre à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga. Deux domiciles du Général Kyungu de la Police Nationale Congolaise et Directeur national en charge de la voie maritime et ferroviaire, à savoir celui de l’avenue Ruwe dans la commune de Lubumbashi et l’autre vers la route de contournement.

Les images qui ont défilé dans la toile donnent l’impression qu’on s’attaquerait à tout officier militaire ou de la police originaire du Katanga. Au-delà de ceux qui sont emprisonnés et d’autres en exil, les fils et filles du Katanga seraient dans le collimateur du pouvoir en place.

Et ce qui s’est passé au Katanga, plus précisément à Lubumbashi, est une goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Sinon, rien ne justifie cette perquisition aux domiciles du Général Kyungu. Selon nos fins limiers, rien de compromis n’a été trouvé, alors que cet officier supérieur de la police ne cesse de servir loyalement son pays sous le drapeau.

Il nous revient que certains officiers militaires et policiers d’origines katangaises sont encore enfermés pour des motifs fallacieux.

« La perquisition de ce mercredi 18 septembre à Lubumbashi s’inscrit dans la logique d’un pouvoir dont l’ambition est d’instaurer un régime autoritaire », affirme une source proche du dossier, avant d’ajouter que l’armée, tout comme la police sont apolitique. Considérer les officiers militaires et ceux de la police proche de tel ou tel individu, c’est méconnaître la vraie mission des hommes en uniforme.

Il est temps de mettre fin à cette politique de musèlement de certains congolais, parce que le souhait est de fédérer toutes les énergies et leur permettre de contribuer au développement du pays.

Au vu de toute cette situation, la famille biologique du Général Kyungu se dit traumatisée. Les enfants et la femme qui ont assisté à cette perquisition jusqu’à fond du lit, placard, toilettes, garage, plafond, gardes robes sans rien trouver de compromettant, y compris les conteneurs contenant les maïs.

Ce sont là des séquelles psychologiques pour cette famille qui ne sait plus à quel saint se vouer, même si elle pense qu’elle devrait être bien protégée par l’Etat, parce que disposant d’un proche parent sous le drapeau.

Pour mémoire, c’est la troisième fois que cet Officier supérieur de la Police est perquisitionné sans rien trouver d’essentiel. Ses proches soupçonnent la volonté inavouée de ses ennemis de jeter des armes enfin de l’incriminer.