Lutte contre la Mpox : La situation épidémiologique est en état d’amélioration

La situation épidémiologique en République démocratique du Congo contre l’épidémie de Mpox est en état d’amélioration. C’est ce qu’a affirmé le Docteur Inkale Basele, membre du Pilier Communication sur les risques et l’engagement communautaire (Crec) ce mercredi lors d’un briefing, organisé à l’intention des professionnels des médias.

S’il faut comparer, a-t-il dit, les données épidémiologiques de la première semaine et les données épidémiologique jusqu’à la quarantième semaine, la courbe est en train de chuter par rapport au nombre des cas et aussi par rapport au nombre de patients, qui sont guéris et qui sortent de traitement Mpox. «  La République démocratique du Congo est sur une ligne que l’on remarque que le nombre des cas Mpox sont réduits et la courbe baisse. Aujourd’hui nous sommes à 30% des personnes qui sont contaminées par la Mpox. Donc, le Gouvernement ensemble avec les différents partenaires est en train de fournir un appui surtout avec les partenaires techniques et financiers pour aider notre pays à contrecarrer cette épidémie », a-t-il indiqué.

Les Ambassadeurs de Mpox

Depuis peu, plusieurs cas guéris de l’épidémie de Mpox sont signalés à  travers le pays. Ce qui réjouit et rassure plus d’un du travail de titan que réalise l’Institut national de Santé publique (INSP) à travers son Centre des opérations d’urgence de santé publique.

S’exprimant à cet effet, le Docteur Inkale Basele, visiblement satisfait des prouesses que réalise sa structure, a bien trouvé les mots pour qualifier ceux qui ont vaincu la Mpox, avant de les responsabiliser. Il l’a dit en ces termes: « Ces malades guéris sont tout d’abord les ambassadeurs, parce qu’ils connaissent l’état de cette maladie. Ils sont mieux placés pour parler aux autres sur les mesures de préventions, sur comment les autres doivent se comporter parce qu’aujourd’hui en plus de la voie physique de contamination, il y a la voix sexuelle. Ceux qui sont contaminés par la voie sexuelle doivent transmettre le message en disant ceci que la population doit se protéger lors des rapports sexuels. Aussi, ils doivent dire que la meilleur prévention, c’est le respect des mesures barrières ainsi que la vaccination même si elle n’a pas encore commencé ici à Kinshasa (…)

Les Personnes vivant avec le VIH concernées par la vaccination

Selon le Docteur  Inkale Basele, membre du pilier Crec, responsable Affichage et reprographie des supports de communication, les Personnes vivants avec le VIH est catégorie de la population  qui est ciblée par la vaccination. Simplement, parce que la personne qui souffre du VIH est dans un état d’immunodépression.  «  Elles sont considérées à risque et doivent bénéficier de la vaccination contre la Mpox. Il n’y a pas d’inconvénient. Bien au contraire, c’est un vaccin, qui va renforcer l’immunité contre la Mpox », a-t-il préconisé.

Les professionnelles de sexe, une des cibles privilégiées

«  Nous avons remarqué, parce qu’au départ il y avait une seule souche de contamination de Mpox comme virus mais aujourd’hui, nous avons remarqué une deuxième souche, plade AB. Cette plade est une souche, qui se transmet par voie sexuelle, alors les professionnelles sont classées comme le groupe population à risque, et est directement ciblée par la vaccination, parce qu’elle est considérée comme un vecteur de la maladie. Voilà pourquoi, cette population doit bénéficier de la vaccination non seulement pour se protéger mais pour protéger aussi les autres », a fait savoir ce membre du Pilier CREC.

Soulignons que la communication sur les risques et l’engagement communautaire (CREC) est cruciale pour les réponses de santé publique aux situations d’urgence. Elle est partie prenante du Centre conjoint d’information (CCI) au sein du Centre des opérations d’urgences de Santé publique (COUSP).

Selon le Responsable de la Cellule de communication, le Docteur Olivier Kapumba, outre la santé, le COUSP peut alerter sur toutes les catastrophes humanitaires, qui peuvent survenir.

Prince Yassa