Lutte contre la sous-alimentation :   Marie Olive Lembe, championne de la production alimentaire made in Congo   

On peut tout dire, tout penser, rien ne saura effriter la passion de la famille Kabila pour la République Démocratique du Congo. Nouvelle illustration de cette affection démesurée, la ferme Espoir qui s’étend sur plusieurs hectares au fin fond de la province du Kongo Central.

Marie Olive Lembe Kabila s’y est rendue dans le cadre d’un voyage d’inspection. Membres de famille, et autres collaborateurs ont été comptés parmi les invités à cette extraordinaire expédition.

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on y découvre Marie Olive Lembe et des centaines de têtes de vache. Difficile de les compter. Le troupeau s’étend à perte de vue. Visiblement bien nourris, ces vaches sont soignées, élevées par une équipe expérimentée.

Interrogée sur l’importance de cette femme, Marie Olive Lembe fait savoir que l’idée principale est d’aider à la lutte contre la famine et la sous-alimentation. ” Sur le plan alimentaire, nous importons presque tout. Pourtant nous pouvons avec un peu de volonté, nourrir notre population avec une production locale », laisse-t-elle entendre.

En tant que responsable de cette ferme, elle venait se rendre compte du déroulement des activités, mais aussi rassurer les travailleurs de son engagement à continuer à apporter le financement nécessaire.

Passionnée de la terre, femme philanthrope, Maman wa Rohoo, les qualificatifs ne manquent pas pour désigner celle qu’on appelle aussi, la première dame rurale. Dans cette ambiance de l’inspection de sa ferme Espoir, l’ex-first Lady entourée de ses travailleurs de l’usine de fabrication d’huile de palme a lancé un appel aux patriotes congolais en ces termes : Moi, je lutte contre la famine.

Oui ! Elle lutte contre la famine, nous avait-elle annoncé il y a de cela 6 ans. Elle avait outre expliqué que la République Démocratique du Congo allait connaître une grande famine si l’on ne prenait pas conscience de l’importance de la terre. Aujourd’hui, les réalités sont palpables et perceptibles. La famine a commencé par la sous-alimentation gagne du terrain.

L’épouse du Sénateur à vie qui elle, a par contre pris la menace de la disette au sérieux, s’est tournée vers la terre. Bovin, plantation, pêche, agriculture sont ses passions pour lesquelles, elle se bat pour sauver un tant soit peu ses compatriotes.

« Moi, je me bats contre la famine, vous avez tout compris. Je suis en train de faire un inventaire de routine. Comme vous savez, nous avons foi en ce pays, la République Démocratique du Congo malgré tout ce que nous suivons bien sûr de prêt ou de loin », a-t-elle dit pour justifier le travail pour lequel Marie Olive Lembe Kabila affectionne.

 

Ceci justifie le qualificatif de la première dame rurale. En outre, elle indique qu’au-delà du travail quotidien, il faut d’abord aimer ce métier de fermier, d’éleveur ou d’agriculteur.

« Avant de gérer les affaires, il faut en avoir une connaissance puis faire le suivi au quotidien par la présence physique soit du promoteur, du gérant soit d’un responsable de sorte que les subalternes qui sont à sa charge soient rassurés. C’est une occasion de communier avec les employés, les travailleurs, échanger avec eux afin de leur assurer de notre soutien, de notre implication, et de notre amour dans cette activité champêtre », a souligné Marie Olive Lembe Kabila.

Marie Olive Lembe Kabila ne délecte pas, ne néglige jamais ce secteur aussi important qui est de l’agriculture, de l’élevage pour combattre la famille ce, bien que son mari n’est plus au pouvoir. Marie Olive Lembe Kabila est passionnée de la terre, car, pour elle, après le pouvoir il y a la vie. Cette vie est merveilleuse, dit-elle tout en révélant le secret de la vraie vie en ce que rien n’est facile dans la vie. Cependant, il faut d’abord éprouver de l’amour, de la passion à ce métier, à s’impliquer davantage.

À l’occasion, Marie Olive Lembe Kabila exhorte tout leader d’opinion, tout responsable politique à s’intéresser dans ce domaine de la production puisque, en ce moment en République Démocratique du Congo la majorité de la consommation est tournée vers l’importation. Ce, à quoi elle invite ses compatriotes à emboîter ses pas dans la lutte contre la famine, qui est son cheval de bataille. D’où, l’auto-prise en charge prônée par M’zée Laurent Désiré Kabila, son beau-père et défunt président de la République.

Pius Romain Rolland et Adam Shemisi