Lutte contre le VIH/SIDA: La Commission Sociale et Culturelle de l’Assemblée nationale prête à accompagner la société civile

La Sous-commission Santé de la Commission Sociale et Culturelle  de l’Assemblée nationale s’est dite disponible à accompagner la société civile dans tous le processus de la lutte contre le VIH/SIDA.  C’était le samedi 14 décembre 2024 lors d’une réunion de  plaidoyer auprès des députés nationaux sur la mobilisation des ressources domestiques pour la lutte contre le Paludisme, le VIH et la Tuberculose en République démocratique du Congo.

D’après le Président de cette Sous commission Santé, l’honorable Franck Lomasa, l’engagement entant qu’élu du peuple, c’est au niveau du budget. Et pour le cas d’espèce, la République démocratique du Congo est signataire de beaucoup d’accords et traités qui doivent être respectés afin que cela profite réellement au peuple. « Et donc, nous allons travailler sur ça à la prochaine session. Ca sera l’occasion pour nous de rappeler au Gouvernement ses engagements et responsabilités pris auprès des partenaires nationaux et internationaux. C’est important que cela soit respecté et honorés  pour le bien-être de nos populations. Le budget a été déjà voté. Et donc, pour l’instant, il ne reste qu’à suivre le budget pour son exécution. Mais pour le budget qui va venir, nous allons encore prendre l’engagement de voter un budget pour répondre à toutes les questions évoquées par la société civile à travers Racoj justement sur la mobilisation des ressources domestiques dans le cadre de la riposte contre le VIH/SIDA, le Paludisme et la tuberculose, qui nous touchent tous, les électeurs comme nous aussi », a-t-il promis à la délégation du Réseaux des Associations des adolescents et jeunes contre le VIH/SIDA (Racoj).

Outre cette requête, une autre en tout cas pas la moindre dans la lutte contre le VIH/SIDA. C’est celle relative à la Loi portant Protection des personnes vivant avec le VIH à son article 37 sur l’accès  des adolescents au dépistage.

A celle-ci, les députés membres de cette Sous-commission se sont montrés encore une fois très ouverts sur la problématique en renvoyant la balle  à la société civile de leur faire une proposition détaillée de modification de cette loi, qu’ils soumettront à  la plénière en terme de proposition de loi.

«  Il y a des initiatives pour modifier la loi. Ces initiatives peuvent provenir du Gouvernement, par un projet de loi,  tout comme de l’Assemblée par un député qui porte la loi en faisant une proposition de loi. (…) Donc pour l’instant, nous sommes prêts et disponibles à nous approprier cette démarche de la société civile pour le bien-être de tous, et surtout de nos électeurs. Et donc, entant que services utilisateurs, nous allons le faire à partir de l’Assemblée, qui peut modifier cette Loi qui est maintenant obsolète. Donc, la société civile peut compter sur nous, sur l’Assemblée nationale à partir de la Commission  sociale et culturelle et la sous commission santé. Nous sommes prêts à accompagner le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale pour cette modification de la loi », a assuré le vice-président de la Sous-commission Santé de la Commission Sociale et culturelle de l’Assemblée nationale à ses hôtes.

Réagissant à cet effet, la Coordinatrice nationale du Réseau des Associations des adolescents et jeunes contre le VIH/SIDA, le Paludisme et la Tuberculose (RACOJ) s’est dite satisfaite de l’ouverture d’esprit avec laquelle, ces élus du peuple ont abordé le problème et de la suite favorable réservée.

« Le plus important est que les honorables députés savent à quel point le pays a pris les engagement que ca soit au niveau mondial et national, et c’est de la matière qu’ils pourront traiter déjà à la prochaine session du mois de mars. Ce sont les engagements par rapport au Fonds mondial, par rapport à l’Accord d’Abuja, par rapport à la population congolaise qui est  en fait, les électeurs des élus du peuple. Nous étions vraiment très émus de les voir prêts à nous écouter et à répondre favorablement à nos demandes et nous espérons voir les conséquences de cette volonté à la prochaine session », a fait savoir le Docteur Rachel Ndaya.

Désormais, la balle est dans le camp de société civile de revenir à une prochaine occasion cette fois-là, avec des propositions bien fignolées relativement aux requêtes soulevées lors de cet échange. C’est ce qu’a promis la Coordinatrice nationale de RACOJ : «

Bien sûr la balle est dans notre camps pour mettre à leur disposition les détails de toutes les informations, et également faire des proposition de Loi portant Protection des personnes vivant avec le VIH à son article 37 sur l’accès  des adolescents au dépistage. Je pense quand-même que nous avons un peu de temps avant le début de la session de mars pour mettre à leur  disposition toutes ces informations  afin d’avoir la matière à traiter ». C’était au côté du Directeur national du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA, le Docteur Aimé Mboyo, qui conduisait  cette délégation de la société civile, en plus de RACOJ, il y avait CEDHUC, qui s’occupe du volet juridique dans la riposte contre cette pandémie.

 

Prince Yassa