Lutundula fait la restitution des travaux de la première table ronde des ministres africains en charge de l’enseignement et la formation professionnels
M. Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et Francophonie, a présidé ce vendredi au Ministère des Affaires étrangères de la RDC la séance de restitution des travaux de la première table ronde des ministres africains en charge de l’enseignement et la formation professionnels.
Organisées par le gouvernement congolais à travers son ministère de la Formation professionnelle et Métiers, du 10 au 14 novembre 2023 au Palais du peuple (Kinshasa), et sous le haut patronage du président de la République Félix Antoine Tshisekedi, “ces assises ont eu un écho retentissant et favorable, qui nous invite à poursuivre sur cette même lancée afin d’aider nos pays respectifs à bâtir des systèmes d’enseignement et de formation technique et professionnelle cohérents et efficaces”, a déclaré le Vice-Premier Ministre Lutundula dans son mot de bienvenue.
À cette occasion, il a remercié les représentants des pays ayant activement participé à cette table ronde ainsi que ceux qui se sont joints aujourd’hui à l’ingénieuse idée de mettre en place un réseau d’intérêt commun, pour accélérer la réalisation des objectifs fixés.
En sa qualité de présidente du Réseau africain de qualification et de certification, Mme Antoinette Kipulu Kabenga, ministre de la Formation professionnelle et Métiers, a fait part au Représentant Pays de l’UNESCO en RDC ainsi qu’aux ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques des pays membres de l’Union africaine, ayant participé à ladite table ronde, des enjeux qui ont dicté l’organisation de ces travaux, afin de mobiliser ensemble les énergies pour mener ce projet à bon port.
Pour rappel, 17 recommandations ont été formulées lors de cette table ronde, regroupées en deux catégories (stratégique d’une part et technique/opérationnelle d’autre part).
Le Vice-Premier ministre Lutundula reste convaincu que les échanges de ce jour vont permettre de rendre la coopération entre les pays africains le plus efficace et agir en faveur d’une formation professionnelle de qualité pour leurs populations et la jeune africaine, à qui “il est impérieux de donner un savoir, savoir-faire et savoir-vivre, ou tout simplement un savoir-être, pour qu’elle devienne effectivement, non seulement l’artisane d’une nouvelle Afrique qui gagne, mais qu’elle participe au leadership et qu’elle soit utile à elle-même”.