M. Hilale: Contrairement à l’Algérie, le Maroc est engagé pour le règlement définitif du différend régional autour du Sahara marocain
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a souligné, mercredi à New York, que contrairement à l’Algérie, le Maroc est résolument engagé en faveur du règlement définitif du différend régional artificiel sur le Sahara marocain.
“Contrairement à l’Algérie, le Maroc est résolument engagé en faveur du règlement définitif de ce différend régional artificiel, afin de préserver la stabilité, la sécurité et la prospérité de sa région le Maghreb et au-delà”, a affirmé M. Hilale devant les membres de la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.
Il a relevé que le Maroc reste fidèlement attaché au processus politique mené sous l’égide exclusive de l’ONU pour la résolution définitive de ce différend, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume, notant que cela s’illustre par sa coopération fructueuse avec l’Envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour la mise en œuvre de son mandat de facilitation de ce processus.
Dans ce cadre, M. de Mistura a visité le Maroc à trois reprises, a-t-il indiqué, rappelant que lors de sa dernière visite, du 04 au 08 septembre 2023, il s’est rendu dans les villes marocaines de Laâyoune et Dakhla où il a rencontré les présidents des deux régions du Sahara marocain, les représentants démocratiquement élus, les représentants légitimes, les autorités locales, les chioukhs et les acteurs économiques et de la société civile, dont des femmes et des jeunes, ainsi que les ralliés qui avaient fui les camps de Tindouf pour rejoindre la Mère-Patrie.
M. Hilale a relevé que l’Envoyé personnel a pu constater de visu les avancées accomplies en termes d’émancipation politique et de développement socio-économique au Sahara marocain, grâce aux réalisations et aux infrastructures, mises en œuvre dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, d’une enveloppe budgétaire de plus de 10 milliards de dollars. Il a également rencontré les chefs de la trentaine de postes consulaires ouverts à Laâyoune et à Dakhla.
Il s’agit d’un élan de développement qui fait du Sahara marocain un réel hub continental, a fait remarquer l’ambassadeur, notant que près d’une trentaine de pays et d’organisations régionales, conscients de l’énorme potentiel des provinces du Sud du Royaume, ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla.
Ce maillage consulaire démontre la volonté de ces pays d’investir dans l’essor des provinces sahariennes, mais aussi et surtout leur appui franc et sans ambages à la marocanité du Sahara, a souligné M. Hilale.
Sahara : La 4e Commission réitère son soutien au processus politique onusien et réaffirme l’enterrement définitif du référendum
La Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, mercredi, une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusives des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain et réaffirmant l’enterrement définitif du référendum.
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no Author | 12 OCTOBRE 2023 À 10:10
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La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007. Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue d’aboutir à une solution “politique juste, durable et mutuellement acceptable” à la question du Sahara marocain.
Le document loue les efforts déployés dans ce sens et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une “solution politique qui soit mutuellement acceptable”.
Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies.