Menace contre la partie: Christophe Mboso met en garde les pêcheurs en eaux troubles
Dans une mise au point faite, avant l’audition du rapport de la commission ECOFN sur la projet de loi portant reddition des comptes du budget clos 2022, Christophe Mboso a tiré à boulets rouges sur tous les pêcheurs en eaux troubles qui distillent des propos de menaces de déstabilisation des institutions démocratiquement élues.
Et cela, non sans avoir rendu hommage au président de la République, chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, garant du bon fonctionnement des institutions de la République, pour sa bravoure et sa détermination à offrir aux citoyens dans le strict respect de la constitution, la possibilité d’exercer leur droit du suffrage.
« Pour la toute première fois, le 20 décembre 2023, se tiendront les élections générales dans notre pays. Et la démocratie sera entièrement restituée à la base. Et ce, sur fonds propres », s’est félicité le speaker la chambre basse du Parlement.
Avant de poursuivre en ces termes : « Pendant que nous sommes tous préoccupés à accompagner cette volonté ouvertement affichée pour des élections libres, inclusives et transparentes, les ennemis du peuple congolais, politiciens en perte de positionnement, sont concentrés dans leurs officines à Kinshasa et à l’étranger, pour relayer des messages contre ce processus dignement mené par la CENI. Ainsi que nous avons eu à le dire plusieurs fois, renoncer à l’exercice d’un droit, c’est aussi un choix, une question de liberté ou une façon de l’exercer d’une autre manière. Personne dans notre pays n’a empêché ceux-là à participer à ce processus électoral. C’est pourquoi, du haut de cette tribune, je transmets le présent message de notre peuple à tous ces pêcheurs en eaux troubles. Pendant plus de 20 ans, vous avez pris notre pays et ses ressources en otage, vous partageant terres et biens de la République, entretenant gabegie, despotisme sans gêne. Et ce, dans vos intérêts personnels, d’un petit groupe au détriment de l’ensemble du peuple congolais. Vous n’avez aucune leçon à donner au peuple congolais, ni aucun modèle institutionnel à offrir ».
Pour Mboso Christophe, « la RDC ne cèdera plus jamais aux idées surannées d’un autre siècle, ni à la pression tendant à la bavure d’un partage arbitraire du pouvoir par des voies de dialogues sans fondement. La patience, la tolérance ainsi que l’humilité du président Fatshi-Béton ne pourrait être pris pour un signe de faiblesse, mais une posture bienveillante pour la patrie. Il ne faut donc pas franchir les limites de ses qualités existentielles, car il peut se transformer ne tornade. L’heure est la consolidation de nos acquis démocratiques et républicains ».
S’agissant de cet appel aux forces armées de renverser le pouvoir, Christophe Mboso a foi en l’armée loyaliste.
« Nos forces armées et de la police, désormais mieux équipées, requinquées et moralisées par le commandant suprême, elles qui veillent jour et nuit pour l’intégrité et la reconquête de l’ensemble du territoire de notre pays, n’écouteront, ni ne suivront plus jamais des messages flatteurs et illégitimes appelant à la déstabilisation de notre cher et beau pays ; des messages lancés par des civils et criminels fugitifs qui ont bénéficié des grades au sommet de l’armée par clientélisme. Le destin du Congo est entre les mains de son peuple. Nos vaillants éléments des Forces armées et de la police, désormais en osmose, avec ce dernier n’agiront que comme forces républicaines en vue de l’affirmation irréductible de la souveraineté nationale. Plus jamais de régimes d’essence étrangères en RDC », a-t-il professé.
JMNK