Message de Monsieur Joël Cadet N. NDANGA, Conseiller chargé de Communication du Ministre de l’EPST, le professeur Tony MWABA KAZADI aux membres de la Cellule de Communication et aux médias partenaires de l’EPST

Mes très chers collègues et partenaires

Par la grâce de l’Eternel Dieu Tout Puissant, Miséricordieux et Sauveur, il avait plu au professeur Tony MWABA KAZADI, de m’approcher sous son ombre comme Conseiller chargé de Communication.

Une charge très lourde, surtout qu’il fallait remplacer une des perles de la presse, avec qui je partageais jusqu’à ce jour-là, voire aujourd’hui, des relations très privilégiées, amicales, fraternelles et confraternelles. Une journaliste très excellente et très suivie dans les réseaux sociaux.

Ce qui constituait pour moi, un grand défi à relever, non seulement pour ne pas déranger nos précieux rapports au cas où elle penserait que je l’avais voulu ou souhaiter, mais aussi et surtout, si j’allais garder le cap, pour un Ministère en proie à des attaques de tout genre dans la mesure où il traînait le programme phare du premier quinquennat du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires.

Le plus grand pari que j’affrontais n’était pas le travail, mais conseiller un Ministre dans une matière aussi sensible que fébrile. Quel Ministre, professeur d’université, avocat de renommée nationale, ami aux journalistes et qui dispose d’un background en matière de communication. Il avait déjà un faible pour les réseaux sociaux que la presse traditionnelle ou officielle. Aussi, à la presse officielle, ses activités étaient zappées.

J’ai posé mes conditions de collaboration qui ont été acceptées par mon désormais Chef.

Premier baptême de feu, la Commission paritaire d’octobre 2021 qui battait de l’aile avec un retard déjà enregistré pour la rentrée scolaire 2021-2022.

Il fallait communiquer. Faire face au réseau de l’Eglise catholique qui avait monté des syndicalistes, pas les moindres, pour ne pas réussir la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics.

En effet, Kingakati avait donné deux mots d’ordre: “Faire gripper la machine de la gratuité de l’enseignement primaire et tout faire pour que Tshisekedi ne réalise pas son budget de 10 Mille milliards de $”.

Ici, il faut comprendre que le vocabulaire pour faire gripper la machine de la gratuité, tel que dicté à Kingakati était :”Gratuité de l’enseignement de base”, qui rallongeait cette réforme constitutionelle à l’école secondaire. Conséquence, on ne peut maîtriser les effectifs, parce que l’enseignant qui donne histoire en 6ème des Humanités est le même qui enseigne géographie en 1er CO, soit, 7ème.

Je suis sauvé. Parce que très attentif, Son Excellence Tony Mwaba Kazadi signe, dès son retour de l’Europe, où il était à l’Assemblée générale de l’UNESCO, (où il a plaidé pour que la rumba congolaise entre dans le patrimoine universel de l’UNESCO), consent que l’on travaille sur le vocabulaire. Pour cela, il procède par signer la Circulaire qui fixe le champ d’application de la gratuité.

Si au niveau du Ministère, la tâche est facile où le personnel politique et administratif a compris pour s’adapter à ce nouveau vocabulaire, à la Présidence de la République et dans d’autres Ministères, le vocable ”gratuité de l’enseignement de base” tarde à se faire effacer dans la bouche, même dans les allocutions du Chef de l’Etat. Ce qui ne m’empêchait d’appeler son Porte-parole, feu Kasongo Mwema, d’heureuse mémoire, la consoeur Tina Salama, comme sa Direction de presse, animée par le neveu de Kitenge Yezu, Erik Nyindu, pour leur demander de changer ce vocabulaire conçu à dessein par les ennemis de la gratuité.

J’obtiens ma première victoire, lorsque tout le monde s’accommode avec le nouveau vocabulaire.

Deuxième défi, comment communiquer les mesures d’accompagnement de la gratuité qui consistent à faire face aux effets induits de la gratuité.

Là aussi, me vient au secours un Chef très intelligent, qui sait mêler anticipation et improvisation, dans un environnement où il se bat seul. Même les Membres du Gouvernement s’en vont en guerre contre lui, oubliant qu’il portait les œufs du Chef.

Doutes au dehors crainte au dedans. Tel a été l’environnement du professeur Tony Mwaba où il recevait les flèches du dedans comme du dehors.

Les coups, il les reçoit de partout. Il faut y faire face. Mes confrères s’inquiètent qu’ils ne me voient pas aux côtés de mon Ministre à l’étranger dans des forums d’importance capitale. Ils ne savaient pas, peut-être, que chaque semaine, on devrait faire face à un combat, des injures, des insultes, des calomnies, des imputations dommageables, des diffamations…qui m’obligeaient à rester au pays, sans bouger en son absence.

Le comble est que cela faisait mal, lorsque ces attaques venaient du dedans, sans la réaction, ni du Premier ministre, ni de la hiérarchie du parti.

Le pari a été gagné lorsque ses adversaires ont sollicité et obtenu le cessez-le-feu.

Troisième défi, il fallait une communication pour réussir la rentrée scolaire et apaisée des deux prochaines années scolaires.

Là aussi, avec l’aide de Dieu, la souplesse de mon Chef, nous avons réussi la rentrée scolaire apaisée deux fois de suite dans le respect du calendrier scolaire.

Ici, il faut saluer en outre, le climat de confiance installé par le Ministre dans le traitement avec ses partenaires du banc syndical. Eux surtout, ont beaucoup contribué pour l’intérêt supérieur de l’élève et de l’enseignant dont les conditions ont été améliorées.

Quatrième défi, me faire adopter par une équipe de la Cellule de Communication que je n’avais pas composée et dont certains d’entre eux rêvaient remplacer Rachel Kitsita.

Difficile. Mon tempérament aidant, il était compliqué. Ici, il n’y a eu que la sagesse du Ministre qui m’a maintenu.

Ce que j’ai gagné de ce mandat aux côtés de Me Tony Mwana est que Dieu a réussi à me briser, à m’assagir. J’ai été assagi.

Au moins chacun de mes collaborateurs au niveau de la Cellule, comme des deux Directions sous ma supervision, DGC et RTEDUC, ont fini par comprendre les méandres d’un Cabinet politique.

Cinquième défi, les finances pour couvrir les activités du Ministère. Ici, je n’ai pas réussi. Parce qu’il fallait me plonger des fois dans la poche de l’avocat Mwaba plutôt que dans les FF du cabinet pour réussir. Sur ce point, j’ai risqué après mon mandat, ne plus être accepté par mes confrères et consoeurs qui pourraient croire que je les ai roulés. Je ne parle pas de mon traitement où 12 mois j’ai vécu du privé du Ministre.

Je dois dire du fond de mon cœur merci à mes consœurs et confrères qui m’ont soutenu, gratuitement et inconditionnellement durant cette période. Si ils étaient exigeants, je serai fini, et dans ma carrière, et dans mes prochaines charges.

Je ne saurai citer les noms.

Trouvez ici, DG, DP, DIPRO, DIRINFO, chers Reporters l’expression de ma profonde reconnaissance.

Mes amis, au regard de tous ces défis relevés avec et grâce à vous, je ne peux que vous dire merci.

C’est un Cabinet où j’ai vu se dérouler devant moi trois chefs directs: Eddy Bantu, Eddy Mwanzo et Robert Tshilombo, tous juristes et les deux derniers Professeurs d’université.

Je suis reconnaissant à chacun d’entre eux. Si pour le premier, c’est celui qui a reconnu mon expertise avant que je ne vienne au Cabinet, le deuxième m’a découvert sur base de mon travail et le dernier m’a accepté pour l’avoir vu à l’œuvre avant et nous avons sympathisé.

À l’un, comme à l’autre, je suis très reconnaissant.

Mais aussi, à chacun des collaborateurs du Ministre, mes collègues sans oublier le Dircaba, l’UDPS Daniel Ebondo qui m’ont facilité la tâche.

À ceux qui m’ont fait du mal, je pardonne. C’étaient des erreurs du début d’une carrière surtout que certains faisaient leur première expérience dans un Cabinet politique.

À ceux à qui j’ai fait du mal, consciemment ou inconsciemment, je demande pardon. Surtout à mon jeune frère, celui qui était dans l’ombre et qui s’est avéré indispensable et puissant, je demande pardon et accepte ses excuses.

Chers collègues,

Une nouvelle expérience s’ouvre devant nous.

Le Ministre Tony Mwaba a tracé un chemin qui ne saura connaître le vide ou la fin. Il a une destinée.

Parmi vous, il pourra reconduire certains d’entre vous, collaborateurs comme partenaires.

Je vous prie de garder le même élan d’abnégation que vous avez manifesté durant mon mandat comme son proche collaborateur ou partenaire.

 

S’il ne vous reprend, restez loyal. Ma vie politique est bizzare. Qui sait qu’il pourra faire appel à vous dans un autre exercice.

Je ne saurais terminer ce propos, sans saluer la task force. Mon équipe de choc, qui m’a accompagné au front, lorsque ça tirait de partout. Elle accepté de subir toutes sortes de coups.

Je vais me permettre de citer leurs noms: Shungu Guy, Mwanza Waz JJM, Mike Gardy Diana, Yves Abdallah, Buya Yves, Izuba Edmond, John Lungila, Gauthier Sey, Carl Lukusa (PVH), Eddy Kaniki, Serge Kabongo, Ndeko Zulu, Eddy Kaniki, Wilson Muzemba, … qui n’avaient pas besoin d’explication pour se jeter à l’eau pour me sauver du naufrage.

À mes trois chefs directs, ainsi qu’à l’inamovible Dircaba, merci. Merci au DG Muandiavita Guy, en dépit de tout.

Je ne peux sauter la hiérarchie de l’UDPS sans laquelle, je ne serai jamais admis. Ma pensée au prisonnier Jean-Marc Kabund et au SG Augustin Kabuya.

Bientôt s’ouvrent de nouveaux horizons avec le nouveau mandat de Félix Tshisekedi.

Je suis disponible pour poursuivre la voie du changement dans laquelle, je me suis engagé.

À mes deux tourtelles, Bosembe et Kanyinda, merci d’avoir cru en moi, même si personne d’entre vous, ne croyait que j’allais tenir face à ce dont vous m’avez parlé.

Je me dispose pour servir la République où je serai invité sans retenue ni atermoiements.

Enfin, je m’adresse à Son Excellence Monsieur le Ministre : vous ne m’avez jamais connu.

Je vous connaissais de notoriété. Mais vous m’avez introduit dans votre sérail. Vous m’avez admis comme frère, au point de me laisser pénétrer l’intimité de votre famille restreinte. Je ne saurais avoir plus puissant mot que “Merci” pour exprimer toute ma gratitude pour la confiance et la considération que vous avez témoignées à mon égard.

Que le Dieu que j’ai servi depuis mon enfance et à qui j’ai livré mon adolescence vous récompense au-delà de ce que je pense.

Mes chers amis, soyez bénis au nom de l’Eternel Dieu des armées.

Merci aussi à l’oreille attentive du Porte-parolat et de la Direction de la Commune du Chef de l’Etat.

Joyeux Noël 2023 et Bonana 2024!

Je vous souhaite tous joyeuses fêtes de fin d’année 2023 et du début de l’année 2024.

Joël Cadet N. NDANGA

Conseiller Charcom du Ministre de l’EPST