Mobilisation des recettes fiscales exercice 2023: La DGI classée deuxième avec 86% derrière la DGDA

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a déclaré, lundi 19 août 2024 dans la salle des conférences du fleuve Congo hôtel que la Direction Générale des Recettes (DGI) est classée 2ème Régie avec 86% de taux de réalisation pour l’exercice 2023.

La Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a raflé la première place dans ce classement avec un taux de réalisation de 101%, soit 5.015 mille milliards de FC sur un objectif de 4.494 mille milliards de FC. La Direction générale des Impôts (DGDA) vient en deuxième position avec un taux de réalisation de 86%, soit 11.714 mille milliards de FC sur un objectif 13.856 mille milliards de FC. [14:04, 22/08/2024] Journaliste Tutukala: Il faut justifier le 86% des recettes réalisées en 2023 par le fait que le premier acompte prévisionnel du mois de Mai a été supprimé et beaucoup de contribuables gérés par la Direction des grandes entreprises n’avaient pas certifié leurs états financiers. Cette situation a été corrigée par des instructions formelles assorties des sanctions.
Il y a aussi le fait que le ministre sortant Nicolas Kazadi aurait accumulé beaucoup de mois sans libérer la prime de mobilisation pour encourager les agents. Avec l’arrivée du nouveau ministre Doudou Fwamba Likunde pourrait régulariser cette situation pour que la DGI sous le label du DG Barnabé Muamba continue comme d’habitude à occuper la première place en atténuant ou dépassant les prévisions budgétaires.
La DGRAD vient en troisième position avec un taux de réalisation de 76%, soit 3.050 mille milliards de FC mobilisés sur un objectif annuel de 3.088 mille milliards de FC.
Parmi ceux qui ont signé le contrat de performance pour l’exercice 2024 devant le ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde, l’on peut citer le DG de la DGDA, le DG de la DGI, le Secrétaire exécutif du COREF, le Secrétaire général du Comité technique des reformes (COREF) et le DG de la DGRAD.
Le mot de bienvenu a été prononcé par l’Economiste principal, suivi de la présentation du contenu des contrats de performances et les perspectives sur la mobilisation des recettes par le Conseiller en charge de la mobilisation des recettes, suivi de l’allocution du ministre des Finances. Le remise des trophées de performances pour l’exercice 2023 aux régies finances qui se sont distinguées dans la mobilisation des recettes par rapport aux assignations gouvernementales de l’année.
En ce qui concerne le contenu même des contrats de performance, l’acteur principal s’appelle le ministre de Finances Doudou Fwamba Likunde en sa qualité d’ordonnateur général qui a délégué son pouvoir.
Les autres acteurs concernés dans ces contrats sont les directeurs généraux de la DGI, la DGDA et la DGRAD. Il a été associé à ces régies, le COREF et le CTR à la faveur des reformes des finances publiques.

Les axes principaux
Trois axes figurent dans ces contrats de performance : l’objectif chiffré des recettes en termes d’assignations votées par le Parlement chaque année fiscale ; les engagements pris par les services avec des actions à mettre en œuvre pour matérialiser le premier objectif qui est de réaliser ou dépasser les prévisions budgétaires avec un minima de réalisation. Et enfin, les indicateurs de performance.
Le Conseiller en matière de la mobilisation des recettes a expliqué que « ce sont des éléments de mesure dans la progression de l’administration. Ces indicateurs concernent les trois régies financières. Ils permettent d’évaluer année après année le niveau de progression dans les tâches. C’est un effort de service, pour améliorer la qualité des relations avec les contribuables. Il faut que l’administration donne un bon signal au niveau des contribuables qui pourvoient de l’argent au trésor. Il faut mesurer le coût de services rendus par les agents, pour voir si les frais de fonctionnement sont bien répartis entre services, tout en présentant un gap à surmonter pour cette année 2024 », a-t-il dit.
Notons qu’après le mois de juillet 2024, la DGI a un gap de 401.206 milliards de FC, la DGDA a un gap de 14.076 milliards de dollars de Fc et la DGRAD 4.264 milliards de FC.
Le ministre des Finances a, pour sa part, beaucoup insisté sur la lutte contre le coulage des recettes, la corruption active et passive ainsi que toutes les pratiques immorales qui l’accompagne.
Alex Tutukala