Modernisation et le renouvellement de l’outil de travail: Voici les mandataires publics qui appliquent ĺa vision du chef de l’Etat

L’on se rappelle que le mercredi 24 juillet 2024, les mandataires des entreprises publiques du ressort du ministère du Portefeuille ont signé le contrat de mandat au cours d’une cérémonie organisée à Kinshasa.

L’objectif visé par la signature du contrat de mandat entre l’Etat congolais comme actionnaire et l’ensemble des mandataires publics dans les entreprises du portefeuille, est d’améliorer la gouvernance et la gestion du patrimoine de ces sociétés pour des résultats performants. Ce, conformément à l’article 17 de la loi n°08/010 du 17 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du portefeuille de l’Etat.

Composé de 23 articles, le document signé fixe la durée du mandat et détermine les droits et obligations de chaque partie contractante. Dès lors, le mandataire devra rendre compte de l’exécution de son mandat dans les formes et délais prévus par les statuts et à chaque fois que le mandat le requiert. Il y a également l’obligation de faire preuve d’une gestion transparente, orthodoxe et axée sur le résultat.

Ce contrat vise à replacer les entreprises du portefeuille au cœur du développement économique et social du pays.

Cependant, avant même la signature de ce contrat, quelques mandataires avaient pris à cœur les responsabilités qui leur incombent, en gérant de manière transparente les maigres recettes à leur disposition. Ce qui leur permet de renouveler l’outil de travail, de redynamiser tous les départements des sociétés placées sous leur responsabilité, d’améliorer tant soit peu les conditions de vie et de travail du personnel, instaurant ainsi la paix sociale C’est ce que révèle le sondage effectué du 15 août au 15 octobre 2024 par notre Institut d’analyses sociopolitiques à travers le territoire national. Les quelques mandataires qui tirent leur épingle du jeu sont les suivants:

Martin Lukusa, 85%

Nommé en 2022 à titre intérimaire par le ministre du Portefeuille, puis confirmé dans ses fonctions de Directeur général de l’Office national des transports –ONATRA- en 2023, par le président de la République, Martin Lukusa, fils maison, savait où mettre les pieds pour relancer le travail dans cet établissement public tombé dans une totale léthargie. C’est ainsi que sans tarder, il s’est mis à poser des actes qui lui attirent l’estime des autorités et la sympathie du personnel qui voit un espoir à l’horizon. Au nombre de ses principales réalisations, l’on peut mentionner la relance du trafic fluvial entre Kinshasa et les villes de l’intérieur du pays, l’amélioration de la traversée vers Brazzaville, la relance du trafic ferroviaire entre Kinshasa-Matadi, la réhabilitation des quais 1 et 2 au port de Matadi avec le concours des investisseurs internationaux, l’acquisition de trois canots rapides pour servir au transport fluvial entre Maluku et Kinshasa, la modernisation du port de Matadi, un enjeu majeur pour le développement économique de la région, la relance des travaux de réhabilitation de la voie ferroviaire du train urbain, l’obtention de l’assistance du chef de l’Etat pour l’envoi en retraite d’un grand nombre d’agents en fin de carrière, la construction de nouveaux bateaux pour renforcer le trafic fluvial, etc. Toutes ces réalisations ont été faites sur fonds propres découlant de la gestion rigoureuse des recettes de l’Onatra.

Bertin Budimu Tshisekedi, 81%

Le Directeur général du Fonds de promotion de l’industrie-FPI-, a laissé entendre que plus de 80 projets pour un total d’USD 115 613 259 ont été financés en 2023 sur toute l’étendue du pays. Certains de ces projets ont connu un début de réalisation, tandis que d’autres ont augmenté leurs capacités de production dans plusieurs secteurs d’activités notamment l’agro-industrie, la sous-traitance minière et la logistique. Comparée à 2022 dont l’enveloppe de financement était de USD 50 350 662, l’année 2023 a connu une augmentation de 129,61%. Les interventions sont donc passées du simple au double. L’année 2023 a été une année de grands défis et des enjeux au Fonds de promotion de l’industrie.   En 2023, le document de la politique de financement du FPI adopté par la Direction générale présente les grands principes autour desquels s’articulent les activités de financement des projets par voie des crédits, des subventions et de prise des participations. Parmi les financements, il y a lieu de citer entre autres : L’implantation d’une unité de production des sacs en polypropylène à Lubumbashi dans le Haut-Katanga destinés au conditionnement du ciment et des produits alimentaires et miniers ; la relance d’une importante sucrerie  au Sud-Kivu; le financement d’une entreprise de recyclage des huiles usées, des batteries, des barres de fer et d’une unité de production des câbles électriques en cuivre à Lubumbashi dans le Haut-Katanga ; le renforcement des capacités de production des fermes avicoles au Kasaï oriental ; l’implantation d’une huilerie et d’une unité de production de biocarburant dans la province du Kwilu à Bulungu à Vanga ; le financement de la campagne agricole 2023-2024 dans le Haut-Katanga et dans le Lualaba et l’implantation d’un port sec à Likasi. Comparée à 2022 qui disposait d’une enveloppe de financement de USD 50 350 662, l’année 2023 a connu une augmentation de 129,61%. Les interventions du FPI sont ainsi doublées.

Sur plan social, on note entre autres, la répartition équitable de la prime, la suppression des intérêts de 2% sur les prêts sociaux, l’allocation, pour la première fois, des frais scolaires et l’engagement de la direction générale pour la viabilisation des sites destinés aux agents à Kinshasa et en provinces en vue de la construction des logements.

Victor Tumba, 78%

Le Directeur général de l’Office des voiries et drainage –OVD- a enregistré des réalisations incontestables en 2023. Ces résultats ont été obtenus grâce à différentes sources de financement. Ces sources comprennent la loi des finances, qui demeure la principale et la plus importante source de financement, le Fonds national d’entretien routier –FONER-, ainsi que les partenaires techniques et financiers, parmi lesquels figurent des institutions telles que la Banque Mondiale et la Banque africaine de Développement. Ces réalisations et travaux en cours ont démontré l’ampleur et l’efficacité des investissements dans le secteur des infrastructures. À Kinshasa, des travaux de curage ont été entrepris, tandis que la 14ème Rue Limete a fait l’objet d’améliorations notables. De plus, la construction de la route Zamba-Ngangi, reliant Nzolana à LBK, ainsi que les travaux en cours sur l’avenue Colonel Mpia dans la commune de Ngaliema, illustrent l’engagement continu de l’OVD dans l’amélioration des infrastructures routières de la capitale. Dans les provinces, l’OVD a lutté contre plusieurs érosions qui menaçaient la population. Des travaux de stabilisation ont été entrepris, notamment sur les sites de l’érosion Mamu Carmel, SNCC, Ika, et Katshi. À Mbuji-Mayi, plusieurs érosions telles que Bobo, Hollandais, Lubanjila, et Mbala Tshitolo, ont été maîtrisées, apportant un soulagement à la population après des décennies de menace. De même, à Lisala, dans la province de la Mongala, et dans d’autres régions telles que Tshuapa et le Nord-Ubangi, l’OVD a fait face à des défis liés aux infrastructures routières.

Enfin, dans la province de l’Équateur, des progrès significatifs ont été réalisés sur l’avenue de la Révolution, avec l’asphaltage de près de 50% d’une route de 7 kilomètres reliant l’aéroport.

Victor Tumba Tshikela incarne l’excellence et l’engagement au service du peuple congolais.

Jeannot Kikangala Ngoyi, 74%

Le Directeur général a dernièrement dressé un bilan des réalisations à la tête de l’Office des routes depuis son installation en septembre 2022. Il a notamment cité la réception définitive du pont Nyemba à Kalemie; la réhabilitation sur fonds propres du pont Lume à Beni-Kasindi; le suivi du projet d’acquisition sur financement du gouvernement central de 104 ponts modulaires, la lutte antiérosive dans plusieurs coins de la République; la mise à flot du bac Zongo qui relie la ville de Gemena à celle de Zongo et la République Centrafricaine via Bangui; le suivi des travaux en régies dans les cadre du Programme d’entretien routier à travers différentes provinces du pays,  la réhabilitation des routes en terre battue dans l’espace du grand Bandundu sur financement du trésor public; le renforcement de la collaboration avec les partenaires, l’amélioration des conditions sociales du personnel.

Bernard Kabese Musangu, 70%

À la tête des douanes de notre pays, Bernard Kabese Musangu, un douanier chevronné, a réussi à redynamiser cette régie financière. Dès sa nomination, il s’est imposé comme un leader déterminé et visionnaire. Grâce à ses compétences managériales, le Directeur général a entrepris des réformes structurelles majeures qui ont permis de remettre cette institution sur les rails. Sous sa direction, la DGDA est devenue un modèle d’efficacité en Afrique, classée aujourd’hui parmi les meilleures administrations douanières du continent. Sur le plan national, elle est désormais le numéro un des régies financières en termes de maximisation des recettes, jouant ainsi un rôle important dans la réalisation des objectifs financiers du gouvernement. Dans sa vision, le DG Kabese met un accent particulier sur la formation continue des agents et leur renforcement des capacités, un dialogue social ouvert et constructif avec les syndicats, et l’amélioration des conditions de travail. Cette approche participative et inclusive a renforcé la motivation et la performance des agents, contribuant à une augmentation significative des recettes douanières et au renflouement des caisses du Trésor public.

Fabien Mutomb Kan-Kato, 69%

Fabien Mutomb Kan-kato, Directeur général de la société nationale des chemins de fer du Congo –SNCC- a procédé au lancement des trains et wagons du Service national-SN. Il en a profité pour indiquer des avancées enregistrées à la société nationale des chemins de fer du Congo. Il a aussi doté la coordination d’exploitation adjointe de Bukavu d’un camion-citerne de 5000 litres. Cette dotation s’inscrit dans le cadre des dispositions prises pour assurer dans les meilleures conditions la relance du trafic lacustre sur le lac Kivu avec 4 vedettes. Il y a également la réhabilitation du quai au port de Bukavu, la construction de la salle d’attente Vip à Goma, le recrutement de 17 candidats capitaines de bateaux suivi de leur formation au Centre de formation marine de la SNCC. à Kalemie, la dotation des agents en nouvel équipement de travail. il a laissé entendre qu’à ce jour, la SNCC dessert 12 de 26 provinces: le Haut-Katanga, le Lualaba, le Haut-Lomami, le Lomami, le Tanganyika, le Maniema, la Tshopo, le Kasaï, le Kasaï Oriental, le Kasaï Central, le Sud Kivu et le Nord Kivu. Elle exploite également un vaste réseau multimodal comprenant la voie ferrée sur 3.641 km dont 858 km de voie électrifiée, la voie lacustre sur 1.531 km, la voie fluviale sur 700 km. Le trafic exploité par la SNCC SA est segmenté en quatre principaux produits à savoir: le trafic à l’exportation, le trafic à l’importation, le trafic intérieur et le trafic voyageurs et bagages.

Fabrice Lusinde, 65%

Après avoir réussi le concours au poste de Directeur général de la Snel, lancé par le COPIREP, en février 2022, Fabrice Lusinde compte de notables réalisations. Au niveau du service à la clientèle, il y a eu le développement d’une application « Snel&Moi » pour dématérialiser la facturation et le paiement, et améliorer la qualité du service, en plus de monitorer la courbe de charge (consommation réelle d’électricité de chaque client). Il a aussi institué le monitoring des différents projets d’investissement et la gestion de crises. Fabrice Lusinde a aussi mis en place une coordination des actions de réparation aux ateliers GCM et de remise en service des turbines de la centrale de la Tshopo à Kisangani. On met à son actif l’élaboration d’un programme de reconstitution des pièces de rechange et des pièces d’assurance.

Concernant la bonne gouvernance et le management de la société, on note le travail en parfaite collaboration avec l’Inspection générale des finances lors de sa mission d’encadrement des dépenses. D’autres réalisations  du Dg Lusinde portent sur la mise en œuvre du processus de régularisation des journaliers et du plan de rajeunissement de la classe dirigeante de la Snel (cadres de direction et cadres de collaboration). Il a assuré le paiement régulier (avant le 25 du mois) des salaires en augmentation. La Snel paie également avec régularité les impôts et taxes (avant le 15 du mois), alors que la ville de Kisangani connaissait un déficit criant en fourniture d’électricité, Fabrice Lusinde, a redonné le sourire aux habitants de cette ville qui l’a vu grandir. Les matériaux pour la réhabilitation du Groupe 1 de la turbine de la Centrale hydroélectrique de la Tshopo (construit en 1954 sous la colonisation belge) ont finalement été acheminés à Kisangani, ainsi que les pièces en reconditionnement du Groupe 3 de la même centrale.

David Tshilumba Mutombo, 62%

Le Directeur général de la Régideso a fait des progrès remarquables en ajoutant 10 millions de Congolais qui ont accès à l’eau potable. Il y a aussi des projets exécutés dans l’augmentation de la capacité de production de la Regideso qui est passée de plus d’un million de mètre cube d’eau par jour à près de 1.450.000 mètres cubes the hh hvv v vv vvvhy V6v hvv d’eau par jour. La population desservie passe de 26 millions de congolais en eau potable à 36 millions en 2023, le progrès digital de la Régideso avec le paiement de facture en ligne.

William Kazumba, 61%

Le Directeur général a permis à l’Ogefrem de réaliser le parc à bois de Boma, le parc à véhicules de Boma, le port sec de Kasumbalesa, l’Observatoire national des transports de la RDC, la Bourse de transport de la RDC, le Centre de documentation numérique sur le transport de la RDC, le nouveau système de suivi des cargaisons, la signature par les directeurs des contrats de gestion et de performance.

Blandine Kawanda, 60%

Nommée le 14 juin 2023, Madame Blandine Kawanda met tout en œuvre pour remettre la Congolaise des voies maritimes sur les rails.

Grâce au sérieux qui la caractérise et à l’ardeur au travail qui fait partie de sa personnalité, tous les fléaux et manquement qu’elle a trouvé et qui empêchaient la CVM de remplir ses missions disparaissent peu à peu. A tel point que l’espoir commence à renaître à la CVM. Les faits ci-après, repris en termes de réalisations: ayant trouvé des arriérés de 29 mois, elle a réussi à diminuer à six mois, tout en payant régulièrement les agents et cadres à date échue, c’est-à-dire avant le 25 de chaque mois, elle a réussi à organiser le système médical tout en dotant régulièrement le centre médical des médicaments, elle paie des cotisations sociales de la CVM à la CNSS. Concernant les équipements, elle a amélioré la maintenance des outils de travail.

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