Moïse Katumbi et Matata Ponyo condamnent des actes de barbaries et d’intolérance à l’endroit de Delly Sesanga et de sa délégation
Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, MM. Matata Ponyo Mapon et Moïse Katumbi Chapwe tiennent à appeler l’attention de l’ensemble du peuple congolais et de la communauté internationale sur des faits de violence qui deviennent récurrents dans notre pays au point de créer un climat délétère en cette période pré-électorale :
En effet, l’honorable Delly Sesanga Hipungu, Président du parti politique ENVOL, en pleine tournée politique à l’intérieur du pays, accompagné des cadres de son parti et de quelques journalistes, ont été victimes d’une attaque par des projectiles de toutes formes en date du samedi 29 juillet 2023 par un groupe de personnes hostiles dans la ville de Kananga en province du Kasaï Central.
« La liberté d’expression et le droit de libre circulation étant garantis par la Constitution et les lois de notre pays ainsi que par les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par l’Etat congolais, l’honorable Delly Sesanga, les membres de son parti politique ainsi que les journalistes qui l’ont accompagné ont droit d’en jouir pleinement sans aucune entrave comme tous les autres compatriotes », indiquent-t-ils.
Dans ces moments difficiles que traverse notre pays, ajoute le même document, nous condamnons ces actes de barbaries et d’intolérance politique à l’endroit de Président d’ENVOL et sa délégation et demandons qu’une enquête soit ouverte par les autorités en charge de la sécurité publique pour en identifier les auteurs et commanditaires afin qu’ils soient traduits devant la justice et fermement sanctionnés.
Les deux leaders de l’opposition expriment leur compassion à l’honorable Delly Sesanga, aux journalistes ainsi qu’à l’ensemble de son équipe d’accompagnement, que nous assurons de notre entière solidarité.
« Constatant que la recrudescence des actes de violence a mené jusqu’à l’ignoble assassinat de notre honorable compatriote Chérubin Okende, nous avons du mal à comprendre que les partisans de la violence ne désarment pas et donnent à penser qu’ils sont déterminés à aller le plus loin encore dans leur entreprise criminelle pour installer la terreur dans le pays dans cette période pré-électorale », insistent-ils, avant d’ajouter qu’aucun homme épris de justice ne peut cautionner de telles méthodes, car en démocratie la divergence d’opinion ne peut justifier le recours systématique à l’agression physique des adversaires politiques.
Au regard de l’insécurité grandissante à l’encontre des candidats Présidents de la République et leurs proches entourages, ils réitèrent de manière insistante auprès de la MONUSCO, la plus haute représentation de la Communauté internationale en RDC leur demande d’un dispositif sécuritaire approprié pour desdits candidats durant la période électorale. Il en va de la crédibilité et du caractère inclusif du processus électoral. Car il vaut mieux prévenir que guérir.