MSRDOC 2023 : La “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique” est organisée pour promouvoir les échanges

Le 4 juillet, à Quanzhou, dans la province du Fujian, le Festival international sur le documentaire de la Route maritime de la Soie 2023 a organisé la “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique”. Un certain nombre de personnes de l’industrie du documentaire de Chine et des pays africains ont discuté en profondeur de la manière dont les images documentaires peuvent promouvoir les échanges et l’apprentissage mutuel entre les civilisations.

A l’occasion de la “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique”, “TOUT VA BIEN : Danser, et pas seulement”, “Isolation To Integration”, “My Railway, My Story” et de nombreux autres excellents documentaires ont été projetés. Avec des perspectives uniques et des images réelles, ils racontent les histoires de différentes personnes en Chine et en Afrique dans le passé et le présent. Des réalisateurs de documentaires de Chine et de pays africains, ainsi que des experts de l’industrie du documentaire, ont eu des échanges approfondis avec le public pour discuter de l’importance des images documentaires pour les échanges et l’apprentissage mutuel entre les civilisations.

Le réalisateur de documentaires sud-africain, Faeeq Dyer, estime que les documentaires permettent aux gens de comprendre la vie quotidienne de différentes personnes issues de divers cultures, religions et groupes ethniques, et d’éliminer les stéréotypes.

“Je pense que les documentaires nous permettent définitivement de découvrir différentes cultures, des expériences vécues. Il nous permet de comprendre la vie et le quotidien de différentes personnes, de différents cultures, religions, groupes ethniques. Et ils nous permettent aussi de comprendre ce que vivent ces personnes au quotidien, comment elles vivent. Et ils nous donnent une fenêtre sur leur vie et dissipent les idées fausses et les stéréotypes superficiels que nous avons pu avoir à propos de certaines personnes”, a indiqué Faeeq Dyer, réalisateur de documentaires sud-africain.

Ngalouo Flogy Dostov, jeune réalisateur congolais, a déclaré que la valeur du documentaire réside dans l’élimination des malentendus et des barrières par le biais des histoires et des images réelles.

“Les films sino-africains ou les documentaires sino-africains sont caractérisés par les perspectives croisées, c’est-à-dire que nous avons la collaboration qui existe entre la Chine et l’Afrique, nous avons des vidéos, disons, des films, qui parlent de sujets des Africains, des Chinois, mélangés, et ce sont des sujets qui parlent de l’économie, de la culture entre les deux régions. Je pense, premièrement, que cet événement met en lumière les documentaires pour essayer de propager l’information et d’aider les personnes à comprendre la culture chinoise et la culture africaine. Et je pense que si on continue dans cet élan, à avoir ce genre d’activités, cela permettra aux peuples africains et aux peuples chinois de se comprendre, d’apprendre beaucoup de choses des deux côtés, et aussi, cela va permettre aux réalisateurs et aux scénaristes africains et chinois de travailler ensemble, parce que c’est très important. Nous avons besoin de ces plateformes”, a déclaré Ngalouo Flogy Dostov, jeune réalisateur congolais.

À cette occasion, Zhang Yong, chercheur renommé à l’École des médias et de la culture internationale de l’Université du Zhejiang, a apporté son documentaire “Generation Z’s China-Africa Stories”. Dans le même registre, en tant qu’organisateur de la “Journée d’échange documentaire Chine-Afrique”, il espère que davantage de jeunes chinois et africains rejoindront l’industrie du documentaire à l’avenir et raconteront au monde des histoires entre la Chine et l’Afrique de manière objective et réelle.

“Aujourd’hui, on entre dans une ère marquée par de fréquents échanges d’images. Les documentaires, en tant qu’intermédiaire basé sur des images réelles, nous permettent de constater, de manière réelle, le niveau du développement de l’Afrique et des relations sino-africaines. J’espère également qu’à l’avenir, il y aura davantage de jeunes, de réalisateurs des années 1990 et au-delà, qui nous rejoignent pour raconter plus d’histoires sur la Chine et l’Afrique dans leur propre style de langue et avec leur propre méthode narrative”, a-t-il souligné.

CGTN