Muyaya attribue la stabilité du Franc congolais à la correction des règles de jeu

Toujours au cours du même rendez-vous avec la presse, Patrick Muyaya a noté qu’il y a déjà les retombées des mesures qui ont été prises suite à la réunion de crise présidée par le président de la République sur la situation du Franc congolais et le taux se maintenir ou continue à baisser. Ce sont des mesures qui vont bouleverser tout le fonctionnement financier que nous avons jusqu’à présent, pense-t-il.

« Sur le Franc congolais, peut-être que les uns et les autres lorsqu’ils réagissent, doivent avoir tous les éléments du contexte et il faut juger de la crédibilité des personnes qui s’expriment sur le sujet. Sur ce qui se passe, c’est plus que les mesures ordinaires, c’est plus que les interventions de la BCC sur le marché des changes. C’est surtout la correction des règles de jeu qui ont entrainé cette baisse », avoue-t-il.

Après la réunion que le président de la République a présidée, raconte-t-il, on a corsé la politique des réserves obligatoires des banques auprès de la Banque centrale du Congo, qui a pour effet de stériliser une partie de leurs dépôts en Francs congolais. Une autre mesure exigeant le paiement de l’impôt exclusivement en Frans congolais coïncide avec l’échéance fiscale du 31 juillet.

Il y a des entreprises qui savent que c’est aujourd’hui qu’ils doivent payer les apports en Francs congolais. Ce qui fait que la demande des Francs congolais a explosé et les mesures que nous avons prises vont consolider la baisse constatée. « Vous vous souviendrait que le 17 juillet, nous avons non seulement annoncé les mesures, mais aussi les conséquences de ces mesures. A ce jour, il n’y a pas de paiement en cache et tout se fait sur base de virement bancaire. Il faut considérer que tout ce qui s’est fait, c’est pour résorber une situation, mais aussi changer le secteur financier en Rdc », explique le ministre de la Communication et médias.

Et de poursuivre qu’il y a un processus qui a commencé pour le contrôle du fichier général de paie. Vous savez que l’on parle de la maitrise des effectifs depuis bien longtemps. C’est un processus qui se fait autour du Vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, mais aussi autour de l’IGF. « Je crois savoir que ce soir, on a déjà commencé à payer certaines catégories les plus urgentes. Ne nous reprochez pas de poser des actes qui nous permettront non seulement de maitriser les effectifs des fonctionnaires et agents publics de l’Etat, mais aussi des actes qui vont nous permettre d’améliorer leur vie. Autant que nous travaillions pour consolider la stabilité macroéconomique pour nous rassurer que le dollar revienne a un taux plus bas », insiste-t-il.