Nomination de Judith Suminwa Tuluka :                                L’AAP Théophile Mbemba attend une gouvernance léguée à la jeunesse congolaise          

Par ordonnance rendue publique lundi 1er avril, le président de la République, Antoine-Félix Tshisekedi, a jeté son dévolu sur la personne de Judith Suminwa Tuluka. Elle va conduire la barque gouvernement les cinq années de l’exercice du pouvoir en RDC.

Quelques heures après cette nomination, des valses de réactions fusent de partout. Le parti politique Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP), se retrouve dans ce registre pour faire entendre sa voix.

Hier mardi 2 avril au cours d’un bref entretien politique, son président national, Théophile Mbemba Fundu, a précisé tout d’abord que ” Mme Judith Tuluka est intègre, compétente et a l’expérience nécessaire éprouvée pour assumer des hautes fonctions en RDC”.

Cependant, précise ce Professeur d’universités, le problème qui se posera dans l’exercice des fonctions pour l’intérêt du peuple congolais, sera au niveau de la gouvernance. Car, insiste-t-il, la Première ministre doit gouverner autrement la Nation pour léguer à la jeunesse congolaise un Congo en paix, uni, prospère ; un Congo acteur et partenaire solide et influent sur la scène continentale et mondiale ; un Congo, moteur d’une Afrique intégrée, pacifiée et développée.

Très méticuleux et droit dans ses propos, l’ancien ministre de l’Intérieur qu’avec ” ce pouvoir en exercice, un système autocratique, non loin d’une oligarchie, il faudra à la Première ministre beaucoup de courage pour exprimer ses talents dans la définition de la part politique de la Nation en collaboration avec le Chef de l’Etat, et surtout dans sa mise en œuvre pour l’intérêt général des congolais”, selon “Ya Théo” pour les intimes.

Il évoque les prescrits de la Constitution de la République du pays. Le président national de l’AAP a ajouté ceci: “nous attendons d’apercevoir cela dans son travail”. L’occasion faisant le larron et voulant égratigner la CENI, il affirme que le honteux braquage électoral de décembre 2023, les institutions mises en place doivent montrer leurs capacités de relever les défis sécuritaires et sociaux du pays et ainsi œuvrer pour les l’intérêt général du peuple congolais, a conclu le président national de AAP.

Willy Kilapi