Nord-Kivu : La société civile de Béni invite la justice à accélérer le dossier des auteurs de l’insécurité

Les services de sécurité ont récemment mis la main à des centaines personnes présumées auteurs des cas des cambriolages, tueries et viols dans la ville de Béni. Ces jeunes pour la plupart opéraient avec des armes blanches et des armes à feu.

Ces arrestations sont saluées par la coordination urbaine de la société civile forces vives de la ville de Béni.

 

Maître Pépin Kavotha, président de cette structure s’interroge sur l’évolution de la procédure au niveau de la justice militaire et civile, car aucun signe pour l’issue heureuse de ce dossier.

 

Cet acteur de la société civile pense que la justice devrait accélérer la procédure pour que les audiences publiques soient organisés, où les coupables seront punis sévèrement.

 

“Nous saluons le travail abattu par les services de sécurité, mais depuis leurs attestations aucune évolution de la procédure au niveau de la justice. Il est vrai dans cette matière là, en principe, il aurait fallu des audiences en flagrance soient organisées. Il y’a parmi eux, quelques jeunes Wazalendo auteurs de la mort d’un militant de la Véranda Mutsanga. Les nouvelles recrues accusés dans le dossier de vol, viol et assassinat au quartier Mambango mais aussi les braqueurs d’un shop à Mabolio ainsi que ceux qui seraient impliqués dans l’assassinat d’un agent de gardiennage à Ndindi.

Face à tous ces dossiers, nous demandons l’implication de la justice dans l’accélération de la procédure. Si les audiences ne sont pas tenues, nous craignons la suite qui sera en défaveur des victimes ” indique-t-il.

 

Toutefois, Maître Pépin Kavotha pense que si ces criminels ne sont pas punis, celà risquerait de laisser le couloir à d’autres criminels, d’intensifier leurs bavures sur la population.

 

Notons que plus de 6 personnes ont été tuées dans la ville de Béni par les hommes porteurs d’armes vêtus en tenue civile et militaire, à moins d’un mois. A celà s’ajoute d’importantes sommes d’argent volées.

 

 

 

Alain Wayire / Beni