Nourrir 4.000 personnes par jour : Le CNJF n’a pas sous-estimé les restaurateurs congolais 

Pourquoi, pour nourrir près de 4.000 personnes par jour et pendant 16 jours, le CNJF n’a pas recouru aux restaurateurs locaux ? A cette question, M. Isidore Kwandja explique que les gens avaient mal interprété la réponse que nous avons donnée à cette question. « Nous avons le mandat d’offrir la logistique. Entant que comité national, nous mettons en place les infrastructures. Nous assurons du transport, de l’hébergement, de la restauration, des conditions sanitaires et sécuritaires. Pour cela, nous avons contracté les prestataires qui nous offrent ces services », indique-t-il.

Ainsi, en ce qui concerne la restauration, nous avons fait le tour de plusieurs prestataires dans la ville pour trouver un prestataire qui pouvait nous offrir la restauration de 4.000 personnes pendant 16 jours. On devait ouvrir le village 23 jusque le 8 août. Nous avons la responsabilité de nourrir les athlètes pendant toute cette période. Nous avons notre cahier des charges, on a fait le tour des différents restaurants, on a posé des questions : combien avez-vous déjà nourri dans un événement quelconque ? Ils nous ont donné des réponses. Combien vous avez nourri pendant toute une semaine ? Nous avions eu des réponses. Et c’est une décision collégiale qu’on a eu à prendre.

Pour des questions de restauration, c’est capital, insiste-t-il. Les athlètes se privent de beaucoup de choses, ils ont un régime très spécifique pour rester en forme et espérer gagner une médaille. Et lorsque nous rédigeons le cahier des charges, on tient compte des repas que l’on doit offrir aux athlètes. On fait intervenir les nutritionnistes et les diététiciens. Et ce, pour choisir un un prestataire qui soit à même de nous offrir les repas pendant toute cette période.

Il a expliqué comment on a trouvé un prestataire ici à Kinshasa, mais on a fait la démarche mais à la signature du contrat, les prestataires a dit, ça me prend l’achat du matériel que je ne saurais pas rentabiliser. « Je vais acheter le matériel pour nourrir 4.000 et par la suite, il n’y aura pas un autre événement pour rentabiliser cet investissement. Ce ne pas qu’on a sous-estimé nos restaurateur. Sauf que pour réussir à nourrir pendant 16 jours, il faut avoir une chaine d’approvisionnement. On n’a pas eu un prestataire qui a répondu à toutes ces questions-là », répond-t-elle.

De son côté, Patrick Muyaya ajoute en disant qu’il a entendu des restaurateurs le critiquer que c’est une insulte à leur profession. Ici, il faut qu’on se mette à l’évidence qu’il y a les engagements internationaux qu’il fallait tenir. Peut-être que c’est le moment pour nous tous de nous préparer pour les grands événements, parce que le Congo est un grand pays.

De Toute évidence, pense-t-il, les jeux de la francophonie constituent une opportunité pour tous ceux qui pouvaient offrir des services. Il faut considérer ce qui s’est passé et tirer des leçons. Comme gouvernement, c’est pour les Congolais que nous sommes là. Nous nous assurons que les Congolais travaillent pour avancer. Ceci ne doit pas être vu comme un manque de considération aux Congolais.