Opération coup de poing : Les vendeurs défient Gentilly Ngobila et Gecoco Mulumba

Initiée à Kinshasa par le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila et son adjoint Gecoco Mumba, l’opération coup de poing, est perturbée par les vendeuses et vendeurs de la ville, qui montent des stratégies pouvant leur permettre de continuer avec des actions.

En effet, la ville de Kinshasa avait connu un mouvement ambiant que menaient les autorités provinciales dans toutes les communes, avec les travaux de démolition des maisons construites de manière anarchique.

Quelques jours après, c’est le site de Kapela qui reprend ses activités au point même de faire descendre sur terrain le ministre provincial de l’Intérieur Gratien Tsakala pour attirer sans succès l’attention de la population de ce coin.

Une résistance des vendeurs va se poursuivre dans toutes les communes et tous les coins confondus, avec comme stratégies, l’utilisation des par-dessus et des catafalques, alors que le souci des autorités était de rendre facile la circulation et permettre aux eaux de pluie de bien circuler sans créer des inondations.

Dans la commune de Barumbu, au quartier Beau Marché, après le deuxième passage des engins qui ont démoli de grands bars de ce coin, le bar dénommée “Chetah” se fait une nouvelle appellation “Je suis congolais, mon père s’appelle Kalombo”, une démonstration contre les efforts de l’hôtel de ville.

Pour la population kinoise, ce sont des bourgmestres qui peuvent aider le gouvernement provincial à pérenniser cette opération si importante qui pourrait occasionner la fin des nuisances sonores.

 

La reprise des activités non autorisées dans ces sites détruits par le gouverneur, a créé des débats et provoqué des réactions de part et d’autre.

Quant aux propriétaires des bars, parcelles et autres touchés par le coup de poing, les actions sont menées dans la politique de deux poids deux mesures. ” Nous sommes victimes tant que les autres restent toujours informés, mais non inquiétés. Il serait mieux d’appliquer cette mesure sans exception ni ralenti. Nous demandons aux autorités compétentes de briser l’injustice pour égaliser tout le monde”, ont-ils dit sous anonymat au quartier Beau Marché dans la commune de Barumbu.

Il faut préciser que les travaux de démolition des maisons anarchiques se poursuivent dans toutes les communes de la capitale sans exception de rang ni de classe.

Jean-Luc Lukanda