Page spéciale: Wilfrid Majimawa Leka, président de la FECOBOTH parle de la Boxe Thaïlandaise et son implantation en Rdc

En République Démocratique du Congo on y pratique beaucoup de disciplines sportives. Y en a qu’on pratique depuis des lustres et d’autres depuis quelques années seulement. C’est le cas de la Boxe Thaïlandaise. Pour éclairer la lanterne de tous, avons approché Wilfrid Majimawa Leka, président Fédération Congolaise de Boxe Thaïlandaise. Il parle de cette discipline et l’historique de l’implantation de cette discipline en RDC.

Quid de la boxe Thaïlandaise

D’entrée de jeu il explique : ‘’La boxe Thaïlandaise ou Muay Thaï abrégée en Boxe Thaï, est un art martial et plus précisément un sport des combats classé en occident parmi les boxes pieds-poings et surnommé l’art des huit membres en référence aux huit parties utilisées des bras et jambes.

Cette discipline est bien plus qu’un simple art martial. Vectrice de formidables principes, d’une philosophie basée sur le courage, l’abnégation et le respect, elle représente un véritable sacerdoce aux yeux de nombreux pratiquants.

Parce qu’au-delà de consacrer quelques champions, il contribue à structurer de belles personnes et pour que son enseignement puisse profiter durablement au plus grand nombre, nous nous devons de soutenir le Muat Thaï, inconditionnellement.

L’explication, reprise par certains, qui veut que ‘’Muay’’soit raisonnablement associé à l’action de ‘’réunir’’, de créer un ‘’lien’’ est peut-être un peu simpliste. Toutefois, ‘’lien’’ est un aspect important de quatre éléments structurants du Muay que sont :

-La tête dans le Mongkong,

-Les biceps dans le prajeed,

-Les poings dans le Kaad Chuek,

-Et l’esprit dans les incantations énoncées par le pratiquant’’.

Et Wilfrid Majimawa Leka de renchérir : ‘’La Boxe Thaïlandaise est un sport de combat extrêmement complet qui propose un large éventail technique associant les percussions de poings, de coudes, de genoux, de tibias et comprenant des temps de lutte debout, avec saisies et projections par déséquilibre.

Par ailleurs, le Wai Kru est la première partie du rituel qu’exécute le nakmuay en montant sur le ring avec le Mongkong. Un Prajeed (bandeau de bras contenant souvent des écritures ou une amulette) peut être placé au-dessus du biceps sur les deux bras.

Le Wai Kru reflète la reconnaissance de tous les boxeurs, envers les parents, entraineurs et toutes les personnes qu’ils respectent’’.

Antoine Bolia