Tshisekedi condamne la méthode utilisée pour l’interpellation de Delly Sesanga

Depuis le 14 novembre 2024, une vidéo devenue virale sur la toile, montre des policiers se saisir de manière peu recommandable de l’acteur politique Delly Sesanga.

Des informations parvenues au Président de la République font état d’une interpellation de ce dernier lors d’une activité de sensibilisation contre la révision ou le changement de la Constitution.

Il a rappelé qu’aux termes de l’article 23 de la Constitution, toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du strict respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs.

Peu importe le motif d’interpellation de cet acteur politique, la méthode utilisée par les éléments de la police pour le conduire à leur poste ne devrait nullement s’apparenter à des voies de fait traduites par une brutalité qu’il a déplorée et condamnée.

Dès lors, indépendamment des mesures déjà préconisées à l’encontre des policiers auteurs de la bavure décriée, le Président de la République a engagé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières à prendre des dispositions préventives nécessaires quant à l’encadrement des manifestations publiques afin que pareil dérapage ne se reproduise plus dans les rangs de la Police Nationale Congolaise.




Lutte contre les embouteillages : Tshisekedi exige l’application des sanctions à tous les contrevenants 

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, au Centre Financier de Kinshasa, la vingt-deuxième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 15 novembre 2024.

Par souci de résorber les embouteillages dans la ville de Kinshasa, le Président de la République a noté qu’il y a peu que certaines mesures ont été prises pour assurer la fluidité du trafic routier principalement sur les artères qui mènent vers le centre-ville.

Dans le cadre de sa descente sur terrain, le 14 novembre 2024, il a personnellement constaté qu’en dépit de l’existence desdites mesures, il s’est installé un dysfonctionnement qui rend la circulation très difficile à certains endroits.

A ce propos, le Président de la République a rappelé que toute société fonctionne selon les normes et le non-respect de celles-ci implique des sanctions prévues au cas par cas.

Au regard du constat qu’il a juste fait en arpentant un bon parcours du tronçon Kintambo-Magasin jusqu’au Rond-point Socimat, le Président de la République a attiré l’attention de tous les Agents régulateurs de la circulation routière sur la responsabilité leur incombant de mettre l’accent sur l’application des sanctions pour les contraventions et infractions au Code de la route.

Cela nécessite une application équitable des sanctions, peu importe le statut ou le rang social du contrevenant. En instaurant une réelle dissuasion, cette mesure pourrait contribuer à améliorer l’observance des règles de circulation et à favoriser une fluidité sur les routes de Kinshasa.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de veiller aux conditions de travail des policiers qui ont été commis à cette tâche. Celles-ci devraient être améliorées (Primes, boissons et équipements adéquats pour leur permettre de lutter contre les intempéries, etc.). Il faille aussi veiller à les relever, suivant les vacations prévues, pour obtenir un rendement plus optimal. Il sied, en outre, de veiller à ce que les effectifs de ces policiers soient suffisants pour réussir le pari de la gestion de ces embouteillages.

Le Président de la République a insisté pour que les policiers commis à la sécurité des particuliers, qui ne sont ni des Institutions encore moins des hautes personnalités, soient tous rappelés pour servir à leur fonction initiale et essentielle.

Ainsi, il a enjoint le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement ainsi que le Gouverneur de la ville de Kinshasa à sensibiliser tous les services concernés à veiller à l’application stricte des mesures prises pour lutter contre les embouteillages et ce, sans dérapages.

Au demeurant, le Président de la République a invité les autorités initiatrices de ces mesures de décongestionnement routier, à améliorer l’initiative pour une circulation plus aisée.




Sommet 2024 du G20 : L’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, une priorité (Auteur : Karim Badolo)

La ville pittoresque de Rio de Janeiro au Brésil est l’hôte du Sommet 2024 du G20. Les dirigeants du G20 se réunissent les 18 et 19 novembre autour du thème « Construire un monde juste et une planète durable ». Durant ces deux jours de travaux, trois sessions principales vont plancher sur l’inclusion sociale et la lutte contre la faim et la pauvreté, la réforme des institutions de la gouvernance mondiale et le développement durable et la transition énergétique.

Sur la question de l’inclusion sociale et la lutte contre la faim et la pauvreté, les dirigeants du G20 ont échangé sur des thématiques clés telles que la lutte contre les inégalités, l’inclusion sociale et financière, la coopération fiscale internationale et la sécurité alimentaire.

Dans ce volet précis, il y a lieu de créer une véritable synergie dans l’élimination des inégalités, la lutte contre la pauvreté, le combat contre la discrimination et l’exclusion sociale. En tant que pays hôte du présent sommet, le Brésil met un point d’honneur à ce que le projet d’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, proposé par le président brésilien Lula, soit une réalité. Comme il l’avait mentionné, la faim n’étant pas « un phénomène naturel », il faut « une décision politique » pour l’éradiquer de la planète. Pour joindre l’acte à la parole, le Brésil s’engage à financer la moitié des coûts administratifs de l’Alliance jusqu’à 2030. Sur cette lancée, tous les pays du monde et les organisations internationales devront mobiliser les efforts nécessaires pour bouter la faim et la pauvreté hors de notre planète d’ici à l’horizon 2030. À l’ouverture du G20, l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté a été lancée, avec 82 pays signataires.

Au sein de cette Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, la Chine a une grande expérience à partager, d’autant plus qu’elle a contribué à près de 75 % à la réduction de l’extrême pauvreté dans le monde au cours des quatre dernières décennies et sorti 800 millions de Chinois de la pauvreté, selon les statistiques de la Banque mondiale. En 2021, la Chine a éradiqué l’extrême pauvreté sur son territoire. Dans le cadre de la coopération Sud-Sud, la Chine est également engagée aux côtés de l’Afrique qui concentre le plus grand nombre de pays en développement pour lutter contre la pauvreté à travers des initiatives majeures dans divers secteurs comme l’agriculture et la formation professionnelle. Les succès engrangés par la Chine dans la lutte contre la pauvreté sonnent donc comme une note d’optimisme dans la mise en place de cette nouvelle initiative mondiale. Comme le président chinois Xi Jinping a déclaré lors de la première session du 19e sommet du G20 sur la lutte contre la faim et la pauvreté : « Le chemin que la Chine a parcouru démontre que les pays en développement sont en mesure d’éliminer la pauvreté et que les oiseaux faibles peuvent s’envoler tôt et haut, tant qu’ils ont la ténacité, la persévérance et l’esprit entreprenant qui font que l’eau creuse goutte à goutte la pierre et que les perspectives deviennent réalité. Si la Chine peut le réussir, les autres pays en développement le peuvent aussi. Voilà ce que la lutte chinoise contre la pauvreté apporte au monde. »

L’autre enjeu de ce sommet est de voir dans quelle mesure l’actionnariat du FMI et de la Banque mondiale devrait être davantage ouvert aux pays émergents. Il faut le dire, l’avènement d’une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive est l’alternative crédible pour un développement durable profitable à tous. La multipolarité du monde, chère au Sud global, passe également par une réforme de la gouvernance économique mondiale. La lutte contre les inégalités appelle nécessairement à une inclusion sociale et financière. Dans ce nouveau contexte où se dessinent à l’horizon de probables tensions géopolitiques, les dirigeants du G20 devront s’accorder un certain nombre de priorités communes pour un monde juste.

Une planète durable suppose la prise en compte de la transition écologique pour un développement durable. Le sommet du G20 devra sonner encore la mobilisation du changement climatique, l’efficacité énergétique et la transition vers les énergies renouvelables. La mise en œuvre du Programme de développement durable d’ici 2030 mérite une attention particulière à mesure que l’échéance approche. Il faudra donc s’accorder sur certains points. Sur le défi du changement climatique, le G20 avait annoncé en octobre dernier sa volonté d’abandonner les énergies fossiles en vue de l’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050. Vivement que les bonnes intentions convergent dans le sens des meilleures décisions, puisqu’il y va de la sauvegarde la planète.

Le G20 est un forum international de coopération économique qui se réunit une fois par an, au cours d’un sommet des chefs d’État et de gouvernements. À cette occasion, ils échangent sur les orientations économiques des membres. Le G20 comprend 19 États membres, l’Union européenne (UE), et l’Union africaine (UA).




Bâtir ensemble un système de gouvernance mondiale juste et équitable

Intervention de Monsieur Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine

sur la réforme des institutions de gouvernance mondiale

à la deuxième session du 19e Sommet du G20

 

Rio de Janeiro, le 18 novembre 2024

 

Monsieur le Président Luiz Inácio Lula da Silva,

Chers Collègues,

Le Sommet du G20 a été mis en place il y a 16 ans. Durant les années écoulées, nous avons renforcé la solidarité dans la lutte contre la crise financière mondiale en favorisant la coopération économique, financière et commerciale internationale, pour orienter l’économie mondiale sur la voie de la reprise. Nous avons uni nos efforts dans la réponse aux enjeux globaux en travaillant ensemble à gérer le changement climatique, à combattre l’épidémie de la Covid-19 et à guider la transformation technologique, pour conférer au G20 de nouvelles responsabilités et de nouvelles missions. Nous avons avancé main dans la main dans l’amélioration de la gouvernance mondiale en renforçant la coordination des politiques macroéconomiques et promouvant la réforme des institutions financières internationales, pour piloter la coopération internationale dans un esprit d’égalité et de coopération gagnant-gagnant.

Sur le nouveau point de départ, le G20 est appelé à saisir le moment charnière et à explorer de nouveaux horizons pour continuer de perfectionner la gouvernance mondiale et de promouvoir le progrès de l’Histoire. Nous devons porter la vision de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité, voir le développement des autres comme une opportunité, non un défi, et considérer les autres comme des partenaires, non des rivaux. Nous devons observer les normes fondamentales régissant les relations internationales basées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies et défendre l’ordre international fondé sur le droit international. Il est important de valoriser les compétences du G20 pour bâtir un plus grand consensus international notamment dans les domaines économique, financier, commercial, numérique et écologique, améliorer la gouvernance mondiale et promouvoir un monde multipolaire égal et ordonné et une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive.

Premièrement, nous devons perfectionner la gouvernance économique mondiale pour bâtir une économie mondiale coopérative. Nous avons élaboré les stratégies de croissance globale du G20 et mis en place un cadre de croissance forte, durable, équilibrée et inclusive. Actuellement, il nous faut renforcer le partenariat économique mondial, intensifier la coordination des politiques macroéconomiques en matière budgétaire, financière, monétaire et de réforme structurelle, développer des forces productives de nouvelle qualité et améliorer la productivité globale des facteurs, pour ouvrir de plus vastes perspectives à l’économie mondiale. Il convient de valoriser les réunions des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20, de faire jouer à ces mécanismes un rôle de stabilisateur dans la coordination des politiques macroéconomiques et de créer un environnement ouvert, inclusif et non discriminatoire pour la coopération économique internationale. Les institutions financières internationales et les créanciers commerciaux doivent, en tant que principaux créanciers, participer aux efforts d’allègement et de suspension de la dette des pays en développement. Il est nécessaire de créer un climat d’affaires intègre, de continuer d’appliquer la tolérance zéro à l’égard de la corruption, de renforcer la coopération internationale sur le rapatriement des personnes recherchées et le recouvrement des avoirs et de s’abstenir de servir de refuge aux éléments corrompus et à leurs avoirs.

Deuxièmement, nous devons perfectionner la gouvernance financière mondiale pour bâtir une économie mondiale stable. Il faut renforcer le droit à la parole et la représentation des pays en développement et, selon le calendrier et la feuille de route convenus par les parties, procéder à la revue de l’actionnariat de la Banque mondiale et promouvoir la révision des quotes-parts du FMI. Il faut préserver ensemble la stabilité du marché financier international et éviter les effets de débordement négatifs des réajustements de politiques monétaires nationales. Les pays développés doivent assumer leurs responsabilités à cet égard. Il convient de perfectionner les systèmes de surveillance, d’alerte et de gestion des risques financiers et d’intensifier la coopération notamment en matière de monnaie numérique et de fiscalité, de sorte à consolider le filet de sécurité financière dans le monde. Il faut accélérer la mise en œuvre de la Feuille de route du G20 pour la finance durable en vue de mieux répondre aux besoins des pays en développement en financement vert.

Troisièmement, nous devons perfectionner la gouvernance commerciale mondiale pour bâtir une économie mondiale ouverte. Nous devons placer le développement au centre de l’agenda économique et commercial mondial, continuer de favoriser la libéralisation et la facilitation du commerce et de l’investissement, poursuivre la réforme de l’OMC, nous opposer à l’unilatéralisme et au protectionnisme, rétablir au plus vite le bon fonctionnement du mécanisme de règlement des différends, inclure l’Accord sur la facilitation de l’investissement pour le développement dans le cadre des règles de l’OMC et dégager rapidement un consensus sur l’accord sur l’e-commerce. Il est important de mettre les règles de l’OMC en phase avec notre temps et de travailler à résoudre les questions en suspens tout en cherchant activement à élaborer de nouvelles règles tournées vers l’avenir pour renforcer l’autorité, l’efficacité et la pertinence du système commercial multilatéral. Il faut éviter de politiser les questions économiques, de diviser artificiellement le marché mondial et de pratiquer le protectionnisme sous prétexte du développement vert et bas carbone. Il y a deux ans, la Chine a lancé avec l’Indonésie et d’autres pays l’Initiative sur la coopération internationale pour des chaînes industrielles et d’approvisionnement résilientes et stables, appelant à construire un partenariat plus égal, plus inclusif et plus constructif en matière de chaînes industrielles et d’approvisionnement. Nous sommes prêts à renforcer la coopération avec toutes les parties dans ce domaine.

Quatrièmement, nous devons perfectionner la gouvernance numérique mondiale pour bâtir une économie mondiale novatrice. Nous devons valoriser le rôle de la Réunion ministérielle du G20 sur l’économie numérique pour qu’elle oriente la transformation numérique, l’intégration approfondie de l’économie numérique et de l’économie réelle et l’élaboration des règles dans les domaines émergents. Il faut renforcer la gouvernance et la coopération internationales en matière d’intelligence artificielle (IA) pour qu’elle soit pour le bien et pour tous et ne devienne pas un jeu des pays riches et des fortunés. La Chine a organisé la Conférence mondiale 2024 sur l’IA et la Réunion de haut niveau sur la gouvernance mondiale de l’IA et publié la Déclaration de Shanghai sur la gouvernance mondiale de l’IA. Elle a travaillé avec d’autres parties à favoriser l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la résolution sur l’intensification de la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l’IA. Elle organisera en 2025 une nouvelle conférence mondiale sur l’IA et sera heureuse de voir les pays membres du G20 y prendre part.

Cinquièmement, nous devons perfectionner la gouvernance écologique mondiale pour bâtir une économie mondiale respectueuse de l’écologie. Il faut respecter le principe des responsabilités communes mais différenciées, porter la vision de l’harmonie entre l’homme et la nature et mettre en œuvre de manière intégrale et effective l’Accord de Paris et le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Les pays développés doivent fournir aux pays en développement des soutiens nécessaires en matière de fonds, de technologies et de renforcement des capacités. La récente COP sur la biodiversité a dégagé un consensus important. Nous devons soutenir ensemble la conférence en cours sur les changements climatiques et la prochaine conférence sur la désertification pour qu’elles aboutissent à des résultats positifs. La transition et la sécurité énergétiques sont des sujets majeurs. Il faut respecter le principe dit « construire avant de détruire » pour assurer une substitution maîtrisée et ordonnée des énergies traditionnelles par des énergies propres et accélérer la transition verte et bas carbone de l’économie mondiale. La Chine continuera d’approfondir avec les différentes parties la coopération internationale en matière d’infrastructures vertes, d’énergies vertes, d’exploitation minière verte et de transports verts et soutiendra au mieux de ses capacités les autres pays en développement.

La gouvernance sécuritaire mondiale est également une partie importante de la gouvernance mondiale. Le G20 doit soutenir l’ONU et son Conseil de Sécurité pour qu’ils jouent un plus grand rôle et soutenir tout effort en faveur du règlement pacifique des crises. Pour promouvoir la désescalade de la crise ukrainienne et rechercher un règlement politique, nous devons poursuivre les principes de non-extension du champ de bataille, de non-escalade des combats et de non-attisement du feu. La Chine et le Brésil ont lancé avec d’autres pays concernés du Sud global le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne, dans l’objectif de rassembler plus de voix pour la paix. Les combats à Gaza ont infligé d’immenses souffrances à la population. Il est urgent de promouvoir l’instauration rapide d’un cessez-le-feu par toutes les parties et de soutenir l’apaisement de la situation humanitaire et la reconstruction d’après-guerre dans la région. L’issue fondamentale au cycle incessant du conflit palestino-israélien passe par la mise en œuvre de la solution à deux États, le rétablissement des droits légitimes de la nation palestinienne et la création d’un État palestinien indépendant.

Chers Collègues,

Rappelons-nous notre engagement initial lors de la création du G20. Rio de Janeiro est pour nous un nouveau départ pour faire valoir notre partenariat, porter le véritable multilatéralisme et bâtir un avenir encore plus brillant de développement et de prospérité partagés.

Je vous remercie.




KIM JONG UN: «Il faut promouvoir, mutuellement et puissamment, la coprospérité et le développement de nos 2 Pays RPDC-FR!»

Ce lundi 18 novembre, le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC (Parti du Travail de Corée, existant le plus longtemps au Pouvoir socialiste dans le monde, NDLR) et Président d’Etat de la RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR),

a:

  • reçu en audience Alexander Alexandrovitch KOZLOV, Ministre des Ressources Naturelles et de l’Ecologie de la Fédération de Russie (FR), en visite (17/11/2024 – ) à Pyongyang (berceau de la Civilisation Taedong-gang de 357 ans et Capitale de la RPDC, NDLR), à la tête d’une délégation gouvernementale pour participer à la 11ème session du Comité de coopération commerciale, économique et sci-tech entre les Gouvernements RPDC-FR, en tant que Co-Président dudit Comité
  • accueilli, chaleureusement, son hôte pour s’entretenir avec lui au siège du Comité Central du PTC
  • estimé et noté: Après la conclusion du nouveau Traité (de Partenariat Stratégique Inclusif entre la RPDC et la FR co-signé le 19/06/2024 et co-ratifié les 09-11/11/2024, NDLR) entre nos 2 Pays, la solidarité et la coopération bilatérales se resserrent, s’étendent et s’approfondissent dans tous les domaines. Il faut promouvoir, mutuellement et puissamment, la coprospérité et le développement de nos 2 Pays en impulsant, sur une plus large échelle et de façon toujours diversifiée, les échanges et la coopération commerciaux, économiques et sci-tech entre les 2 Gouvernements conformément aux relations d’amitié et de coopération RPDC-FR parvenues à un stade stratégique, nouveau et supérieur.

L’entretien s’est déroulé dans l’ambiance cordiale, sérieuse et amicale.




Diplomatie : Judith Suminwa appelle le Canada à soutenir le retour de la paix dans l’Est de la RDC

A Ottawa où elle séjourne, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce lundi 18 novembre 2024, le Ministre canadien du Développement International, Ahmed Hussen. Les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur la diplomatie et la coopération bilatérale.

Remerciant la Première Ministre pour sa présence au Canada à l’occasion du forum sur l’accélération du rythme de développement de l’Afrique, le Ministre canadien a fait savoir à la Cheffe du Gouvernement congolais que son pays entend renforcer sa coopération avec la RDC, notamment dans les domaines tels que : l’humanitaire, l’éducation, la santé. La formation professionnelle et technologique, le genre et la lutte contre les violences faites à la femme, mais aussi dans le secteur économique.

Appel au soutien pour la pacification de l’Est de la RDC

Pour sa part, la Première Ministre a clairement dit à son hôte ce que son Gouvernement attend du partenaire canadien. Pour Judith Suminwa, le Gouvernement congolais attend d’abord du Canada d’être le porte-voix de la RDC dans le processus de pacification de sa partie Est. La Première Ministre a fait part de son regret sur l’absence de sincérité du régime rwandais dans les discussions relatives au processus de Luanda. Pour elle, Kigali et ses supplétifs du M23 ne respectent aucune recommandation, en particulier le cessez-le-feu et le retrait de leurs troupes du territoire congolais.

Le Gouvernement canadien pour le respect de l’intégrité territoriale de la RDC

Pour le Ministre du Développement International Ahmed Hussen, la position de son Gouvernement est claire à son sujet. Le Canada appelle au respect de l’intégrité territoriale de la RDC et est contre toute forme de recours à la violence. Le Ministre canadien qui a voulu s’enquérir de l’évolution de la situation sur le terrain, se dit favorable à un retour rapide de la paix dans cette région en vue de penser aux questions de développement.

Kinshasa compte sur le soutien canadien pour son élection comme membre du Conseil de sécurité de l’ONU

La Première Ministre a profité de cette rencontre pour exprimer au Gouvernement canadien la gratitude du Gouvernement congolais pour le soutien du Canada à l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. A ce sujet, elle a souligné que son Gouvernement mettait tout en œuvre pour améliorer la situation des droits humains. Elle a néanmoins expliqué les raisons de la levée du moratoire sur la peine de mort ; une levée consécutive aux graves violations des droits de l’homme dans l’Est du pays et à la commission des crimes les plus graves. Mais en dépit de cette mesure, la RDC n’a toujours pas à ce jour exécuté cette peine, a rassuré la Première Ministre. S’appuyant sur les bonnes relations entre les deux pays, la Première Ministre a appelé le Gouvernement canadien à soutenir la candidature de la RDC comme membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.

Un partenariat stratégique entre la RDC et le Canada

La Première Ministre Judith Suminwa a, par ailleurs, invité le Gouvernement canadien à un partenariat stratégique, en se basant sur le Plan national stratégique de développement. Il s’agit entre autres d’appuyer la diversification de l’économie, car le Gouvernement Suminwa veut aller au-delà de l’exploitation des minerais en promouvant des secteurs comme l’agriculture. Outre la diversification de l’économie, la Cheffe du Gouvernement a insisté sur la promotion de la production locale en vue de la création d’emplois, premier pilier du Programme d’Actions de son Gouvernement. Les questions relatives à l’amélioration des infrastructures, à l’énergie ainsi qu’à la formation professionnelle et technologique ont également été mises en exergue.

Pour sa part, Judith Suminwa a garanti que la RDC ne ménageait aucun effort pour améliorer le climat des affaires et, donc, faciliter les investissements au pays.




Kanyama Kasese : Felix Tshisekedi salue le travail des jeunes bâtisseurs du Service National

Ce lundi 18 novembre 2024 à Kanyama Kasese, dans la province du Haut -Lomami, le Président Félix Tshisekedi a effectué une visite d’inspection de son vaste programme Agro-pastorale en pleine exécution par les bâtisseurs du Service national.

À ce jour, Kanyama Kasese a déjà enregistré 5 mille hectares de maïs et de milliers de têtes de vaches. Le projet va s’étendre vers d’autres provinces de la République Démocratique du Congo (RDC) pour garantir la sécurité alimentaire de la population congolaise, conformément aux directives du Chef de l’État.

Après avoir été accueilli à l’aérodrome de Kanyama Kasese par le général commandant du Service national Kasongo Kabwit et quelques notables ainsi que quelques autorités provinciales dont le gouverneur Banza Mulume, le Chef de l’État a été salué s’est rendu au Centre d’encadrement et d’instruction Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’est dans ce centre que les jeunes appelés kuluna sont accueillis pour leur rééducation et leur instruction.

S’adressant aux 4 mille nouveaux jeunes hébergés au centre, le Président de la République a exprimé tous ses encouragements à persévérer dans la nouvelle voie d’apprentissage de l’amour du prochain et de l’amour de la Patrie.

« L’État congolais ne vous oubliera jamais », leur a-t-il assuré.




Après le débat général en plénière, la Commission ECOFIN entame l’examen en profondeur des projets de Loi portant reddition des comptes 2023 et de Loi des finances rectificative 2024

Les sénateurs membres de la Commission économique, financière et bonne gouvernance de la chambre haute du Parlement ont entamé, ce lundi 18 novembre 2024, l’examen approfondi des projets de Loi portant reddition des comptes 2023 et des finances rectificative exercice 2024. Des projets de loi que la plénière avait préalablement examiné la semaine dernière.

Selon le Sénateur Célestin Vunabandi, président de la Commission Ecofin qui s’est confié à la presse à ce sujet, ces deux textes de Loi sont d’une importance capitale pour la Chambre des sages.

“Aujourd’hui c’est l’ouverture des travaux de la Commission économique, financière et de la bonne gouvernance du Sénat sur deux projets de Loi très importants. Il y a le projet de Loi sur la reddition des comptes exercice 2023 et le projet de Loi des finances rectificative exercice 2024. C’est très important parce que ce sont ces deux Lois qui permettent non seulement de s’assurer que les comptes de l’exercice 2023 ont été mieux gérés mais également ces deux Lois permettront de mieux examiner avec suffisamment d’éléments d’informations, la Loi des finances de l’exercice 2025”, a laissé entendre l’honorable Vunabandi.

Le numéro 1 de la Commission Ecofin rappelle que le Sénat et l’Assemblée nationale sont l’autorité budgétaire du pays. Et c’est dans leur prérogatives de tabler sur ces deux Lois.

“Notre rôle, c’est de nous assurer que les Lois sont mises à exécution. Alors la réforme de la Police tout comme celle de l’armée sont des questions importantes qui nous tiennent à coeur et nous veillerons que ces deux réformes et d’autres soient prises en compte dans la Loi des finances 2025. Pour l’instant, c’est encore précoce de se prononcer là-dessus. Je n’ai pas encore de chiffres”, a indiqué Célestin Vunabandi.

Rappelons, par ailleurs, qu’à l’issue de la dernière plénière, le Président du Sénat, l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde avait accordé un délai de 7 jours à la Commission Ecofin pour examiner en profondeur les deux projets de Loi et apprêter un rapport à soumettre à la plénière quant à ce.




Le Groupe d’Étude Technique de la CAF dévoile le meilleur onze de la phase de groupes de la Ligue des Champions Féminine de la CAF

À l’issue des phases de groupes de la Ligue des Champions Féminine de la CAF Maroc 2024, le Groupe d’Étude Technique (TSG) de la CAF a révélé avec discernement les onze meilleures joueuses ayant brillé par leurs performances exceptionnelles.

Ce Groupe d’Étude Technique, composé d’éminents experts africains en football – entraîneurs, analystes et conseillers techniques –, a mis à l’honneur les athlètes ayant su se démarquer au fil des rencontres.

La sélection du meilleur onze est dominée par quatre joueuses de l’AS FAR, deux représentantes des équipes novices de la compétition, Edo Queens et FC Masar, tandis que Mamelodi Sundowns, University of the Western Cape (UWC) et le TP Mazembe complètent cette équipe type.

À la position de gardienne de but, Khadija Er-Rmichi de l’AS FAR, auteure d’une prestation remarquable avec un seul but encaissé durant cette phase, s’impose sans conteste.

La charnière centrale est composée de Nouhaila Benzina, fer de lance de la défense de l’AS FAR, et de Shadia Nankya du FC Masar, tandis que les flancs sont sécurisés par Cordelia Odoma des Edo Queens et Karabo Dhlamini des Mamelodi Sundowns Ladies.

Le milieu de terrain est orchestré par la chevronnée Amogelang Motau de l’UWC, solidement installée devant la défense, et soutenant le duo offensif constitué de Sanaa Mssoudy, étoile montante de l’AS FAR, et de Sandrine Niyonkuru, pièce maîtresse du FC Masar.

Le trio d’attaque est mené par Emem Essien, attaquante prolifique des Edo Queens, accompagnée de la talentueuse jeune prodige de l’AS FAR, Doha El Madani, ainsi que de Lacho Marta, atout offensif du TP Mazembe.

Par ailleurs, le Groupe d’Étude Technique a confirmé les distinctions suivantes pour cette phase de groupes :

Meilleure Buteuse : Doha El Madani (5 buts) AS FAR

Meilleure Joueuse : Sanaa Mssoudy AS FAR

Meilleure Gardienne : Khadija Er-Rmichi AS FAR

Meilleur Entraîneur : Ahmad Ramadhan FC Masar

Le tournoi s’apprête désormais à aborder sa phase à élimination directe dès le mardi 19 novembre, avec un premier affrontement entre Edo Queens et TP Mazembe à 16h00, suivi du duel opposant les anciennes championnes de l’AS FAR au FC Masar à 19h00, heure locale.

Les amateurs de football sont vivement invités à poursuivre leur engagement sur les plateformes numériques de la CAF en utilisant l’hashtag #CAFWCL2024, afin de ne rien manquer des contenus exclusifs et des coulisses de cette prestigieuse compétition.




Le vainqueur de la Ligue des Champions Féminine de la CAF Maroc 2024 empochera 600.000 USD

Les demi-finales de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 se tiendront le mardi 19 novembre à Casablanca et El Jadida. Quatre équipes ont brillamment obtenu leur billet pour ce stade crucial de la compétition, à l’issue d’une phase de groupes particulièrement disputée et riche en émotions.

L’AS FAR, hôte du tournoi et ancienne championne, a survolé la phase de groupes avec un parcours sans faute. Les Marocaines ont dominé le TP Mazembe (RD Congo), l’University of the Western Cape (UWC) et les Aigles de La Médina (Sénégal), confirmant ainsi leur statut de prétendantes au titre. Elles seront accompagnées en demi-finales par le TP Mazembe, qui signe une progression notable après son élimination en phase de groupes lors de l’édition 2022.

Dans l’autre groupe, les Edo Queens du Nigeria ont mis fin aux espoirs des Mamelodi Sundowns Ladies, championnes en titre, en terminant en tête avec deux victoires et un match nul. Elles seront rejointes par les novices du tournoi, le FC Masar, qui incarne l’une des plus grandes sensations de cette édition grâce à un parcours remarquable.

Voici un aperçu détaillé de leur cheminement jusqu’à la finale et des enjeux qui se dessinent pour chacune des équipes.

Le parcours vers la finale

AS FAR (Maroc) :

Anciennes championnes en 2022, les Marocaines poursuivent sur leur lancée avec des prestations à la fois solides défensivement et impressionnantes sur le plan offensif. Elles aspirent à conserver leur couronne devant leur public.

L’AS FAR est la seule équipe à avoir atteint les demi-finales lors des quatre éditions consécutives de la compétition, un exploit rendu encore plus significatif par l’élimination des Mamelodi Sundowns Ladies.

Parmi les huit clubs engagés, l’AS FAR est la seule équipe à avoir remporté tous ses matchs de groupe.

TP Mazembe (RD Congo) :

Le club congolais réalise une performance historique en accédant pour la première fois aux demi-finales. Cette progression résulte d’une remarquable discipline tactique et d’une combativité exemplaire durant la phase de groupes.

Lacho Marta, dont les prestations éblouissantes lui ont valu une place dans le Onze type de la phase de groupes établi par le Groupe d’Études Techniques de la CAF, sera une joueuse clé pour son équipe.

 

Edo Queens (Nigeria) :

Les Edo Queens se sont imposées comme l’une des équipes les plus attrayantes du tournoi, séduisant les spectateurs par leur jeu spectaculaire et leur détermination sans faille. Leur victoire cruciale face aux Mamelodi Sundowns Ladies a marqué les esprits.

Elles deviennent ainsi le deuxième club nigérian, après les Bayelsa Queens en 2022, à se hisser dans le dernier carré de la compétition.

La joueuse en forme, Emem Essien, figure également dans le Onze type de la phase de groupes et constituera un atout majeur pour son équipe.

FC Masar (Égypte) :

Véritable révélation de cette édition, le FC Masar a impressionné par sa solidité collective et ses performances individuelles de grande qualité. Cette équipe a prouvé qu’elle avait sa place parmi l’élite africaine.

Elle devient la première formation égyptienne à atteindre les demi-finales, une étape que Wadi Degla n’avait pas franchie lors des éditions 2021 et 2022.

Le FC Masar est également le troisième club de la région UNAF, après l’AS FAR et le SC Casablanca, à s’immiscer dans le dernier carré.

Calendrier des demi-finales (heure GMT)

Mardi 19 novembre 2024

14h00 : Edo Queens (Nigeria) vs. TP Mazembe (RD Congo) – Stade Larbi Zaouli, Casablanca

17h00 : AS FAR (Maroc) vs. FC Masar (Égypte) – Stade M’Hamed El Abdi, El Jadida

Primes revalorisées

L’édition 2024 se distingue par une hausse significative des primes, témoignant de l’engagement de la CAF en faveur du développement du football féminin sur le continent. Au-delà du prestige, les équipes se disputent des récompenses financières substantielles qui permettront de renforcer les programmes dédiés au football féminin en Afrique.

Vainqueur : 600 000 USD

Finaliste : 400 000 USD

3e place : 350 000 USD

4e place : 300 000 USD

3es de groupe : 200 000 USD

4es de groupe : 150 000 USD

Où suivre les matchs ?

Les passionnés de football pourront suivre les rencontres en direct sur CAF TV (YouTube) et CAFOnline.com.

Rejoignez la conversation avec le hashtag #CAFWCL2024 pour célébrer le meilleur du football féminin africain de clubs.