Primature: Le Comité de conjoncture note la baisse des principaux produits miniers, sauf pour le cobalt, l’or et l’argent

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce mercredi 22 mars 2023, la traditionnelle réunion du Comité de conjoncture économique à la quelle quelques membres du Gouvernement ont pris part sans oublier la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi.

A en croire le Ministre d’État en charge du Budget, la situation économique, au niveau tant national qu’internationale, a été passée en revue. Le Comité de conjoncture économique a analysé les différents rapports au niveau tant interne qu’externe sur les questions économiques.

“Nous avons commencé par examiner la situation économique au niveau international. A ce sujet, il a été évoqué la publication depuis le 17 mars du rapport de l’Organisation de Coopération pour le Développement économique (OCDE) sur les perspectives économiques mondiales et ce rapport signale que les conséquences de la guerre en Ukraine ont continué à impacter sur l’économie mondiale, notamment sur la croissance économique, mais aussi sur la formation des prix dans le secteur de l’énergie et des produits céréaliers.

Ce rapport indique que  le taux de croissance mondiale va s’établir à 2,6% pour l’exercice 2023 à la suite des progrès réalisés en 2022 avec un taux de 3,2% mais également le rapport indique que pour l’exercice 2024, il y aura une légère accélération de l’activité économique mondiale avec un taux prévu de 2,9 %. Toujours au niveau international, on note que les principaux produits miniers ont baissé, sauf pour le cobalt, l’or et l’argent. Le prix du pétrole également a baissé alors que les prix des produits céréaliers ont augmenté à l’exception du prix du maïs”, a dit le ministre AiméBoji.

La Rdc placée parmi les meilleurs pays performants en Afrique 

“Le deuxième point, nous avons évalué la situation économique au niveau national et à cet effet, deux événements marquants ont été soulignés. Le premier événement c’était la présentation du rapport des performances 2022 et des perspectives 2023 pour les régies financières par le ministère des Finances. Ce rapport indique que l’économie de la République démocratique du Congo a réalisé une croissance de 8,5% en 2022. Ce qui place la RDC parmi les meilleurs pays performants en Afrique. Le rapport indique également que la pression fiscale a augmenté de 8% en 2020, à 15% en 2022 ce qui continue à être inférieur au niveau de 20% qui constituent la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne.

On doit continuer à fournir des efforts dans la mobilisation des recettes. C’est la raison pour laquelle, au cours de cette cérémonie de présentation de ce rapport, le ministre des Finances a signé avec les trois régies financières principales, les contrats de performance en vue d’atteindre ou mieux de dépasser les assignations budgétaires pour ces trois régies. Le rapport indique également que la République démocratique du Congo continue à demeurer l’un des pays les moins endettés avec un taux de 17% des dettes par rapport aux produits intérieurs bruts. En deuxième lieu, il faut noter l’inauguration par le ministre des PTNTIC du tronçon de la fibre optique, reliant Kinshasa à la ville de Muanda. Ce tronçon est long de 690 km et sera géré et commercialisé par la société Fast Congo”, a déclaré à la presse Aimé Boji Sangara.

Les réserves de plus de 4 milliards de dollars Us

Les principaux indicateurs économiques du pays et la question des réserves de change ont été également passés au peigne fin.

“Nous avons évalué en troisième lieu les principaux indicateurs économiques. Dans le secteur réel, on a noté l’accélération de la formation des prix intérieurs avec un taux d’inflation établi à 5,1% en cumul annuel et à 17% en glissement annuel, et à 9,7% projeté à fin exercice tel que retenu par la mission préparatoire de la 4ème revue du programme économique du Gouvernement soutenu par le Fonds monétaire international.

En ce qui concerne les principaux indicateurs économiques, le taux de change a accusé, à l’indicatif, une stabilité relative avec le franc congolais qui s’est échangé, au 17 mars, à un taux de 2031,99 contre 1 dollar américain. Au marché parallèle, on a noté une légère dépréciation à hauteur 0,35% avec un taux de change de 2313,1 franc congolais contre 1 dollar américain. Enfin, pour ce qui est des réserves internationales, on a observé une légère baisse de 1,49%, ces réserves se situent, au 16 mars, à 4 milliards deux cent vingt-trois millions de dollars américains”, a souligné le Ministre d’État en charge du Budget.

Signalons enfin que le Comité de conjoncture a noté avec satisfaction que depuis l’entrée en activité de la société Primera Gold, il a été constaté une amélioration de l’exportation de l’or issu du secteur artisanal. Primera Gold a réalisé une exportation de 77% de l’or artisanal. “Donc l’exportation de l’or du secteur artisanal en RDC est en train d’augmenter”, a fait remarquer Aimé Boji Sangara.

JMNK




Industrie pharmaceutique: M. Akhannouch inaugure la 1ère usine 4.0 en Afrique

Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a inauguré, mardi dans la zone industrielle de Oulad Salah à Bouskoura, la Smart Factory, première usine pharmaceutique 4.0 en Afrique appartenant au Groupe Pharma 5.

Fruit d’une étroite collaboration entre le savoir-faire marocain en matière d’industrie pharmaceutique et les meilleures expertises internationales, la Smart Factory a été construite sur une superficie de 12.000 m2 et a nécessité un investissement global de plus de 300 millions de dirhams (MDH).

Cette nouvelle unité industrielle totalement digitalisée va permettre au Groupe Pharma 5 de multiplier par 5 ses capacités de production tout en assurant une traçabilité parfaite de l’ensemble des processus de production.

Grâce aux outils de monitoring à distance et en temps réel installés dans tous les compartiments de l’usine construite selon la technique Shell Building favorisant la gestion des flux liquides, la qualité de l’air, de pression, d’humidité, de température et assure la “Data Integrity”.

Pensée dans un écosystème d’innovation unique en son genre qui place l’agilité au cœur de tout le processus de conception et d’exploitation par la digitalisation des processus, combinée à la robotisation de certaines opérations, l’usine se distingue par sa capacité à intégrer toutes les avancées technologiques à venir, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Lors de cette cérémonie d’inauguration marquée également par la présence du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, et du ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques, Mohcine Jazouli, un protocole d’accord a été signé entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale et le Groupe Pharma 5.

Dans une déclaration à la presse, M. Ait Taleb a indiqué que la vision de la Smart Factory intervient dans le cadre des orientations du Royaume en matière de souveraineté sanitaire et médicamenteuse. “Il faut encourager l’industrie pharmaceutique et la production de médicaments génériques à l’heure où les pays souffrent de difficultés d’approvisionnement en matière premières pour la fabrication de médicaments”, a-t-il soutenu.

Après avoir salué les progrès réalisés par le Groupe Pharma 5 en matière de digitalisation et de développement de son outil industriel, le ministre a appelé à promouvoir et accompagner les initiatives locales qui devraient contribuer au déploiement du chantier national de généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO) et de sa mise en œuvre efficace à travers la facilitation de l’accès aux médicaments.

“Cette nouvelle unité industrielle est une contribution significative au chantier royal de généralisation de l’AMO et de la garantie de la souveraineté sanitaire nationale”, a, pour sa part, déclaré la directrice-générale du Groupe Pharma 5, Mia Lahlou-Filali, ajoutant que le médicament générique “Made in Morocco” est en effet une composante majeure des soins dont bénéficient déjà des millions de nos compatriotes.

“L’accord que nous entérinons aujourd’hui concerne la création de nouvelles unités de production d’injectables, de biotechnologies, de nouvelles formes galéniques et de recherche et développement dans des nouvelles aires thérapeutiques”, a expliqué Mme Lahlou-Filali, faisant savoir que “Pharma 5 s’engage ainsi à investir pas moins de 300 MDH à l’horizon 2027 et de créer un minimum de 300 emplois directs”.

Engagé depuis 40 ans en faveur de l’indépendance thérapeutique et de l’accès aux soins pour tous, Pharma 5 confirme par cette inauguration son rang de pionnier de l’industrie pharmaceutique aussi bien au Maroc qu’en Afrique.

Avec plus d’un milliard d’unités produites en 2022, Pharma 5 est aujourd’hui leader des médicaments génériques au Maroc et à l’export vers plus de 40 pays, se hissant ainsi à la 7ème place sur le marché africain qui ne compte pas moins de 1.200 acteurs internationaux.




La Vice-Présidente du Venezuela révèle : « Le nouvel ordre mondial multipolaire sera anticapitaliste et anti-impérialiste »

Dans le cadre des manifestations marquant le dixième anniversaire du départ physique de l’ancien Président vénézuélien, le Commandant Eternel Hugo Chavez Fria, une rencontre internationale a été organisée à Caracas par le gouvernement vénézuélien pour valider la pensée politique du Commandant Chavez.

A cette occasion, la Vice-Présidente Exécutive de la République Bolivarienne du Venezuela, Madame Delcy Rodriguez, a fait une brillante intervention à l’intention des invités nationaux et internationaux présents à Caracas.

Elle a démontré que le nouvel ordre mondial multipolaire s’inscrit dans la droite ligne de la pensée du Grand Libérateur Simon Bolivar et répond à l’engagement politique du Commandant Eternel Hugo Chavez Frias.

Elle a fixé l’opinion en déclarant que l’ancien Président avait déjà parlé au Peuple vénézuélien de justice sociale et de l’inclusion tout en paraphrasant l’actuel Président Nicolas Maduro Moros qui avait rappelé, en son temps, que « le Commandant Eternel Hugo Chavez Frias avait déjà conçu, en 1998, un autre monde, avait une forte fixation à l’extérieur du pôle « monoïste » et un regard tourné vers un autre monde. »

Madame Delcy Rodriguez a rafraîchi la mémoire des uns et des autres en expliquant que « l’ancien Président Chavez avait promu un monde autre que celui hégémonique, que celui de deux blocs de pouvoir imposé à l’humanité par les Etats-Unis et l’Europe. Car, aujourd’hui, l’Europe est subordonnée aux intérêts économiques, financiers, politiques et militaires des Etats-Unis. D’où l’on parle de l’hégémonie du monde ».

Elle a assuré que grâce au fait que « le Commandant bolivarien Chavez s’était plus tourné vers l’Asie, les pays arabes et vers la mère Afrique, la coopération Sud-Sud s’est accrue. Ce qui a permis de relancer l’OPEP, brutalement attaquée par les États-Unis ».

Elle a ajouté que « l’ancien Président Chavez avait promu les anneaux géopolitiques qui ont rompu avec l’unipolarité, a donné vie à CELAC, Unasur, ALBA, anneaux qui cherchent à planter la première pierre de la construction d’un monde multipolaire et a établi une coopération stratégique avec la Chine, la Russie, l’Inde”.

Quand les Etats-Unis désespèrent

La Vice-Présidente Delcy Rodriguez a averti que « dans le nouvel ordre mondial qui se dessine actuellement, le groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) joue un rôle de premier plan. Car, il détient 75 % du PIB mondial, 43 % de la population, 20% des investissements et 18% du commerce ».

En plus de cela, il y a une liste de plus de 20 pays qui demandent à rejoindre les BRICS pour ajouter de la puissance au groupe qui dirige le monde.

Au sein des pays BRICS actuels, la République Populaire de Chine est la première puissance économique de la planète, qui investit plus que les États-Unis et est devenue la première nation financière de la planète Terre.

“La Chine est le plus grand bailleur de fonds mondial de la planète”, a-t-elle résumé, et son principal débiteur est les États-Unis.

Elle a également déclaré qu’un « nouvel ordre mondial multipolaire est en cours de reconfiguration et le Venezuela propose que l’un de ces piliers soit le pôle bolivarien, sous la vision du Père Libérateur Simón Bolívar qui a renforcé le Commandant Hugo Chávez Frías pendant sa présidence ».

Elle n’a pas manqué d’émettre un vœu : “Depuis le Venezuela, avec une grande modestie, nous proposons que ce nouveau pôle soit également bolivarien. Car, il promeut l’égalité et la justice sociale incarnées dans le discours de notre Père Libérateur Simón Bolívar à Angostura. Il promeut l’union des peuples pour notre propre développement”.

Certain espoir, espoir du monde

Elle a souligné que « la validité de la pensée bolivarienne du Commandant Chávez au 21ème siècle est sous la vision du monde anticapitaliste et anti-impérialiste, un modèle de développement différent pour les peuples et un profond espoir de sauver l’espèce humaine à l’avenir ».

Elle a poursuivi qu’en 1998, Chávez avait prédit que l’horizon de l’humanité ne sera ni unipolaire ni bipolaire : « Dieu merci, il sera multipolaire. Il a imaginé comment nous devrions considérer le nouveau monde, et ce serait le nouvel ordre international basé sur les racines de Bolívar, El Libertador ».

En ce sens, elle a affirmé qu’il est « possible de sauver l’espèce humaine et que nous sommes dans des moments et des temps critiques pour en décider. C’est pourquoi ces mouvements du nouvel ordre international ont lieu et doivent être profondément humanistes et loin d’être le régime capitaliste ».

Elle a conclu en disant : “Nous avons une bonne nouvelle pour le monde : il y a assez de Chávez ici, il y a assez d’espoir et d’avenir ici, pour les peuples de la planète sur la base de la validité de la pensée du commandant Hugo Chávez.”

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Comme un cheveu dans la soupe: Sarkozy pas pour le dialogue entre Fatshi et Kagame

L’ancien président français, M. Nicolas Sarkozy séjourne en République démocratique du Congo, dans le cadre d’une visite privée et il est le bienvenu. Et ce, même s’il a été reçu par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui lui a même offert un diner ce mercredi dans la soirée à la Cité de l’Union africaine.

Cette visite ne se déroule pas au regard de ce qu’une certaine presse a raconté, mieux, au regard de ce que le magazine Africa Intelligence a écrit dans ses colonnes. Ce journal a écrit il y a peu qu’ « à la demande du président Tshisekedi, Nicolas Sarkozy se rend à Kinshasa ce soir pour une visite de deux jours. Il a été sollicité pour faciliter une amorce de dialogue entre le président Tshisekedi avec son homologue rwandais ».

Réagissant à ce magazine, Mme Tina Salama, porte-parole du président de la République parle de deux fausses allégations qui méritent corrections.

Selon elle, la venue en Rd Congo de l’ancien président français n’est aucunement à l’initiative du président de la Rdc. « Il n’existe aucun projet de médiation dans l’agression rwandaise qui serait confié à M. Sarkozy », écrit-elle sur son compte Twitter, avant d’ajouter que cela étant, le président Félix-Antoine Tshisekedi sera ravi de le recevoir lors de sa visite privée à Kinshasa.

Faire du bourreau son médiateur

Nombreux sont ceux-là qui veulent savoir, où est-ce que le magazine Africa Intelligence a eu cette information, d’autant plus qu’Emmanuel Macron qui a été en visite en Rdc le 04 mars dernier, a évité de frustrer son protégé, me Rwandais Kagame accusé d’agression et d’être à la base de pillage des ressources naturelles de la Rdc, de viols et de milliers des morts.

Sinon, comment faire de son bourreau un médiateur ? Tout le monde est d’avis que c’est le France, à travers l’opération Turquoise qui est à la base de l’afflux de réfugiés armés en Rdc et qui sont à la base de l’insécurité criante. La moindre des choses que les Congolais attendent de la France, c’est cette reconnaissance, mieux cette responsabilité dans le drame pour lequel la Rdc se sent abandonnée à son triste sort.

On se précipite à indexer la Rdc, mais l’on oublie vite que si la France n’avait pas ordonné l’ouverture de cette province, le pire ne serait pas arrivé à la Rdc. Ce pays au cœur de l’Afrique aura beau crié, mais sa voie peine à convaincre ou à parvenir aux oreilles des grandes puissances qui sont derrière cette guerre de dépeuplement imposée à la Rdc. Dans ce contexte, faut-il recourir au bourreau pour plaider sa cause ? Pas du tout et l’ancien président français ne semble pas être la personne la mieux indiquée.

La France qui a toujours soutenu la Rdc au Conseil de sécurité, devrait saisir cette occasion pour exiger l’appropriation du rapport des experts de l’ONU qui accusent le Rwanda d’avoir agressé la Rdc, avec des preuves à l’appui. Que non, la France s’est résolue de n’est pas faire allusion au Rwanda, encore moins de lui demander de retirer ses militaires sanguinaires et génocides en Rdc.

Selon une source aéroportuaire, Nicolas Sarkozy est arrivé peu avant 17h (seize heures, heure de Paris) à l’aéroport international de Kinshasa, à bord d’un vol spécial en provenance de Paris. Sous sa présidence (2007-2012), la France et le Rwanda s’étaient officiellement réconciliés, après les accusations de «complicité» de génocide portées par Kigali à l’encontre de Paris pour son soutien au régime hutu rwandais historiquement présenté comme responsable de la mort en 1994 de 800.000 personnes, essentiellement des Tutsis. Nicolas Sarkozy avait reconnu en 2010, de «graves erreurs d’appréciation» et une «forme d’aveuglement» de la France.

Jean-Marie Nkambua

 




Au cours d’une conférence-débat à Butembo: Julien Paluku fière d’avoir doté la Rdc du Document de politique et de stratégie industrielle, ainsi que le Plan directeur d’industrialisation

Lors de son dernier séjour dans la partie nord de la province du Nord-Kivu, le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a été face aux différentes couches sociales dont la crème intellectuelle, les partis politiques, les opérateurs économiques, les motocyclistes, les agriculteurs et les sportifs dans la salle Maria Mama pleine à craquer, et ce, dans une conférence-débat sans tabou.

Le Ministre de l’Industrie a donné les détails sur le processus d’industrialisation de la République Démocratique du Congo avec des réformes menées grâce au Plan Directeur d’Industrialisation chiffré à 58,4 milliards de dollars américains avec ses différentes composantes dont les zones économiques spéciales qui offrent des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers aux investisseurs tant nationaux qu’étrangers.

A cette occasion, il a invité la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) de s’approprier la zone Économique spéciale de Musienene qui accorde désormais des facilités aux opérateurs économiques pour ainsi accompagner le Gouvernement dans la lutte contre les importations en créant ainsi de l’emploi et de richesses a-t-il indiqué.

Le pays n’avait pas de politique industrielle

Qu’est-ce que nous avons fait lorsque nous sommes arrivés à la tête de ce ministère ? Comme chaque ministre s’inscrit dans une sorte de continuité de l’action publique, nous avons trouvé que les choses avaient été faites et que notre apport devait consister à ajouter quelque chose. « Le premier constat fait est qu’il n’y avait pas encore une politique industrielle. C’est-à-dire, une orientation et une stratégie globale de ce qui devait être fait dans le secteur de l’industrie. C’est-à-dire que chacun pouvait dire, on industrialise le pays, mais il n’y avait pas une boussole à suivre », explique Julien Paluku devant une foule réunie lors de cette conférence.

Et d’ajouter que depuis 1960, cet outil n’existait pas. Lorsque nous sommes arrivés à la tête de ce ministère, nous nous sommes ressourcés au premier discours du président de la République, Félix Tshisekeid, le discours sur l’état de la nation le 13 décembre 2019, dans lequel il a fait le zoning industriel. Il a fait le zonage pour dire, comme notre pays est vaste et chaque espace a se potentialités, il faudra qu’à chaque espace qui a son profile économique, on puisse lui donne rune orientation industrielle donnée.

Il a subdivisé le pays en 6 espaces industriels. Le premier espace, c’est l’espace Kinshasa (qui reprend Kinshasa, Kongo Central, Mai-Ndombe, Kwilu et Kwango). Dans cet espace, il y a le Kongo Central qui a la bauxite, l’espace Bandundu qui a les huiles de palme, etc. Comme il y a autant d’éléments, il faut une politique industrielle pour la transformation de ces éléments et leur donner une valeur ajoutée. 2è espace, Katanga (Haut Katanga, Haut Lomami, Tanganyika et Lualaba). On y trouve le cobalt, le lithium, le manganèse, etc. 3ème espace, Kasaï (Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, Lomami et Sankuru). Il y a le diamant, le gisement de calcaire, les produits agricoles non transformés qui pourrissent. 4ème espace, Kivu (Maniema, Nord et Sud-Kivu). C’est le fleuron de l’agriculture, de l’élevage, le berceau du coltan qui entre dans la fabrication des téléphones, le berceau du barochore, le niobium qui entre dans la fabrication des fusées, c’est le berceau de 3 T. 5ème espace, ex-province Orientale (Bas-Uélé, Haut-Uélé, Tshopo et l’Ituri). C’est presque les mêmes spécificités que le Nord-Kivu, mais c’est là qu’il y a le fer. SI nous dévons installer l’industrie lourde en Rdc, ça sera dans cet espace. 6ème, l’espace Equateur (Equateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Tshuapa et la Mongala).

« J’ai trouvé que l’orientation est donnée, il fallait maintenant élaborer la politique industrielle qui définit clairement ces axes et qui détermine la stratégie industrielle du pays. C’est la première fois que la Rdc est dotée d’un instrument qu’on appelle Document de politique et de stratégie industrielle », révèle le ministre congolais de l’Industrie, qui souligne qu’à ce jour, cette politique industrielle rime avec toutes les politiques de la région. Quan on présence ce document, c’est une fierté pour la Rdc. Même ceux qui viennent investir, ils ne peuvent le faire que si on leur donne les axes.

Du plan directeur d’industrialisation

Nous ne sommes pas limités à élaborer la politique, insiste-t-il, la mise en œuvre se traduit par le Plan directeur d’industrialisation. Depuis juillet 2021, la Rdc dispose de son plan directeur d’industrialisation, est un outil puissant de planification nationale parce qu’il est multisectoriel, il définit comment la Rdc peut sortir de son immobilisme, s’industrialiser et être parmi les grands du monde.

Disons que la spécificité du Plan directeur est qu’il est chiffré. Il se décline en 6 composantes principales pour industrialiser la Rdc : les routes principales à l’intérieur de la Rdc qu’il faut construire (les infrastructures industrialisantes) pour 21 milliards de dollars Us ; infrastructures énergétiques (22 milliards de dollars Us) ; les chemins de fer (9 milliards de dollars Us) ; les infrastructures portuaires (2,5 milliards de dollars) ; les infrastructures aéroportuaire (1,2 milliards de dollars) ; développement du secteur industrielle (la construction des Zones économiques spéciales, 1,9 milliards de dollars). L’ensemble donne 58,4 milliards de dollars.

Parlant du grand projet panafricain de l’industrie des batteries électriques piloté par la République Démocratique du Congo, le Ministre de l’Industrie a donné des explications détaillées sur les différentes étapes déjà franchies dans le processus de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans une zone Économique spéciale transfrontalière basée dans la province du Haut-Katanga.

Grâce à ce projet, la République Démocratique du Congo et son partenaire la Zambie ainsi que d’autres pays africains intéressés auront à capter une partie de ce grand marché mondial chiffré entre 7 et 46 milles milliards de dollars américains entre 2030-2035 et 2040

Sur le plan sécuritaire, compatissant avec les victimes des violences armées, le Ministre de l’Industrie a fait savoir que le Président de la République, Félix Tshisekedi et son Gouvernement sont en train de consolider la construction d’un système de défense fort pour imposer la paix à l’Est du pays tout en mettant également l’industrie en contribution, car elle doit être un facteur de paix et de stabilité.

Signalons que le Ministre a répondu aux multiples préoccupations de ces différentes couches sociales.

JMNK




40 jours après la mort de Maman Anne-Marie Mpemba : Une messe d’action de grâce a été célébrée ce mercredi à la paroisse Notre Dame de Fatima

Décédée le samedi 11 mars 2023 à Kinshasa, Maman Anne-Marie Mpemba totalise 40 jours dans l’au-delà. Pour honorer sa mémoire, une messe d’action de grâce a été organisée ce mercredi 22 mars 2023 en la paroisse Notre Dame de Fatima de la commune de la Gombe.

A cette occasion, la grande famille de l’illustre disparue aux côtés des amis et connaissances ont marqué de leur présence à cette eucharistie pour témoigner de leur amour indéfectible que chacun garde dans son cœur envers cette âme qui repose désormais dans la félicité éternelle.

Prenant la parole à cette eucharistie, l’Abbé Noël Bulandungu, l’officiant du jour tire son homélie dans l’évangile selon Saint Mathieu 28, 1. Dans ses mots, il a exhorté l’assistance que malgré la circonstance présente, ” bénissons Dieu qui avait donné la vie à Maman Anne-Marie Mpemba et qui a fondé en lui une dynastie qui comptera les générations”, avant d’inviter tout le monde à être vigilant et à demeurer dans le Seigneur. Car dit-il, nous vivons dans un monde où à chaque minute et seconde tout peut arriver ; seule notre foi peut nous aider à surmonter tous les obstacles qui peuvent surgir devant chacun.

Au nom de toute la grande famille, la parole a été accordée à M. Olivier Mulenda, l’un des fils de Maman Anne-Marie Mpemba qui, a à son tour remercié l’assistance d’avoir répondu présente à cette messe d’action de grâce, une manière d’honorer encore la mémoire de cette généreuse dame qu’il a qualifié d’une femme forte et exceptionnelle. Il faisait ainsi allusion à toutes les valeurs qu’elle a pu transmettre à toute sa progéniture. C’est aujourd’hui que nous procédons à la clôture du deuil de notre maman, fini les pleurs, c’est le moment de se lever et d’avancer, car la vie continue, ainsi a-t-il ajouté.

Soulignons que Mme Anne-Marie Mpemba était décédée samedi 11 mars à Kinshasa, de suite d’une maladie et fut inhumée le 19 février au cimetière Nécropole Entre Ciel et Terre.

Osée Kalombo

 




Accueilli en grande pompe à Bukavu : François Rubota appelle la population à soutenir la vision de Fatshi et sa candidature en 2023

Une marée humaine s’est dépêchée, ce mercredi 22 mars 2023, pour réserver un accueil chaleureux au ministre d’État en charge du Développement rural, François Rubota.

À sa descente du canoë rapide en provenance du Nord-Kivu, indique une dépêche de la Cellule de communication du Développement rural, François Rubota s’est vu entourer par une foule très impressionnée scandant des chants en l’honneur de ce dernier.

“Papa est de retour, Karibu Kwetu, Karibu Mzee”, ces sont là, les quelques mots venant de la foule en liesse qu’on pouvait écouter.

Du port à l’hôpital général de Bukavu, les activités étaient paralysées. François Rubota a dans la foulée appelé la population à soutenir les actions du chef de l’État et sa candidature en 2023.

Émerveillé par l’accueilli lui réserver, celui que l’on surnomme ” Magufuli ” du gouvernement des Warriors, François Rubota a rassuré sa détermination pour le développement des milieux ruraux.

“Je suis dans ma mission d’itinérance, d’inspection, des travaux que nous réalisons au Sud-Kivu à travers mon ministère”, a déclaré François Rubota Masumbuko

Au Sud-Kivu, ajoute la même dépêche, le ministre d’Etat François Rubota Masumbuko a un agenda chargé. Il y est notamment pour concrétiser sa promesse faite à la population de cette partie du pays en ce qui concerne l’électrification des citées de Luvungi et Katogota dans le territoire d’Uvira.

« Pour ce qui est de Katogota et Luvungi, je suis aujourd’hui très heureux d’annoncer à la population du Sud-Kivu qu’une année après ma promesse, un protocole de collaboration a été signé sous ma supervision entre la Société Nationale d’Électricité, l’Agence Nationale de l’Électrification et des Services Énergétique en milieu rural (ANSER) pour l’électrification de ses deux entités à partir du captage au niveau de Kamaniola ».

Signalons qu’après l’étape de Bukavu, François Rubota envisage de se rendre ce jeudi à Uvira, son fief électoral, afin notamment d’obtenir sa carte d’électeur.




Rachid M’Barki : “le Maroc ne m’a jamais donné un seul centime pour dire quoi que ce soit”(Par Soufiane Sbiti)

L’ancien journaliste de BFM TV, au coeur de l’affaire portant son nom, réagit pour la première fois au sujet des accusations portées à son encontre. À l’Assemblée nationale, il nie avoir été payé par le Maroc et revient sur l’expression « Sahara marocain »

C’est la première véritable sortie médiatique de Rachid M’Barki depuis le début de l’affaire qui porte son nom. Elle s’est faite à l’occasion de son audition à l’Assemblée nationale française, dans le cadre de la commission d’enquête présidée par Jean-Philippe Tanguy (Rassemblement national) qui vise cherche à identifier de possibles ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères dans la politique française.

D’emblée, le désormais ex-journaliste de BFM TV est revenu sur l’enquête de Forbidden Stories. Sa principale cible : le journaliste Frédéric Métézeau, correspondant de Radio France à Jérusalem et qu’il accuse de ne pas avoir respecté le contradictoire dans son enquête. Le reporter, en partenariat avec le collectif Forbidden Stories mais aussi d’autres médias internationaux, avait publié en février dernier, une longue enquête, sur une officine israélienne et ses pratiques, dont les faits révélés ont été à l’origine de l’enquête interne visant le journaliste Rachid M’Barki.

M’Barki avait été cité comme réceptacle de la désinformation distillée par cette agence du nom de Team Jorge, afin de servir des clients bien précis. Les journalistes de Radio France avaient notamment mis en avant un passage d’une émission de Rachid M’Barki que Team Jorge avait présenté comme fait d’armes.

Pour Rachid M’Barki, le passage et les informations en question, portant sur les sanctions visant les oligarques à la suite de la guerre menée par Moscou en Ukraine, ne sont finalement pas aussi importants que cela, et semblent même être abordés par plusieurs autres médias. Si l’extrait de M’Barki est diffusé en décembre 2022, le journaliste rappelle qu’un reportage similaire avait été diffusé par la section régionale BFM Var, par un autre journaliste et une autre équipe rédactionnelle. Le passage en question a été diffusé aux parlementaires français.

Lors de son audition, toujours en cours, Rachid M’Barki a aussi pointé du doigt le manque de respect du contradictoire chez le journaliste de Radio France. Pour lui, le reporter aurait directement porté l’affaire de ce passage aux supérieurs de M’Barki, sans pour autant interpeller la principale personne concernée.

« Le Maroc n’a pas besoin de petits télégraphistes »

Le Maroc a bien évidemment été mentionné lors de l’audition de Rachid M’Barki. Il a été évoqué par la rapporteuse de la commission d’enquête, Constance Le Grip (Les Républicains).

Celle-ci a pointé du doigt le reportage évoqué par la presse, quant à l’organisation d’un forum économique Maroc-Espagne à Dakhla. La parlementaire a souligné « la sémantique » utilisée. Rachid M’Barki a rapidement répondu qu’il n’avait jamais été payé par le Maroc. « Concernant le Maroc, on a même prétendu que j’ai été payé par le Maroc. Ce qui est absurdité totale », affirme le journaliste. Il ajoute : « le Maroc ne m’a jamais donné un seul centime pour dire quoi que ce soit ».

Revenant sur le reportage en question, il précise que ce jour-là, il y avait une actualité. « C’était l’ouverture du forum économique entre le Maroc et l’Espagne au sud du Maroc, à Dakhla, au Sahara. C’est pour ça que pour moi c’est une actualité. Le deuxième point, c’est que ça se déroule à Dakhla qui est une ville du Sahara », lance-t-il.

Question sémantique, M’Barki précise : j’ai dit que ce forum entre le Maroc et l’Espagne avait été rendu possible grâce au réchauffement des relations entre les deux pays, en rappelant qu’il y avait une rupture diplomatique et que même les frontières étaient fermées. Grâce à ce réchauffement, depuis que l’Espagne avait reconnu le Sahara marocain. Voilà ma phrase exacte », avance-t-il.

Il rappelle par ailleurs que récemment une personne a aussi parlé de Sahara marocain : « je crois que c’est le chancelier autrichien. Et ça date de la semaine dernière ».

Passant outre la question qui lui a été posé, l’ancien animateur s’attarde sur sa « pensée profonde à propos du Maroc. Dès lors que le sujet du Maroc et de son mon expression du Sahara marocain ont pris l’ampleur qu’on a connu, je suis soudainement devenu, comme par enchantement, journaliste franco-marocain. Avant cela, personne n’avait fait référence à mes origines dans la presse. D’ailleurs, il y a même des gens qui se demandaient de quelle origine j’étais. Et moi-même je n’ai jamais mis en avant mes origines marocaines », indique M’Barki.

Il conclut sa réponse à propos du Maroc en déclarant : « J’ajouterai une dernière chose. Et ça c’est vraiment le fond de ma pensée : le Maroc est un grand pays, souverain et qui n’a besoin de personne pour défendre ses intérêts. Et surtout pas de petits télégraphistes »




Sud-Kivu/Infrastructures : À Kabare Sud, Claude Nyamugabo s’érige aussi en bâtisseur

Il est venu rendre compte à sa base, une pratique devenue d’ailleurs coutume pour le Professeur Claude Nyamugabo Bazibuhe, l’élu adulé de la circonscription électorale de Kabare dans son Sud-Kivu natal. Il poursuit ses vacances parlementaires, les dernières pour la législature en cours.

Le député national et Autorité Morale du Parti Front pour un Congo nouveau (FPCN) se veut être un homme qui s’écarte des sentiers battus.

Les émoluments de Clause Nyamugabo ont pour orientation le financement des travaux de pont qui reliera les regroupements de Mudusa et Mumosho développement au bénéfice ses électeurs.

Mercredi, il a inauguré le Pont Nyachidera, un pont en béton armé de 6 mètres d’envergure et de dix mètres de long que les automobilistes, motards et piétons qui l’ont emprunté ont exprimé leur joie. L’Honorable Claude Nyamugabo Bazibuhe en personne qui l’a inauguré. Un pont qui, à y regarder de près, tranche avec la préhistoire et la modernité. Même les véhicules à tonnage important peuvent s’y rendre. De quoi contribuer au développement socio-économique des populations locales.

Les paysans qui l’empruntaient auparavant regardaient le député Nyamugabo en sauveur, car ce pont permet de relier au moins 15 villages.

L’Autorité morale du FPCN, fort de sa longue expérience politique, n’a qu’un seul leitmotiv, offrir haut la main un second mandat au Président Félix Tshisekedi et faire de son FPCN, l’une des plus grandes puissances politiques et mobilisatrices du Sud-Kivu.

Jeudi, il se rendra sur l’axe du littoral, car Nyamugabo veut à tout prix que ses électeurs sachent à quoi servent les projets de développement initié par leur élu. C’est d’ailleurs Claude Nyamugabo qui le dit: ” mes électeurs sont mes patrons “.




Fiche d’information du Championnat d’Afrique de football scolaire pour la saison 2022/23

Les trois piliers

Le Programme des écoles africaines de la CAF est un projet de développement axé sur le football scolaire organisé par le biais du Championnat d’Afrique de football scolaire qui augmente l’impact social du football et renforce les capacités des pays participants grâce à des programmes de formation. Ce projet repose sur trois piliers :

Le jeu

Encourager les talents du football dans une compétition reconnue à l’échelle continentale.

Social

Promouvoir les valeurs sociales d’inclusion, d’égalité des sexes et de fair-play dans un environnement sûr et sécurisé.

Formation et éducation

Définir les cheminements de carrière dans d’autres aspects de la gestion du football.

Structure de la compétition

Le concours comporte trois phases :

· La phase nationale, qui est gérée par les associations membres et fournit des écoles gagnantes pour ce pays.

· La phase zonale, où les meilleures équipes des régions se réunissent pour déterminer les meilleures équipes de la zone.

· La phase continentale, où les écoles gagnantes des six zones de la CAF se rencontrent pour déterminer un champion africain.

Critères & Format

La compétition se jouera selon les règlements suivants :

· Les équipes garçons et filles sont composées de joueurs âgés de 12 à 15 ans.

· Il y a huit joueurs par côté sur le terrain à tout moment, avec un nombre illimité de remplaçants pouvant être utilisés.

· Le terrain mesure 70m x 42m (la moitié de la taille d’un terrain régulier) et les objectifs sont de 2m x 5m.

Chiffres clés

· On estime qu’environ 500 000 écoliers auront participé au Championnat d’Afrique de football scolaire 2022/23 une fois celui-ci terminé, de la phase nationale à la phase continentale.

· Cela impliquera 20 000 écoles à travers le continent.

· Des équipes de 41 pays y auront participé.

Prix argent

Offert par la Fondation Motsepe, le prix pour les compétitions garçons et filles est exactement le même, avec un total de 4 millions de dollars à distribuer dans le concours 2023, répartis comme suit :

Phase zonale

 

Gagnant (garçons et filles) 100 000 $

Finaliste (garçons et filles) 75 000 $

Troisième place (garçons et filles) 50 000 $

Total dans six zones 2 700 000 $

Phase continentale

Gagnant (garçons et filles) 300 000 $

Finaliste (garçons et filles) 200 000 $

Troisième place (garçons et filles) 150 000 $

Total 1 300 000 $

Activités hors terrain

Ce qui se passe en dehors du terrain est aussi important que le football sur celui-ci et plusieurs programmes ont eu lieu en conjonction avec le Championnat d’Afrique de football scolaire.

Leadership

Les règlements de participation au championnat obligeaient les écoles à donner aux étudiants plus âgés la possibilité d’acquérir des compétences en leadership auprès de leurs entraîneurs.

Jeune reporter

Les étudiants ont l’occasion d’apprendre d’experts en reportage sur le football et d’utiliser les compétences pour rendre compte de leurs homologues qui jouent ou entraînent pendant le championnat.

Jeune arbitre

Les étudiants ont l’occasion d’apprendre d’experts en arbitrage de matchs de football et d’utiliser les compétences pour arbitrer des matchs pendant le championnat.

Renforcement

Les élèves et les enseignants de moins de 25 ans sont formés aux principes fondamentaux de l’entraînement et de la gestion du football afin d’augmenter le nombre de personnel formé dans chaque pays.

Sauvegarde

Les élèves, les tuteurs, les enseignants et tout le personnel du Championnat de football des écoles africaines sont éduqués et formés au maintien d’un environnement sûr pour tous.

Les qualificatifs zonaux

CECAFA (Afrique de l’EST)

Les finales régionales ont eu lieu à Chamazi, en Tanzanie, et la CECAFA a été la dernière des six zones à terminer ses qualifications.

L’école secondaire ougandaise Royal Giants, championne des garçons, a battu l’école secondaire Geda Roble d’Éthiopie 4-2 aux tirs au but après que les deux équipes aient terminé sans but.

 

L’école secondaire Fountain Gate Dodoma, qui a été couronnée championne des filles, a battu Awaro Senior Secondary d’Éthiopie 3-0 lors de la finale jouée au stade Azam.

Finale garçons

Royal Giants High School (Ouganda) 0-0 Geda Roble Secondary School (Éthiopie)

Les Royal Giants ont gagné 4-2 aux tirs au but

Finale filles

Fountain Gate Dodoma Secondary School (Tanzanie) 3-0 Awaro Senior Secondary (Éthiopie)

COSAFA (Afrique Australe)

Les qualifications ont eu lieu dans la ville malawienne de Lilongwe et ont produit quatre qualifications de la zone car l’Afrique du Sud accueillera la finale continentale à Durban.

Chez les garçons, le lycée sud-africain de Clapham a battu Salima Secondary School du Malawi 1-0 dans une finale âprement disputée pour remporter le trophée régional.

La compétition féminine a été jouée sous forme de tournoi à la ronde, les cinq équipes jouant quatre matchs chacune. Edendale Technical d’Afrique du Sud a terminé en tête du classement, avec Anse Boileau des Seychelles à la deuxième place. Ces quatre écoles se sont qualifiées pour la finale continentale.

L’attaquant de Clapham High Kgaogelo Monanyane a remporté le prix du meilleur joueur masculin, tandis que Ishumael Bwanali, de Salima Secondary, a remporté le Soulier d’or. Kamogelo Phokela de Clapham High a été le meilleur gardien.

Le prix du meilleur joueur de la compétition féminine est allé à Victoria Nkwala de Malindi Secondary, Nobahle Mdelwa d’Edendale Technical remportant le Soulier d’or et Emily Maulidi de Malindi le Gant d’or.

Finale garçons (les deux équipes se qualifient)

Clapham High School (Afrique du Sud) 1-0 Salima Secondary School (Malawi)

Malindi Secondary a obtenu des points de deux de ses matchs à ses adversaires après avoir aligné des joueurs inéligibles.

UNIFFAC (Afrique centrale)

La finale de zone s’est déroulée au Stade Alphonse Massemba-Débat de Brazzaville, et elle s’est avérée être une affaire entièrement congolaise.

Chez les garçons, le CS Horizon de Bukavu de la RD Congo avait perdu contre le Groupe Scolaire Louis Samuel la veille, mais les avait battus 3-0 lorsqu’ils se sont retrouvés en finale pour réserver leur billet.

L’équipe locale CEG Mfilou a confirmé sa victoire dans la compétition féminine en battant le complexe scolaire Uwezo de Goma en RD Congo 1-0 dans le match décisif.

 

Akilini Kitoko d’Horizon a remporté le prix du meilleur joueur de la compétition masculine, tandis que son coéquipier Mugisho Kaliba a remporté le Soulier d’or. Jonathan Bahita de la même équipe a été le meilleur gardien.

Ngongo Wakama d’Uwezo a été la meilleure joueuse de la catégorie féminine et Daïna Obili du CEG Mfilou a remporté le titre de meilleure gardienne.

Finale garçons

CS Horizon de Bukavu (RD Congo) 3-0 Groupe Scolaire Louis Samuel (Congo-Brazzaville)

Finale filles

CEG Mfilou (Congo-Brazzaville) 1-0 Complexe scolaire Uwezo de Goma (RD Congo)

UNAF (Afrique du Nord)

Les éliminatoires de l’UNAF ont été joués dans un format de tournoi à la ronde avec cinq écoles chacune dans la catégorie des garçons et des filles.

L’Ecole Hedi Ayadi de Tunisie a remporté 12 points sur ses quatre matchs pour se qualifier facilement en tant que meilleure équipe de la compétition masculine, tout comme l’Ecole Omar Ibn Khatab du Maroc dans l’épreuve des filles.

Aziz Ahmed Jouinni de l’Ecole Hedi Ayadi a remporté le prix du meilleur joueur dans la compétition masculine, tandis que Khoubayeb Bouzima a remporté le Soulier d’or et Ayoub Selmani le meilleur gardien.

Sara Dofry des gagnantes Ecole Omar Ibn Khatab a été la meilleure joueuse de la compétition féminine, tandis qu’Ahlam Boukhorb a été la meilleure gardienne et Salma Marzouki de l’Ecole Omar Ibn Khatab de Tunisie a remporté le Soulier d’or.

WAFU A (Afrique de l’OUEST)

Les finales zonales ont eu lieu au Cap-Vert et les écoles de Guinée et de Gambie ont remporté la finale continentale.

Chez les garçons, le Complexe Scolaire Ben Sekou Sylla de Guinée a remporté une victoire 4-2 aux tirs au but contre New Yundum de Gambie après que les équipes aient joué un match nul 0-0 en finale.

Les Gambiennes Scan Aid ont dominé tout au long de la partie, remportant les quatre matchs du tournoi à la ronde du tournoi féminin.

Amara Keita du Complexe Scolaire Ben Sekou Sylla a remporté le prix du meilleur joueur de la compétition masculine, tandis qu’Alagie Jarju de New Yundum a remporté le Soulier d’or. Mauro Delgado de l’Escola Secundaria Jose Augusto Pinto a été le meilleur gardien.

Chez les filles, Kaddy Camara de Scan Aid a été la meilleure joueuse, Domingas Batista de l’Ecole Congresso de Cassaga la gagnante du Soulier d’or et sa coéquipière Graciete Da Silva la meilleure gardienne.

Finale garçons

Complexe scolaire Ben Sekou Sylla (Guinée) 0-0 New Yundum (Gambie)

 

Le Complexe scolaire a gagné 4-2 aux tirs au but.

Table finale des filles

1. Scan Aid (Gambie)

2. Ecole Congresso de Cassaca (Guinée-Bissau)

3. Collège Fode Fissa (Guinée)

4. Cem Amadou Sampathe (Sénégal)

WAFU B (Afrique de l’OUEST)

Il s’agissait d’un « doublé » béninois lors des qualifications WAFU B qui se sont déroulées à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, alors que le pays remportait la compétition chez les garçons et les filles après quelques jours âprement disputés.

Le CES Sainte Rita a battu le CES Fan of Niger 2-1 en demi-finale de la compétition masculine et a ensuite battu le Cours Secondaire Venus Saioua 2-0 en finale.

CEG Colby a battu CES Fan 7-0 en demi-finale avant de gagner 5-4 aux tirs au but en finale de la catégorie féminine après un match nul 1-1 contre l’Ecole Chonvigny B du Burkina Faso.

Arouna Nazirou du CEG Sainte Rita a remporté le prix du meilleur joueur chez les garçons, tandis que son coéquipier Junior Hondoka a remporté le Soulier d’or avec ses quatre buts. Lucien Nonhouegnon, également du CEG Sainte Rita, a remporté le prix du meilleur gardien de but.

Chez les filles, Mamam Kouta Ismath du CEG Colby a remporté le prix de la meilleure joueuse, Sagnon Aminat de l’école Chanvigny du Burkina Faso a remporté le Soulier d’or pour ses neuf buts et Arouna Sidika du CEG Colby a été la meilleure gardienne.

Finale garçons

CEG Sainte Rita (Bénin) 2-0 Cours Secondaire Venus Saioua (Côte d’Ivoire)

Finale filles

CEG Colby (Bénin) 1-1 Ecole Chanvigny B (Burkina Faso)

CEG Colby a gagné 4-3 aux tirs au but.