Atundu révèle : « Macron est venu relancer le processus diplomatique et non fournir les armes pour mettre fin à la guerre en Rdc »

« Radioscopie d’un voyage étrange », c’est le titre d’une nouvelle tribune de l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Président national de CDR, dans laquelle il indique que le Président Macron est arrivé à Kinshasa à un moment où se pose, de façon lancinante, l’opportunité et la pertinence d’organiser les élections dans les circonstances actuelles. Devraient-elles passer avant et malgré l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale sans garantie pour la fin de la guerre et la paix ? Et Atundu de se demander, ne faudrait-il pas d’abord chercher à consolider ces valeurs démocratiques, aujourd’hui menacées, en octroyant aux troupes congolaises les moyens performants, comme en Ukraine, pour espérer chasser du territoire national tous les terroristes et consorts qui ne cherchent qu’à exploiter la situation à l’Est pour piller la Rdc en toute impunité et installer au centre de l’Etat et de l’Armée leurs complices de M23 aux motifs divers ? Tout ce questionnement, selon le PCA honoraire de la Snel SA amène à la conclusion que la finalité du voyage du Président Macron est de relancer le processus diplomatique et non de fournir les armes pour mettre fin à la guerre confirmant ainsi ses propos lors de sa conférence préparatoire à l’Elysée. Seul le temps et donc l’avenir pourront nous révéler graduellement les dessous de ce voyage troublant dont l’opinion congolaise espérait beaucoup, peut-être à tort. De ce point de vue, serait-il insensé de penser que le voyage du Président servait plutôt à préparer aussi bien l’arrivée de la délégation du Conseil de sécurité que l’opinion congolaise à avaler la pilule ?

 

Radioscopie d’un voyage étrange

Après les clapotis politico-médiatiques provoqués par les propos du Président Macron lors du point de presse avec son homologue congolais et par son passage inédit dans une guinguette à Bandalungwa, le moment est peut-être venu d’interpréter les scories de l’histoire et de faire une lecture métaphysique des faits pour tenter et d’en déterminer la dynamique et de comprendre le sens des évènements.

L’absence d’un communiqué conjoint prête à débat ; est-ce le signe d’une absence d’accord ou plutôt un profond malentendu entre les délégations des 2 Présidents.

Certains esprits avisés et fouineurs attribuent cette omission protocolaire à la nécessité de cloisonner certaines initiatives stratégiques sensibles pour en assurer l’efficacité en vue de sauvegarder les intérêts essentiels de la France avec les protagonistes sous-jacents mais réels dans cette guerre qui oppose la République Démocratique du Congo et le Rwanda et consort.
D’où les non-dits volontaires et des sous-entendus présumés dans le chef du Président français.

Ses propos, en réalité, destinés à masquer certains secrets d’alcôve auraient répondu à cette logique incomprise par l’opinion nationale.
Dans cet ordre d’idées, comment ne pas se pencher sur la chronologie du voyage du Président Macron en Afrique Centrale notamment auprès des Présidents Lorenço d’Angola et Sasou du Congo, ou s’étonner de l’absence des experts militaires dans la suite du Président français. Cette chronologie répond-elle simplement à une rationalité géographique du voyage ou au-delà, à une exigence politique ; que se sont dits auparavant ces acteurs majeurs du drame congolais pour que le périple du Président Macron se clôture à Kinshasa ?
Si l’annonce d’une aide humanitaire a été sans doute appréciée particulièrement par les populations du Kivu, l’opinion nationale, qui attendait une position plus tranchée assortie de sanctions et de fourniture d’un armement performant, est restée sur sa faim, d’autant plus qu’apparemment l’Ituri n’était pas concerné.

Serait-ce dû au fait que la République Démocratique du Congo n’a pas suffisamment relever les liens des multinationales dans cette guerre dont la dimension internationale n’a pas été épinglée à l’occasion du passage du Président Macron à Kinshasa. Ou à cause de l’efficacité des lobbyistes de Kagame aux Etats-Unis et dans l’Union Européenne.

Le Président Macron est arrivé à Kinshasa à un moment où se pose, de façon lancinante, l’opportunité et la pertinence d’organiser les élections dans les circonstances actuelles.
Devraient-elles passer avant et malgré l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale sans garantie pour la fin de la guerre et la paix.

D’aucuns prétendent, pour s’étonner, que Kinshasa n’a servi que de tribune au Président Macron pour proclamer sa foi en la démocratie et aux valeurs qu’elle véhicule pour pousser les dirigeants congolais à nouer un dialogue positif avec le Rwanda et les territoires de M23.
Mais à quoi servirait cette profession de foi faute de fournir à l’Etat congolais un armement performant qui lui permette de sauvegarder et de promouvoir ces valeurs face aux hordes sans foi démocratique ni loi constitutionnelle.

Ne faudrait-il pas d’abord chercher à consolider ces valeurs démocratiques, aujourd’hui menacées, en octroyant aux troupes congolaises les moyens performants, comme en Ukraine, pour espérer chasser du territoire national tous les terroristes et consorts qui ne cherchent qu’à exploiter la situation à l’Est pour piller la République Démocratique du Congo en toute impunité et installer au centre de l’Etat et de l’Armée leurs complices de M23 aux motifs divers.

Tout ce questionnement amène à la conclusion que la finalité du voyage du Président Macron est de relancer le processus diplomatique et non de fournir les armes pour mettre fin à la guerre confirmant ainsi ses propos lors de sa conférence préparatoire à l’Elysée.
Seul le temps et donc l’avenir pourront nous révéler graduellement les dessous de ce voyage troublant dont l’opinion congolaise espérait beaucoup, peut-être à tort.

Le Président Macron, qui est à toutes les manœuvres, pouvait-il satisfaire sans conséquence aux attentes des Populations congolaises – sanctions et fourniture d’armes – ce serait une révision radicale et déchirante vis-à-vis de ses parlementaires de la Communauté internationale, notamment l’ONU dont il ne pouvait ignorer l’arrivée programmée à Kinshasa d’une délégation du Conseil de Sécurité.

De ce point de vue, serait-il insensé de penser que le voyage du Président servait plutôt à préparer aussi bien l’arrivée de la délégation du Conseil de sécurité que l’opinion congolaise à avaler la pilule.

Delà à le considérer comme un fourrier, des esprits cartésiens n’hésitant pas à franchir le pas pour conclure que la République Démocratique du Congo a tout intérêt à compter d’abord et surtout sur ses propres forces et sur les accords bilatéraux comme avec l’Angola.
Car pour l’ONU le dialogue avec le Rwanda et le M23 s’impose, tandis que les négociations politiques sont préconisées dans l’éventualité du non-respect du délai constitutionnel dans l’organisation des élections.

Les conclusions asymptotiques des deux parties sur la suite des évènements ne sont pas là pour démentir mon assertion.
Cette façon de procéder ne vise-t-elle pas à provoquer une réaction populaire de lassitude contre le Président Tshisekedi pour le contraindre au dialogue et aux négociations.

Que Dieu préserve la République Démocratique du Congo des partenaires douteux et indécis dans la lutte que même le Président Tshisekedi en vue de bouter dehors les agresseurs et leurs complices tout venant.

Fait à Kinshasa, le 16 mars 2023
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
Président National de CDR




Lomami : Lancement de la campagne de vaccination contre la poliomyélite

Docteur Fréd Bulobo, médecin chef de Division provinciale de la santé Lomami, révèle les statistiques générales des enfants qui sont attendus à la vaccination contre la poliomyélite dans la province de Lomami pour cette année.

C’était lors du lancement officiel de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, ce mercredi 15 mars 2023 à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami.
Ce lancement officiel a été fait par Nathan Ilunga Numbi, gouverneur de la province de Lomami, en présence des plusieurs couches de la population. Cette campagne vise 881.876 enfants de 0-5 ans sur l’ensemble de la province de Lomami.
Selon un expert de l’OMS, depuis l’année passée, c’est-à-dire l’année 2022, le gouvernement congolais avait notifié 411 cas de la poliomyélite. Après l’analyse des risques qui en découlent, le gouvernement congolais avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers ont décidés d’organiser une campagne de trois jours qui va du 16 au 18 mars de l’année en cours.
Benjamin Lubo depuis la ville de Kabinda




Élections 2023 : Protestants et catholiques n’accompagneront pas le processus électoral

Les élections en République Démocratique du Congo, pour cette année, ne seront pas accompagnées par les Eglises. Cette annonce a été faite par Éric Senga, porte-parole de l’ECC, au micro de nos confrères de la Radio France Internationale (RFI).

Au cours de cette interview, le porte-parole de l’ECC a fait savoir que les « Églises protestante et catholique n’accompagneront pas un processus électoral biaisé » et a évoqué les incidents qui touchent à l’intégrité des opérations de la CENI.
« On a constaté plusieurs machines qui tombaient en panne, curieusement, à plusieurs endroits et presque de la même manière, ce qui questionne sur la qualité de ces machines. La deuxième catégorie d’incidents se rapporte à la non-existence de centres d’inscriptions, ou alors, la non-opérationnalité, pour ne pas déjà tomber dans la qualification des centres effectifs. À cela s’ajoute l’incident sur la circulation de matériel entre les mains des individus. Nous avons aussi enregistré des cas où les enrôlements se sont passés en des lieux qui n’étaient ni centres identifiés, ni lieux convenables », a-t-il déclaré.
La mission d’observation électorale des Églises protestante et catholique recommande à la Ceni de clarifier d’abord la question des centres d’inscription non-retrouvés sur terrain, le cas des matériaux électoraux sensibles aux mains des particuliers et de publier les statistiques des enrôlés par centre d’inscription.
Jean -Luc Lukanda




Lomami : Le Gouverneur Nathan Ilunga lance la campagne de lutte contre la poliomyélite

Cette campagne qui se fera de porte à porte, vise environ 881.876 enfants âgés de 0 à 59 mois, selon les statistiques révélées par le chef de division provinciale de la santé, Docteur Fred Bulobo Mbayo. À en croire ce dernier, cette campagne de trois jours ira du 16 au 18 mars courant.

Le Gouverneur de la province de Lomami, Nathan Ilunga Numbi a procédé officiellement ce mercredi 15 mars 2023, au lancement de la campagne de vaccination contre la poliomyélite dans l’ensemble de la province de Lomami.
Selon un expert de l’OMS, Docteur Amadou, « depuis l’année 2022, le pays a notifié 411 cas de poliomyélite ». Ainsi, après l’analyse du risque en 2023, le gouvernement de la RDC et ses partenaires techniques et financiers ont décidé d’organiser la campagne de vaccination contre la poliomyélite.
Au nom de tous les partenaires, Docteur Amadou a invité tous les leaders communautaires à s’impliquer pour la réussite totale de cette campagne.
« La République Démocratique du Congo présente un risque accru d’importation de poliovirus suite à sa situation géographique dans la région africaine et du fait que les trafics aérien, terrestre et fluvial Intenses avec les autres pays » a pour sa part indiqué le ministre provincial de la santé. Jean-Baptiste Mbuyi Tshihata.
Dans son adresse devant l’assistance, le chef de l’exécutif provincial a lancé également un appel à la population à réserver un accueil délirant aux agents de santé et relais communautaires, qui passeront de porte à porte pour vacciner les enfants.


Il a saisi l’opportunité pour rendre ses vibrants hommages au chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son vaste et ambitieux programme portant sur la couverture santé universelle afin de réduire la morbi-mortalité. Nathan Ilunga Numbi a par la même occasion, remercié les partenaires techniques et financiers dont l’OMS et l’UNICEF pour leurs appuis.




Bouclant sa mission à Lubero : Julien Paluku pose des actions pour les communes de Kipese, Lubero et Musienene

Avant de boucler sa mission officielle dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a inauguré d’autres infrastructures en caractère communautaire financées par la fondation portant son nom.
A Kipese, Julien Paluku Kahongya a procédé au lancement des travaux de construction du bâtiment administratif qui abritera la maison communale jadis victime d’un incendie des inciviques ; travaux financés par sa fondation

S’adressant à la population très mobilisée pour cette cérémonie, Julien Paluku Kahongya a fait savoir que ce bâtiment moderne va honorer le Bourgmestre de Kipese et les agents communaux.
Juste après, il s’est rendu en commune de Lubero où il remit officiellement une ambulance à la population, une manière pour lui de mettre fin au calvaire des habitants, car les morts étaient transportés sur les têtes, motos et brancards.
Au cours du meeting, il a annoncé la prise en du carburant et frais de réparation pendant 3 mois par la fondation Julien Paluku Kahongya, et cela, à la grande satisfaction des bénéficiaires qui lui ont jeté des fleurs
Après Lubero, Julien Paluku Kahongya est descendu à Musienene où il a procédé à la remise d’une morgue à l’hôpital général de référence. Signalons que la population des entités visitées a été sensibilisée de se faire enrôler massivement.




BCC : Malangu Kabedi note un bon développement du taux de change

Au cours de la réunion de la Troïka politique, la Banque centrale du Congo (BCC) affirme que son institution se tient toujours prête pour utiliser les instruments à sa disposition du point de vue de la gestion de la liquidité dans le système, mais aussi du point de vue de la disponibilité des devises sur le marché de change et voir comment utiliser l’un ou l’autre ou la combinaison de deux, de manière à ce qu’il n’y ait pas trop de fluctuations sur le marché de change et que ces fluctuations n’arrivent pas au niveau où elles affectent le prix.

A la Banque centrale du Congo (BCC), il s’est tenue, ce jeudi 16 mars 2023, la réunion de la Troïka politique, un cadre de concertation et de consultation qui réunit les ministères du Budget, des Finances et la BCC autour des hauts responsables de ces organes et leurs techniciens. C’est-à-dire qu’a cours de ces réunions, il y a la participation du ministre d’Etat, ministre du Budget, le ministre des Finances et Mme le Gouverneur de la BCC. « C’est un cadre de concertation très important, parce qu’il nous permet de faire le tour d’horizon de la situation économique du pays, de faire le suivi des engagements que notre pays a pris avec les partenaires extérieurs, notamment le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du programme que nous avons et qui soutien le programme économique du Gouvernement », a expliqué Mme le Gouverneur de la BCC, Malangu Kabedi Mbuyi, dans une interview accordée à la presse à l’issue de cette réunion.
Elle a aussi souligné que la Troïka politique est un cadre qui permet aussi de voir comment nous devons faire dans la mise en œuvre des politiques qui sont gérées par la BCC, dans la mise en œuvre et l’exécution du budget de l’Etat et des mesures prises pour la gestion des dépenses et le recouvrement des recettes. Elle permet aux participants de savoir comment ils peuvent coordonner les politiques.
Pour Mme le Gouverneur de la Banque centrale, cette coordination est un élément très important pour la stabilité du cadre macro-économique dans notre pays. C’est en fait cette bonne coordination qui nous a aidé et qui nous aide jusqu’à l’instant pour la stabilité générale que nous avons au niveau du cadre macroéconomique de notre pays. « Nous nous rencontrons régulièrement. Tantôt les réunions se déroulent aux ministères de Budget, des Finances, tantôt à la BCC. Et aujourd’hui, c’était à la Banque centrale d’accueillir cette rencontre », précise-t-elle.
Pour la stabilité du cadre macroéconomique, il y a un indicateur principal, le taux de change. Est-ce cette problématique a été abordée ? Mme le Gouverneur de la BCC répond par l’affirmative, avant d’ajouter que c’est un élément qui a été abordé. C’est un indicateur très important qui montre non seulement comment se comporte le taux de change par rapport aux éléments qu’il influence, mais aussi qui nous permet de nous assurer qu’il n’y a pas de variations très fortes qui peuvent influer l’inflation.
A l’en croire, la question a été discutée et la Banque centrale a informé la Troïka que nous continuons à avoir un bon développement sur le taux de change. A la date d’aujourd’hui, explique-t-elle, sur le marché parallèle, le taux vendeur est à 2306,8. « Rappelez-vous qu’il y a quelques jours, il était à 2350 Fc/le dollar. Nous remarquons qu’aussi bien le 14, le 15 et le 16 mars, il y a eu un certain répit au niveau du taux de change et cela a été observé non seulement au niveau du marché parallèle, mais aussi au niveau du marché interbancaire, où on constate qu’à la date d’aujourd’hui, le taux de change est à 2077, 8 Fc et ça consacre aussi une légère appréciation par rapport au taux observé hier », dit-elle.
La Banque centrale a aussi informé la Troïka qu’elle continue de suivre de près le développement au niveau du marché parallèle, mais aussi au niveau du marché interbancaire. Et elle se tient toujours prête pour utiliser les instruments à sa disposition du point de vue de la gestion de la liquidité dans le système, mais aussi du point de vue de la disponibilité des devises sur le marché des changes et voir comment utiliser l’un ou l’autre ou la combinaison de deux, de manière à ce qu’il n’y ait pas trop de fluctuations sur le marché des changes et que ces fluctuations n’arrivent pas au niveau où elles affectent le prix.
« Nous avons aussi informé la Troïka qu’au niveau de l’inflation, en utilisant les données fournies par l’Institut national de la statistique (INS), nous constatons qu’il y a un ralentissement. C’est-à-dire que lorsque nous regardons le ralentissement de l’inflation, nous voyons que le taux d’augmentation sont plus faibles. C’est ce qu’on appelle une décélération dans la formation des prix, qui sont tous les éléments qui nous poussent à conclure que sur base des indicateurs que la BCC utilise, le cadre macroéconomique est globalement stable », affirme Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la banque centrale du Congo (BCC).
Soulignons que cette réunion de la Troïka politique présidée par le ministre des Finances, en présence du vice-ministre du Budget, de Mme le Gouverneur de la Banque centrale du Congo, avait comme 8 points inscrits à l’ordre du jour. Il s’agit de la situation du marché de change et de celui des biens et services, l’évolution de la masse salariale (2022-2023) en lien avec le cadrage FMI, la situation des dépenses en urgence et régularisation, examen du PTR du secteur public, le statut des repères structurels de la 4ème et 5ème revue du programme, les mesures RDT, le questionnaire du FMI et les divers.




Can 2023: la liste de la Tunisie avec 8 Mondialistes écartés !

Après avoir bouclé une Coupe du monde 2022 paradoxale, la Tunisie retrouve les éliminatoires de la CAN 2023 avec une double confrontation contre la Libye au programme les 24 et 28 mars.

Le sélectionneur des Aigles de Carthage, Jalel Kadri, a dévoilé ce jeudi sa liste de joueurs retenus pour l’occasion et il y a beaucoup de mouvements par rapport au Mondial avec pas moins de 8 absents parmi les joueurs présents au Qatar ! On retrouve parmi ceux qui manquent à l’appel l’attaquant de Montpellier, Wahbi Khazri, qui a pris sa retraite internationale. Les gardiens Mouez Hassen et Aymen Mathlouthi, le défenseur Bilel Ifa, le milieu de terrain Ferjani Sassi et les offensifs Naim Sliti, Issam Jebali (blessé) et Taha Yassine Khenissi complètent la liste des sortants.

Une première cape à 29 ans
Dans le sens inverse, on note plusieurs retours : le gardien Moez Ben Cherifia, le défenseur polyvalent Yann Valery ou encore les attaquants Firas Belarbi, Omar Layouni et Elias Achouri. Attaquant du Stade Tunisien, Haythem Jouini est appelé pour la première fois à 29 ans, tandis que la pépite de l’Olympique Lyonnais, Chaïm El Djebali, qui vient de prendre part à la CAN U20, effectue son retour après avoir manqué le Mondial. Performant avec Clermont, le milieu offensif Seifeddine Khaoui est absent sur blessure.

Avec Youssef Msakni, Aissa Laidouni, Ali Maaloul ou encore Montassar Talbi, les autres cadres sont bien là. Vainqueur de la Guinée Equatoriale (4-0) puis tenue en échec au Botswana (0-0), la Tunisie occupe la tête de son groupe éliminatoire avec un point d’avance après deux journées.




La plate-forme « Chrétiens Sentinelles du roi » poursuit son déploiement à Bandalungwa

Dans le cadre de l’implantation de la plateforme Chrétiens Sentinelles du roi (CSR) dans le 24 communes, la structure sera cette fois-ci à Bandalungwa 19 mars 2023 pour poursuivre ses objectifs spirituels, tel que mentionné sur la banderole, sans oublier les objectifs matériels que l’Eveil patriotique pour sensibiliser les chrétiens de bien vouloir s’approprier la res publica (la chose publique).
La plate-forme « Chrétiens sentinelles du Roi » s’est assignée comme objectif de prier pour demander la protection du chef de l’Etat, de toutes les Institutions légalement établies et le peuple congolais.
Notons que l’activité du 19 mars 2023 va se passer au sein de l’Eglise membre de la plateforme CSR dénommée : Assemblée chrétienne des vrais adorateurs (ACVA) du feu apôtre Jean-Marie Katotola Buenda, actuellement dirigée par son fils James Muamba Katotola.
Prochainement, ça sera le tour de la Commune de de Kasa-Vubu chez le pasteur David Kabakayi, et Mont Ngafula chez l’apôtre Elisée Manyayi.




A Kipese/Lubero : Julien Paluku s’enrôle et demande à la population de faire de même

C’est le mercredi 14 mars que le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya s’est acquitté de son devoir civique en obtenant sa carte d’électeur dans la commune de Kipese en territoire de Lubero au Nord-Kivu, son fief naturel où il poursuit sa mission officielle focalisée sur la mise en place des stratégies pour faire de l’industrie un facteur de paix, de stabilité et de développement.

Accompagné d’une foule très mobilisée, ce fils de terroir s’est rendu à l’école primaire Nyamiringa où il s’est fait enrôler avec la Directeur général adjoint du Conseil Congolais de la Batterie (CCB), Kakule Vuko Ndondo qui fait partie de sa délégation.
Juste après, le Julien Paluku Kahongya s’est adressé à une foule compacte venue de 4 quatre coins de Kipese. Le ministre de l’Industrie a appelé la population de s’enrôler massivement pour être électeur et éligible. A cette occasion, il a appelé la population de soutenir son candidat président de la République, Félix Tshisekedi au scrutin de décembre prochain.
« Ma carte est là comme vous pouvez vous en apercevoir. C’est un sentiment de joie ici à Kipese, en chefferie de Baswa, dans le village de nos ancêtres. Que nous ayons obtenu la carte pour confirmer notre identité. C’est un sentiment de satisfaction parce qu’à ceux qui ne croyaient pas que les élections auront lieu, cette étape est importante. Voilà pourquoi je remercie le président de la République qui avait dit que les élections se tiendront dans les délais. Je remercie la CENI qui se déploie de gauche à droite pour essayer de rencontrer les attentes. Je sais qu’il y a eu beaucoup de problème au niveau de la manipulation des machines, mais ici à Kipese où je me trouve, je suis content de constater que les choses se déroulent bien », indique-t-il.
Julien Paluku a lancé un appel à la population pour que chacun se fasse enrôler pour disposer de sa carte d’électeur qui tient compte de la carte d’identité. Celui qui ne l’a pas, prévient-il, ne va pas confirmer qu’il est citoyen congolais. Voilà pourquoi le ministre de l’Industrie demande à ceux qui sont âgés de 18 ans, parce que la CENI admet, même ceux qui sont nés en 2006 puissent s’enrôler parce que je cycle électoral va jusqu’aux élections locales.
Selon lui, si les élections locales ont lieu en 2024 ou 2025, les jeunes gens nés en 2006 peuvent aussi s’enrôler, pour que le jour des élections, nous espérons qu’en 2025 qu’ils soient déjà majeurs. Voilà pourquoi nous appelons à toute la population de se faire enrôler pour que demain il décide qui va être son candidat au niveau provincial et local.
Parlant développement communautaire, Julien Paluku a annoncé qu’il va construire des bornes fontaines dans commune de Kipese pour ainsi lutter contre les maladies d’origine hydriques, et ce, comme il l’a fait à Magheria à travers sa fondation.
Cette bonne nouvelle a été très saluée par cette population qui a réitéré son soutien naturel pour faire triompher leur champion aux élections attendues au pays.
Sur le plan sécuritaire, il a au nom du Gouvernement compati avec les victimes des violences armées qui écument une partie du territoire de Lubero tout en signifiant que le Gouvernement est en train de construire son système de défense pour imposer la paix à l’Est.




N’sele : « Des compteurs qui étaient distributeur sont à ce jour vendus aux ménages entre 100 à 300 dollars par la Snel »

Il nous revient que le Centre de recherches en Finances Publiques et Développement Local « CREFDL », a mené une enquête sondage du 1er au 14 mars 2023, dans la commune de la N’sele auprès de mille habitants au quartier Bahumbu, sur le problème d’accès équitable à l’électricité. L’organisation a reçu l’appui financier du Corap pour mettre en œuvre un micro-projet « Campagne pour accès équitable à l’électricité de qualité ».
Au cours de cette enquête sondage, CREFDL constaté que des compteurs qui étaient distributeur dans le cadre du projet PMURR-3 sont vendus aux ménages entre 100 USD à 300 dollars par la SNEL. Le raccordement à l’électricité n’a pas de chiffres officiels, il varie entre 100 à 200 USD dans une zone où la majorité de la population vit en dessous de 2,5 dollars par jour. Les ménages sont aussi soumis au paiement d’éclairage public qu’ils ne consomment pas.
A l’issue de cette enquête, CREFDL a présenté au cours d’une tribune d’expression populaire ce 15 mars 2023 les conclusions de son étude dont vous avez la copie pour exploitation.