Le Gouvernement appelé à poursuivre la mise à la disposition de la CENI des ressources financières prévues dans la Loi des finances

S’agissant du processus électoral, rappelle Christophe Mboso, les dispositions des articles 70, 103 et 105 de la Constitution instituent un cycle électoral de cinq ans pour l’élection présidentielle, les élections législatives, sénatoriales et provinciales. En application de ces dispositions, il est prévu l’organisation des élections générales en date du 20 décembre 2023 suivant le calendrier publié par la CENI.

Cette détermination de voir s’organiser dans notre pays des élections inclusives, transparentes, crédibles et apaisées me pousse à inviter chacun d’entre nous à s’y préparer et à y prendre part effectivement conformément au dit calendrier. C’est dans cette optique que l’Assemblée nationale encourage la CENI de prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre cet objectif. Cependant, la sincérité des scrutins exige aussi que chacun des compétiteurs dispose des témoins, et que des observateurs nationaux et internationaux s’impliquent en vue de s’assurer du bon déroulement du processus électoral.
Il est très encourageant de constater les efforts déployés par chacun de nous dans le sens de la mobilisation de nos populations pour une participation massive aux opérations d’actualisation du fichier électoral. Tout en saluant le travail déjà abattu et dont les résultats sont probants, la Représentation nationale appelle la CENI à être à l’écoute des préoccupations exprimées par certains compatriotes au sujet de quelques contraintes techniques liées aux opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Selon le calendrier publié par la CENI, les deux Chambres du Parlement vont examiner et adopter à l’issue des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours, la loi portant répartition des sièges, circonscription par circonscription électorale, pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales. Comme vous le savez, cette loi devra être promulguée au moins un mois avant la date prévue pour les opérations de dépôt et d’examen des candidatures.

Pour permettre à la CENI de faire aboutir le processus en cours, la Représentation nationale demande au Gouvernement de la République de poursuivre la mise à la disposition de la CENI des ressources financières prévues dans la Loi des finances. Dans ce même objectif, toute assistance technique, logistique ou financière de la communauté internationale est la bienvenue.
Quant aux rumeurs et déclarations malencontreuses distillées dans les médias et les réseaux sociaux au sujet du processus de 2018, le président Mboso tient à préciser une bonne fois pour toute que ce débat est révolu. Le processus a incontestablement connu un gagnant. Les institutions ont été installées et la République Démocratique du Congo a un Président de la République, en la personne de Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Magistrat et Commandant Suprême des Forces armées et de la Police nationale congolaise. Y revenir, actuellement, serait un non-sens et une injure à la démocratie et au peuple congolais. Pareille attitude masque bien leur volonté de s’abstenir de prendre part aux prochaines élections.

Au cours de cette session, dit-il, nous poursuivrons l’examen de certains projets de loi nécessaires à la mise en œuvre du Programme du Gouvernement, des projets de lois qu’il déposera en procédure d’urgence pour le même objectif ainsi que des propositions de lois jugées recevables.

Une attention particulière sera accordée d’une part, au parachèvement du processus législatif des initiatives adoptées par les deux Chambres du Parlement en des termes non identiques et de celles actuellement en cours d’examen au sein des commissions permanentes et d’autre part, à la poursuite des réformes institutionnelles.

A ce titre, il s’agit notamment des initiatives en vue, d’une part, de renforcer les dispositions sur la lutte contre la corruption et le terrorisme et, d’autre part, de définir les peines applicables aux infractions prévues par les Actes uniformes de l’OHADA ; Des initiatives relatives aux réformes fiscales et douanières ; De la réforme du système de sécurité à travers la révision de la loi portant organisation et fonctionnement des forces armées ; De la réforme judiciaire à travers l’examen du projet de loi relatif à la justice transitionnelle ; Les projets de loi de ratification des ordonnances-lois prises en exécution de la loi d’habilitation.

« Il vous souviendra qu’avant la clôture de la session ordinaire de septembre 2022, et à la demande du Gouvernement, les deux Chambres du Parlement avaient adopté la loi portant habilitation du Gouvernement en vue de lui permettre de prendre, pour une durée et dans les matières limitées, des mesures relevant normalement du domaine de la loi », rappelle-t-il.
Ainsi, en application de l’article 129 de la Constitution, le Gouvernement est invité à déposer au Parlement, dans le délai requis pour examen et adoption, des projets de loi de ratification des Ordonnances-lois prises en exécution de la Loi d’habilitation.

Au cours de cette Session, l’Assemblée nationale va poursuivre, sans relâche, l’exercice de ses prérogatives en matière de contrôle parlementaire sur l’action du Gouvernement, des entreprises publiques, établissements et services publics, notamment à travers les moyens d’information et de contrôle que lui confèrent les dispositions des articles 138 de la Constitution, 168 et suivants de son Règlement intérieur.

« Comme je n’ai cessé de le rappeler, ce n’est pas par le nombre élevé d’initiatives de contrôle que nos compatriotes apprécieront le travail de leurs élus, mais plutôt par des réponses correctives et concrètes qu’ils formuleront, d’une part, en termes d’amélioration de la gouvernance, de lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics et, d’autre part, d’amélioration du social, de la situation des droits de l’homme ainsi que du vécu quotidien des citoyens à l’issue de ce contrôle », insiste-t-il. C’est cela qui renforcera la confiance de nos compatriotes vis-à-vis de leurs représentants que nous sommes.

Dans cet esprit et au cours des deux dernières sessions, plus de vingt demandes d’audition en commissions avaient été déposées au Bureau à l’attention de certains membres du Gouvernement et des gestionnaires des entreprises publiques, établissements et services publics. A ce jour, le Bureau continue d’attendre le dépôt par les commissions concernées de leurs rapports de ces auditions.

Dans le même contexte, l’Assemblée nationale avait examiné et adopté des recommandations adressées au Gouvernement à l’issue de l’examen et du vote, d’une part, des projets de loi de finances des exercices 2022 et 2023 et, d’autre part, des projets de loi portant reddition des comptes de lois de finances des exercices 2020 et 2021. Il en est de même, des recommandations à l’issue de l’évaluation de l’état de siège proclamé dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

C’est ainsi qu’au cours de cette même session, il a invité instamment les Commissions économique, financière et contrôle budgétaire, Suivi et évaluation et Défense et sécurité d’exercer, chacune en ce qui la concerne, les prérogatives que leur confère notre Règlement intérieur en matière de contrôle budgétaire et de suivi et évaluation des lois, politiques et mise en œuvre des résolutions et recommandations.

La Représentation nationale invite également le Gouvernement à mettre à la disposition de la Cour des comptes des ressources prévues dans la Loi de finances de l’exercice 2023 afin de lui permettre d’exercer pleinement ses prérogatives d’institution supérieure de contrôle de la gestion des finances publiques et des biens publics et de transmettre à l’Assemblée nationale, en temps utile, le rapport contenant ses observations sur le projet de loi portant reddition des comptes de la Loi de finances de l’exercice 2022.

De même, il y a lieu de constater que la dépréciation de la monnaie nationale impacte sensiblement la situation économique et sociale de notre pays.

A cet effet, la Représentation nationale invite le Gouvernement à prendre des mesures qui s’imposent pour assurer la stabilisation du cadre macroéconomique notamment à travers les efforts de mobilisation des ressources domestiques.




« Les troupes de l’EAE sont en villégiature sur le théâtre des opérations militaires, au lieu de s’engager à faire la guerre » (Mboso)

En ce qui concerne les forces de la Communauté des États d’Afrique de l’Est, note le président de l’Assemblée nationale, il s’observe de manière ostentatoire qu’elles tardent à exercer le mandat offensif en appui aux FARDC, mandat pour lequel elles ont été déployées sur terrain. « Elles offrent désormais à notre peuple l’image des troupes en villégiature sur le théâtre des opérations militaires, au lieu de s’engager à faire la guerre. Leur présence sur notre territoire risque de devenir inutilement onéreuse, et son impact devra faire l’objet d’une évaluation froide afin que des conséquences en soient tirées et des mesures correctives idoines qui s’imposent soient prises », souligne-t-il.

C’est pourquoi, il en appelle à la vigilance et à la résistance de notre peuple contre l’agresseur. « Mobilisons-nous comme un seul homme derrière le Commandant Suprême et nos forces combattantes pour défendre la patrie parce que nous n’avons en commun qu’un seul patrimoine national, la République Démocratique du Congo, que nous lèguerons aux générations futures », insiste-t-il.
Aux élus légitimes du peuple, il leur dit que le temps risque de jouer en notre défaveur. Dans ce contexte d’agression et d’occupation continues de notre pays, les discours politiques aux accents opportunistes sont révolus. L’heure n’est plus à entretenir des divisions entre nous, l’heure n’est plus à la distraction, quelles que soient nos divergences politiques, idéologiques, philosophiques, culturelles, spirituelles et morales.

« Nous devons resserrer les rangs, éveiller les consciences en léthargie et rester soudés derrière le Chef de l’État. C’est à ce prix-là, qu’ensemble nous viendrons à bout de l’agresseur occupant du territoire national. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir, pour la victoire finale de notre pays, la République Démocratique du Congo, une seule Nation, un seul Territoire, une seule Patrie, une seule Loi », conseille-t-il.
Et de promettre que votre Chambre reprendra son bâton de pèlerin, pour mobiliser les âmes éprises de paix à travers le monde, en vue de faire triompher la cause de la République grâce aux vertus de la diplomatie parlementaire. Ainsi, soyons-en sûrs, notre pays sera rassemblé au tour de son Chef, dans le dernier effort qui nous attend : un seul combat, pour une seule patrie, la République Démocratique du Congo !




Mboso conditionne le dialogue au retrait des troupes rwandaises et leurs exécutants du M23 de la Rdc

Dans son discours devant la représentation nationale, le président Mboso, en ce qui concerne le dialogue préconisé, tout en réaffirmant son ferme attachement au dialogue en tant que fondement des rapports dans toute société humaine, la République Démocratique du Congo n’entend s’engager dans un processus de ce genre que si l’agresseur occupant rwandais retire ses troupes et ses exécutants du M23 de notre territoire. Pour la Représentation nationale, procéder autrement serait légitimer l’agression et l’occupation, les massacres, les tueries, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité ainsi que toutes les autres indicibles souffrances infligées à notre peuple. C’est à ce titre que le Plan de paix issu des processus de Luanda et des négociations de Nairobi, auxquels la RDC demeure fortement attachée, auront tout leur sens.

Qu’il soit bien entendu que l’attachement de la RDC aux vertus du dialogue ne constitue ni un signe de faiblesse, ni un acte de lâcheté, mais plutôt une attitude responsable justifiée par le souci d’éviter l’embrasement de toute la région d’Afrique centrale. Mais, la RDC doit, en tout état de cause, s’assumer pour assurer la défense de sa souveraineté et l’intégrité de son territoire, de sa terre, de ses ressources et de son peuple face aux velléités expansionnistes et rétrogrades de son voisin, le Rwanda.

Il est également opportun d’indiquer que, pour ce qui est de la question du retour des réfugiés congolais, d’où qu’ils viennent, l’Assemblée nationale prendra dans les prochains jours une recommandation pour définir les principes devant sous-tendre cette opération.

D’ores et déjà, la Représentation nationale invite le Gouvernement de la République à procéder à une identification préalable privilégiant, parmi les éléments pertinents, le village d’origine et la généalogie des concernés, avec l’appui des chefs coutumiers, de façon à limiter les conséquences du dévoiement d’une telle opération par l’agresseur occupant, notamment à travers une déportation voilée des populations rwandaises vers la RDC, dans le but d’infiltrer ses institutions, comme par le passé.




Mboso félicite Tshisekedi pour les efforts diplomatiques déployés

A en croire le président Mboso, cette session s’annonce éminemment politique car, eu égard au calendrier publié par la CENI en novembre 2022, elle s’ouvre à quelques mois du début de dépôt des candidatures en prévision des élections générales prévues au 20 décembre 2023. En même temps, ce contexte est doublé de l’instabilité persistante et l’exacerbation de la situation sécuritaire à l’Est de notre pays, pendant que le peuple congolais s’apprête à prendre part au quatrième cycle des élections démocratiques sous l’empire de la Constitution du 18 février 2006.

Au sujet de la situation sécuritaire à l’Est de la République, il est notoirement établi aujourd’hui que notre pays est victime d’une agression de la part de l’armée rwandaise (RDF), larvée en groupe terroriste connu sous le label de M23. Les offensives de cette coalition RDF/M23 ont fait de nombreuses victimes civiles et entraîné un déplacement massif de la population civile, forcée à fuir les violences et autres atrocités. Cette coalition RDF/M23 est à l’origine des tueries collectives et ce, dans l’impunité totale, en violation du droit international, sous le silence coupable de nombreux acteurs tant nationaux qu’internationaux et avec la complicité active de certains de nos compatriotes.
Sur ce chapitre, Mboso a félicité, au nom de la Représentation nationale, le Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour tous les efforts diplomatiques déployés, lesquels ont permis de lever le voile, dans l’opinion tant nationale qu’internationale, sur les massacres, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés et en cours de commission depuis plus de vingt ans par le Rwanda, tout en mobilisant des arguments fallacieux des années 1994.

Grâce à cette manipulation et à une propagande rétrograde, le Rwanda s’est attiré la commisération internationale, réussissant ainsi à camoufler sa responsabilité dans la tragédie qu’il entretient en RDC pour exploiter illégalement ses richesses et les exposer sur les marchés internationaux. Oui, le Rwanda tue au Congo et M. Kagame défie toute la communauté internationale en dépit des condamnations verbales des Etats Unis d’Amérique, de la Belgique, de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Espagne et de bien d’autres partenaires de notre pays. Il est aujourd’hui évident que Kagame a mis en place un régime de terreur, un État voyou, qui vit des richesses du sang du peuple congolais, se faisant même classer, sans honte ni vergogne, parmi les producteurs du meilleur coltan du monde, alors qu’il n’y a pas ce type de minerais sur son territoire !

Ces mêmes efforts diplomatiques de notre Chef de l’État ont atteint leur couronnement avec la remarquable visite apostolique du Saint-Père, Sa Sainteté le Pape François dans notre pays, et dont l’accueil et le séjour ont été une réelle réussite grâce à son implication personnelle. Au nom de la Représentation nationale, que le Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en soit vivement remercié à divers titres car, ce voyage apostolique dans notre pays agressé est l’expression de l’excellence des relations entre l’Église catholique et notre pays.

Le peuple congolais et la multitude des fidèles ont trouvé en la personne du Saint-Père un Pasteur, un Père compatissant et survolté face au drame congolais et quantités fluviales du sang des congolais innocents qui coule à haut débit depuis près de trois décennies. Le Saint-Père a porté haut le plaidoyer en faveur de la cause congolaise en dénonçant l’agression contre notre pays et en stigmatisant notamment les méfaits des puissances étrangères, prédatrices de la RDC, en leur exigeant, très courageusement d’ôter leurs mains criminelles et dévastatrices du sol et du sous-sol congolais. Que le Saint-Père trouve ici l’expression de notre profonde gratitude.

« Je tiens également à saluer toute la mobilisation des acteurs et partenaires internationaux en vue du rétablissement de la paix dans notre pays », indique le président Mboso, avant de saluer l’action de ses collègues députés qui ont fait échos du drame qui sévit en Rdc et porté haut notre combat contre l’attitude rwandaise qui frise le mépris total de toutes les valeurs fondamentales humaines du temps moderne telles que prônées par la Charte des Nations Unies et d’instruments juridiques internationaux pertinents.
« J’insiste sur le fait que la situation en République Démocratique du Congo met à rude épreuve la viabilité des mécanismes continentaux de règlement de différends. Elle constitue une véritable opportunité pour l’Union africaine de démontrer à la face du monde son efficacité, et tout échec révèlerait l’incapacité pour le Continent à se prendre en charge et apporter des solutions efficaces aux différents conflits entre ses membres, en dépit des réformes institutionnelles réalisées », note-t-il.




Conflit Teke Yaka : Mboso demande au mouvement insurrectionnel « Mobondo » de mettre un terme aux atrocités

Comme de tradition, et conformément aux articles 115 de la Constitution et 64 de son Règlement Intérieur, l’Assemblée nationale ouvre ce mercredi, 15 mars, sa première Session ordinaire de l’an 2023.

Cette session s’ouvre en ce mois de mars, lequel mois est dédié à la femme par les Nations Unies autour du thème : « Éducation numérique et autonomisation de la femme » pour cette année. C’est toujours pour nous une occasion opportune de nous sensibiliser collectivement et d’évaluer les mesures législatives, économiques, sociales et autres prises en vue de la poursuite des efforts dans la perspective de concrétiser les options constitutionnelles sur la parité et le droit à la représentation équitable de la femme dans les institutions nationales, provinciales et locales.
Concernant la crise qui sévit dans le plateau de Bateke, depuis aujourd’hui plus de 7 mois, nous avions été tous informés que c’était la hausse des redevances coutumières qui en aurait été l’élément déclencheur. Mais, cela ne nous avait pas empêché de douter tout de suite de cette version des faits comme pouvant justifier de manière péremptoire des tueries à grande échelle des populations autochtones, surtout lorsqu’on sait que les Yaka et Teke sont des peuples paisibles par nature et, ont su développer entre eux les liens de fraternité et le vivre ensemble collectif au point de les confondre en un seul peuple.

Dans le souci de faire régner la paix entre ces deux peuples frères, le Président de la République, a institué une commission de pacification devant mettre ensemble ces deux peuples afin de ramener la paix dans le territoire de Kwamouth où les atrocités avaient commencé.

En dépit de la mise en place de cette commission, le bilan ne fait que s’alourdir malheureusement. Nous pouvons citer à titre d’exemple les attaques récentes d’un certain nombre de villages.

Il s’agit de :

Dans le territoire de Kwamouth : l’attaque d’une baleinière au niveau du village Ibali en provenance de Maluku pour Mbandaka occasionnant la mort de plusieurs personnes qui n’avaient rien à avoir dans le prétendu conflit Yaka-Teke ; l’attaque du village Kinsele où l’on déplore plusieurs tueries par égorgement et à armes à feu. On signale également la mort d’un sujet chinois par cette attaque (il y a semaine).

Dans la commune de Maluku, à Kinshasa : l’attaque du village Sao, l’attaque Village Kibirika, l’attaque Village Inkiene, l’attaque Village Muluono, l’attaque du village Nkomo, l’attaque village Muanamputu, l’attaque du village Nkieme.
« Nous pouvons noter que de toutes ces attaques, aucune tribu n’est épargnée, tous les habitants de ces villages ont été victimes de ces atrocités. Cela nous pousse à croire qu’il s’agit d’un mouvement insurrectionnel, d’une milice qu’il faut neutraliser », dit-il.

C’est pourquoi, Christophe Mboso condamne ces actes de barbarie perpétrés par le mouvement insurrectionnel « Mobondo » et leur demande de mettre un terme, sans délai, à ces atrocités et à leur pensée hégémonique. La vie humaine est sacrée et tout habitant du plateau de Bateke mérite de vivre en paix et de vaquer librement à ses occupations.

A vrai dire, ce conflit fait l’objet de récupération politicienne basée sur des agendas cachés de certains individus mal intentionnés.

« Je demande donc au Gouvernement de la République de prendre des mesures nécessaires et urgentes pour imposer la paix sur l’ensemble du plateau de Bateke et organiser le retour des populations déplacées dans leurs milieux naturels et que les auteurs de ces massacres subissent la rigueur de la loi », martèle le président de l’Assemblée nationale.

Il a demandé aux populations Yaka et Teke, de renforcer davantage les liens de fraternité et que rien au monde ne vienne vous diviser. « Vous êtes priés de dénoncer toute personne qui tenterait de vous solliciter pour intégrer ce mouvement insurrectionnel appelé « Mobondo » qui sème la terreur dans le plateau de Bateke », insiste-t-il.




DGI : Le séminaire des directeurs de la DGI a vécu

C’est devenu une tradition. Au mois de février de chaque année, les cadres de direction de la DGI, se rencontrent dans un séminaire pour faire l’évaluation des efforts conjugués dans la maximisation des recettes fiscales, pour l’année précédente, et de définir des actions nouvelles, et des stratégies prudentielles, à mettre en œuvre pour atteindre ou dépasser les assignations gouvernementales de l’année.

Pour cette année, la DGI n’a pas dérogé à la règle. « Nous devons atteindre une pression fiscale de 20%, qui est le niveau moyen de l’Afrique subsaharienne. Nous sommes passés de 4% en 2014 à 8% cette année. Et de poursuive, que les assignations gouvernementales de cette année sont de 13.586 milliards de fc, soit un taux d’accroissement de 87,3% contre 7.354 milliards de francs congolais pour deux mille vingt-deux », a déclaré le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, dans son mot de circonstance, c’était le mardi 07 mars, dans la salle des conférences, à Béatrice hôtel, que s’est ouvert à Kinshasa, le séminaire des directeurs de la DGI.
Il convient de rappeler que dans son organigramme fonctionnel, la Dgi compte 9 Directions centrales, dix directions provinciales et la direction urbaine de Kinshasa.
On estime à une centaine des participants, les cadres et agents Dgi, les professionnels de médias, étaient présents dans la salle Naomi.
Il était 13h55 minutes, quand le ministre des Finances et le DG de la DGI, sont entrés dans la salle. Le programme du jour prévoyait deux discours, celui du DG Barnabé Muakadi Muamba, et le ministre des Finances Nicolas Kazadi. Deux discours d’affilé, pour une vingtaine de minutes chacun.
Les Directeurs généraux adjoints d’impôts, les directeurs de la DGI hommes et femmes, le président de la délégation syndicale DGI, les cadres et agents de la DGI et les différents invités, étaient dans la salle.
Devant le ministre des Finances et son ajointe, l’Inspecteur général des finances Chef de service, représenté par son adjoint Victor Batubenga, le Secrétaire général des Finances, Mme le DG de la DGDA, le DG de la DGRAD, le DG de l’École nationale des Finances ont participé à l’ouverture de cette activité annuelle.

Définir les actions à mener
Le chef de protocole Dgi, après lecture de l’ordre du jour, et l’exécution de l’hymne national, a passé la parole au DG des impôts pour annoncer le thème du séminaire à savoir : « Définition des actions à mener pour la mise en œuvre des priorités stratégiques de la DGI pour l’année 2023 ».
Dans son mot de circonstance, le DG de la DGI, après avoir rendu grâce au très haut pour nous avoir gardé en vie et en bonne santé, a remercié l’assistance et le ministre des Finances, qui a bien voulu présider personnellement cette cérémonie d’ouverture du séminaire des directeurs.
« Vous avez l’occasion de vous adresser directement aux responsables des services centraux et opérationnels, pour leur communiquer les orientations et les attentes du gouvernement, celles du ministère des Finances, pour réaliser les assignations budgétaires de 2023. Pour intérioriser les priorités stratégiques contenues dans la matrice des perspectives du ministère des Finances élaborée, en janvier 2023 lors de la retraite de Zongo au Kongo Central », a-t-il déclaré.
Le DG de la DGI s’est livré à un véritable exercice académique, en huit points :
Évaluation du contrat des performances signé avec le ministère des Finances, présentation des priorités stratégiques pour 2023, définition des actions pour la mobilisation des recettes en matière d’appui technologique, analyse des recettes 2022, et commentaires sur la répartition des assignations de 2023, l’évaluation des résolutions issues des travaux du séminaire de février 2022, la présentation de l’économie de la réforme des structures, et des mesures fiscales contenues dans la loi des finances pour l’exercice 2023, l’état de mise en œuvre de la déclaration récapitulative annuelle, de l’impôt professionnel sur les rémunérations et la présentation des plates formes i-nif employé et i-nif impôt employé.
Le DG Barnabé a expliqué les performances de 2022 par les efforts des services de recouvrement du solde débiteur, par l’application du taux de 25% de l’impôt exceptionnel sur les rémunérations des expatriés à plusieurs entreprises minières ayant dépassé dix mois d’exploitation.

Redoubler les efforts au cours de cette année électorale
Les prévisions des recettes pour 2023 de 13.586,9 milliards de fc, soit un taux d’accroissement de 87,3% contre celles de 2022 qui étaient de 7.255,9 milliards de francs congolais. Nous devons redoubler d’efforts surtout pendant cette année qui est éminemment électorale, a-t-il plaidé, tout en rappelant qu’en 2022, la DGI avait réalisé 11.570,7 milliards contre des assignations de 7.255,9 milliards, soit un taux d’exécution de 158,11% et ce niveau de réalisation a permis à la DGI de garder son prix de performance dans la mobilisation des recettes obtenu en 2011.
Par l’embellie des cours des matières premières en 2021 qui ont entraîné un payement significatif de l’IBP et de l’impôt spécial sur les profits exceptionnels, par les entreprises minières lors de la grande échéance d’avril 2022. Il y a également l’augmentation de la demande des entreprises de prestation des sévices pour les personnes non résident au Congo Kinshasa.
Un bon comportement de l’IBP des grandes et moyennes entreprises non pétrolières de production, ont eu une influence sur l’impôt mobilier. Le meilleur encadrement des recettes, la hausse de prix du baril de pétrole brut.
Toutefois, la DGI a relevé un certain nombre des contre-performances sur quelques lignes budgétaires.
L’impôt sur les rémunérations des membres des institution politiques, du au retard des opérations de liquidation et de l’ordonnancement au niveau du ministère du Budget et des Finances, ainsi que le non-paiement de l’impôt personnel sur les rémunérations, sur des primes non permanentes des institutions politiques nationales et provinciales, l’impôt sur les revenus salariaux des nationaux, les autres fonctionnaires et agents publics du au retard des opérations de liquidation et de l’ordonnancement au niveau du ministère du Budget et des Finances et à la réduction du taux d ‘imposition sur les primes des fonctionnaires de 15% à 3%..
L’impôt sur les revenus salariaux des expatriés dû aux difficultés dans la maîtrise des effectifs, et d’absence du répondant aux sollicitudes de la DGI auprès des sévices qui détiennent des informations bien documentées sur les expatriés.




Du 1er au 2 avril 2023 : Un évènement spécial sur le thème : « Vous pouvez regarder l’avenir avec optimisme ! » aura lieu dans le monde entier

Face à des crises économiques généralisées, des conflits nationaux et des troubles sociaux, les sondages indiquent que la confiance dans l’avenir est au plus bas dans de nombreux pays, y compris en République Démocratique du Congo. Selon le baromètre de confiance 2023 de la société Edelman, le sondage indique que 24 pays sur 28 connaissent « des niveaux historiquement bas du nombre de personnes qui pensent que leur famille ira mieux dans cinq ans ».
Dans ce contexte de pessimisme, un évènement spécial sur le thème « Vous pouvez regarder l’avenir avec optimisme ! » aura lieu dans le monde entier le week-end du 1er au 2 avril 2023. Un discours gratuit de 30 minutes sera présenté dans différentes Salles du Royaume des Témoins de Jéhovah à travers le pays, avec une option de vidéoconférence disponible. Veuillez consulter la section « Assister à un office » sur la page d’accueil de JW.ORG pour les adresses locales et les heures de réunion.
“Les défis auxquels nous sommes confrontés peuvent sembler accablants, mais la Bible contient un puissant espoir pour l’avenir qui peut nous aider dès maintenant”, a déclaré Robert Elongo, porte-parole national des Témoins de Jéhovah. Et d’ajouter, “Ce programme mondial est conçu pour donner à tous ceux qui y assistent des raisons solides d’affronter l’avenir avec confiance.”
Le discours spécial est le premier de deux programmes gratuits qui auront lieu dans toutes les 118 000 assemblées des Témoins de Jéhovah au cours de la première semaine d’avril. Le public est également invité à se joindre à près de 20 millions d’autres participants mondiaux pour la célébration annuelle du Mémorial de la mort de Jésus Christ, qui se tiendra dans la soirée du mardi 4 avril 2023.
L’admission aux deux programmes est gratuite et aucune inscription n’est requise. Des détails sur quand et où ces événements auront lieu localement sont disponibles sur JW.ORG, le site officiel des Témoins de Jéhovah. Vous pouvez aussi contacter un Témoin de Jéhovah de votre région pour de plus amples informations




3ème aire opérationnelle : La CENI accorde un délai de 15 jours aux électeurs retardataires

Enrôlement et identification des électeurs, un délai de 15 jours de rattrapage vient d’être accordée aux électeurs retardataires de la troisième aire opérationnelle, à dater de 18 mars jusqu’au 1 et avril prochain.

Selon un communiqué de la centrale Électorale, ce délai de grâce leur est accordé dans le but de préserver un caractère inclusif de cette opération préélectorale. Les provinces et les pays concernées sont : Nord-Kivu, Sud-Kivu, Haut Uélé, Bas Uélé, Tshopo, Ituri, Maniema, les Usa et le Canada.
Sachez que l’enrôlement et l’identification des électeurs dans la troisième aire opérationnelle ont été lancés le 16 février dernier et devraient se clôturer le 17 mars 2023.




Ce jeudi 16 mars : Poursuite de l’opération coup de poing à Matete et ses environs

Dans le cadre de Kinshasa Bopeto, le Commissariat Général en charge de l’Environnement et Aménagement de la Ville informe les Kinoises et Kinois de la poursuite de l’opération coup de poing ce jeudi 16 mars 2023 dans les artères de la Commune de Matete et ses environs.

Celle-ci consistera à dégager les emprises publiques, éradiquer les marchés pirates, enlever les épaves et véhicules abandonnés, évacuer les kiosques et terrasses de fortune, garages pirates, interpeller les vendeurs d’eau conditionnée dans des sachets plastiques communément appelée eau pure ainsi qu’évacuer les points noirs ou décharges pirates des déchets pour assurer l’assainissement des lieux.

A cet effet, La Commissaire générale Laetitia Bena Kabamba, la population est appelée à prendre les dispositions nécessaires afin de se conformer aux prescrits de l’Edit 003/2013 du 09 septembre 2013 relatif à l’Assainissement et à la Protection de l’Environnement de la Ville de Kinshasa.

Les contrevenants s’exposeront aux sanctions et mesures contraignantes applicables par l’Unité Spéciale pour la Protection de l’Environnement.




KIM JONG UN pour reboiser le Pays entier et le recouvrir de forêts

Aujourd’hui le 14 mars, c’est la Journée du Reboisement en République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong gang -fleuve arrosant la Capitale Pyongyang- fière de ses plus de 5.000 ans et Puissance nucléaire émergée dans la belligérance -techniquement parlant- avec les USA du temps des Guerres Froides pendant lesquelles la dignité et l’honneur n’appartiennent qu’aux forts et que la cause de tout Etat souverain ne peut être justifiée que par sa propre victoire, NDLR).

Le 14 mars 1952 au plus fort de la Guerre (1950-1953 RPDC-USA) de Corée, KIM IL SUNG avait dit d’entreprendre le mouvement de masse pour la remise en état des forêts ravagées par le barbare bombardement aérien (600.000t de bombes soit 18 bombes sur 1km2, NDLR) des impérialistes US (ayant largué, sans discrimination à plus de 1.400 reprises, quelques 428.000 bombes rien que dans la Ville Pyongyang, en alléguant; «Nous allons supprimer, complètement, des villes de la Corée du Nord sur la carte mondiale.», NDLR).
Dès lors et surtout dans la dernière décennie sous le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC créé par KIM IL SUNG en 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la RPDC, on a construit, partout dans le Pays (123.214km2), des pépinières modernes, et le mouvement patriotique pour le reboisement permet de recouvrir les montagnes du Pays d’une verdure luxuriante. En 2022, on a institué, officiellement, le 14 mars comme la Journée du Reboisement.
① «On doit faire la plantation d’arbres en creusant le trou soi-même.»
Un jour du mars 2012, KIM JONG UN;
– alla inspecter une unité de l’Armée Populaire de Corée (APC créée par KIM IL SUNG en 1948, NDLR)
– dit, à l’issue de son inspection, à ses accompagnateurs: Aujourd’hui, c’est la Journée du Reboisement. On plantera des arbres en souvenir.
– fit remarquer, en voyant des trous creusés d’avance; Cela relève du formalisme; on doit faire la plantation d’arbres en creusant le trou soi-même. La plantation d’arbres est une noble entreprise pour reboiser le Pays entier et le recouvrir de forêts
et choisit un emplacement convenable où il planta, avec soin, des arbres qu’il avait apportés tels que;
– un épicéa coréen (Picea koraiensis Nakai; arbre à feuilles persistantes de taille moyenne atteignant 30m de haut et avec un diamètre de tronc allant jusqu’à 0,8m, NDLR)
– un magnolia coréen grêle (Magnolia kobus; plante à fleurs de la famille des Magnoliacées qui comprend environ 110 espèces, essentiellement des arbres et arbustes, des régions tempérées chaudes, NDLR)
② «La création et la protection des forêts doivent être menées par des mouvements de masse.»
Un jour du novembre 2014, KIM JONG UN;
– se rendit à la Pépinière Centrale relevant du Ministère de la Protection du Territoire National et de l’Environnement
– fit remarquer; On ne procède pas bien à la création et à la protection des forêts, ressources précieuses du Pays et biens à léguer à la postérité. (Il invita le PTC, l’APC et le Peuple entiers à s’engager dans la remise en état des forêts en la considérant comme une guerre visant à dompter la nature.)
– affirma; Pour réussir la remise en état des forêts, il faut non seulement planter beaucoup d’arbres mais aussi renforcer la protection, la surveillance et le contrôle des forêts, conscient que la protection des forêts est justement la protection de la terre, de l’écosystème et de l’économie. Il faut lancer, vigoureusement au niveau de toute la Communauté, des mouvements de masse, tels que Mouvement des Forêts Patriotiques dignes du socialisme et celui des Arrondissements Modèles dans l’entretien des forêts; la création et la protection des forêts sont un devoir sublime qui nous incombe aussi bien qu’une entreprise des plus patriotiques parce que, visant à un bel avenir de la Patrie et à la prospérité des générations futures, cette entreprise doit, donc, être menée par des mouvements de masse.
③ «Voilà notre joie, notre fierté et notre bonheur!»
Un jour du décembre 2015, KIM JONG UN;
– alla visiter la Pépinière № 122 de l’APC
– dit aux cadres: La remise en état des forêts est une œuvre patriotique perpétuelle, entreprise à long terme prévue pour une dizaine d’années. Il ne faut, donc, jamais nous laisser décourager puisque des succès ne sont pas tangibles un ou deux ans après la plantation d’arbres. Bien que nous nous donnions de la peine aujourd’hui, nous devons planter et entretenir chaque arbre avec tout le soin possible en pensant au lendemain de la Patrie qui sera recouverte de forêts épaisses. Si le Pays entier sera reboisé et recouvert de forêts, la postérité en bénéficiera beaucoup. Dans un avenir lointain, notre postérité, admirant la verdure luxuriante, parlera de la justesse de la politique de notre PTC ayant défini la plantation d’arbres comme une tâche de haute importance et un objectif stratégique de l’Etat.
– résolut, sur place, tous les problèmes qui se posaient pour transformer la Pépinière № 122 en une pépinière moderne d’ordre mondial, économe en terre et en mains-d’œuvre, où la production de plants d’arbres se ferait de façon scientifique, industrielle, intensive, automatique et mécanique à un haut niveau
– déclara; Je suis vraiment heureux de ce que nous nous sommes, ainsi, chargés nous-mêmes d’une tâche pour réussir la remise en état des forêts, œuvre patriotique perpétuelle que nous devons accomplir, sans faute, pour le bien de la postérité; voilà notre joie, notre fierté et notre bonheur!