A l’arrêt depuis 12 ans La CINAT en voie d’être relancée

La situation conflictuelle qui prévaut actuellement à la Cimenterie Nationale a fait l’objet d’une réunion au Cabinet du Chef de l’État présidée par André Wamesso, Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République.

Ensemble, députés provinciaux du Kongo Central, syndicalistes de la CINAT et les autres partenaires ont passé en revue tous les aspects liés à la relance de cette entreprise publique.
Après douze ans d’arrêt des travaux à la Cimenterie nationale (CINAT), un contrat d’amodiation avait été signé, entre l’État congolais, via le ministère du Portefeuille, avec le concours technique des ministres de l’Industrie et des Mines, et la firme indienne, Diamond Cement, pour la relance des activités.
Ce nouveau contrat qui pourtant présente des atouts, notamment sur les plans technique et social, a été à la base d’un conflit d’intérêts entre le comité de gestion la CODER (Commission pour le Développement Rural) et la population de Kimpese à travers leurs élus à l’Assemblée Provinciale du Kongo Central.
Le Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État en charge des questions économiques et financières, André Wamesso a tenu à écouter les doléances des uns et des autres pour tenter de résoudre ce problème et accélérer le processus de relance de la CINAT.
Jadis fleuron de l’économie congolais, la cimenterie nationale basée à Kimpese dans la province du Kongo Central va bientôt renaître de ses cendres. Grâce à l’implication personnelle du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la CINAT, dont la production est aux arrêts depuis plus de dix ans pourra bénéficier d’un souffle nouveau.
Au cours de cette réunion, il était question, pour toutes les parties prenantes, de formuler ensemble une proposition de sortie de crise.
Pour l’Assemblée Provinciale du Kongo central qui a constitué une commission valablement représentée à cette réunion, une réforme de la Cimenterie Nationale est plus qu’impérieuse. Pierre Muanda Mvumbi, Président de la Commission parlementaire mise en place, pour cette affaire, a remercié le Chef de l’État pour son implication personnelle à ce dossier.
Eugène Diomi Ndongala, Président de la CODER, se réjouit également de l’issue de cette confusion qui a longtemps régné, empêchant ainsi à la CINAT de redécoller.
Du côté de la délégation syndicale, présente à cette séance de travail, c’est une véritable bouffée d’oxygène pour la société CINAT. Ses délégués ne jurent que par la relance de cette usine de production du ciment gris en vue de soulager de nombreux agents impayés depuis plus de 120 mois.
Construit depuis 1974 par le Maréchal Mobutu, la CINAT n’a plus produit un seul sac de ciment depuis 2001. En attendant la finalisation du processus de sa relance qui passe par plusieurs préalables, le Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État André Wamesso a exhorté toutes les parties prenantes à se mettre au travail afin de présenter des propositions concrètes pour permettre finalement à la CINAT de connaître un nouveau souffle.
JMNK




HCAF: Tenue de la conférence de presse par le SG avant le début de la competition

Le Secrétaire général de la Confédération Africaine de Football, le congolais Véron Mosengo Omba, accompagné du Président du Comité Local d’Organisation du Championnat d’Afrique des Nations, Algérie 2022, Rachid Oukali, ont tenu une conférence de presse, le mercredi 11 janvier 2023. C’etait dans la salle de conférence de presse du stade Nelson Mandela à Baraki.

Le Secrétaire général de l’instance faîtière du football africain a, de prime abord, adressé ses félicitations à l’Algérie, pays hôte du Championnat d’Afrique des Nations, dont le coup d’envoi sera donné, le vendredi 13 janvier, dans cette même enceinte.

« L’Algérie a gagné le pari des infrastructures », a déclaré Véron Mosengo, avant d’ajouter: « J’ai pu visiter les quatre sites qui seront dédiés au CHAN TotalEnergies, Algérie 2022. Ces stades sont d’un standing mondial, il n’y a rien à envier à ce qui se passe ailleurs ».

« Les principaux bénéficiaires de ces enceintes seront les clubs. Le développement du football sur le continent doit être dans la continuité des progrès qui sont autour du football mondial », a poursuivi le patron de l’administration de la CAF.

Hormis la qualité appréciée des infrastructures, le Secrétaire Général a également fait mentions des innovations de cette septième édition du CHAN, dont la captation télévisuelle lors des matches. Pour la première fois, 28 caméras capteront tous les moments sur le terrain et 66 pays vont diffuser ce tournoi. Un record, qui démontre l’intérêt suscité pour cette compétition.

Aussi, doit-on souligner l’avènement d’une nouvelle disposition technique mise en place comme celle de l’arbitrage qui sera disponible pour les 32 matchs, à l’instar de la dernière Coupe d’Afrique des Nations qui a eu lieu au Cameroun.

Le congolais a tout de même martelé sur ce qu’il appelle « une nouvelle génération d’arbitres talentueux » qui sera en vue lors de ce CHAN. « Nous les avons formés et préparés. Ils ont tous participé à des cours d’intégrité. Je tiens à saluer leur perspicacité et leur professionnalisme. Ce CHAN est également l’occasion de mettre en valeur notre savoir-faire « , a-t-il renchéri.

Quant au président du comité d’organisation, Rachid Oukali, il s’est apaisenti sur cette annonce du gouvernement algérien : « première compétition senior organisée sur le sol algérien depuis la Coupe d’Afrique des Nations 1990, nous constatons l’impatience qui gagne la population algérienne. Pour faciliter les déplacements des supporters de toutes les sélections, les autorités ont opté pour la gratuité des transports publics ».

Avant de mettre un terme à cet échange avec la presse, le comité d’organisation a présenté le ballon officiel de la compétition dénommé « Marhaba ».

Bref, le premier CHAN à 18 équipes aura, sans aucun doute, un impact sur l’économie du pays organisateur qu’est l’Algérie ce, au regard de la ferveur qui s’affiche dans le chef du peuple algérien.




Holocauste yaka à Kwamouth et à Bagata : Le défenseur Ngunza Mutshayil Chrétien dans l’œil du cyclone

Depuis un temps, un complot couve contre le peuple yaka. Il s’agit, comme le démontre le cours des événements, d’une élimination  du peuple yaka de la province voisine du Kwango, se trouvant pendant plusieurs années sur le sol des Teke dans la province de Maïndombe. Ceci expliquant cela, les tueries  dans le territoire de Bagata (province du Kwilu), ont démontré par leur mode opératoire que l’holocauste mijoté contre les yaka est une réalité.   

Sur ces entrefaites, le défenseur du peuple yaka dans le Kwamouth, NGUNZA MUTSHAYIL CHRETIEN a mis ses jours en danger. Cette triste réalité justifie l’adage selon lequel ‘’le malheur ne vient jamais seul’’. En effet, le défenseur susmentionné est recherché pour avoir dénoncé l’existence d’un complot entre un groupe de bandits et le chef de terre du village de Kinseke sur la route nationale numéro 1. Des voix s’élèvent pour qualifier d’injuste cette tendance à l’intimidation et au musèlement d’un défenseur qui n’a fait que son travail. Eh quoi donc ? Veut-on une chose et son contraire tandis qu’il y a péril en la demeure ? S’il est établi que la cohabitation pacifique entre les tribus est une exigence, et que tout le monde doit s’y investir, qu’est-ce qui expliquerait, la répression sournoise des acteurs bien intentionnés ?    Depuis le déclenchement de ce que certains médias ont appelé conflit communautaire dans le territoire de Kwamouth jusqu’à aujourd’hui, rien n’a filtré, à ce sujet,  de la réaction  des autorités locales. Il y a lieu, de rappeler, dans cet ordre d’idée, que lorsque les ennemis de la tranquillité intérieure agissent dans un contexte où la répression ne dissuade pas, la frayeur gagne le petit peuple. Puisque répression sans dissuasion, le bourreau bombe le torse même en situation d’arrestation précaire.

Il nous revient que le défenseur qui est dans l’œil du cyclone revendiquait ses droits et ceux de ses compères Yaka qui étaient marginalisés par le peuple teke. Pendant ce temps, les chefs de terres autochtones s’employant à jouer les complices par une attitude laisser-faire.

Quid de la tuerie du 24juillet 2022

En effet, la tuerie du 24 juillet 2022 s’était soldée par un bilan macabre de plusieurs morts et blessés. Des sources ont indiqué que le défenseur mis injustement dans l’œil du cyclone a compté parmi les morts son oncle et deux de ses cousines. ‘’Ces membres d’une même famille ont été sauvagement suppliciés alors qu’ils revenaient des champs.

Le chef de terre a étalé au grand jour sa complicité avec les assaillants du village, quand il a mis aux arrêts le défenseur NGUNZA MUTSHAYIL. Le pauvre a été torturé et humilié pendant que sa femme et ses deux enfants ne sont plus visibles à ses yeux. Donc famille disloquée !

Bien que minoritaire, le peuple Yaka n’a eu de cesse de revendiquer pour obtenir la libération de son ‘’leader’’ ployant sous dans les geôles du chef du village. Ce qui suit ressort d’un témoignage : Il sera libéré le quatrième jour et va se résigner à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango. C’est là que le ’’rescapé’’, ayant humé l’air frais, va porter plainte contre le chef de terre qui poursuivait la marginalisation et l’injustice sur du peuple yaka à Kwamouth. Quelque temps après, l’intéressé ne sentant pas rétabli dans ses droits et se trouvant en insécurité du chef de terre qui le recherchait avec obstination et préméditation, il a décidé de quitter le milieu.