Dès ce 09 janvier 2023 : Gentiny Ngobila annonce l’évacuation des commerçants et autres occupants des emprises publiques

Ce travail partira du mur de la RVA au quartier Badara jusqu’à la 1ère rue Limete Funa. Les arrêts de bus devront être délocalisés vers certaines avenues pour laisser libre la circulation sur le Boulevard.

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a réuni, jeudi 5 janvier 2023 dans la salle de conférence  de l’Hôtel de ville, les différents commandants des districts de la Tshangu, les bourgmestres des communes qui longent le Boulevard Lumumba partant de l’aéroport international de Ndjili jusqu’à Limete ainsi que les services urbains concernés par le secteur de l’environnement et de la salubrité.

En présence du vice-gouverneur et du Commissaire Provincial de la police, le Patron de la Ville de Kinshasa a commencé par dresser un tableau sombre  du désordre qui caractérise le long du Boulevard Lumumba: stationnements anarchiques des bus, taxis-bus et motos- taxis, étalages des marchandises à même le sol, prolifération des marchés pirates, des immondices qui pullulent partout malgré les efforts d’assainissement des équipes de Bopeto.  Une situation qui, selon l’autorité urbaine, traduit l’incapacité des services de maintien de l’ordre à faire appliquer la loi.

De ce fait, le Gouverneur de la ville de Kinshasa a rappelé à l’ordre les bourgmestres des communes concernées (Masina, Ndjili, Kimbanseke, Matete et Limete) ainsi que les commandants de police du district de Tsangu.

Gentiny Ngobila Mbaka a, par ailleurs, annoncé que dès ce lundi 9 janvier,   tous les services concernés devraient se mettre à pied d’œuvre, sous la supervision de la ministre provinciale de l’Environnement, pour procéder à l’évacuation définitive de tout ce qui encombre  et pollue le Boulevard Lumumba.

Tout en fustigeant le laxisme des agents de l’ordre dans l’application de la loi sur la gestion des emprises publiques,  Gentiny Ngobila Mbaka a néanmoins reconnu les efforts dans le secteur de l’assainissement de la ville.  “Il y a quelques années Kinshasa était classée 2e dans la liste des villes les plus sales au monde par le prestigieux magazine Forbes. Mais aujourd’hui,  la capitale RD-Congolaise a disparu du classement”, a-il relevé.

Dura lex  sed lex dit- on, les commerçants véreux ont jusqu’à lundi prochain pour libérer les emprises publiques!




Par leur « Déclaration au sujet du Groupe d’experts de l’ONU » : Les Etats-Unis seraient-ils pour l’implication du M23 dans le Processus de Nairobi ?

Emanant du bureau du porte-parole du Département d’Etat (ministère des Affaires étrangères), le communiqué date du 4 janvier 2023. L’ambassade des Etats-Unis en RDC l’a publié le 5 janvier avec la consigne habituelle « Pour Distribution Immédiate». Le premier de ses cinq paragraphes  est ainsi libellé : « Les États-Unis saluent le rapport à mi-parcours du Groupe d’experts des Nations unies publié le 30 décembre et partagent les préoccupations exprimées dans celui-ci concernant la forte augmentation de la violence, ainsi que la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l’est de la république démocratique du Congo (RDC)».

Le deuxième paragraphe est formulé en ces termes : « Reconnaissant le leadership des chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est et de l’Angola, nous exhortons les dirigeants et les acteurs armés de la région des Grands Lacs à accélérer la mise en œuvre des multiples engagements pris pour mettre fin au conflit, en particulier ceux convenus lors du mini-sommet de Luanda sur la paix et la sécurité qui s’est tenu le 23 novembre. Nous attendons du Mouvement du 23 mars (M23), sanctionné par les Nations unies, qu’il se retire dans les lieux spécifiés dans le communiqué de Luanda du 23 novembre, et nous appelons tous les groupes armés, y compris le M23, à cesser toute hostilité, à déposer les armes et à se joindre aux consultations du processus de Nairobi menées par la Communauté d’Afrique de l’Est entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés».

Celle du troisième paragraphe est « Prenant note des preuves claires du soutien rwandais au M23 et des rapports crédibles de graves violations des droits humains par le M23, nous réitérons notre appel au Rwanda pour qu’il cesse tout soutien au M23 et retire ses soldats de l’est de la RDC. De même, nous dénonçons la collaboration entre des éléments des forces armées congolaises (FARDC) et des groupes armés, dont les FDLR, comme le souligne le rapport. Nous condamnons fermement les attaques menées par de multiples groupes armés contre les Casques bleus de l’ONU, ainsi que les actes rapportés de torture, les viols et les attaques contre des civils commis par de multiples acteurs armés, qui ont contribué à des déplacements massifs au cours de la période considérée».

Tandis que le quatrième paragraphe est rendu en ces termes : « Enfin, nous soulignons notre inquiétude face à l’escalade inquiétante de la xénophobie et des discours de haine incitant à la violence contre la communauté rwandophone en RDC, qui a été mise en évidence dans le rapport. Nous demandons instamment aux responsables de la RDC de continuer à s’exprimer pour condamner ce type de discours et de demander des comptes à ceux qui recourent à la violence».

Le cinquième paragraphe, quant à lui, se constitue de cette phrase unique : « Les États-Unis se félicitent des recommandations du rapport et saluent les actions diplomatiques menées par l’Afrique, notamment les processus de Nairobi et de Luanda, pour promouvoir la paix».

Evidemment, comme ils en ont pris l’habitude, les Congolais saluent avec la promptitude et l’enthousiasme qui les caractérisent un communiqué pourtant… assassin !

Et pour cause !

Au profit de Kigali

Relisons le deuxième paragraphe qui comprend deux messages. Le premier est la reconnaissance du leadership des chefs d’Etat de la région des Grands-Lacs, entendez la Sadc, la Cirgl et la Cae, pour mettre fin au conflit. Le deuxième concerne directement le M.23. Les Etats-Unis disent attendre du M23 « sanctionné par les Nations unies » le retrait dans tous les lieux spécifiés dans le communiqué de Luanda du 23 novembre 2022 et appellent, tenez-bien, « tous les groupes armés, y compris le M23, à cesser toute hostilité, à déposer les armes et à se joindre aux consultations du processus de Nairobi menées par la Communauté d’Afrique de l’Est entre le gouvernement de la RDC et les groupes armés ».

Ainsi, Washington enjoint le groupe terroriste sanctionné par l’Onu à se retrouver aux côtés de tous les groupes armés congolais avec lesquels le Gouvernement congolais est en pourparlers pour un cessez-le-feu inconditionnel.

Or, la position de Kinshasa est connue de tous les protagonistes : on ne négocie pas avec les terroristes !

Entre-temps, les Congolais entendent et attendent voir la Force régionale entrer en guerre avec le M23 !

Ce n’est pas fini.

Le troisième paragraphe renvoie dos à dos Kinshasa et Kigali.

Se fondant sur le rapport du panel des Nations Unies, Washington, d’un côté, dit réitérer son appel «au Rwanda pour qu’il cesse tout soutien au M23 et retire ses soldats de l’est de la RDC » et, de l’autre, dénonce « la collaboration entre des éléments des forces armées congolaises (FARDC) et des groupes armés, dont les FDLR, comme le souligne le rapport».

Mise en bémol pendant la conférence Etats-Unis/Afrique mi-décembre 2022, cette position est exactement celle exprimée en septembre par Anthony Blinken à l’étape de Kigali, lors de son dernier périple africain.

Ce n’est toujours pas fini. Comme on dit «Jamais deux sans trois», Washington exprime son inquiétude « face à l’escalade inquiétante de la xénophobie et des discours de haine incitant à la violence contre la communauté rwandophone en RDC, qui a été mise en évidence dans le rapport ».

C’est aussi clair que net : c’est le leitmotiv du belliciste Kagame.

Ainsi, la lecture posée, froide et rationnelle du communiqué du Département d’Etat révèle et confirme au profit de Kigali les trois messages-clés du paragraphe 2 (implication du M23 dans le Processus de Nairobi), du paragraphe 3 (retrait du soutien du Rwanda au M23 et de la RDC aux Fdlr) et du paragraphe 4 (inquiétude par rapport à la communauté rwandophone de la RDC).

On ne voit finalement pas en quoi la Déclaration du Département d’Etat est favorable à la RDC pour que les Congolais se mettent à chanter et à danser parce qu’ils sont heureux !

D’ailleurs, cette Déclaration est du même cru que celle de l’Union européenne publiée le 31 décembre 2022. Comme pour dire de l’Occident qu’il sait rester  ferme dans son schéma…

Omer Nsongo die Lema




À Nsele, Gérard Bisambu sensibilise la population à s’enrôler massivement et les responsables de centres à travailler dans l’ordre

Gérard Bisambu, Membre de la plénière a encore fait un travail de qualité pendant l’opération de supervision managériale ce jeudi 5 janvier, dans la commune de la N’sele, accompagné de son équipe depuis le début de la mission.

Six centres visités, de l’EP Kimpoko à Sainte Marthe, quelques centres ont des soucis des Kits qui  ne répondent pas favorablement aux attentes des utilisateurs, mais aussi de la population malgré la présence des CTT pour le dépannage. Le souhait des responsables des centres est le renforcement des Kits pour faciliter la tâche à la population.

Devant la population, le membre de la plénière de la CENI, Gérard Bisambu a aussi interpellé les agents de l’ordre de chaque centre et leurs responsables que la carte d’électeur s’obtient gratuitement. «Que personne ne vous demande de l’argent pour obtenir la carte d’électeur. Elle est gratuite. Toute personne qui demandera de l’argent sera punie par la loi parce que c’est interdit », a-t-il interpellé.

Il a aussi ajouté aux PCI que « les personnes âgées, les handicapés, les malades, les femmes enceintes et les mamans ayant des bébés sont les catégories à privilégier et ça doit être respecté pour ne pas tomber victime des arrestations ».

Les Kits qui posent problèmes ont été enregistrés par son équipe pour en faire rapport à la Centrale électorale afin d’en trouver solution. Dans certains centres, il a trouvé des OPS très efficaces qui enrôlent près de 80 personnes par jour, contrairement à d’autres centres où un OPS seul enrôle 40 personnes.

Le Conseiller principal André Kiomba et l’Assistante technique Laeticia Nkata ont sensibilisé la population et surtout aidé leur Chef Gérard Bisambu à avoir même le moindre détail sur le déroulement du processus d’enrôlement jusqu’à la fermeture des centres à 17 heures.

Par sa bonne foi et surtout dans le souci de voir le travail avancer, Gérard Bisambu a posé des actes de générosité à toutes les équipes dans les centres qui ont réclamé quelque chose pour trouver de quoi survivre en attendant la ration de la part de la CENI.




Enrôlement des électeurs : « À Kasa-Vubu et Ngiri-Ngiri, la situation s’améliore au jour le jour » (Blaise Ditu Monizi)

D’une manière générale, aucun problème majeur n’a été signalé, à en croire les témoignages des responsables des centres. Dans la plus part des cas, l’on soumet la question d’insuffisance de machines qui, il faut le souligner, sera résolu « dans un bref délai », selon les mots du membre de la plénière de la Centrale électorale.

Encore un travail de titan abattu ce jeudi 5 janvier 2023. L’équipe de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), conduite par Blaise Ditu Monizi, membre de la plénière, s’est cassée en mille morceaux pour visiter un plus grand nombre de centres d’inscription pour évaluer le processus d’enrôlement de la population.

Sans aucun moment de pause, Blaise Ditu et ses hommes ont fait le tour de deux communes, Kasa-Vubu et Ngiri-Ngiri, avec un total de près de dix centres d’inscription visités, parmi lesquels l’Institut technique EP 1 et 2, Saint Louis, le CS Kimbuta, le CS Technologie moderne, le Lycée Movenda, le Collège Saint Pie X, le CS Ngiri-Ngiri, l’IPNN (Institut Pédagogique de Ngiri-Ngiri), pour ne citer que ceux-là.

Autre précision à apporter, c’est aussi la qualité de l’impression de la photo « qui ne fait que s’améliorer ». Dans aucun centre d’inscription une lamentation allant dans ce sens n’a été rapportée à l’équipe de Blaise Ditu Monizi. Il y a donc lieu de dire avec aisance que la situation ne fait que s’améliorer du jour au lendemain.

Pour rappel, c’est le 23 janvier 2023 que l’opération d’enrôlement de la population arrive à terme dans la première aire opérationnelle. Les équipes de la CENI sont à pied d’œuvre pour atteindre cette fin, l’un des objectifs de cette tournée dans différentes communes de la Ville-province de Kinshasa.




CENI: Le Conseiller André Kiomba sensibilise la population de N’sele sur les innovations de la nouvelle carte d’électeur

Pour  la majorité de centres visités, il se pose un problème des kits qui fonctionnent parfois selon le climat, selon les témoignages recueillis sur place. 

L’équipe de Gérard Bisambu, membre de la plénière de la CENI, a sensibilisé la population de la commune de N’sele dans quelques centres d’enrôlement mercredi 04 janvier,  notamment sur les innovations de la nouvelle carte d’électeur.

En tête de la délégation pour la journée du mercredi, le Conseiller André Kiomba qui a représenté M. Gérard empêché, a aussi insisté sur le respect de la loi par les responsables de chaque centre. Et ce, en rapport avec les personnes vivant avec handicap, celles de troisième âge et les mamans ayant des bébé ainsi que les malades.

À Badara, précisément à l’école Bon enfant, il a été constaté que le président du centre est trop autoritaire alors que cette opération est un processus démocratique que tout Congolais devrait s’approprier. «Ici, je constate que le Directeur de cette école est trop autoritaire, pourtant il doit mettre à l’aise les électeurs qui viennent se faire enrôler », a dit le Conseiller André Kiomba, après la visite de supervision dans ce centre. Au PCI de ce même centre, il a expliqué le fonctionnement des kits qu’il faut notamment bien charger parce que la prise de la photo thermique qui est différente de celle en couleur consomme beaucoup d’énergies.

Au centre Père Daniel, les électeurs âgés et des mamans ayant des bébés ont bénéficié de l’hospitalité du Conseiller qui a rappelé aux responsables de ce centre le respect des prescrits de la loi. Il a aussi répondu aux préoccupations de quelques habitants de ce coin ayant des soucis sur la qualité de la carte. Il a invité les opérateurs de saisie à s’adapter aux caprices des machines et à bien les manipuler aussi pour éviter certains dysfonctionnements.

Aux électeurs de chaque centre, il a expliqué les innovations de cette nouvelle carte, surtout qu’elle est provisoire en attendant celle d’identité.

Des cartes coupées et ratées, des photos placées à des endroits non appropriés, les absences de certains agents dans les centres d’enrôlement, sont les points constituant le constat négatif fait par l’équipe. « J’ai constaté que dans certains centres deux ou trois agents ne viennent pas pourtant ils ont été recrutés pour ce travail. Et ces absences constituent un freinage au processus d’enrôlement qui doit aller vite et surtout selon le temps prévu par la Ceni », a confié le Conseiller Kiomba.

L’organisation du travail de l’équipe de monsieur Gérard Bisambu a été professionnelle à chaque arrivée dans les centres, le Conseiller a commencé par faire signer les fiches de visites, contrôler les fiches des statistiques et l’état des kits. Un autre constat général est que dans plusieurs centres, si le Kit 11 fonctionne, le 12 doit avoir une panne et vice-versa.




Kinshasa : Patricia Nseya dans les quartiers de Limete pour superviser l’enrôlement des électeurs

Pas de repos pour Patricia Nseya, Rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), en ce jour férié du 04 janvier en mémoire des martyrs de l’indépendance.

Le Rapporteur a visité un bon nombre des Centres d’inscription (CI) situés sur l’axe Limete Dulandos, Forgeron et une partie de Mososo.

L’augmentation des kits d’enrôlement dans les CI a été une demande répétée par la population partout où ce membre du Bureau est passé, défiant les eaux stagnantes bouées. Mme Patricia Nseya a  tenu à se rendre compte du CI qui devait être érigé à proximité du centre des PVH dans le but de leur faciliter la tâche.

Satisfaite du témoignage de cette catégorie de la population en rapport avec le rapprochement des CI près de leur milieu de vie, le Rapporteur a promis de se battre pour que le même CI soit transformé en Centre de vote au moment venu.

C’est sur une note positive de la stabilisation de la situation des kits d’enrôlement que la journée s’est terminée. Partout, elle a prodigué des conseils aux agents dans les centres pour un travail de qualité et rapide.




Félix Tshisekedi rend hommage au Caporal Kanyuku

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rendu hommage au Caporal Kunyuku Ngoma Albert, ce vendredi 6 janvier 2023, à l’esplanade de la morgue de l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa.

Décédé depuis le 25 novembre 2022 à l’âge de 100 ans (né le 08.11.1922), le caporal Kunyuku, ancien combattant de la deuxième guerre mondiale (1940- 1945).

Aux grands hommes, la patrie reconnaissante, dit-on : Le caporal Kunyuku Ngoma Albert a servi nos forces armées alors “La force publique” depuis l’époque coloniale jusqu’à l’indépendance, soit de 1940 à 1960.

Cela lui a valu une reconnaissance mondiale de par le fait qu’il a servi sous la bannière Belge pour le Congo-Belge dans l’armée de la coalition pour mettre fin à la deuxième guerre mondiale et faire échec au régime Nazi.

Cette reconnaissance a été matérialisée par les différentes décorations honorifiques ici même au pays en RDC, en Russie par le Président Poutine et l’année dernière où le Roi Philippe des Belges l’a personnellement décoré le 08 juin 2022 à Kinshasa et ajouter à cela, le réalisateur congolais Voto lui a même dédié deux films documentaire “l’ombre des oubliés” et ” Mon Caporal” pour saluer sa bravoure et pour réclamer ses droits.

Le Président Félix Tshisekedi a déposé donc sa couronne de fleurs devant la dépouille de l’illustre personnage avant que le Premier Ministre, et les officiels, présents à cette émouvante cérémonie, ne fassent de même.




Enrôlement à Kinshasa : Jean Ilongo poursuit l’inspection des Centres de Mont Ngafula

Une délégation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) conduite par Jean  ILongo Tokole, Membre de la plénière de cette Institution d’appui à la démocratie, a entamé la deuxième journée de sa ronde mercredi 04 janvier. Il a visité 11 centres d’identification et de l’enrôlement des électeurs dans la commune de Mont Ngafula, une descente qui s’inscrit dans l’optique d’appui à la supervision managériale des opérations de la révision du fichier électorale pour les élections qui pointent à l’horizon.

Le Complexe Scolaire Saint Léonard a vu commencer cette visite de la deuxième journée. A son arrivée, Jean Tokole a où s’enquérir des réalités de terrain en ayant toutes les informations techniques sur le fonctionnement des kits d’enrôlement, le nombre de personnes enrôlées par jour, en passant par la qualité de photo, tout en rassurant les requérants que ce qui compte, ce sont les données personnelles.

Le travail se déroule normalement malgré quelques soucis techniques. Ce membre de la Plénière a rassuré d’apporter les doléances de la population au bureau de la CENI.

Prenant la direction du Complexe scolaire Diangenda Kuntima, Jean ilongo Tokole a bravé le chemin non praticable pour s’imprégner de la situation actuelle des opérations d’enrôlement des électeurs.  Sur place il a eu les avis du contrôleur technique territorial (CTT). Il a assisté personnellement au déroulement d’identification et d’enrôlement de quelques requérants, question de voir ce qui bloque. En moyenne, 50 cartes sont délivrées par jour, un motif de joie pour  Jean Ilongo.  Le kit à problème est renvoyé à l’antenne pour réparation.

Par ailleurs, Jean Ilongo Tokole a insisté partout où il est passé que les principes et règles de la RFE soient respectés.

Parlant des jours de retard, il a rassuré les requérants que le temps perdu sera récupéré, car l’objectif est que tout le monde ait sa carte. Message bien perçu à la grande satisfaction de la population qui l’écoutait  attentivement.

Il sied de signaler que de tous les 11 centres visités notamment Cs Saint Léonard, CS Mbudi, EP Lutendele, CS les Etoile, ITI Kimbwala pour ne citer que ceux-là, il en ressort que le souci d’ajouter  des kits est repris en chœur partout où est passé Jean Ilongo.




Ngaliema: Adine Omokoko palpe du doigt le déroulement de l’opération d’enrôlement des électeurs

L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les centres de la commune de Ngaliema à Kinshasa se déroule comme prévu en dépit des  quelques problèmes d’ordre technique enregistrés depuis le lancement de l’opération. C’est le constat fait par Mme Adine  Omokoko, Membre de la plénière de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle a effectué une descente dans les différents centres d’enrôlement de Ngaliema pour palper du doigt les avancées enregistrées et les difficultés rencontrées en vue de trouver des solutions idoines selon le souci majeur de cette Institution d’appui à la démocratie.

C’est à l’Antenne provinciale de Ngaliema que l’envoyée de Kadima et membre de la plénière de la CENI Adine  Omokoko a débuté sa tournée pour avoir la cartographie de tous les centres d’identification et d’enrôlement des électeurs de Ngaliema.

Des problèmes d’ordre sécuritaire dans les zones dites rouges où sont déployés non seulement les matériels de la CENI mais aussi son personnel, ont été présentés à Adine Omkoko par Laeticia Luyilinga, Chef d’Antenne de la CENi/Ngaliema.

En représentante spéciale du Président Denis Kadima, Mme Adine a promis d’en faire part au Patron de la centrale électorale pour que la solution soit le plus tôt possible trouvée pour un bon déroulement de cette opération.

Au Lycée Notre Dame de la Providence de Ngaliema, première étape de sa tournée, Mme Omokoko  a eu des plus amples explications du point de vue déroulement du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Ici, malgré les difficultés techniques, le processus se déroule normalement. Des instructions fermes ont été données aux agents de la CENi sur place, en vue de  privilégier les femmes enceintes, les personnes de 3e âge et celles vivant avec handicap.

Du côté enrôlement des électeurs par jour, plusieurs centres dont  Bobokoli, Ecole LA Borne, EP Kuntwala et tant d’autres,  dépassent la barre de 60 personnes par jour, ont fait savoir plusieurs chefs de centres (PCI).

À l’Institut Lukunga 1 et 2, dernière étape de la ronde de ce mercredi 04, Adine  Omokoko s’est félicitée des améliorations enregistrées par rapport à la qualité de service rendu par les agents, au déploiement des kits dans certains centres et la compréhension de la procédure par les requérants lors qu’ils viennent se faire enrôlé.

Pour elle, sa descente  ce jour est une preuve de suivi et d’évaluation de la CENi au regard des toutes les difficultés enregistrées.

Concernant les écoles qui servent des Centres, Mme Omokoko  a tenu à préciser que toutes les mesures nécessaires seront prises afin de ne pas handicaper  non seulement le déroulement normal des cours dès la reprise dans quelques jours mais aussi la poursuite de cette opération.

Au regard des avancées enregistrées notamment la familiarisation des OPS avec les kits, le remplacement des matériels à problème, Adine Omokoko se dit rassurée que le quota sera atteint dans le délai prévu par la commission électorale nationale indépendante.




Quid du cancer du col de l’utérus

Principaux faits : Le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus courant chez la femme dans le monde, et l’on estimait à 604 000 le nombre de nouveaux cas et à 342 000 le nombre de décès en 2020. Environ 90 % des nouveaux cas et des décès dans le monde en 2020 sont survenus dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Deux types de papillomavirus humain (PVH) (les types 16 et 18) provoquent près de 50 % des lésions précancéreuses de haut grade du col de l’utérus. Le PVH est principalement transmis par contact sexuel et la plupart des personnes sont infectés par le PVH peu de temps après le début de leur activité sexuelle. Plus de 90% d’entre elles parviennent à éliminer l’infection. Les femmes vivant avec le VIH sont exposées à un risque six fois plus élevé de contracter un cancer du col de l’utérus que les femmes séronégatives. La vaccination contre le PVH ainsi que le dépistage et le traitement des lésions précancéreuses sont un moyen efficace et économique de prévenir le cancer du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus peut être guéri s’il est diagnostiqué à un stade précoce et traité rapidement. Pour lutter contre le cancer du col de l’utérus de manière globale, il faut mettre en place une prévention primaire (vaccination contre le PVH), une prévention secondaire (dépistage et traitement des lésions précancéreuses), une prévention tertiaire (diagnostic et traitement du cancer du col de l’utérus invasif) et des soins palliatifs.

Vue d’ensemble

À l’échelle mondiale, le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes, avec environ 604 000 nouveaux cas en 2020. Sur les quelque 342 000 décès dus au cancer du col de l’utérus en 2020, environ 90 % surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les femmes vivant avec le VIH sont six fois plus susceptibles d’avoir un cancer du col de l’utérus que les femmes qui ne sont pas atteintes par l’infection à VIH, et on estime que 5 % de tous les cas de cancer du col de l’utérus sont attribuables au VIH (2). En outre, dans toutes les régions du monde, la contribution du VIH au cancer du col de l’utérus pèse de manière disproportionnée sur les femmes plus jeunes.

Dans les pays à revenu élevé, des programmes sont en place qui permettent aux jeunes filles d’être vaccinées contre le PVH et aux femmes de se faire dépister régulièrement et soigner de manière adéquate. Le dépistage permet d’identifier les lésions précancéreuses à des stades où elles peuvent être facilement traitées.

Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, l’accès à ces mesures préventives est limité et le cancer du col de l’utérus n’est souvent pas identifié avant d’avoir atteint un stade avancé et que les symptômes apparaissent. En outre, l’accès au traitement des lésions cancéreuses (la chirurgie du cancer, la radiothérapie et la chimiothérapie, par exemple) peut être limité, ce qui entraîne un taux plus élevé de décès par cancer du col de l’utérus dans ces pays.

Le taux de mortalité élevé du cancer du col de l’utérus dans le monde (taux normalisé selon l’âge chez les femmes : 13,3/100 000 en 2020) pourrait être réduit par des interventions efficaces à différents stades de la vie.

Papillomavirus humain (PVH) et cancer du col de l’utérus

Une grande majorité des cancers du col de l’utérus (plus de 95 %) est due au papillomavirus humain (PVH).

Le PVH est l’infection virale la plus courante de l’appareil reproducteur. La plupart des femmes et des hommes ayant une activité sexuelle seront infectés à un moment de leur vie, et certains risquent de l’être à plusieurs reprises. Plus de 90 % des personnes infectées finissent par éliminer l’infection.

Le cancer du col de l’utérus est de loin la maladie liée au PVH la plus courante. Presque tous les cas de cancer du col de l’utérus peuvent être attribués à une infection par le PVH.

Si la plupart des infections à PVH disparaissent d’elles-mêmes et la plupart des lésions précancéreuses se résolvent spontanément, le risque d’évolution de l’infection à PVH vers une maladie chronique ou des lésions précancéreuses vers un cancer du col invasif existe pour toutes les femmes.

Un cancer du col met 15 à 20 ans à se développer chez des femmes dotées d’un système immunitaire normal. Il peut mettre 5 à 10 ans seulement chez des femmes présentant un système immunitaire affaibli, comme celles souffrant d’une infection à VIH non traitée.

Lutte contre le cancer du col de l’utérus : une approche globale

La Stratégie mondiale visant à éliminer le cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique, adoptée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2020, recommande une approche globale pour prévenir et combattre le cancer du col de l’utérus. Les mesures recommandées comprennent des interventions tout au long de la vie.

Vaccination anti-PVH

Il existe actuellement 4 vaccins préqualifiés par l’OMS, tous protégeant contre les types de PVH 16 et 18, qui provoquent au moins 70 % des cancers du col de l’utérus. Le vaccin nonavalent protège contre 5 autres types de PVH oncogènes, qui sont responsables de 20 % de cancers supplémentaires du col de l’utérus. Deux des vaccins protègent également contre les types 6 et 11 du PVH, qui provoquent des condylomes anogénitaux.

Les essais cliniques et la surveillance post-commercialisation ont montré que les vaccins anti-PVH sont sûrs et efficaces pour prévenir les infections par le PVH, les lésions précancéreuses de haut grade et le cancer invasif.

Les vaccins contre le PVH fonctionnent mieux s’ils sont administrés avant l’exposition au PVH. Par conséquent, pour prévenir le cancer du col de l’utérus, l’OMS recommande de vacciner les filles âgées de 9 à 14 ans, alors que la plupart n’ont pas encore d’activité sexuelle. Certains pays ont commencé à vacciner les garçons, car la vaccination prévient également les cancers liés au PVH chez les hommes.

La vaccination contre le PVH ne remplace pas le dépistage du cancer du col de l’utérus. Dans les pays où le vaccin contre le PVH est introduit, les programmes de dépistage dans la population restent nécessaires pour identifier et traiter les lésions précancéreuses et le cancer du col de l’utérus afin de réduire l’incidence de ce cancer et les décès qui lui sont dus.

Dépistage et traitement des lésions précancéreuses du col de l’utérus

Le dépistage du cancer du col de l’utérus consiste à détecter l’infection par le PVH pour déceler les lésions précancéreuses et le cancer, puis les traiter selon qu’il convient. Le dépistage est effectué chez des femmes qui ne présentent aucun symptôme et qui peuvent se sentir en parfaite santé. Lorsque le dépistage permet de détecter une infection à PVH ou des lésions précancéreuses, celles-ci peuvent facilement être traitées et le cancer peut être évité. Le dépistage peut également détecter le cancer à un stade précoce et le traitement a alors un fort potentiel de guérison.

Avec ses lignes directrices mises à jour, l’OMS encourage désormais les pays à utiliser les tests de dépistage du PVH pour le dépistage du cancer du col de l’utérus, y compris les tests basés sur l’ADN et l’ARNm du PVH.

Les tests ADN du PVH détectent les souches à haut risque du PVH, qui sont à l’origine de la quasi-totalité des cancers du col de l’utérus. Les tests basés sur l’ARNm du PVH détectent les infections à PVH entraînant une transformation cellulaire.

Contrairement aux tests qui reposent sur une inspection visuelle, ces tests de dépistage du PVH sont des tests objectifs. Ils se sont avérés plus simples, permettent de prévenir davantage de lésions précancéreuses et de cancers, et de sauver plus de vies. Ils sont également plus efficaces à moindre coût que les techniques d’inspection visuelle ou la cytologie (test de Papanicolaou ou frottis vaginal).

Le dépistage devrait commencer à partir de 30 ans dans la population générale des femmes, avec un dépistage régulier moyennant un test PVH validé tous les 5 à 10 ans, et à partir de 25 ans pour les femmes vivant avec le VIH, qui doivent également être dépistées plus fréquemment, tous les 3 à 5 ans.

Le processus d’obtention d’un échantillon cervico-utérin par un professionnel de santé est similaire à celui d’une cytologie ou d’un test de dépistage du PVH. Cependant, l’OMS indique qu’il est possible de recourir à l’auto-prélèvement pour fournir les échantillons en vue des tests basés sur l’ADN du PVH (mais non pour les tests basés sur l’ARNm du PVH). Les femmes doivent bénéficier d’un soutien approprié pour se sentir en confiance lors du déroulement du processus.

Le dépistage doit être lié au traitement et à la prise en charge en cas de tests de dépistage positifs. Les femmes positives au PVH peuvent être traitées sans vérification du diagnostic dans les lieux où les ressources sont limitées. Il est nécessaire de pratiquer un test de dépistage et de triage des femmes positives au PVH (p. ex. par inspection visuelle à l’acide acétique) pour traiter les femmes infectées par le VIH.

Si un traitement des lésions précancéreuses est nécessaire et que les critères permettant d’en bénéficier sont remplis, le traitement recommandé est la cryothérapie ou l’ablation thermique. Les deux traitements sont tout aussi efficaces et sûrs et peuvent être effectués dans un service ambulatoire.

Lorsque les critères pour bénéficier du traitement ablatif ne sont pas remplis ou en cas de suspicion de cancer du col de l’utérus, les femmes doivent être dirigées vers le niveau de services de santé adapté, où une évaluation appropriée pourra être menée moyennant une colposcopie et des biopsies. Le traitement par excision (LLETZ) peut être proposé le cas échéant et, en cas de cancer, un plan de traitement individuel est conçu en fonction du stade de la maladie, de l’état de santé et des préférences de la patiente, et des ressources disponibles au sein du système de santé.

Prise en charge du cancer invasif du col de l’utérus

Lorsqu’une femme présente des symptômes de cancer du col de l’utérus ou en cas de suspicion de cette maladie, elle doit être orientée vers un établissement adapté pour que des analyses plus poussées soient menées, pour obtenir un diagnostic et démarrer un traitement.

Les symptômes du cancer du col de l’utérus à un stade précoce sont les suivants : microrragies irrégulières ou saignements légers entre les règles chez les femmes en âge de procréer ; microrragies ou saignements après la ménopause ; saignements après les rapports sexuels ; et pertes vaginales accrues, parfois malodorantes.

Lorsque le cancer du col de l’utérus progresse, des symptômes plus graves peuvent se manifester, par exemple : des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d’appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et un œdème sur une jambe ou les deux.

D’autres symptômes graves peuvent se manifester à des stades avancés en fonction des organes touchés par le cancer.

Un examen histopathologique permet de poser le diagnostic du cancer du col de l’utérus. Le stade est déterminé en fonction de la taille de la tumeur et de la propagation de la maladie. Le plan de traitement dépend du stade de la maladie et plusieurs options sont envisageables : chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie. Les soins palliatifs constituent également un élément essentiel de la prise en charge du cancer afin de soulager les douleurs et les souffrances inutiles causées par la maladie.

Action de l’OMS

L’Assemblée mondiale de la Santé a adopté la Stratégie mondiale en vue d’accélérer l’élimination du cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique. Pour un pays, éliminer le cancer du col de l’utérus signifie parvenir à ramener son incidence sous le seuil de 4 cas de cancer du col de l’utérus pour 100 000 femmes par an. Pour atteindre cet objectif d’ici la fin du XXIème siècle, l’OMS s’est fixé les cibles « 90-70-90 » qui devront être atteintes, et maintenues, d’ici 2030 (résolution WHA73.2) (4) : 90 % des filles sont entièrement vaccinées contre le papillomavirus humain à l’âge de 15 ans, 70 % des femmes bénéficient d’un dépistage réalisé à l’aide d’un test de haute performance à l’âge de 35 ans, et à nouveau à 45 ans ; et 90 % des femmes chez qui une maladie du col de l’utérus a été diagnostiquée reçoivent un traitement (90 % des femmes atteintes de lésions précancéreuses sont traitées ; 90 % des femmes atteintes d’un cancer invasif sont prises en charge).

L’OMS a élaboré des orientations et des outils sur la manière de prévenir et de combattre le cancer du col de l’utérus, par la vaccination, le dépistage et le traitement, et la prise en charge du cancer invasif. L’OMS œuvre de concert avec les pays et les partenaires afin d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes complets conformes à la Stratégie mondiale.