Dédicace de l’année 2023 : Le pasteur François Mutombo lance un service de 30 jours

Du 05 janvier au 05 février 2023, les fidèles de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (C.A.C/VH) de Kinshasa et du monde entier vont observer un service de 30 jours dénommé « Dédicace de l’année 2023 ». C’est le Représentant Légal de la CACVH, le Pasteur François Mutombo Voici l’homme qui a lancé ce service de 30 jours pour la dédicace de l’année 2023 allant du jeudi 05 janvier au dimanche 05 février et dont la clôture va intervenir à l’esplanade du Palais du peuple.

Dans son mot introductif, le Représentant légal de la CAC/VH a expliqué que le mot dédicace vient du verbe dédier, qui signifie, recommander quelque chose à une divinité. Et ce, pour un but. Ainsi, la chose recommandée va revêtir un caractère sacré. Et ce qui est sacré va exiger des procédures, surtout que n’importe qui ne peut y toucher. Une fois que vous y toucher sans respecter les principes, vous pécher et vous tomber dans la profanation.

Dans le cas d’espèce, pense le Pasteur François Mutombo, notre divinité, c’est Jésus-Christ. Pour bien commencer ce service, il s’est appuyé sur Actes 13, 1-2, pour expliquer qu’il n’y a pas une œuvre de Dieu sans sacrifice, sans jeûne. Ici, il a insisté pour dire que tu ne peux pas rendre sacré quelque chose si toi-même tu n’es pas sacré. Et on ne peut pas dire qu’on a dédié l’année si nous-mêmes nous ne nous sommes pas dédiés.

Signalons que ce service concerne toute la grande communauté CACVH ainsi que tout celui qui veut commencer l’année 2023 avec Dieu peu importe sa confession. C’est ainsi qu’il a été recommandé à tout le monde de dormir par terre, de suivre la discipline de jeûne selon le programme donné par le pasteur chaque jour, se priver de certaines choses qu’on aime faire très souvent, sortir de la distraction et rester concentré et l’éternel Dieu ne manquera pas de se manifester puissamment dans nos vies.




En sa qualité de présidente du Conseil des ministres de l’OHADA : Rose Mutombo prend part à la cérémonie de déclaration solennelle des cinq nouveaux juges de la CCJA

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des Sceaux, a pris part à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en sa qualité de Présidente du Conseil des ministres de l’OHADA durant l’année 2023, à la cérémonie de déclaration solennelle des cinq nouveaux juges de la CCJA.

Parmi ces juges, figure le congolais Kanguma Nsula Jean-Marie, qui fait la fierté de la RDC. Lors de cette grande cérémonie, Rose Mutombo a prononcé une vibrante allocution qui a annoncé les couleurs du mandat de la RDC à la tête de cette grande Organisation africaine qu’est l’OHADA.

“Je n’ai pas hésité un seul instant à répondre favorablement à l’invitation de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage, tant est importante la place de cette haute juridiction régionale au sein du système institutionnel de l’OHADA.

En effet, la CCJA constitue la clé de voûte de la sécurité juridique et judiciaire qui est au cœur de la mission de l’OHADA. L’uniformisation et la modernisation des règles appelées à encadrer la vie des affaires seraient réduites à néant si les normes secrétées devaient être mal appliquées ou diversement interprétées.

C’est pourquoi le rôle de la CCJA est absolument fondamental dans le processus de construction de l’intégration juridique de nos États”, a dit la Ministre d’Etat dans son mot.

Et d’ajouter : “Elle reste, à ce jour, un exemple unique que le monde entier nous envie : une Cour suprême commune à 17 Etats indépendants, dotée de compétences supranationales et fondée sur un transfert inédit de compétences juridictionnelles régaliennes.

Une juridiction si originale et si importante ne peut remplir convenablement sa mission que si elle est animée par un personnel suffisamment outillé. Sans oublier le personnel auxiliaire, je voudrais m’appesantir sur les Juges, dont le statut et les qualités méritent une attention particulière”.

En tant que Magistrate, Rose Mutombo Kiese qui connait suffisamment la délicatesse de la mission qui incombe aux nouveaux juges, a indiqué que : “cette mission est d’autant plus contraignante qu’en sus des aspects éthiques et déontologiques incombant à tout Juge, leur statut de Juge communautaire comporte des exigences spécifiques.

Il est particulièrement important de souligner que le Juge élu à la CCJA ne siège pas en tant que représentant de son Etat d’origine, et encore moins comme défenseur des intérêts de cet Etat. Comme la Cour elle-même, les Juges doivent demeurer, dans l’exercice de leur mission, indépendants vis-à-vis des Gouvernements qui détiennent le pouvoir de désignation”.

A elle de poursuivre : “En effet, c’est ici le lieu de rappeler que les candidats aux postes de Juge sont certes présentés par les États, mais que les Juges sont élus par le Conseil des Ministres de l’OHADA.

Le non-renouvellement du mandat de Juge de la CCJA, la règle de l’égalité des Juges et celle de l’inamovibilité tendent à conforter cette indépendance nécessaire à une saine distribution de la Justice.

Il convient de souligner, précisément, que l’indépendance qui protège la Cour et les Juges a été instituée dans le seul intérêt d’une bonne administration de la Justice”.

La patronne de la Justice de la RDC a révélé que : “le Conseil des Ministres a pris acte, lors de sa récente session, de la nécessité de redynamiser le système d’arbitrage institutionnel de la CCJA, et instruit le Secrétaire Permanent de mettre diligemment en œuvre les recommandations formulées. Je puis vous assurer qu’au nom du Conseil des Ministres, je tiendrai fermement la main à l’exécution scrupuleuse de ces instructions, afin que la CCJA retrouve toute la place qui lui revient dans le marché toujours plus florissant de l’arbitrage commercial international et même de l’arbitrage d’investissement”

Signalons que pour remplacer les Juges sortants, le Conseil des Ministres de l’OHADA, réuni le 15 avril 2022 à Niamey, en République du Niger, a procédé à l’élection de cinq nouveaux Juges. Il s’agit de Messieurs GBILIMOU Joachim de la République de Guinée, NIAMBA Mathias de la République du Burkina

Faso, BEASSOUM Casimir de la République du Tchad, SANCA Adelino Francisco de la République de Guinée-Bissau et KAMBUMA NSULA Jean-Marie de la République Démocratique du Congo.

BM




« L’espace du Grand Kasaï livre un spectacle désolant » (L’archange Papy Tamba)

À qui la faute ? Y-a-t-il des saints à gauche et des diables à droite ? Retour sur un dossier macabre qui n’épargne personne.

  1. Étape noël et bonne année 2021-2022

Fatshi était le 24 décembre 2021 à Mbuji Mayi et le 1er janvier 2022 à Kananga. Une semaine de périple qui a permis au monde de faire la découverte de l’espace du grand Kasaï. L’état de la déliquescence des infrastructures de base a même plongé le cortège présidentiel plusieurs fois dans du bourbier.

On le sait, il a séjourné du 24 au 25 décembre à Mbuji-Mayi. Puis à Lusambo et Lodja, les deux villes de la nouvelle province du Sankuru du 25 au 26 décembre. Il est par la suite revenu à Mbuji-Mayi pour Kabinda où il a séjourné du 27 au 28 décembre.

Après cette étape, il a emprunté la route de Kananga le 29 décembre. Le 30 décembre il était au territoire de Dibaya pour vivre de visu l’état d’avancement des travaux des Chutes de Katende devant abriter un barrage hydroélectrique de 64 MW. Le 31 décembre, il a visité la route Kalamba Mbuji, longue de 260 kms. Il revient à Kananga le premier jour de l’an 2022. Puis vint l’étape de Tshikapa.

Pendant cette tournée, on a assisté à une grande mobilisation de la notabilité de l’espace du grand Kasaï qui laissait croire aux naïfs qu’un nouveau cap était mis pour le développement de cette partie de la république. Certains ont même justifié leur transhumance au nom d’un développement communautaire. Nenni, 2023 sonne avec un constat encore plus malheureux.

En effet, pour le réveillon 2022-2023, les soupçons de détournement étaient encore plus importants que l’année précédente. Forum des As titre dans son édition du 3 janvier 2023 : #Les chantiers de Fatshi pâtissent du détournement systématique des fonds#. D’autres journaux aussi ne sont pas allés sur le dos de la cuillère. L’espace du grand Kasaï tourne !

Les faiblesses de la gouvernance mashi a mu menu

Deux fêtes de fin d’année successives pour un même constat. Ceci laisse quelques questions sans réponse…

Parlons de quelques cas

  1. Le barrage de Katende.

C’est un projet qui remonte à 1979, mais dont le début de réalisation a été sous le Président Joseph KABILA en 2014. Avant de quitter le pouvoir en janvier 2019, ce projet confié aux indiens a atteint un niveau d’espérance remarquable pour son aboutissement. Mais il fallait attendre 2021 pour qu’une modique somme de 6 millions des dollars soit financée sous la supervision de la présidence de la république. Mais pour quelle finalité ?

À l’arrivée de Fatshi sur ce lieu fin 2021, il s’étonna en ces termes : Tout ce qui a été fait avec cet argent, c’est juste le désherbage et le remplacement des batteries d’engins roulants! (sic). . Avec une telle somme, je crois que ce désherbage a été fait avec un canif…

Sur ces entrefaites, l’absence des sanctions administratives et judiciaires pourtant promises lance un discrédit sur tout le régime. Un chef de l’Etat s’exclame et l’igf est ailleurs. Ceci rappelle l’histoire du capitaine Haddock, personnage inventé par Hergé dans les aventures de Tintin et Milou. Saperlipopette, saperlipopette, saperlipopette !

Ce n’est qu’en m’exprimant avec modération et retenue que je pourrais qualifier tout ceci de scandaleux. Sinon, plus qu’un scandale, ça paraît un crime de faire le constat de l’immunité absolue des mashi a mu menu. Heureusement que les ténèbres ne régneront pas toujours.

  1. L’argent destiné à la construction des écoles et des routes est présumé détourné. Les mots sont pesés par pure prudence en l’absence des décisions de la justice. Sinon, même des journaux ne se privent pas de parler de détournement. Mais que peut faire l’impuissante IGF devant ce genre de dossiers ? Ab amicis honesta petamus, disent les latinistes. Comprendre : À un ami, on ne doit demander que ce dont il est capable. Toko mesana, nous disent-ils par pure méchanceté…

Ce qu’il faut retenir…

En deux voyages successifs de fin d’année, Fatshi ne peut pas nous laisser croire qu’il a été floué par son entourage, quand on sait que personne n’a été sanctionné jusqu’à ce jour. Marcellin Bilomba dont le nom était cité a été nommé à la tête d’une entreprise minière. Fatshi n’a même pas lui-même mis à exécution ses propres menaces. Ceci de un.

De deux, ces deux voyages successifs de fin d’année dans un espace considéré comme étant son milieu d’origine dans un pays qui compte 26 provinces posent un sérieux problème de justice nationale. Quelques fois, les frustrations deviennent légitimes. Le père de la nation ne joue pas le bon jeu et c’est bien dommage.

Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête. Victor HUGO

L’archange Papy TAMBA,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




Visite du Pape François en RDC : Sama Lukonde échange avec le Nonce apostolique Mgr Ettore Balestrero

Juste après sa descente sur le terrain pour une visite d’inspection des travaux d’aménagement des sites choisis pour les activités du Souverain pontife à Kinshasa, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu en audience, à la Primature, Monseigneur Ettore Balestrero, Nonce Apostolique qui était accompagné de Monseigneur Carlos Ndaka, Vicaire Général de Kinshasa, et de Monseigneur Donatien N’shole, Chapelain du Pape et Secrétaire général de la CENCO.

Il était question, non seulement, de confirmer la visite du Souverain pontife en RDC, mais aussi et surtout, d’échanger avec le chef du Gouvernement sur la réussite totale de la visite du Pape François en République démocratique du Congo, à en croire le Nonce apostolique.

” On s’est rencontré pour l’objectif de l’année qui est marquée par la venue du pape. On s’est rencontré pour faire le point de tout ce qui a déjà été fait et ce qui manque à faire pour accueillir le Pape dans la joie et bien préparer sa venue qui est prévue le 31 janvier. La venue du pape est confirmée. Il va arriver par l’aéroport de N’djili vers l’après-midi et il se rendra directement au Palais de la Nation pour rencontrer le Président de la République “, a dit brièvement Monseigneur Ettore Balestrero.

Sur invitation du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Pape séjournera à Kinshasa du 31 janvier au 03 février 2023. À son arrivée, après la visite de courtoisie au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il rencontrera les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais de la Nation et y prononcera un discours. Le lendemain, le 1er février, il célébrera la messe à l’aéroport de Ndolo dans la matinée. Dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays. Le 2 février, une rencontre entre le Pape, les jeunes et les catéchistes est prévue au Stade des martyrs et dans l’après-midi, il participera, dans la cathédrale notre dame du Congo, à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes.

 




Arrivée du Pape François en RDC : Sama Lukonde fait une visite d’inspection des travaux d’aménagement des sites choisis

Le Chef du Gouvernement a voulu s’assurer de derniers aménagements qui doivent être faits à Ndolo, au Stade des Martyrs, à la cathédrale Notre dame du Congo où encore au Centre interdiocesain de Kinshasa, siège de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo).

Toutes les batteries sont mises en marche par le Gouvernement de la République pour une réussite totale de la visite du Pape François en République démocratique du Congo. L’accueil du Pape en RDC est prévu du 31 janvier au 03 février 2023 à Kinshasa, sur invitation du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’est dans cette lancée que le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, s’est rendu ce jeudi 5 janvier dans les sites choisis pour accueillir les différentes activités du Souverain pontife, notamment les célébrations eucharistiques et d’autres rencontres importantes avec les jeunes et les religieux.

Le Premier ministre Sama Lukonde était à la tête d’une importante délégation constituée des quelques membres du Gouvernement, du Chapelain du Pape, du Gouverneur de la ville province de Kinshasa, du Commandant de la PNC ville de Kinshasa, du Responsable de l’entreprise choisie pour exécuter les travaux et de plusieurs autres acteurs impliqués.

Le Premier Ministre a visité tour à tour le site de Ndolo, le stade des Martyrs, la Cathédrale Notre-Dame du  Congo ainsi que les installations de la CENCO.

Se confiant à la presse, à la dernière étape de sa visite à la CENCO, le Premier Ministre s’est dit satisfait du bon déroulement des travaux. Il a assuré que tout est bien mise en œuvre pour réserver un accueil chaleureux au Souverain pontife.

“Nous sommes là dans le cadre de cette visite papale en réponse à cette invitation qui avait été faite par son Excellence Monsieur le Président de la République. Nous travaillons conjointement avec l’Eglise après avoir reçu justement cette confirmation depuis le mois de décembre, de l’arrivée du Pape le 31 janvier de cette année 2023. Donc, on a visité tous les sites, y compris la cathédrale et la CENCO pour nous assurer ici aussi que les travaux qui sont prévus dans le cadre de cette visite se poursuivent et seront livrés dans le temps. C’est beaucoup plus une visite que nous faisons pour le respect de calendrier et de chronogramme. Nous le faisons aujourd’hui ce 05 janvier parce que nous sommes à quelques jours francs de cette arrivée. Et ce même 5 janvier où de l’autre côté, nous savons qu’il il y a cet événement des obsèques du Pape Émérite Benoît 16. C’est aussi l’occasion d’avoir une pensée pieuse à son égard et rappeler que c’est prévu qu’une messe puisse avoir lieu ici même à Kinshasa. Nous espérons y participer.

Le but principal c’était vraiment de nous assurer que les travaux vont bon train et que nous serons prêts pour cet accueil que nous voulons de grande envergure où nous avons invité toute la population congolaise à s’approprier cette visite que nous n’avons pas eu comme je l’ai rappelé depuis 1985. Nous avons voulu être, dans le cadre de cette visite, avec tous les intervenants. D’abord, au niveau de tous ceux qui sont impliqués dans les travaux, dans la sécurisation mais aussi avec les représentants de la ville.

Nous sommes avec le gouverneur parce que ça reste la ville qui va accueillir non seulement toutes les délégations qui vont venir du Congo mais aussi celles d’ailleurs ici en Afrique pour accueillir le Pape ici à Kinshasa. Donc, nous lui souhaitons encore la bienvenue et nous allons nous assurer d’être prêt”, a dit en substance le Premier Ministre Sama Lukonde.

Il faut préciser que selon le programme déjà rendu public, le mardi 31 janvier 2023, le Pape quittera Rome pour Kinshasa. À son arrivée, après la visite de courtoisie au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il rencontrera les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais de la Nation et y prononcera un discours. Le lendemain, le 1er février, il célébrera la messe à l’aéroport de Ndolo dans la matinée. Dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays. Le 2 février, une rencontre entre le Pape, les jeunes et les catéchistes est prévue au Stade des martyrs et dans l’après-midi, il participera, dans la cathédrale notre dame du Congo, à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes. Le souverain pontife bouclera son séjour le 3 février 2023.




Sama Lukonde visite quatre sites devant abriter l’arrivée du Pape François

Le Premier ministre Sama Lukonde en compagnie d’une délégation composée du porte-parole du gouvernement et de quelques ministres, a visité ce jeudi 05 janvier 2022, les quatre sites devant abriter l’arrivée du Pape François.

Avec les différentes commissions impliquées dans l’organisation de cet événement, il est allé s’assurer l’évolution des travaux et le respect de la remise des ouvrages dans le délai. Car, chaque partie prenante dans l’organisation a un rôle à jouer.

Le ministre de la Communication et Médias dans son rôle de porte-parole du gouvernement est tenu à se rassurer que la médiatisation de cet événement se fera en temps réel et dans les normes. D’ailleurs, dans les jours qui viennent, il est prévu une grande communication sur le programme et le déroulé de la visite de sa Sainteté à Kinshasa après plusieurs années, soit depuis 1985.

Aussi, pour le ministre de la Santé, de veiller aux dispositifs sanitaires; celui de la défense et sécurité, de s’assurer que tous les invités et la population puissent communier dans la quiétude et le gouverneur de Kinshasa de veiller à la salubrité.

Cette tournée a concerné quatre sites :

1° Site de Ndolo Aéro

Ici, un hangar est en pleine construction et les travaux sont déjà avancés. Un podium dont la structure est déjà bien posée, est visible. Des travaux de finissage se poursuivent encore. Un ascenseur est même prévu pour la mobilité de sa sainteté le Pape. Des chaises avec effigie du Pape sont aussi disponibles et n’attendent que le jour J pour être utilisées.

2° Stade des Martyrs

Sur place, le Premier ministre a donné quelques instructions au gouverneur de la ville de Kinshasa concernant la salubrité de ce site et ses alentours. Il s’est également assuré que les voies d’accès de ce stade seront tous opérationnels pour éviter tout problème de bousculade.

3° Cathédrale Notre Dame du Congo

Avec les responsables de cette cathédrale, la délégation s’est rassurée que les travaux prévus en ce lieu sont bel et bien exécutés.

4° Cenco

Une petite réunion a permis aux parties prenantes de se rassurer que tout sera mis en oeuvre pour réserver un accueil chaleureux à cet invité de marque. À l’issue de cette visite, le Premier Ministre Sama Lukonde a expliqué le sens de cette visite sur terrain.

“À quelques jours de la visite de sa Sainteté le Pape François qui a bien voulu confirmer son arrivée à Kinshasa, nous, au niveau du gouvernement en collaboration avec l’église catholique, nous nous mobilisons pour accueillir le Pape dont la dernière visite date de 1985. Nous voulons nous assurer des derniers aménagements qui doivent être faits. Un chronogramme assez précis a été donné sur ces travaux pour la tribune et tous les aires tout autour”.

Le Premier Ministre a saisi cette occasion pour lancer un appel à la population en général et aux chrétiens catholiques en particulier.

“Je lance un appel d’appropriation de cet événement, car, nous aurons non seulement les délégations venant de provinces, mais aussi des autres pays d’Afrique. Je lance aussi un appel à la conscience de tous ceux qui sont impliqués dans les travaux pour le bon déroulement de cet événement, de respecter le chronogramme que nous nous sommes donnés. Car, l’équipe d’avance du Pape sera à Kinshasa le 23 janvier prochain et nous devons déjà être prêts avant cette date”, a expliqué Sama Lukonde à la presse présente sur ces sites.

Pour sa part, Mgr Nshole a exprimé sa gratitude envers le Chef du gouvernement pour son implication dans cet événement.

“Je suis content de voir que ce qui a été prévu, ne l’est pas seulement pour la sécurité du Pape et son entourage, mais aussi de la population. D’abord en termes d’accès, il y aura 34 voies d’accès, de toilettes et de l’eau. Bref, une organisation qui tiendra compte de la grande masse qui y sera présente”, a indiqué le Chaplin du Pape François en RDC.

Rappelons que c’est une mise à jour des travaux, car cette visite initialement prévue au mois de juillet 2022, avait été reportée à la suite de problème de santé de sa Sainteté. Et cette fois-ci, elle est programmée du 31 janvier au 03 février. Au lendemain de son arrivée, soit le 01 février une grande messe lithurgique aura lieu sur le site de Ndolo.

Plusieurs délégations sont attendues notamment celles qui viendront de provinces de la RDC et des pays voisins.

*Cellule de communication*




Vice-ministre à la Justice : Amato Bayubasire visite les établissements pénitentiaires du Sud-Kivu

M.Amato Bayubasire Mirindi, vice-ministre de la Justice a effectué à la demande du Premier ministre, une visite d’inspection dans des établissements pénitentiaires de la province du Sud-Kivu. Il a terminé sa visite à la Prison Centrale de Kabare dans le territoire qui porte le même nom. C’était après les alertes des morts intervenues dans les prisons de la province notamment à Kamituga.

« Il est vrai que le cas de Kamituga a des difficultés particulières. Il y a lieu de dire que des mesures ont été prises. Je dois annoncer que le chef de division a ouvert une action disciplinaire à l’encore du gardien de la Prison Centrale de Kamituga qui a démontré ses défaillances notamment la libération des prisonniers qui circulent et qui rentrent en prison. Pour ce motif, le chef de division à ma demande, a décidé de lui ouvrir une action disciplinaire », a déclaré Amato Bayubasire.

Et d’ajouter que : « je ne pouvais pas quitter Bukavu sans visiter la prison de cette ville et de Kabare qu’on présente comme un mouroir. Vous voyez avec moi comme l’image de la prison de Kabare. C’est même le modèle parce que non seulement je dois féliciter le chef de division, Mme la Gardienne, j’ai avec moi l’image de la production pénitentiaire de la Prison de Kabare. Le chou, le maïs, les patates douces et le haricot qui  sont produits à la Prison de Kabare qui est connue conne une terre fertile. J’étais à la Prison Centrale de Bukavu, j’ai appris qu’elle obtient des légumes qui viennent de la Prison de Kabare. C’est ça que veut le président de la République qui tient à l’humanisation des maisons carcérales ».

Le Premier ministre instruit Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice et de Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese et le vice-ministre de la Justice Amato Byubasire pour que les conditions carcérales puissent être améliorées.

Les prisonniers ont droit à manger, ils ont droit aux soins de santé et à la bonne qualité de l’alimentation.

« La Prison de Kabare vient de démontrer un exemple. Je porte à votre connaissance que Kabare est devenue désormais une prison pour les condamnés. C’est comme ça que pour la province du Sud-Kivu, Kabare va accueillir les prisonniers condamnés qui viennent de partout. C’est une prison ultrasécurisée. Je félicite les services, tous les gardiens, tous les surveillants et tous ceux qui travaillent dans les conditions parfois difficiles. Ils s’adonnent comme des patriotes pour que ceux qui sont ici soient bien gardés », a-t-il fait observer.

BM




Enrôlement des électeurs : Joséphine Ngalula salue le bon fonctionnement de l’opération dans la commune de Selembao

 Mme Joséphine Ngalula, Membre de la plénière de la CENI, a entamé ce mardi 03 janvier  la ronde dans quelques centres d’inscription situés dans la commune de Selembao, en vue de s’enquérir de la réalité sur terrain. Le collège Pierre Bouviert marque le point de départ du périple de ce membre de la Centrale électorale congolaise. Sur place, elle a observé le déroulement de tous les exercices auxquels sont soumis les requérants pour se procurer la nouvelle carte d’électeur.

Ici, ces opérations se déroulent en toute sérénité sous la satisfaction de potentiels électeurs qui fréquentent ce centre. Sa tournée l’a conduit ensuite à l’Ecole Saint Ignace où un souci technique retarde l’opération. Il s’agit de l’état de la machine affectée à l’enrôlement qui s’éteint par moment.

En bonne mère, Joséphine Ngalula a apaisé certains esprits surchauffés, toute en promettant de transmettre leurs desideratas à la hiérarchie.

Elle s’est par ailleurs dirigée au complexe scolaire Marie la Reine de la paix où elle a soulevé le problème de la gestion de files d’attente et de la liste des requérants. L’enrôlement de nouveaux majeurs en est une autre paire de manches.

A cette étape, elle a eu droit à une salve d’applaudissements suite à son dévouement de rechercher l’harmonie entre requérants et agents de la CENI. Sa visite au collège Sainte Angèle dans le quartier  Badiadingi a bouclé sa tournée où les opérations se déroulent avec succès.




Année électorale oblige : Adhésion massive au CNC Haut Katanga

Plus de 1000 personnes regroupées dans deux structures différentes dont les amis de Me César et ceux de Me James Kayembe ont adhéré volontairement ce mercredi 4 janvier 2023 au CNC de Pius Muabilu dans l’inter fédération du Haut Katanga. La cérémonie s’est déroulée au bâtiment du 30 juin, sous l’égide du président interfédéral, Jean-Claude Kamfwa Kimimba.

Il ne s’agit pas d’une matinée politique, mais plutôt d’une cérémonie d’adhésion massive au Congrès national congolais (CNC), inter fédération du Haut Katanga, chapeautée par l’interfédéral Jean-Claude Kamfwa Kimimba.

Les amis de Me César Mudimbeni et James Kayembe venus en surnombre pour prendre l’engagement d’accompagner l’Autorité morale du CNC Pius Muabilu jusqu’à l’accomplissement de la majorité parlementaire en décembre prochain et à accorder un second mandat au président de la République Félix Tshisekedi, n’ont fait que concrétiser leur promesse faite il y a quelques jours. Un motif de fierté pour les deux leaders de ces organisations.

Le représentant valable de Pius Muabilu en province Jean-Claude Kamfwa qui a présidé la cérémonie et réceptionné cet échantillon en présence de plusieurs autres cadres nationaux et provinciaux, introduit par Victor Yumba, Coordonnateur fédéral, a souligné que seul le travail de terrain, dans l’amour et dans la collaboration rassure cette mobilisation, gage d’une victoire au prochain scrutin.

Toutefois, il a appelé tout le monde à l’enrôlement massif dès le 25 janvier 2023, geste qui permettra à tout congolais en général et haut katangais en particulier de participer au vote. C’était après avoir prêché l’idéologie du parti.

Lors de cet événement historique au CNC Haut Katanga, Jean-Claude Kamfwa a remis les insignes du parti aux leaders adhérant signe de confirmation de leur désormais appartenance politique.

Cela dans une joie immense et dans un climat de convivialité.

Roger Ngandu wa Mitaba




04 janvier 1959 : « Notre histoire politique, nos épopées socio-culturelles doivent impérativement intégrées nos manuels scolaires (…) » (Catherine Kathungu)

Notre histoire politique, nos épopées socio-culturelles doivent impérativement intégrées nos manuels scolaires afin d’armer les jeunes du courage puisé dans le sang et le sacrifice de leurs aïeux.

Voici 64 ans, depuis que des Congolais sont tombés sous les balles des colonisateurs, le 04 Janvier 1959. Cette date qui devrait être un jour d’un match de football, a été perturbée par le refus du meeting de nos pères de l’indépendance du regroupement culturel Association des Bakongo (ABAKO).

Selon la ministre de la Culture, arts et patrimoines, Cathérine Kathungu, le sang des Congolais qui a coulé ce 04 Janvier 1959, a concouru à la lutte pour l’indépendance tant souhaitée. Aujourd’hui encore, 64 ans après, le sang de nos compatriotes innocents continue à couler à l’Est de notre pays, rejoignant ainsi le sang de nos martyrs.

« Nous restons convaincu que dans tous ces drames, un jour le soleil s’élèvera, nos larmes cesseront, la paix reviendra. Comme en 1960, l’espoir nous est permis. Le Congo, unit et fort, gagne toujours », dit-elle.

Comme pour les martyrs de 1959, dont commémorons la mémoire, le sang qui coule aujourd’hui réclamera sa justice. Toutes ces souffrances endurées ne sont que le ferment de notre liberté.

C’est au nom de la Culture que nous ne devons pas oublier le sacrifice de nos parents tombés pour la lutte de l’indépendance dans les années 50-60. La conservation de la mémoire doit rester la base culturelle de nos combats actuels qui ne visent que le rétablissement de la paix, la sauvegarde de l’intégrité du territoire national, la dénonciation de l’agression rwandaise dont nous sommes victimes.

Et de rappeler que le Nord-Kivu, par exemple, ne saura oublier l’engagement politique de jeunes tels que  Marcel Bisukiro, Alexandre Mahamba, Joseph Midiburo, Denis Paluku, Gabriel Kaitenga, Romain Matokeo, Albert Kafanya, Kigeri Wa Kigeri, Thomas Kibira, Sylvestre Kahindo Mapera et tant d’autres. Pour eux, la culture de la défense et de la protection de notre pays, de son unité était un devoir sacré. Leur combat ne peut qu’inspirer ceux d’aujourd’hui. En effet, notre histoire politique, nos épopées socio-culturelles doivent impérativement intégrées nos manuels scolaires afin d’armer les jeunes du courage puisé dans le sang et le sacrifice de leurs aïeux. Le Congo est une Nation forte et un modèle de combats héroïques. Le sang de nos martyrs ne coule pas en vain.

Aucune lutte ne peut réussir si elle ne s’appuie pas sur un bouclier culturel qui nous oblige à partager notre histoire, mieux nos savoirs et à vivre les uns pour les autres.

« C’est dans cette perspective que ma mission est aussi celle de protéger les patrimoines culturels, pas seulement du passé mais aussi ceux d’aujourd’hui, et particulièrement ceux  durant cette guerre. Ils sont nombreux et un mémorial leur sera dédié pour que les générations futures ne puissent oublier le sacrifice des braves, le sacrifice de nos martyrs », explique la patronne de la Culture.

Mme Kathungu précise que mon Ministère s’est déjà engagé dans ce laborieux travail d’identification des sites mémoriaux où devront être érigés des monuments à travers nos Provinces, en rapport avec cette tragique période de guerre afin que les générations futures ne puissent l’oublier mais plutôt s’en servir comme tremplin de résilience.

Elle a terminé son message en rappelant à tous que, dans chaque douleur, il y a une opportunité de gagner. Comme en 1959, le 04 Janvier avait contribué à précipiter notre Indépendance, cette triste période des massacres et agressions passera et notre victoire est certaine.