Dg de la DGRAD: Etienne Utshudi Lutula annonce les couleurs

Devant les directeurs de la DGRAD, cette équipe avec laquelle il compte relever le défi en termes d’assignations des recettes, le nouveau Directeur général de la DGRAD, Etienne Usthudi Lutula leur a demandé de remettre les agents sous leur direction au travail. Voilà pourquoi il leur a demandé de prêcher par l’exemple dans l’accomplissement et dans le suivi des tâches confiées aux collaborateurs.

C’est dans une ambiance électrique agrémentée par les combattants de l’UDPS et d’autres groupes folkloriques, que le Directeur général de la DGRAD, Etienne Utshudi Lutula a pris les commandes de cette importante régie financière du pays. La pluie diluvienne qui a baigné la ville de Kinshasa ce vendredi 15 Novembre, n’a pas du tout démobilisé les foules. Au contraire, elle aura été un ingrédient nécessaire pour démontrer le soutien de la base à cette nouvelle équipe conduite par un fils maison.

C’était en présence de Mme Christine Epuluke Bombula et Kamuena Lubamba, respectivement DG chargée des questions administratives et financières, et DGA chargé des questions techniques et réformes.

« Écoutez, nous avons deux ou trois points de communication avec vous. Le premier point est celui de vous remercier de votre présence à ce jour de la remise et reprise, à ce jour de prise de fonctions du Directeur général et des directeurs généraux adjoints de la Dgrad. Avec vous les directeurs, nous formons inévitablement une équipe appelée à relever le défi en termes d’assignation de recettes », a indiqué dans son discours, M. Etienne Usthudi, nouveau Directeur général de la DGRAD.

En deuxième lieu, le DG a demandé de remettre les agents sous leur direction au travail. Et pour ce faire, les uns et les autres doivent prêcher par l’exemple dans l’accomplissement de leurs tâches et dans le suivi des tâches confiées aux collaborateurs. A l’en croire, si nous on ne le fait pas, s’il y a un laisser-aller, cela aura effectivement des répercussions sur les recettes auxquelles la régie est appelée à recouvrer.

Et le Directeur général de révéler qu’après consultation avec les directeurs généraux adjoints, outre les états de lieux qu’ils ont déjà envoyés à la Direction générale, la haute direction s’organisera pour recevoir chaque directeur. Ainsi, chaque directeur devra nous dire quelles sont les réformes, quelles sont les stratégies qu’il met en place au sein de sa direction pour doubler les recettes.

Toute à l’heure, dit-il, j’étais en train d’échanger avec le Directeur général en charge des questions techniques. Il m’a dit qu’il n’y avait pas suffisamment de recettes, mais qu’il allait faire tout ce qu’il pouvait. Il a donc dit que le mot d’ordre c’était de faire doubler les recettes.

C’est ainsi qu’il leur a demandé de faire de leur mieux pour que ce que vous réalisez soit le double des recettes que vous faites dans les mois qui nous restent pour la fin de l’année 2024 et les douze mois à venir pour les assignations de l’année 2025.

« Vous devez réformer, vous devez élaborer des stratégies moi je viens de l’école de la réforme. Et donc des réformistes. Nous devons imaginer, nous devons chercher où se trouvent les niches de recettes. Je n’ai pas d’autres discours à donner que celui-là. Nous allons organiser au courant de la semaine prochaine la première réunion des recettes et même le roulement de cette réunion-là va être régulier et la méthodologie de travail doit être différente quand même », a mentionné le Directeur général Etienne Usthudi.

Il a insisté sur le fait que la mise en place qui a été faite ne doit pas être prise à la légère. Il faut que le ministre des Finances se dise, voilà il a fait un bon choix en opérant cette mise en place et en proposant les dirigeants qui sont devant vous.

Qui est le DG Etienne Usthudi ?

Né à Kindu dans la province du Maniema, le 24 octobre d’une certaine année, Etienne Usthudi Lutula est un juriste et gestionnaire congolais dont la carrière est jalonnée de responsabilités dans le domaine des finances publiques. Nommé Directeur général de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD) par le président de la République Félix Tshisekedi, il se prépare à relever le défi de la mobilisation des recettes non fiscales pour soutenir la politique de développement du Gouvernement congolais.

Suite à sa nomination, Etienne Usthudi Lutula a exprimé sa gratitude en déclarant : « Je manque des mots pour rendre grâce à Dieu tout puissant qui a touché les cœurs de leurs Excellences Monsieur le président de la République, Félix Tshisekedi et le ministre des Finances, M. Doudou Fwamba Likunde pour qu’ils jettent leur dévolu à ma modeste personne pour diriger la DGRAD.

Je mesure l’ampleur de la tâche, mais je sais qu’avec l’aide de Dieu, l’accompagnement des Autorités ci-haut citées et le concours des cadres et agents de la DGRAD, il est possible de gérer autrement et de redresser cette régie financière. A Dieu seul soit la gloire ».




Lutte contre la sous-alimentation :   Marie Olive Lembe, championne de la production alimentaire made in Congo   

On peut tout dire, tout penser, rien ne saura effriter la passion de la famille Kabila pour la République Démocratique du Congo. Nouvelle illustration de cette affection démesurée, la ferme Espoir qui s’étend sur plusieurs hectares au fin fond de la province du Kongo Central.

Marie Olive Lembe Kabila s’y est rendue dans le cadre d’un voyage d’inspection. Membres de famille, et autres collaborateurs ont été comptés parmi les invités à cette extraordinaire expédition.

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on y découvre Marie Olive Lembe et des centaines de têtes de vache. Difficile de les compter. Le troupeau s’étend à perte de vue. Visiblement bien nourris, ces vaches sont soignées, élevées par une équipe expérimentée.

Interrogée sur l’importance de cette femme, Marie Olive Lembe fait savoir que l’idée principale est d’aider à la lutte contre la famine et la sous-alimentation. ” Sur le plan alimentaire, nous importons presque tout. Pourtant nous pouvons avec un peu de volonté, nourrir notre population avec une production locale », laisse-t-elle entendre.

En tant que responsable de cette ferme, elle venait se rendre compte du déroulement des activités, mais aussi rassurer les travailleurs de son engagement à continuer à apporter le financement nécessaire.

Passionnée de la terre, femme philanthrope, Maman wa Rohoo, les qualificatifs ne manquent pas pour désigner celle qu’on appelle aussi, la première dame rurale. Dans cette ambiance de l’inspection de sa ferme Espoir, l’ex-first Lady entourée de ses travailleurs de l’usine de fabrication d’huile de palme a lancé un appel aux patriotes congolais en ces termes : Moi, je lutte contre la famine.

Oui ! Elle lutte contre la famine, nous avait-elle annoncé il y a de cela 6 ans. Elle avait outre expliqué que la République Démocratique du Congo allait connaître une grande famine si l’on ne prenait pas conscience de l’importance de la terre. Aujourd’hui, les réalités sont palpables et perceptibles. La famine a commencé par la sous-alimentation gagne du terrain.

L’épouse du Sénateur à vie qui elle, a par contre pris la menace de la disette au sérieux, s’est tournée vers la terre. Bovin, plantation, pêche, agriculture sont ses passions pour lesquelles, elle se bat pour sauver un tant soit peu ses compatriotes.

« Moi, je me bats contre la famine, vous avez tout compris. Je suis en train de faire un inventaire de routine. Comme vous savez, nous avons foi en ce pays, la République Démocratique du Congo malgré tout ce que nous suivons bien sûr de prêt ou de loin », a-t-elle dit pour justifier le travail pour lequel Marie Olive Lembe Kabila affectionne.

 

Ceci justifie le qualificatif de la première dame rurale. En outre, elle indique qu’au-delà du travail quotidien, il faut d’abord aimer ce métier de fermier, d’éleveur ou d’agriculteur.

« Avant de gérer les affaires, il faut en avoir une connaissance puis faire le suivi au quotidien par la présence physique soit du promoteur, du gérant soit d’un responsable de sorte que les subalternes qui sont à sa charge soient rassurés. C’est une occasion de communier avec les employés, les travailleurs, échanger avec eux afin de leur assurer de notre soutien, de notre implication, et de notre amour dans cette activité champêtre », a souligné Marie Olive Lembe Kabila.

Marie Olive Lembe Kabila ne délecte pas, ne néglige jamais ce secteur aussi important qui est de l’agriculture, de l’élevage pour combattre la famille ce, bien que son mari n’est plus au pouvoir. Marie Olive Lembe Kabila est passionnée de la terre, car, pour elle, après le pouvoir il y a la vie. Cette vie est merveilleuse, dit-elle tout en révélant le secret de la vraie vie en ce que rien n’est facile dans la vie. Cependant, il faut d’abord éprouver de l’amour, de la passion à ce métier, à s’impliquer davantage.

À l’occasion, Marie Olive Lembe Kabila exhorte tout leader d’opinion, tout responsable politique à s’intéresser dans ce domaine de la production puisque, en ce moment en République Démocratique du Congo la majorité de la consommation est tournée vers l’importation. Ce, à quoi elle invite ses compatriotes à emboîter ses pas dans la lutte contre la famine, qui est son cheval de bataille. D’où, l’auto-prise en charge prônée par M’zée Laurent Désiré Kabila, son beau-père et défunt président de la République.

Pius Romain Rolland et Adam Shemisi




Validation de la feuille de route des réformes gouvernementales du climat des affaires

La feuille de route des réformes gouvernementales du climat des affaires a été validée vendredi 15 novembre dernier, après un long processus qui, lentement mais sûrement, approche le bout du tunnel. Cette feuille de route est subdivisée en 3 matrices principales, à savoir : la matrice des mesures urgentes : mesures urgentes et prioritaires à mettre en œuvre dans un délai d’une année au maximum ; la matrice des réformes à court-terme : réformes prioritaires à initier dans un délai d’une année au maximum; et la matrice des réformes à moyen et long-terme : réformes à initier dans un délai de plus d’une année. Après la validation de la présente Feuille de Route par le Comité de Pilotage, le processus va se poursuivre jusqu’à son adoption par le Conseil des Ministres. Dès lors, les différentes Matrices de réformes seront transformées en “assignations sur le climat des affaires” à la charge des Ministères Réformateurs.

Dans son mot de bienvenu, le Directeur général de l’ANAPI, le professeur Bruno Tshibangu Kabaji, a planté le décor, disant que c’est consécutivement aux instructions promulguées par le Président de la République à la deuxième réunion du Conseil des ministres du 21 juin 2024, ainsi que par rapport au programme du gouvernement de la République, que la réunion du Comité de pilotage du groupe thématique climat des affaires, partenariat public-privé, promotion des investissements et de l’emploi s’est tenue pour valider le projet de la feuille de route des réformes gouvernementales du climat des affaires.

Il a par la suite rappelé les tâches dévolues au comité : redéfinir le chronographe de la mise en œuvre de certaines réformes et actions contenues dans la feuille de route en fonction des nouvelles avancées, enrichir la feuille de réformes gouvernementales sur le climat des affaires et préalablement des actions à mettre en œuvre en vue de l’atteinte de résultats, identifier les différentes contraintes rencontrées dans la mise en œuvre de réformes et proposer des stratégies efficaces pouvant permettre la matérialisation effective, examiner les différentes plaintes formulées par le secteur privé, identifier les actions à assigner en priorité aux différents ministres réformateurs consécutivement à la recommandation du Président de la République, etc.

17 réformes proposées

Compte-tenu de l’évolution de la société et de nouveaux facteurs qui influencent le climat des affaires, quelques nouvelles réformes, dix-sept au total ont été proposées par les experts attitrés présents à la retraite de Mbuela Lodge, dans la Province du Kongo-Central, présidée par M. Guylain Nyembo, Vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au développement du 12 au 17 août 2024, avec l’appui financier du Projet TRANSFORME de la Banque mondiale.

L’évaluation de la feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires a fait ressortir un taux faible de réalisation globale de 21% pour les 3 Matrices des Réformes Gouvernementales du Climat des Affaires, très loin de l’ambition du Gouvernement de la République de faire de la République Démocratique du Congo une terre attractive pour les investissements.

Le VPM Guylain Nyembo pointe du doigt la faible appropriation institutionnelle des réformes ; Le faible Dialogue Public-Privé, Public-Public, Privé-Privé ; Le faible appui financier du Gouvernement dans la mise en œuvre des réformes identifiées ; Les conflits de compétence entre Ministères et services réformateurs qui non sans compromettre l’opérationnalisation de certaines réformes ; Les contraintes opérationnelles qui limitent le niveau de performance des réformes ; La faible appropriation et coordination institutionnelles des réformes ; La non-implantation des unités de suivi de mise en œuvre des réformes au sein des Ministères et Services Réformateurs, etc.

Il a terminé son allocution par annoncer que, consécutivement à ce premier volet de l’Instruction du Président de la République, le deuxième volet consistant en l’élaboration d’un Plan stratégique Pluriannuel du Climat des affaires, est déjà amorcé et va se poursuivre sans désemparer; l’objectif étant de déployer le maximum d’énergies, avec rationalité et pragmatisme, dans un esprit de solidarité entre les parties prenantes, pour enfin offrir aux investisseurs un environnement des affaires effectivement rassurant. L’Exécutif dont le Ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement est le répondant dans ce secteur précis va tout mettre en œuvre pour faire aboutir ce processus avec succès et redorer l’image de notre pays.




Province de Lomami : Noël Tshiani parle d’une population abandonnée 

« Où allons-nous ? », c’est la question  que s’est posée le Professeur Noël Tshiani Muadiamvita, avant de s’exprimer : franchement, je n’ai jamais vu un pays où tous les officiels sont en concurrence pour voyager à l’étranger. Tous les chefs des institutions sont toujours en voyage, mais sur le terrain, rien de bon n’est palpable.

« Je viens de rentrer d’un court voyage dans la province de la Lomami où je constate qu’il y n’y a aucune initiative de développement d’envergure depuis 2019. Actuellement, j’ai très mal au dos parce que la route Mbuji-Mayi-Ngandajika est tellement mauvaise que la voiture 4×4 a mis 4 heures et demi pour une distance de 90 kilomètres. Voyager par route est un cauchemar dans une province à vocation agricole pendant que le gouvernement se réjouit d’importer des sacs de farine ou de maïs de la Zambie, alors qu’on pouvait cultiver pour produire le maïs localement », témoigne-t-il.

Et de poursuivre que l’impression est que la population est abandonnée à son triste sort et ne sait plus à quel saint se vouer malgré les slogans et les discours des officiels qui semblent distraits par autre chose.

Est-ce que la RDC sait ce qu’elle fait ou veut réellement? La patrie d’abord ! La patrie avant tout ! La patrie ou la mort !




Tensions géopolitiques mondiales : le Maroc réaffirme sa résilience face aux conjonctures fluctuantes (M. Lekjaa)

Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a affirmé, vendredi à la Chambre des Représentants, qu’en dépit des tensions géostratégiques mondiales, génératrices d’incertitude économique, “le Maroc ne cesse de démontrer sa capacité à s’adapter aux conjonctures fluctuantes, illustrant ainsi la résilience de son tissu économique et social”.

En réponse aux interventions des députés lors d’une séance plénière consacrée à la discussion et au vote du projet de loi de finances (PLF) de l’année 2025, M. Lekjaa a souligné que “le caractère politique” de ce projet réside dans l’équilibre entre les contraintes imposées par la réalité et les réponses envisageables, notant que cette approche est encadrée par des dimensions constitutionnelles, au cœur desquelles figure le rôle stratégique des Hautes Orientations Royales, suivi de celui du modèle de développement et du programme gouvernemental.

Il est évident que les Hautes Orientations Royales jouent un rôle central en tant que garant et protecteur de l’orientation générale, quelles que soient les circonstances émergentes, a-t-il relevé, mettant en avant les profondes transformations accomplies sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Il a également fait remarquer que cela se résume à la place qu’occupe désormais le Maroc sur la scène internationale, ainsi qu’au niveau de modernisation global qu’a connu le Royaume, mettant en lumière “la force de la vision de SM le Roi, qui sert de référence pour les PLF, aux côtés d’autres éléments de référence que sont le Nouveau modèle de développement, le programme gouvernemental, les ajustements nécessaires face aux transformations internes et externes actuelles, ainsi que l’émergence de priorités imprévues, dictées par des circonstances exceptionnelles urgentes”.

Dans son rapport présenté jeudi à la Chambre des Représentants, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen et au vote de la première partie du PLF 2025, la Commission des finances et du développement économique a fait état de divergences parmi les députés lors des discussions sur ce projet.

Ces débats ont révélé des opinions contrastées concernant les hypothèses sous-jacentes au projet et les prévisions de croissance économique.

Tandis que certains parlementaires ont estimé que ces hypothèses étaient “réalistes et adaptées au contexte”, d’autres les ont jugées “excessivement optimistes et irréalistes”.

Dans ce contexte, le rapport a souligné que certains députés ont exprimé leur satisfaction quant à l’offre gouvernementale accompagnant ce projet de loi, en particulier sa cohérence et sa continuité avec les réalisations du gouvernement au cours de la première moitié de son mandat, ainsi que sa vigilance et sa prudence face aux défis, transformant ces derniers en réelles opportunités pour un développement inclusif.

En revanche, d’autres députés ont estimé que le projet “ne répond pas aux attentes pour restaurer la confiance et qu’il n’aborde pas de manière adéquate les enjeux politiques et économiques actuels”.




Chine: Le Maroc remporte le bronze lors de la Compétition internationale du meilleur carreleur

Bilal Benhammou, lauréat de l’édition 2024 du concours “Master Zlayji”, a remporté la médaille de bronze lors de la Compétition internationale du meilleur carreleur (Global Tiler Competition), organisée à Shanghai en Chine par Sika BFM Chine.

La Chine a été couronnée championne de cette compétition, suivie de l’Équateur et du Maroc, indiquent Super Cérame et Sika Maroc dans un communiqué conjoint.

La compétition s’est déroulée en deux étapes: une épreuve théorique le 8 novembre, suivie d’une épreuve pratique le 9 novembre, précise le communiqué.

Bilal Benhammou a su se hisser sur le podium grâce à ses performances exceptionnelles, confirmant l’étendue de la maîtrise et de l’expertise marocaine dans l’art de la pose de céramique, face à 56 participants issus de 13 pays en lice pour les premières places.

Le Maroc participe à ce prestigieux concours pour la deuxième fois, une initiative rendue possible grâce aux cycles de formation complets combinant théorie et pratique offerts par Super Cérame, filiale de Ynna Holding, leader national dans la fabrication de carreaux de céramique, et Sika Maroc, acteur incontournable du secteur du BTP (bâtiment et travaux publics).

Ces deux entreprises se sont unies pour organiser “Master Zlayji 2024”, un concours national unique, dédié aux poseurs de céramique marocains et visant à promouvoir l’excellence dans ce secteur.

L’édition 2024 de “Master Zlayji” a rassemblé 1.500 participants, établissant un nouveau record et triplant le nombre d’inscriptions par rapport à la première édition.

Ce succès témoigne de l’intérêt croissant des professionnels du secteur pour cet événement désormais incontournable, et reflète l’engagement de Super Cérame et de Sika Maroc en faveur du soutien et de la valorisation des talents nationaux.

“Je tiens à exprimer ma gratitude envers Super Cérame et Sika Maroc pour la mise en place du projet “Master Zlayji”, qui valorise et récompense le savoir-faire des carreleurs marocains”, a déclaré Bilal Benhammou, cité dans le communiqué.

“La compétition au Maroc n’a rien à envier à celle internationale. L’événement national a été organisé avec autant de soin et de professionnalisme que celui en Chine”, a-t-il ajouté.

Depuis plus de 50 ans, Super Cérame se positionne comme un acteur majeur de l’économie marocaine, avec quatre sites de production, cinq showrooms et un réseau de 5.000 références.

L’entreprise forme chaque année plus de 1.000 poseurs et, grâce à une production quotidienne de 120.000 m², se classe parmi les 20 premiers producteurs mondiaux de carreaux céramiques.

Présent depuis 1979, Sika Maroc propose des solutions chimiques pour la construction et l’industrie, couvrant tous les aspects, de la fondation à la toiture.

Disposant de cinq usines à travers le Maroc, l’entreprise se distingue par sa qualité et son engagement en faveur de la durabilité, collaborant étroitement avec les professionnels pour rehausser les standards du secteur au Royaume.




Éliminatoires CAN-2025: C’est une bonne prestation face au Gabon, mais il reste encore du travail à faire (Walid Regragui)

En dominant le Gabon par 5 buts à 1 lors du match disputé, vendredi soir, au stade de Franceville, pour le compte de la 5-ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025), l’équipe nationale a livré une bonne prestation, a affirmé, le sélectionneur national, Walid Regragui, estimant que les Lions de l’Atlas ont “encore du travail à faire”.

“C’est une bonne victoire, nous voulons finir premier du groupe et c’est ce qu’on va confirmer lundi” face au Lesotho pour le compte de la 6è journée des éliminatoires de la prochaine CAN-2025, a déclaré Walid Regragui, lors de la conférence d’après-match.

Exprimant sa satisfaction de la bonne prestation des Lions de l’Atlas lors de cette confrontation, le sélectionneur national a souligné qu’il y a encore du travail à faire”, “C’était un match à l’extérieur qu’on voulait tester. Nous avons eu le bon scénario d’être menés pour savoir comment réagir”, a-t-il ajouté.

“Nous avons encaissé un but dès le début de match mais on a réagi comme une grande équipe et on a vite égalisé”, a expliqué Walid Regragui, notant que les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont ensuite cherché le deuxième et puis le troisième but.

“J’ai de la chance d’avoir un banc de qualité et de très bons joueurs d’avenir”, s’est-t-il félicité relevant que l’équipe nationale a été un peu plus solide défensivement, tout en gardant la même cadence du dernier match sur le front offensif.

Pour Walid, cette rencontre a été également une bonne occasion pour donner plus de confiance et de valeur au duo défensif Nayef Aguerd et Jamal Harkass, notamment avec le retour de Noussair Mazraoui.

À l’issue de cette journée, le Maroc conforte sa place en tête du groupe B avec 15 points obtenus en cinq victoires, devançant le Gabon, qui a validé sa qualification pour la CAN (7 unités). Le Lesotho est troisième avec 4 points, alors que la Centrafrique occupe la quatrième et dernière place avec 3 points.

Lundi prochain, le Maroc affrontera le Lesotho au stade d’honneur d’Oujda, pour le compte de la 6è et dernière journée des éliminatoires de la prochaine CAN, qui aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.




LDC féminine de la CAF: “Démo” d’excellence de l’AS FAR face à l’UWC (2-0), place en demie

Sans trembler, l’AS FAR a assuré sa place dans le dernier carré de la Ligue des Champions féminine de la CAF pour la 4-ème fois d’affilée, en décrochant une troisième victoire en autant de matchs de la phase de poules face à l’University of Western Cape d’Afrique du Sud (2-0).




Judith Suminwa attendue à Ottawa ce week-end pour booster la coopération entre la Rdc et le Canada

La Première ministre Judith Suminwa Tuluka arrive ce week-end à Ottawa, en vue de redynamiser et réchauffer les relations entre la RDC et le Canada, en particulier dans le secteur économique. La Cheffe du Gouvernement congolais va participer à la conférence « Africa Accelerating 2024 », qui va se tenir dans la capitale canadienne, à l’initiative de la Chambre commerciale Canada-Afrique, avec l’appui du Gouvernement canadien. Ladite conférence ouvre ses portes le lundi 18 novembre 2024, par le discours inaugural du Premier Ministre canadien, Justin Trudeau, 23ème personnalité à occuper cette fonction.

Porter plus haut encore la voix de la RDC

Après Bakou, en Azerbaïdjan, Judith Suminwa va, à nouveau, porter haut la voix de la RDC dans ce pays d’Amérique du Nord. La Première Ministre va notamment présenter les innombrables opportunités d’investissement dans son pays aux entrepreneurs canadiens et aux différentes délégations présentes à cette conférence. Il s’agit d’envisager des partenariats de type gagnant-gagnant où la RDC mettra en valeur la richesse de son marché économique. La Première Ministre ne manquera pas d’évoquer avec son homologue canadien la question des changements climatiques, étant donné que le Gouvernement Trudeau est investi dans la lutte contre cette menace mondiale. Dans ce domaine, la Première Ministre ne manque pas d’occasion pour rappeler que la RDC doit être rétribuée équitablement à ses efforts de protection de l’écosystème mondial.

Pays de grande démocratie parlementaire, au Canada la Cheffe du Gouvernement congolais devrait également rencontrer le Président de la Chambre des Communes (Chambre basse du Parlement du Canada), Greg Fergus, ainsi que la Présidente du Sénat, Raymonde Gagné.

Une visite qui fait revivre la coopération dans le secteur économique

L’arrivée de Judith Suminwa en terre canadienne vient ainsi mettre fin à une certaine torpeur qui a caractérisé, dans un passé récent, les relations économiques entre la RDC et le Canada. Et même si le Canada a eu des investissements miniers importants au Congo, les échanges commerciaux entre les deux pays sont restés modestes, ces dernières années. Une tendance que la Première Ministre veut absolument renverser, en vue de sa politique qui vise à créer plus d’emplois, l’un des engagements majeurs du Président de la République.

Au mois d’août dernier déjà, elle l’avait fait savoir à Maryse Guilbeault, Ambassadrice du Canada en République démocratique du Congo, au cours d’une audience à la Primature. Mme Guilbeault avait alors assuré que les investisseurs canadiens « tenaient à pénétrer le marché congolais ». A travers « Africa Accalerating 2024 », la Première va prendre la balle au bond pour insister davantage sur les opportunités d’investir en RDC.

Diaspora congolaise, deuxième communauté africaine au Canada

La diaspora congolaise n’est pas en reste. Durant son séjour, la Première Ministre s’entretiendra avec ses nombreux compatriotes qui résident au Canada. Il s’agit d’une très forte communauté considérée, selon les statistiques, comme la deuxième du continent africain en termes de démographie, parmi eux des milliers d’étudiants qui constituent l’avenir de la RDC. Fidèle à ses valeurs, comme partout où elle passe, la Cheffe du Gouvernement va échanger avec ces Congolaises et Congolais. Pour elle, le dialogue est l’une des clés des problèmes existentiels auxquels ses compatriotes sont souvent confrontés.

La conférence Africa Accelerating 2024 va donc se dérouler du 18 au 20 novembre 2024 à Ottawa et Toronto. Outre les allocutions officielles, le programme comprend une visite parlementaire, des rencontres d’affaires et une réflexion sur le passé et l’avenir des échanges commerciaux entre le Canada et l’Afrique.




Mercredi 06 novembre 2024 : Forte ponction de 171,0 milliards de CDF lors de la séance d’adjudication

La balance des biens, à fin septembre 2024, s’est soldée par un excédent cumulé de 1.595,99 millions de USD soit 1,15 % du PIB. A la période correspondante de 2023, il affichait un déficit cumulé de 808,02 millions de USD, soit 1,92 % du PIB. Cette évolution tient essentiellement de la bonne tenue des cours du cuivre.

Le secteur monétaire a affiché une forte ponction hebdomadaire de l’encours du Bon BCC. Cette situation procède notamment de la hausse de la liquidité bancaire en monnaie nationale, sur fond d’une accélération de la consommation des dépôts de l’Etat à la Banque Centrale du Congo.

Le guichet des prêts à court terme n’a enregistré aucune opération au cours de la semaine sous analyse. En cumul mensuel et annuel, à fin octobre 2024, le volume des opérations a atteint respectivement 50,0 milliards et 642,2 milliards de CDF. Le guichet des facilités permanentes a été inactif durant la semaine en cours.

Le volume des opérations y enregistré au mois d’octobre courant se situe à 105,0 milliards de CDF. En cumul annuel, au 2024, il renseigne un total de 5.685,0 milliards de CDF. Pour rappel, au cours de l’année précédente, il a été noté un volume d’opérations de 21.569,7 milliards.

Aucune opération n’a été enregistrée au niveau du marché interbancaire. En cumul mensuel et annuel, à fin octobre, il se dégage des opérations de 50,0 milliards de CDF et de 414,0 milliards respectivement. Les taux d’intérêt appliqués sur les différents guichets se sont situés à 25,0 % sur le marché interbancaire et des prêts à court terme et à 26,0 % sur celui des facilités permanentes.

Il nous revient qu’à fin septembre 2024, les dépôts de la clientèle se sont situés à 13.662,06 millions de USD, soit une progression mensuelle de 0,24 %. Par structure des monnaies, les dépôts en dollar américain et ceux en franc congolais ont progressé de 0,19 % et de 0,64 %, respectivement. Il sied de relever que les dépôts bancaires restent dominés par ceux en devises, représentant 91,1 % du total. En outre, la composition des dépôts est principalement dominée par les dépôts des entreprises privées, des ménages, des entreprises publiques ainsi que de petites et moyennes entreprises qui ont représenté respectivement 33,6 %, 26,7 %, 11,7 % et 9,0 % du total.

Par ailleurs, les crédits bruts ont augmenté, d’un mois à l’autre, de 0,41 % en septembre, s’établissant à 8.493,86 millions de USD contre un niveau de 8.458,66 millions à fin août 2024. Cette situation résulte principalement des crédits octroyés aux entreprises privées, aux ménages et aux petites et moyennes entreprises. Quant à la ventilation par monnaie, les crédits bancaires en dollar américain ont enregistré une hausse de 0,09 % et ceux en monnaie nationale ont également progressé de 3,1 %.

A la même période sous examen, il s’est observé une forte ponction à hauteur de 171,0 milliards de CDF lors de la séance d’adjudication du mercredi 06 novembre 2024. Ainsi, l’encours du Bon BCC est passé de 347,8 milliards la semaine précédente à 518,8 milliards de CDF. L’augmentation de l’encours du titre de la BCC résulte de la hausse de la liquidité bancaire en monnaie nationale, dans un contexte d’accélération de la consommation des dépôts de l’Etat à la Banque Centrale du Congo.

En effet, alors que l’appel d’offres visait 400,0 milliards de CDF pour le Bon à 7 jours et 50,0 milliards pour celui à 28 jours, les soumissions reçues et retenues se sont situées à 357,8 milliards et 45,0 milliards, respectivement.

Cet encours est réparti de la manière suivante: 357,8 milliards de CDF pour la maturité à 7 jours, 116,0 milliards pour celle à 28 jours et 45,0 milliards pour celle à 84 jours. Au 07 novembre 2024, les charges du Bon BCC ont atteint 60,9 milliards de CDF.

N’eût été l’action via le Bon BCC, qui a ponctionné 518,8 milliards de CDF, la liquidité en monnaie nationale aurait dépassé les 1.279,9 milliards de CDF