RDC : « Pourquoi le pape ne va-t-il pas dans l’est du pays? »

Le prêtre espagnol Luis Arcos, missionnaire dans l’est de la République démocratique du Congo depuis 52 ans, attend de la visite du pape François « une parole d’espoir, et de courage, car venir au Congo dans cette situation a été un geste de courage », affirme-t-il dans un entretien avec l’agence vaticane Fides.

« Pourquoi le pape ne va-t-il pas dans l’est du pays? Parce que c’est une situation insupportable, déclare le prêtre. Il y a un risque qu’on lance une bombe et qu’on tue des innocents. »

Dans le programme du voyage que le pape aurait dû effectuer en RDC et au Soudan du Sud en juillet 2022 et qui a été reporté, une visite à Goma, la capitale du Nord-Kivu, à l’est de la RDC, était prévue contrairement au voyage en cours. « En fait, explique le missionnaire, lorsque les préparatifs de sa visite ont commencé, il y avait déjà de nombreux problèmes et plusieurs victimes causés par les plus de 100 groupes armés différents dans la province. »

Le père Luis souligne qu’au cœur du drame se trouve la lutte pour le contrôle et l’exploitation des richesses minérales de ces régions. Se référant aux ADF (Allied Democratic Forces), le groupe armé d’origine ougandaise (connu aussi sous le nom d’État islamique-Province d’Afrique centrale), le missionnaire explique qu’ « on parle de l’islamisme depuis quelques années, mais on n’en parlait pas avant ». « Le problème est plus politique et économique que religieux, estime-t-il, car la République démocratique du Congo possède du coltan, un minerai très important pour le développement des pays les plus avancés. Il s’agit d’une énorme richesse minérale, mais qui en profite ? »

L’insécurité est très grande dans les régions de l’est : « On ne pouvait pas quitter sa propre maison après six heures du soir, explique le missionnaire, mes frères congolais ne peuvent pas aller rendre visite à leurs parents qui se trouvent à 50 kilomètres de Goma. » Et « il y a aussi des meurtres dans les environs. L’ambassadeur italien Luca Attanasio a été tué à 20 km de là où je me trouvais », dit le père.

Goma est une ville surpeuplée en raison des personnes qui y ont déménagé des villages du Nord-Kivu à la recherche de sécurité : « Goma a vu sa population passer de 300 000 à 1,5 million d’habitants en 30 ans », raconte le père Luis. « Ils viennent de l’intérieur du Nord-Kivu à Goma parce que c’est plus sécurisé. »

Une autre source de l’insécurité est le volcan actif: « À Goma, explique le prêtre, les déplacés trouvent aussi le volcan Nyiragongo, qui reste actif, et qui a balayé 3 000 maisons, il y a deux ans. »

Rappelons qu’au cours de la salutation aux journalistes, dans l’avion Rome-Kinshasa, le 31 janvier, le pape François lui-même a expliqué qu’il aimerait aller à Goma, mais que ce n’était pas possible à cause de la guerre : « Ce voyage » « attend depuis un an », a dit le pape. « C’est un beau voyage, j’aurais aimé aller à Goma, mais avec la guerre, on ne peut pas y aller. Il n’y aura que Kinshasa et Juba, à partir de là, nous ferons tout. »




Tweets du pape : « Que l’Afrique soit protagoniste de son destin! »

Le jour de son arrivée en République démocratique du Congo, le 31 janvier 2023, le pape François a publié deux messages sur sa page Twitter Pontifex_fr sur le destin de la RDC et de l’Afrique qui « méritent d’être respectés et écoutés ». « Cessez d’étouffer l’Afrique », a appelé le pape. « Que l’Afrique soit protagoniste de son destin! »

Le pape a en effet écrit : « La #RDC et l’#Afrique méritent d’être respectés et écoutés, ils méritent espace et attention. Cessez d’étouffer l’Afrique: elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à piller. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin! #VoyageApostolique »

Dans un deuxième message, le pape élève la voix contre la guerre et la violence et « encourage » « les processus de paix en cours » afin qu’ils « soient soutenus dans les faits ».

Voici ce message : « Nous ne pouvons pas nous habituer au sang qui coule depuis des décennies en #RDC, faisant des millions de morts. Que les processus de paix en cours – que j’encourage de toutes mes forces – soient soutenus dans les faits et que les engagements soient tenus. #VoyageApostolique »

Les deux messages sont tirés du premier discours du pape François à Kinshasa, prononcé le 31 janvier devant les autorités, les représentants de la société civile et le corps diplomatique, dans les jardins du Palais de la Nation, après la rencontre en privé avec le président du pays Félix Tshisekedi.

Dans ce discours, le pape a présenté plusieurs défis que doit affronter le pays. Il a invité les Congolais à ne pas « glisser dans le tribalisme et la confrontation », ni à prendre « obstinément parti pour sa propre ethnie ou pour des intérêts particuliers, alimentant des spirales de haine et de violence », indique Vatican News. Le « problème n’est pas la nature des hommes ou des groupes ethniques et sociaux, mais la manière dont on décide d’être ensemble », a dit le pape.

Il a aussi souhaité « que le monde se souvienne des désastres commis au cours des siècles au détriment des populations locales et qu’il n’oublie pas ce pays ni ce continent ». « Que l’Afrique, sourire et espérance du monde, compte davantage: qu’on en parle davantage, qu’elle ait plus de poids et de représentation parmi les nations! »




Le bémol du Cardinal (Un pamphlet de Magloire Paluku)

Le mardi 1er février 2023 restera la plus belle journée des décennies à venir. Le soleil Kinois était clément, la Sainte Messe Papale a confirmé l’identité Congolaise avec la Rumba religieuse, des chants en langues nationales, la couleur jaune du spectre solaire et ses richesses, ses gloires du Vatican. Le beau joli bleu Congolais de la confiance, de l’apaisement et de la vérité dans la capitale du plus grand pays catholique d’Afrique a été magnifié.

Tout était beau, tout était Saint ou presque !

Les belles voix des choristes, les guitares, les cuivres, les tambourins, les enfants et adultes dansant, les Congolais habillés à leurs façons, endimanchés un mardi, la « sapologie » a fait son apologie devant le Saint Père.

Les politiciens de tout bord, assis les uns à côté des autres, la Vierge Marie sur la poitrine, François dans la mode au plus haut niveau de la République et une réussite médiatique, technique peu critiquable.

Hélas !

Le bémol du Cardinal est venu altérer la Sainte Symphonie. Le Slam en 2’16’’, du très respecté et irrésistible Cardinal de Kinshasa est venu chambarder l’apparente réconciliation.

La description du peuple Congolais en pleine Sainte Messe pouvait se faire en huis-clos.

Depuis deux jours, c’est un peuple joyeux qui est debout, qui chante, qui salue, qui acclame, qui honore son Pape.

Mais ce peuple a été présenté au pays, dans la région, dans le continent, dans le monde, dans l’univers comme un peuple qui souffre dans sa chair et dans son âme. C’est ce peuple de baptisés qui a été caricaturé devant le Saint Père comme à la fois désespéré mais confiant.

C’est comme dans la mythologie où la thérianthropie spirituelle s’invite dans la pureté !

Certes, le drame de l’Est du pays est une réalité et surtout une vérité. Certes, les élections en République Démocratique du Congo sont des moments des clivages mais des blâmes entre Congolais, en publique, devant le Pape suivis sur toute la planète, en présence des autorités ont été amères.

En conclusion,

Quand le Prochain Pape viendra encore chez nous, accusons les agresseurs, dénonçons les néo colonialistes, mais lavons nos linges sales en famille et non à l’autel, durant une Sainte messe mondialement diffusée. L’église doit éviter d’être le temple des frustrations à chaque occasion. Il paraît qu’en République Démocratique du Congo chaque Président a son Cardinal opposant.




Lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique : Douze pays s’engagent dans l’Alliance globale

Les ministres de la Santé de douze pays africains se sont engagés dans « l’Alliance globale » pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030, dont le lancement est intervenu ce mardi 1er février 2023 à Dars es Salam, capitale de la République unie de Tanzanie.

Parmi ces pays, il y a l’Angola, le Cameroun, la Cote d’Ivoire, la République démocratique du Congo, la Mozambique, le Nigeria, l’Afrique du sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe et le Kenya. Tous devront prêcher par le concret afin d’attirer d’autres pays vers cette noble initiative.

« Je remercie tous les pays présents et tous les partenaires pour avoir mis en place cette initiative afin de mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030. La République unie de Tanzanie est honorée de lancer cette alliance.  Nous reconnaissons que le traitement pour les femmes malades et enceintes ainsi que pour les enfants doit  être une priorité afin de sauver des vies. Pour cela, nous sommes convaincus qu’il faut développer une approche inclusive prenant en compte les hommes et en impliquant la communauté », a déclaré le vice-président de la République unie de Tanzanie, le Docteur Isdor Mpango, peu avant de procéder au lancement officiel de cette grande initiative salvatrice, qui devra combler les gaps au moyen des activités que chaque pays aura développées.

Profitant de cette occasion, le vice-président tanzanien a sollicité un renforcement des capacités des pays par les partenaires et bailleurs. C’était avant d’interpeller l’assistance et particulièrement les ministres de Santé en ces termes : «  Il faut de la volonté politique, un leadership politique fort afin de mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030 ».

Prenant à son tour la parole, le  vice-président République et ministre de la Santé du Zimbabwe,  Constantine China dont le pays est fortement touché par cette pandémie, a fait savoir que 52 milles personnes âgées de 0 à 14 ans sont malades et doivent être protégées. Le taux de la couverture des Anti rétroviraux est de 14%.

« Nous avons été tous touchés par la Covid et il était question de soigner et d’éviter que la maladie se propage. Et donc il nous revient d’adapter des mesures concrètes qui veillent à ce que  la propagation du VIH soit stoppée », a indiqué le vice-président de la République et ministre de la Santé zimbabwéen soulignant la nécessité d’associer les hommes comme l’avait dit son prédécesseur. Monsieur Constantine China a aussi sollicité l’accompagnement des partenaires dans la mise en œuvre des plans stratégiques arrêtés par chaque pays.

Au nom de tous les partenaires des Nations unies, la Directrice exécutive du Programme commun des Nations unies  contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), Winnie Byanyima a avant toute chose, interpellé les pays quant à l’injustice observée dans la prise en charge des enfants  et des  adultes malades.

A l’en croire, sur 160 milles enfants infectés du VIH seulement la moitié de ce nombre reçoit le traitement. Tandis que les adultes vivent avec la maladie et reçoivent le traitement.

«  C’est une injuste (…) », a décrié la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, avant d’insister sur  le respect des droits humains : «  Nous devons réparer  cette injustice en disponibilisant le traitement pour sauver les vies des enfants et des femmes. Je suis sûre que les plans que vous avez élaborés joueront  un grand rôle dans leur exécution et que nous allons voir les résultats rapidement. Chers ministres faites en votre priorité ».

Winnie Byanyima a enfin, exhorté les pays  à se joindre au système des Nations unies pour un partenariat qui va gagner ce combat contre cette maladie.

Prince Yassa depuis Dar-es-Salam




Le Réseau Eva exhorte les pays membres de « l’Alliance globale » à faire mieux de ce qu’ils faisaient avant

Membre technique de « l’Alliance globale » pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants dont le lancement est intervenu ce mardi 1er février en Dar es Salam en République unie de Tanzanie, le Réseau Eva spécialisé dans la prise en charge des enfants malades s’est dit heureux de cela, avant d’inviter les pays à faire mieux de ce qu’ils faisaient.

«  (…) Des travaux qui ont été faits en amont permettent à  chaque pays  de pouvoir établir un peu comment  lui-même perçoit la réalité et comment  veut regler les problèmes existants.  Ce n’est pas que les gens n’avaient pas d’idées de la réalité. Mais c’est juste de voir comment mettre ces idées dans un canevas et permettre au  pays d’identifier  les piliers stratégiques sur lesquels il pense  qu’il faut agir pour arriver au bout de ses problèmes »,  a dit Docteur Gere Ahongo, Directeur exécutif du réseau Eva.

A l’en croire, le défi est lancé aux pays membres de cette initiative à régler leurs par les stratégies qu’ils auront eux-mêmes mises en place. «  Parce que ce sont eux-mêmes qui maitrisent le contexte, les réalités. Et donc, nous nous réjouissons déjà du lancement de l’Alliance  et nous espérons que l’idée qui est derrière puisse vraiment être une réalité. Parce qu’une chose est de lancer autre chose est de voir concrètement comment ca va se passer dans la mise en œuvre », a-t-il souligné.

L’idée ici, précise ce médecin pédiatre, est justement comme son nom l’indique, en finir avec le VIH/SIDA d’ici à 2030 et spécifiquement le VHI pédiatrique.

Pour cette première phase de l’initiative, soulignons qu’il y a 12 pays dont principalement 4 pays sont de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, à savoir : le Nigéria, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo, qui tiennent la locomotive et prêcher le changement tant attendu afin de motiver aussi l’inclusion des autres pays à la deuxième phase.

Outre les 4 pays cités, l’Alliance globale compte aussi l’Angola, la Mozambique, l’Afrique du sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe et le Kenya.

Prince Yassa depuis Dar-es-Salam

 




Muyaya ou la fierté de tout un peuple !

Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya était au four et au moulin, pour permettre à ce que le volet communication de l’arrivée du pape soit un succès. Le ministre de la Communication et médias a été le premier à croire en la réussite du génie congolais et il n’a pas eu tort. Là où certains hésitaient, Muyaya a été d’une foi inébranlable. Et c’est ce qui a conduit au succès de cette grande messe organisée à Ndolo. La presse tant nationale qu’internationale a trouvé à Ndolo des conditions de travail dignes d’un grand Congo et d’un grand peuple, fruit du travail de professionnel réalisé par les équipes de Patrick Muyaya.

Le ministère de la Communication a mis à la disposition de la presse nationale et internationale un Centre de Médias dans le souci de leur permettre à bien communiquer sur la visite du Pape à Kinshasa.

Ici, dès l’entrée un service de protocole prend les noms de journalistes à qui il remet un Kit complet. Dans ce kit, un gilet de presse, tee-shirt, carnet, kepy, stylo, étui, un programme. De quoi à permettre aux professionnels de médias de bien travailler.

Le centre est équipé des tables et chaises placées de façon à ce que chacun travaille dans le confort. Sur ces tables, de multiprises sont placées pour connecter les appareils tels que téléphone et ordinateurs.

Le wifi gratuit à la disposition de journalistes pour se connecter sur internet. Des écrans géants placés çà et là, permettent aux journalistes de suivre ce qui se passe dehors.

Un petit coin café aménagé à l’intérieur de ce centre où les journalistes peuvent se ressourcer pour renforcer leurs capacités. Juste à côté, une petite cafette où sandwich, pain, boissons de toutes sortes sont offertes pour un bon renforcement de capacités car la journée est chargée.

Le centre de médias a mis à la disposition des professionnels de médias quelques ordinateurs pour leur permettre d’écrire et envoyer leurs papiers.

Dès l’entrée, on se croirait dans une grande salle de rédaction où la presse audiovisuelle, presse écrite et en ligne sont tous à l’œuvre pour une bonne visibilité de la visite du Pape.

Signalons aussi un coin spéciale est réservée à la presse papale qui accompagne sa sainteté.

Un autre coin dédié à la technique pour gérer tout souci technique.

Des dispositifs sécuritaires sont assurés pour la bonne gestion de ce centre média.

Ces Centre Médias sont visibles sur tous les sites prévus pour l’arrivée du Pape.

En bon père de famille, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a lui-même fait la ronde de ce centre de médias pour se rassurer de conditions de travail.

Dans une interview accordée aux médias, il a rassuré de l’importance de la venue du Pape à Kinshasa.

“Le Pape va faire 4 jours. Je pense que ce n’est pas ordinaire que le Pape voyage pour plusieurs jours. L’importance de sa visite est à la fois sur le plan pastorale pour l’église catholique, à la fois pour l’humanité.

Le Pape est un chef de l’Etat pas comme les autres.

Avec cette visite, il a apporté à la fois la voix de la RDC et la lumière sur une situation triste pour nous. Nous espérons qu’après sa visite, il y aura un travail qui se fera avec son équipe et la nôtre pour que la paix puisse être restaurée”, a-t-il souligné.




Le Coordinateur du Collectif dénonce la conjuration contre l’œuvre d’Etienne Tshisekedi

Le 1er février de chaque année est une date inoubliable pour tous les membres et sympathisants de l’UDPS, toutes tendances et sensibilités confondues dans la mesure où elle marque la disparition du Président National de l’UDPS/Tshisekedi et l’un des Treize Parlementaires Fondateurs Historiques de l’UDPS Originelle.

En mémoire de l’illustre disparu, le Coordonnateur National du Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, monsieur Felly Fwamba Mubalamate, a, au nom de ses collègues du Collectif, adressé un message émouvant à toute la grande famille de l’UDPS,  à travers la présente déclaration :

  1. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI salue et rend hommage à la mémoire du Docteur Étienne TSHISEKEDI wa MULUMBA dont l’engagement politique, l’attachement aux valeurs universelles de la démocratie, au respect des textes et de la parole donnée, sa lutte acharnée contre les anti-valeurs et toute forme d’incurie, ont marqué d’une empreinte indélébile la vie politique nationale.
  2. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI se réjouit de l’héritage commun légué par les Treize Parlementaires dont Étienne Tshisekedi wa Mulumba, et, en même temps, constate, non sans un pincement au cœur, comment tous les efforts et toute l’intelligence investis dans la lutte pour l’avènement d’un État de droit, démocratique résolument tourné vers le progrès social, sont en train d’aller à vau-l’eau pour se terminer en eau de boudin.
  3. Le Collectif saisit cette occasion pour dénoncer la conjuration d’ennemis internes et externes qui travaillent depuis des décennies à la disparition de l’UDPS et s’opposent, par tous les moyens, à la réconciliation de tous ses membres et à sa réunification.
  4. Le Collectif s’insurge contre la gestion approximative et artisanale du Parti qui se dresse comme obstacle à la réconciliation de et tous ses membres et à sa réunification.
  5. Le Collectif prend, à l’occasion de la commémoration du Fondateur Historique Étienne Tshisekedi wa Mulumba, le ferme engagement de soutenir sans réserve la candidature du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, à sa propre succession à la prochaine élection présidentielle de décembre 2023.
  6. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI appelle enfin à l’organisation, dans le meilleur délai, du Conclave de l’unité, de la réconciliation et de la réunification de l’UDPS Originelle afin de donner au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, une majorité parlementaire confortable dont il aura besoin pour l’exécution de son programme gouvernemental axé sur le progrès social et le bien-être de notre Peuple.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Enrôlement des électeurs : Gérard Bisambu sensibilise la population de la province de Lomami

Représentant du Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, le membre de la plénière, Gérard Bisambu, est à la tête d’une délégation en mission officielle dans la province de Lomami, pour superviser l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans cette partie du pays et sensibiliser la population à y participer massivement.

Dès son arrivée à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, le membre de la plénière de la CENI, accompagné de sa délégation, s’est rendu au gouvernorat où il s’est entretenu avec le Vice-gouverneur, Jean-Claude Lubamba Mutombo, pour lui présenter ses civilités.

“Nous sommes venus rencontrer l’autorité provinciale pour lui présenter nos civilités et aussi lui faire part de notre mission dans sa juridiction qui consiste à assurer le suivi de l’opération d’enrôlement lancée le 25 janvier 2023 et nous rendre compte de la façon dont elle se déroule pour en connaître les préoccupations. Celles-ci seront prises en compte de manière à améliorer et à rendre plus efficace cette opération”, a-t-il indiqué.

Et de poursuivre : “Nous allons également mobiliser la population à travers la sensibilisation pour qu’elle puisse s’enrôler massivement en vue d’obtenir la carte d’électeur maintenant et ne pas attendre le dernier jour. En outre, nous avons aussi abordé la question de la sécurisation de l’opération d’enrôlement des électeurs. Vous savez que pendant cette opération, il y a parfois des problèmes de sécurité qui se posent tant pour des membres des centres d’inscription que des requérants. Raison pour laquelle, la police nationale et d’autres services commis à la sûreté nationale, doivent garantir le bon déroulement de ce processus. La finalité est que la province de Lomami puisse atteindre les prévisions d’enrôler que la CENI lui a conférées pour qu’elle soit valablement représentée dans les institutions tant nationales, provinciales que locales. Car la CENI va cette fois-ci organiser les élections municipales et locales”.

Gérard Bisambu a, par la suite, eu une séance de travail avec les membres du Secrétariat Exécutif Provincial de Lomami (MSEP), au bureau du Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI, Jean-Jules Munyemba, au cours de laquelle, le Secrétaire Exécutif Provincial a fait un état des lieux du démembrement placé sous sa responsabilité.

 A l’issue de cette réunion, Gérard Bisambu a réuni tous les contrôleurs techniques provinciaux et territoriaux, dans la salle polyvalente Ubuntu de l’hôtel du gouvernement provincial, en vue de les conscientiser sur les objectifs de la mission de la CENI pour la réussite du processus en cours.

Par la suite, la délégation conduite par le membre de la plénière de la CENI, a visité les centres d’inscription de Kabinda pour prendre la température du déroulement de l’opération. Occasion idéale pour Gérard Bisambu d’exhorter la population en attente d’être enrôlée, d’avoir au préalable toutes les informations dont la CENI a besoin et de faire preuve de patience pour obtenir la carte d’électeur.

En somme, M. Gérard Bisambu et sa délégation, accompagné des membres du Secrétariat Exécutif Provincial CENI/Lomami, ont clôturé ladite journée par une sensibilisation de grande envergure au travers une caravane motorisée qui avait comme point de départ, le siège du Secrétariat Exécutif Provincial, se dirigeant vers le rond-point PANIKA pour boucler au marché central de Kabinda.




A l’occasion du lancement de l’Alliance globale : La Rdc interpelle l’auditoire sur la situation des enfants se trouvant dans des zones de conflits

La République démocratique du Congo, l’un des pays membres de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants, dont le lancement est intervenu ce mardi 1er février, a interpellé l’assistance sur la situation malheureuse que vivent les enfants malades dans des zones de conflit.

« Nous lançons un vibrant appel pour de milliers des femmes et des enfants de Goma, de Béni et de l’Ituri qui, malgré de nombreux efforts ne peuvent pas accéder aux services de santé ni du VIH en particulier à cause de la guerre d’agression qui sévit dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo », a déclaré le Directeur du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA ( PNLS), le Docteur Aimé Mboyo, représentant le ministre de la Santé publique.

Le ton était très monté pour interpeller la communauté internationale face à cette guerre d’agression qui sacrifie inutilement l’avenir plusieurs générations d’enfant malades. Alors que le pays aurait bien voulu au moyen de son Plan d’action affirmer deux actions déterminantes afin de sauver les vies de ces enfants, femmes, à savoir : s’engager et agir. Mais qu’à cela ne tienne, le pays reste dans l’Alliance. C’est ce qu’a dit le Directeur du PNLS en ces termes : « En effet, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo reste engagé dans l’Alliance globale pour mettre fin au sida pédiatrique d’ici 2030. Ainsi, avec l’augmentation de la part de la santé dans le Budget de l’Etat pour l’exercice 2023, le Gouvernement va allouer des ressources conséquentes pour la mise en œuvre du Plan d’actions consolidé ici à Dar-es-Salaam et des priorités clairement identifiées. Aussi, nous sollicitons la contribution financière des partenaires techniques et financiers pour une mobilisation suffisante des ressources ».

Il faut agir et agir autrement. La détermination est visible pour justement arriver à la mobilisation de toutes les parties prenantes pour une véritable synergie, un soutien à la décentralisation dans la planification et au renforcement de la promotion du genre et des droits humains afin de lutter contre la discrimination et la stigmatisation.

Outre la République démocratique du Congo, soulignons que l’Angola, le Cameroun, la Cote d’Ivoire,  la Mozambique, le Nigeria, l’Afrique du sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe et le Kenya figurent dans cette initiative « Alliance globale ».

Prince Yassa Depuis Dar-es-Salam

 

 




Le Saint-Père invite les Chrétiens à œuvrer comme des missionnaires de la paix dans leurs milieux respectifs

Les sens du pardon, l’amour de la communauté et l’engagement pour une mission de paix ont été recommandés aux Chrétiens de la République démocratique du Congo et les Africains en général, par le Pape François, comme source de paix dont a besoin le pays.

“Donnons au Christ la possibilité de guérir nos cœurs, jetons en lui le passé, toutes les peurs toutes les angoisses. Comme c’est beau d’ouvrir les portes du cœur et celle de sa maison à sa paix! Et pourquoi ne pas écrire dans vos chambres sur vos vêtements à l’extérieur de vos maisons cette parole : paix à vous! Exhibez là, elle sera une prophétie pour le pays, une bénédiction du Seigneur sur ce que vous rencontrez. Paix à vous : laissons-nous pardonner par Dieu et pardonnons nous les uns les autres!, a indiqué le Souverain pontife, en ce qui concerne le sens du  pardon.

Il a ensuite évoqué la communauté comme un milieu qui doit être respecté et préservé, pour lui donner la chance de profiter à ses membres, en bravant les antivaleurs telles que l’égoïsme, la cupidité, la corruption, etc.”

Le moyen c’est de partager avec les pauvres : voilà le meilleur antidote contre la tentation de nous diviser et de devenir mondains. Avoir le courage de regarder les pauvres et de les écouter, ils sont de nombre de notre communauté, et non pas des étrangers à côté de notre vue et de notre conscience. Ouvrir notre cœur aux autres, au lieu de les fermer sur nos vanités. Croyant à la communauté et avec l’aide de Dieu éditions une église vide d’esprit mondain mais remplie d’esprit saint, libre de toutes richesses pour soi-même et plein d’amour fraternel”, a soutenu le pape.

En ce qui concerne la mission, qui est la troisième source de paix, le Saint-Père a invité l’ensemble des Chrétiens à œuvrer comme des missionnaires de la paix dans leurs milieux respectifs.

“Frères et sœurs nous sommes appelés à être des missionnaires de paix, et cela nous donneras la paix. C’est un choix: c’est faire de la place dans nos cœurs pour tous, c’est croire que les différences éthiques, régionales, sociales et religieuses viennent après et ne sont pas des obstacles ; croire que des autres sont des frères et des sœurs, membre de la même communauté humaine.  C’est croire que nous chrétien, nous sommes appelés à collaborer avec tous, à briser le silence de la violence à démanteler le complot de la haine”.