Le 40e voyage apostolique international : le pape s’est envolé pour Kinshasa

Le pape François a commencé son 40e voyage apostolique international ce mardi matin 31 janvier 2023 : il se rend d’abord en République démocratique du Congo, du 31 janvier au 3 février, et ensuite au Soudan du Sud, du 3 au 5 février. L’Airbus A350 d’ITA Airways a décollé à 8h29 à la destination de Kinshasa, capitale de la RDC.

Avant de quitter la Maison Sainte-Marthe, le pape a rencontré une douzaine de migrants et de réfugiés de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud, accueillis et soutenus, avec leurs familles, par le Centre Astalli, indique un communiqué du Saint-Siège. Ils étaient accompagnés du préfet du Dicastère pour la charité, le cardinal Konrad Krajewski.

En arrivant à l’aéroport de Fiumicino, la voiture du pape François s’est arrêtée brièvement près du Monument aux morts de Kindu, à la mémoire de 13 aviateurs italiens tués au Congo le 11 novembre 1961. « Aux victimes de ce massacre sanglant et à tous ceux qui ont perdu la vie en participant à des missions humanitaires et de paix, le pape François a dédié une prière », lit-on dans un communiqué.

En route vers Kinshasa, l’avion du pape a survolé l’Italie puis la Tunisie, l’Algérie, le Niger, le Tchad, la République centrafricaine et la République du Congo (Congo-Brazzaville) : le pape a adressé, comme c’est la coutume, des télégrammes aux chefs d’État de ces pays.

Après un vol de 6h50 minutes, l’avion a atterri à l’aéroport international N’djili de Kinshasa à 14h33. Le pape sera accueilli par le nonce apostolique Mgr Ettore Balestrero et le Premier ministre du pays, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Selon le programme officiel de la visite, la cérémonie de bienvenue sera suivie d’une visite de courtoisie au président de la République, Félix Tshisekedi, dans la Salle présidentielle du « Palais de la Nation », puis le pape François rencontrera les autorités, les représentants de la société civile et le corps diplomatique dans le jardin du « Palais de la Nation », où il prononcera son premier discours.




Préparatifs de la visite du Pape à Kinshasa : Mission accomplie pour Sama Lukonde

Comme on peut bien s’en rendre compte, le Premier ministre Sama Lukonde aura été au four et au moulin, pour bien préparer l’arrivée du Pape François à Kinshasa. Grand mobilisateur des troupes, le chef du Gouvernement a veillé au grain, pour que rien ne manque aux équipes déployées sur trois importants sites devant accueillir le souverain pontife.

À jour “J” moins 1 de l’arrivée du souverain pontife à Kinshasa, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, coordonnateur du Comité préparatoire, a réuni, ce lundi 30 janvier 2023, à l’immeuble du gouvernement, tous les services impliqués dans la préparation de l’accueil du pape.

L’objectif affiché est de s’assurer que tous les derniers petits détails soient bien réglés et que tout soit fin prêt en vue de la réussite totale de cet événement très attendu. Et pour en avoir le cœur net, après cette réunion, le Coordonnateur, par ailleurs chef du gouvernement, accompagné de quelques membres du gouvernement et de son cabinet, s’est rendu sur les sites pour palper du doigt toutes les réalités.

Sa visite d’inspection a commencé par le site du Stade des Martyrs, dont le podium avait été endommagé par la forte pluie qui s’était abattue sur la ville de Kinshasa la nuit dernière. Là, le chef de l’entreprise en charge de l’aménagement dudit podium a donné au Premier Ministre tous les détails techniques liés à cet incident malheureux, mais aussi des assurances sur la manière de résoudre cette situation. A l’en croire, il n’y a, en effet, eu que trop de peur pour peu de mal. Tout sera rétabli dans l’ordre avant l’heure “H”.

Plus de peur que de mal

Ensuite, avec toute sa délégation, le Premier Ministre a pris la direction du site de Ndolo où la messe papale sera célébrée. À l’issue de ces visites, Jean-Michel Sama Lukonde s’est exprimé devant la presse.

“Sur instruction du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous sommes venus à la suite de la pluie que nous avons eue la nuit du 29 au 30 janvier, pluie avec de forts vents, pour vérifier les différents sites qui vont abriter les activités papales. Il faut savoir qu’au total nous avons 7 sites sur lesquels il y a une couverture totale, notamment l’aéroport de N’djili, l’aéroport de Ndolo, le Stade des Martyrs, la Cathédrale Notre-Dame du Congo, la nonciature, la CENCO, et le Palais de la Nation. Sur ces différents sites, nous en avons 3 qui seront à ciel ouvert, en termes d’activités. Et donc, sur les 3 sites à ciel ouvert, qui vont recevoir plusieurs personnalités et même la population de la ville de Kinshasa, qui va venir nombreuse. Nous avons eu, sur l’un de ces sites, notamment le Stade des Martyrs, un incident. Parce que nous avons eu des structures qui ont bougé. Il faut reconnaître d’abord qu’au niveau du Stade des Martyrs qui est homologué FIFA, nous avions des exigences en termes de poids des matériaux. Donc aujourd’hui, nous devons nous réadapter en fonction de cela.

Mais lors de notre visite, nous avons trouvé tous les offices qui travaillent là-dessus à pied d’œuvre pour garantir que nous puissions avoir un site sécurisé. Par rapport au podium, il n’y avait pas eu de mouvement au niveau des structures qui doivent accueillir et le spectacle et les invités qui vont accompagner Sa Sainteté le Pape. Sur les autres sites sur lesquels nous sommes allés,  notamment ici à Ndolo, nous trouvons pratiquement les travaux fin prêts. Surtout que ce site va abriter la veillée et va commencer à recevoir les populations de la ville de Kinshasa assez tôt.

La mise en place est prévue pour être terminée à 7 heures du matin. Donc toutes les instructions sont données à tous ceux qui doivent venir, vraiment de s’y prendre à temps. Nous allons sécuriser les entrées, les ouvertures, les voies d’accès pour assurer que toute la population puisse accéder en toute sécurité, que nous puissions avoir la masse attendue ici sur le site de Ndolo. Pour le reste nous continuons à suivre l’activité pour nous assurer qu’elle puisse se dérouler sans incident. Les intempéries, du fait du dérèglement climatique, nous en avons. Nous vérifions la météo pour nous garantir que ce jour-là, peut-être, nous n’en ayons pas. Et même si c’est le cas, c’est déjà une célébration qui est annoncée.

Nous allons la faire indépendamment de tout. Content de voir qu’ici, sur ce site comme sur les autres, c’est surtout le chronogramme et la sécurité qui sont mis en avant pour que tout soit respecté. Nous n’attendons que le grand jour qui est demain pour commencer ces activités qui vont aller jusqu’au vendredi. Bienvenue à tous ceux qui vont venir communier ici sur ce site comme sur tous les autres, sous ce thème qui a été annoncé par le pape : ” tous réconciliés en Jésus Christ”. Et, à travers la ville de Kinshasa, communier surtout avec les populations à l’est de la République démocratique du Congo qui continuent de souffrir de nos moyens “, a-t-il dit.




Dar-es-Salam abrite les travaux du lancement de l’Alliance globale contre le VIH/SIDA pédiatrique

Dar-es-Salam, capitale de la République Unie de la Tanzanie abrite depuis ce lundi 31 janvier 2023, une réunion technique dans le cadre de la stratégie  « Alliance globale», qui vise l’élimination du sida chez les enfants d’ici 2030.

Selon le ministre adjoint tanzanien de la Santé,  le Docteur  Seif Abdallah Shekalaghe l’objectif de cette réunion technique est d’analyser  les plans d’actions des pays  dans la lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique. Ces plans s’appuient sur 4 piliers,  à savoir : Dépister et offrir un service de qualité aux enfants et aux femmes enceintes, compléter les gaps constatés chez les femmes dans le but d’optimiser les tendances, prévenir les nouvelles infections chez les enfants.

«   Mon pays s’est réjoui d’abriter ces travaux. Aujourd’hui, nous allons finaliser  la réunion technique, qui va ouvrir le lancement de l’Alliance globale demain. Il s’agit d’une réunion importante car il s’agit de mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants, qui  sont les mamans, les papas, les dirigeants de demain.  Nous sommes tous parents et ce qui a le plus important pour les  enfants », a-t-il déclaré en substance, avant de souhaiter voir les travaux de cette première journée aboutir sur les délibérations fructueuses.

A côté des gouvernements qui doivent s’approprier cette stratégie mondiale afin de renverser les tendances, les partenaires traditionnels, dont le Programme commun des Nations unies  contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), l’organisation mondiale de la Santé (OMS)  et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) qui en assume le leadership, se réjouissent et ont déclaré leur disponibilité à accompagner les  pays.

«  Le moment est venu pour nous  d’éliminer cette maladie qui détruit  nos enfants. Nous sommes convaincus  que l’engagement de 12 pays ici représentés va nous permettre de réaliser les objectifs de mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants d’ici à 2030 », a indiqué le  Directeur-Pays de l’ONUSIDA en Tanzanie.

Même son de cloche pour ses collègues de l’UNICE et de l’OMS, qui ont dans leur intervention, ont insisté sur l’implication de la communauté.

« Ce moment est historique parce que nous sommes 12 pays pour s’attaquer à une seule question importante qui est le VIH/SIDA. Au niveau de l’UNICEF, nous sommes heureux de représenter les enfants. Notre appel va au-delà de l’engagement. Car ce que nous faisons aujourd’hui doit sauver nos vies », a déclaré-pays de l’UNICEF en Tanzanie, Shalini Bahuguna, d’un ton interpellateur à l’endroit de l’assistance.

Soulignons qu’au total 12 pays prennent part à cette grande activité, à savoir : Angola, Cameroun ; Cote d’Ivoire ; RD Congo ; Mozambique; Nigeria ; Afrique du sud ; Tanzanie ; Ouganda ; Zambie et Zibambwe, Kenya.

Prince Yassa depuis Dar-es-Salam




Paralysie des activités économiques ce 30 janvier à Beni

Les activités économiques  étaient  paralysées ce lundi 30 janvier 2023 au centre ville de Beni.  C’était consécutivement  à l’appel à deux  journées ville morte  lancé par le mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA) qui a exigé le remplacement du Maire  policier, le Commissaire supérieur  principal Muteba Kashale Narcisse à la tête de la ville de Beni.  L’autorité de l’Etat de siège  est accusée “d’incompétence notoire” dans la gestion de la ville. Les  manifestations de ce lundi  ont  également  touché le secteur de l’éducation.

 

Dans sa conférence de presse tenue la semaine dernière, la LUCHA a déploré  la dégradation de  la situation sécuritaire en ville de Beni pendant l’année sous la  gestion du Maire policier. Il en est de même pour la gestion de la terre. Pour la LUCHA, c’est sous la gestion du Maire policier  que plusieurs espaces du domaine public de l’État ont été spoliés dans la ville.

Ce mouvement citoyen  estime également qu’aucune  réalisation n’a été faite sur le plan du développement dans la ville.  Sans autant beaucoup insister sur la levée de l’état de siège au Nord-Kivu, ce mouvement citoyen exige que le Maire de Beni soit  remplacé.

Pour ce  premier  jour des manifestations,  les activités sont restées  paralysées, les portes des boutiques et magasins étaient  fermées, malgré le déploiement des policiers dans les endroits chauds de la ville pour veiller à l’ordre public.

Même le secteur scolaire a été touché par les manifestations, s’inquiète Blessing Muteule, président du parlement d’enfants Beni qui déplore ce qu’il qualifie de manipulation des enfants.

Le Maire incriminé n’a pas pu réagir à ces accusations de la LUCHA. Pour rappel, le Maire de la ville de Beni est au pouvoir depuis le mois de mai 2021 en exécution de la mesure de l’état de siège toujours en vigueur au Nord-Kivu et en Ituri.




Dr Berthilde Gahongayire : « Le VIH/SIDA pédiatrique est l’une de nos Top priorités »

«  La lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique est l’une de nos Top priorités pas seulement dans notre sous-région mais partout dans tous les pays et presqu’au niveau mondial. C’est un encouragement pour nous par le fait que les pays  qui ont signé  l’Alliance globale sont là.  C’est un encouragement à vraiment améliorer la qualité des services dans la prise en charge des enfants », a déclaré le Directeur régional du Programme commune contre le VIH/SIDA, Docteur Berthilde Gahongayire lors d’un entretien eu avec le délégué du Réseau des médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen) présent à la journée technique, organisée en marge du lancement de la stratégie mondiale « l’Alliance globale » pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants.

Selon l’ONUSIDA, un travail préliminaire a été fait en amont par les pays sur la situation du VIH/SIDA  chez les enfants.  Et donc aujourd’hui, a dit le Docteur B. Gahongayire, c’est le moment de mettre ensemble en dégageant  une orientation sur comment mettre en œuvre tout ce qui a été décidé au niveau pays.

«  Ce que nous attendons est que les pays  participent  mais  une fois rentrés qu’on essaye vraiment de les soutenir afin de mettre en œuvre  les activités qu’ils ont identifiées pour relever le gap qui est actuellement assez énorme dans la prise en charge pédiatrique », a plaidé le Directeur régional de l’ONUSIDA, avant de déclaré la disponibilité de son organisme à accompagner les pays.  Elle l’a dit en ces termes : « Bien sûr qu’ils peuvent toujours compter sur l’appui de l’ONUSIDA et des autres partenaires.  Bientôt il y aura des propositions Fonds mondial et on espère que cette partie de la réponse  qui est la prise en charge pédiatrique sera vraiment   un des points forts  (…) et nous encourageons les pays  à avoir cette partie dans leur demande de financement.  Pour les pays Pepfar, il y a le Cop 23 qui arrive. Partout il  y a une opportunité, et donc il faut mettre des actions  en matière de la couverture pédiatrique. C’est un domaine assez important pour la région ».

Au total 12 pays prennent part à cette grande activité, à savoir : Angola, Cameroun ; Cote d’Ivoire ; RD Congo ; Mozambique; Nigeria ; Afrique du sud ; Tanzanie ; Ouganda ; Zambie et Zibambwe, Kenya.

Prince Yassa depuis Dar-es-Salam




Sama Lukonde accueille le Pape François

C’est désormais une réalité, le Pape François est arrivé à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, ce mardi 31 janvier 2023. Au bas de la passerelle, le souverain pontife a été accueilli, au nom du Président de la République, par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, qu’accompagnaient quelques officiels du pays, quelques autorités ecclésiastiques catholiques, des parlementaires et plusieurs autres hautes personnalités du pays.

Le Chef du Gouvernement a ensuite conduit Sa Sainteté le Pape au salon présidentiel de l’aéroport international de Ndjili pour un petit moment d’échange, avant de prendre la route pour le Palais de la Nation.  Le Premier Ministre ne pouvait cacher sa joie  d’avoir accueilli, sous son ère à  la Primature, le souverain pontife.

Une importante marée humaine chantant et scandant de bonnes paroles en l’honneur du Souverain pontife s’est amassée le long du boulevard Lumumba pour saluer le saint père dont l’arrivée en RDC intervient après celle du Pape Jean-Paul 2 en 1985. Le Pape François place cette visite sous le signe de la réconciliation en Jésus-Christ. L’on doit souligner que cette visite papale intervient également dans un contexte où la République démocratique du Congo est agressée dans sa partie Est, par le Rwanda, sous couvert du M23.

Notons par ailleurs qu’arrivé sur invitation du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Pape François séjournera à Kinshasa du 31 janvier au 03 février 2023. Après la visite de courtoisie au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,  e mardi 31 janvier  il rencontrera les autres autorités du pays, la société civile et le corps diplomatique au jardin du Palais de la Nation où le décor est déjà planté. Il y prononcera un discours.

Son programme en République démocratique du Congo prévoit qu’il célébrera une messe à l’aérodrome de Ndolo dans la matinée du 1er février. Et dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays. Dans l’avant midi du 2 février, une rencontre est prévue entre le Pape, les jeunes et les catéchistes au Stade des martyrs. Dans l’après-midi, le souverain pontife participera, dans la cathédrale Notre Dame du Congo, à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes.




Formation d’une main d’œuvre locale qualifiée : Le FPED sollicite la signature d’un partenariat avec le ministère de l’Industrie

La création  des centres  de formation des employés et employeurs industriels dans les Zones Économiques Spéciales en République Démocratique du Congo a été au centre des échanges entre le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya et l’équipe  du  Fonds  de Promotion de l’Éducation et de la Formation- FPED constituée de Guy Wembo Lombela et Julie Tshilombo, respectivement Directeur Général et Directeur général adjoint.

L’équipe dirigeante du FPED est venue sollicitée la signature d’un partenariat avec le ministère de l’industrie en ce qui concerne la formation d’une main d’œuvre locale qualifiée dans le secteur de l’industrie.

Le développement des Zones Économiques Spéciales qui augure la diversification de l’économie congolaise doit être accompagné par la formation d’une main d’œuvre locale qualifiée a indiqué le Ministre de l’Industrie.

Signalons également que les lauréats de la première édition  de la Masterclass des innovateurs et des inventeurs congolais bénéficieront de ce partenariat, une fois signé




Appel de fonds pour les élèves démunis : Fally Ipupa obligé de se plier aux exigences de l’EPST

Aucune structure de l’EPST n’est autorisée à collaborer avec la Fondation Fally Ipupa, partenaire d’en Classe RDC dans le cadre d’une mobilisation de fonds qui serait lancée par ce dernier.

Cette instruction est de Mme Christine Nepa Nepa, Secrétaire général a l’EPST transmise via une correspondance signée ce lundi 30 janvier 2023 consécutivement à la vidéo devenue virale sur la toile, mettant en scène l’artiste Fally Ipupa lançant un appel de fonds pour assister les élèves démunis en objets classiques et mobiliers d’école.

Le geste pourtant louable de l’artiste et ses partenaires se heurte cependant à l’exigence administrative de la loi 14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement National dans ses articles, 20, 21, 22, 23 et 24 qui interdit l’organisation des activités dans les établissements d’enseignement tant publics que privés agréés sans l’aval préalable du Ministère de tutelle ou ses représentants en provinces.

Sans fermer la porte aux initiatives privées, la responsable de l’administration de l’EPST invite les concernés au respect des textes réglementaires régissant le sous-secteur de l’Enseignement primaire secondaire et Technique.

En attendant la réaction de la Fondation, Mme le Secrétaire général invite les structures de l’EPST au respect strict et formel des instructions données.




La Rdc parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20%

Transparency International a publié ce 31 Janvier 2023 le rapport de l’indice de perception de la corruption pour l’année 2022, un rapport selon lequel la corruption reste à la base des multiples crises dans le monde et affecte la sécurité de plusieurs nations.

Au niveau mondial, indique notre source, le score moyen est de 55%. La corruption demeure toujours un terrain propice aux violations des droits humains et l’affaiblissement de la démocratie.

Au niveau régional, l’Afrique-subsaharienne obtient un score de 32% avec une régression de 1% par rapport à l’année 2021. Ceci démontre que les dirigeants africains ne fournissent pas beaucoup d’efforts pour éradiquer ce fléau qui met la région en difficulté et freine son développement.

Selon ce rapport, la République Démocratique du Congo figure parmi le 5 pays les moins pacifiques au monde et l’IPC la place également parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20%.

Depuis l’arrivée du Président Tshisekedi au pouvoir, il a montré son engagement politique de lutter contre la corruption et d’atteindre des niveaux plus élevés d’intégrité, de transparence et de redevabilité notamment par la création de la Coordination pour le Changement de Mentalité (CCM), l’Agence de Prévention et de Lutte Contre la Corruption (APLC), le renforcement de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la réhabilitation de la Cour des Comptes ; malgré ces efforts, aucune amélioration significative ne se fait sentir.

Il y a plus d’une décennie que la République Démocratique du Congo ne parvient pas toujours à faire face aux problèmes sécuritaires dans la partie Est du pays à cause de la corruption profondément ancrée qui facilite l’activisme des groupes armés, le banditisme, la toxicomanie, les tracasseries administratives, militaires, policières et judiciaires,…

La grande majorité de congolais interrogée estime que le non-respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’inapplicabilité des lois anti-corruption tant nationales qu’internationales par les acteurs politiques empêchent la justice de lutter efficacement contre l’impunité de ce fléau d’une part, et d’autre part ceux qui sont censés jouer un rôle dans l’éradication de la corruption y sont eux-mêmes impliqués.

La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption constate que la corruption continue à ronger tous les secteurs de la vie nationale en RDC. La corruption est devenue non seulement systémique mais aussi institutionnelle, structurelle et organisationnelle du fait que sa fréquence constitue toute une culture acquise par la majorité des citoyens au sein de la communauté congolaise. Elle met en danger la démocratie, la sécurité et le développement de la RDC.

« La République Démocratique du Congo ne peut se développer qu’avec l’implication de tous les acteurs politiques, toutes tendances confondues dans la lutte contre l’impunité et la corruption », indique la Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption qui en profite pour lancer un appel national pour que les  autorités politiques, administratives et judiciaires puissent donner priorité à la lutte contre la corruption car l’avenir du pays en dépend.




Lubumbashi : Denis Kadima satisfait du déroulement de l’opération d’enrôlement des électeurs

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, est arrivé samedi 28 janvier 2023 à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga en provenance du Lualaba, bouclant ainsi son périple qui l’a conduit dans 5 des 9 provinces de l’aire opérationnelle 2 de l’enregistrement et l’enrôlement des électeurs.

Comme lors de ses précédentes étapes, le numéro un de la CENI s’est au préalable entretenu avec le vice-gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa, évoquant avec lui, la question sécuritaire.

« Je suis ici dans le cadre de l’enrôlement des électeurs, j’ai visité jusque-là quatre (4) provinces à cela s’ajoute celle du Haut-Katanga pour me faire une idée précise du processus d’enrôlement des électeurs en cours dans l’aire opérationnelle 2. Au-delà de cela, mon vœu est de comprendre comment la sécurité de ce processus est garantie par les autorités provinciales. La CENI est vraiment engagée à réussir ce processus et ne pourra pas le faire toute seule. C’est un processus qui concerne l’ensemble des Congolais. Nous avons besoin de l’apport et la contribution de tout le monde, des requérants, des partis politiques, de la société civile, des autorités publiques, parce que c’est un exercice citoyen qui va aboutir non seulement à la délivrance de la carte d’électeur, mais aussi la carte d’identité nationale que nous n’avons plus depuis des décennies. Donc c’est important que les Congolais viennent s’enrôler en masse, qu’ils n’attendent pas la dernière minute parce que ce processus ne va dire que 30 jours », a indiqué Denis Kadima.

Comme à Kolwezi, il a adressé ce message en langue locale, le swahili pour atteindre un plus large public. « Je suis venu ici voir comment le processus d’enrôlement des électeurs est en train de se dérouler. On a commencé avec la zone opérationnelle 2, voilà pourquoi je voulais moi-même venir ici voir ce que font les requérants, le personnel commis à la tâche, voir comment les choses se passent, et que les autorités puissent me garantir de la sécurité du processus électoral, car comme vous voyez, c’est un processus de beaucoup de gens. Et pour se faire enrôler, il faut s’assurer qu’il y a la sécurité. Et puis, demain, j’irai voir comment le personnel de la CENI travaille et je les encourage pour qu’on puisse avoir beaucoup de monde enrôlé et qu’ils aient leurs cartes d’électeur. Après avoir obtenu cette carte, elles auront aussi une carte d’identité nationale qu’on n’a jamais eue depuis plusieurs décennies. Voilà mon souhait le plus ardent », a relevé le Président de la CENI.

Il a par la suite visité quelques centres au lendemain de son arrivée à Lubumbashi. Denis Kadima s’est dit une fois de plus satisfait de la maîtrise de l’outil par le personnel.

« Ils maîtrisent l’outil et parviennent à inscrire les gens très facilement et sans trop de difficulté et quand vous voyez même le nombre de personnes enrôlées, il est presque 12 h, ils sont chacun à plus de 40, c’est impressionnant », s’est-il réjoui avant de s’inscrire en faux pour éclairer la lanterne de l’opinion au sujet de la prétendue existence des centres fictifs, comme le laissent croire les rumeurs.

« La question des centres fictifs n’est pas du tout réelle. Ce qui est arrivé, c’est qu’il y a des endroits où les chefs d’établissements scolaires n’ont pas voulu de la CENI. Quand on ne veut pas de nous, nous délocalisons ce centre et pour un autre endroit et certains pensent que c’est des centres fictifs. On n’en a pas du tout, on n’a même pas intérêt à le faire ! Nous avons plutôt beaucoup de centres pour atteindre le plus grand nombre des gens, mais il n’existe nullement un seul centre fictif », a rassuré Denis Kadima, exprimant son satisfecit quant au déroulement.

« Ici, déjà, je suis satisfait de voir comment ça se passe, ils maîtrisent les choses. Hier, j’étais à Kolwezi, j’étais aussi satisfait, la veille, j’étais à Kalemie, c’était aussi bien. Pareil à Kananga et Mbuji-Mayi, donc je pense que nous beaucoup appris de notre expérience dans l’aire opérationnelle 1 et aujourd’hui ce que je vois, même la formation a été améliorée, évidemment les petits problèmes ne manquent jamais, c’est une œuvre humaine, mais les efforts et les progrès sont vraiment énormes », s’est réjoui le président de la CENI.

Alors que dans un centre tout se passait normalement, dans un autre la tension était vive, on pouvait y voir les électeurs visiblement surmontés et mécontents. Et pour soulager les frustrations, le Président de la CENI s’y est rendu illico presto, question d’écouter leurs plaintes et y apporter des solutions. Il a réussi à calmer les ardeurs d’un certain nombre de requérants revenus à de meilleurs sentiments.

Par ailleurs, il a visité l’entrepôt de la CENI, avant de quitter Lubumbashi, dernière étape de sa mission dans 5 de 9 provinces de l’aire opérationnelle 2, satisfait du bon déroulement du processus dans ces provinces, avec espoir que celui-ci sera une réussite.