Du 25 au 27 janvier au Sénégal : Félix Tshisekedi participe à la 2ème édition du sommet sur l’agriculture et l’agro-alimentaire

Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi est arrivé, ce mercredi, à Dakar pour participer à la 2ème édition du Sommet sur l’Agriculture et l’agro-alimentaire, du 25 au 27 janvier 2023, sous le thème : « Nourrir l’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience ». Ce sommet permettra notamment de partager les expériences réussies dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture dans les pays sélectionnés pour doubler la productivité agricole en fournissant à échelle des cultures, des technologies d’élevage et d’aquaculture adaptées au climat, des services de conseil et des plateformes d’innovation performantes.

La ville de Dakar au Sénégal abrite du 25 au 27 janvier le sommet sur l’agriculture et l’agro-alimentaire intitulé : « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience », organisé par la Banque africaine de développement (BAD), sous la présidence de M. Macky Sall, président de la République du Sénégal. Il se tiendra au Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD), à Diamnadio.

En prélude à la deuxième édition du sommet sur l’alimentation en Afrique (Dakar 2), le ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire du Sénégal, en collaboration avec la Banque africaine de développent, ont tenu une conférence de presse lundi 23 janvier 2023 au siège du ministère.

Pendant trois jours, les chefs d’états et de gouvernement africains mobiliseront leurs ressources gouvernementales, les partenaires au développement et le financement du secteur privé, pour exploiter le potentiel agricole et alimentaire de l’Afrique, transformant ainsi les efforts de plaidoyers en actions concrètes.

Qu’attendre de ce sommet ?

Disons que ce sommet permettra de mobiliser un engagement politique de haut niveau, le soutien des partenaires au développement et les investissements du secteur privé autour de la production, des marchés et du commerce pour assurer une production alimentaire accrue dans les pays africains ; partager les expériences réussies dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture dans les pays sélectionnés pour doubler la productivité agricole en fournissant à échelle des cultures, des technologies d’élevage et d’aquaculture adaptées au climat, des services de conseil et des plateformes d’innovation performantes.

Il permettra aussi de galvaniser les gouvernements, les partenaires au développement et le secteur privé autour des pactes de livraison de nourriture et d’agriculture pour chaque pays afin d’atteindre la sécurité alimentaire à grande échelle dans chaque pays ; développer les infrastructures et la logistique nécessaires avec les zones spéciales de transformation agro-industrielle pour créer des marchés et des chaînes de valeur alimentaires et agricoles compétitives.

Soulignons que plus de 1.500 personnes prennent part à ce sommet, dont une vingtaine de chefs d’État et de gouvernements, des ministres chargés de l’Economie et des Finances, des ministres de l’Agriculture et des secteurs connexes, des gouverneurs de Banque centrale ainsi que des acteurs du secteur privé, des organisations multilatérales, des organisations non gouvernementales, des universitaires et des scientifiques de premier plan.

JMNK




Lubumbashi : Sama Lukonde s’enrôle et invite la population à faire de même

Comme annoncé, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a procédé, ce jeudi 25 janvier 2023 à Lubumbashi, au lancement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs pour la deuxième aire opérationnelle. C’était en présence des membres du Gouvernement, des autorités locales, des officiels de la CENI et de la délégation venue de Kinshasa.

Pour montrer l’exemple, le chef du Gouvernement s’est fait enrôler tout en invitant la population à lui emboîter le pas.

“Je voudrais d’abord dire que c’est fait. J’ai ma carte et je demande à tous de faire comme moi, comme il nous a été demandé dans notre rôle civique de nous enrôler. Ici je suis venu, au nom du Président de la République, lancer l’opération d’enrôlement dans la deuxième aire de la République, comme on l’a dit ça concerne 9 provinces. La province particulière où je suis c’est la province du Haut-Katanga. Tout à l’heure, moi j’ai pu me faire enrôler. C’est une indication aussi en termes d’identification parce qu’après la CENI, l’ONIP prendra le relais dans le but de délivrer la carte d’identité. Alors ici, je voudrais aussi inviter ceux qui pourront, dans les grands centres urbains, pouvoir procéder à un préenregistrement, parce que ça permet de gagner du temps mais ceux qui ne le peuvent pas, ils peuvent toujours venir remplir les fiches normalement », a dit à la presse le Premier Ministre Sama Lukonde.

Et pour le reste, ajoute-t-il, c’était juste cette invitation, cette sensibilisation à faire pas seulement à notre niveau, mais aussi au niveau des autorités provinciales qui nous ont accompagné dans cette opération pour inviter toute la population congolaise, du moins ceux qui sont en âge de voter, de s’enrôler massivement pour choisir les dirigeants qu’ils voulaient avoir demain.

A noter qu’une foule immense a accompagné le chef du Gouvernement ce mercredi au collège Imara pour le lancement de cette importante opération d’enrôlement.




Début de l’enrôlement dans le Haut Katanga : Sama Lukonde obtient sa carte d’électeur à Lubumbashi

La ville de Lubumbashi a constitué ce mercredi 25 janvier 2023, le fief du démarrage laborieux de l’opération de l’enrôlement des électeurs pour le compte de l’aire opérationnelle 2, en vue des élections de décembre 2023. Cette opération concerne 9 provinces du pays et a été lancée par le Premier ministre et chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde, arrivé à Lubumbashi depuis mardi 24 janvier 2023.

La cérémonie s’est déroulée au collège Imara à Lubumbashi, à laquelle quelques ministres nationaux, le gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe, le président de l’Assemblée provinciale du Haut Katanga Michel Katebe, le vice-gouverneur Jean-Claude Kamfwa Kimimba, les députés et ministres provinciaux ainsi que d’autres invités ont pris part active.

Moment idéal pour la responsable de la Ceni/Haut Katanga Fabienne Mukulumoya de reconnaître l’implication des autorités de la province dans l’appui sécuritaire du processus qui démarre ce jour.

Quant à l’autorité provinciale, le début de cette opération dans sa juridiction, est une preuve éloquente de la détermination du chef de l’Etat de faire respecter la voie démocratique pour accéder au pouvoir, l’organisation des élections conformément à la loi.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) par le biais de Monsieur Mabiku Totokani, le Secrétaire exécutif national, a affirmé avoir prévu une estimation d’environ 3 millions 10 mille 238 électeurs pour 551 centres d’inscriptions pour la province du Haut Katanga. Cela, dans 2 villes dont Likasi et Lubumbashi ainsi que 6 territoires. Notamment : Kambove, Kasenga, Pweto, Sakania, Mitwaba et Kipushi. 19 communes, 13 secteurs, 7 chefferies et 82 groupements sont aussi concernés.

Cérémonie terminée, le chef du gouvernement s’est enrôlé et a eu sa nouvelle carte d’électeur sous des applaudissements de l’assistance. Il en a profité pour appeler tous les Hauts Katangais à lui emboîter les pas dans l’ordre et la discipline pour la réussite du processus électoral en cours en RDC.

Rappelons que l’enrôlement des électeurs ira du 25 janvier au 23 février 2023, dans les provinces du Kasaï, Kasaï Central, Kasaï-Oriental, Lomami, Sankuru, Haut-Lomami, Haut-Katanga, Lualaba et Tanganyika.

Roger Ngandu wa Mitaba




COMMUNIQUE OFFICIEL N° 01/ 003 /DGI/DG/DESCQM/CD/BK/CK/2023




Mai-Ndombe : Reproché d’atteinte à la sûreté de l’État, le Général Christian Paypay mis aux arrêts

Le commissaire provincial de la police nationale congolaise (PNC) du Mai-Ndombe, le Général Christian Paypay  a été mis aux arrêts depuis le dimanche 22 janvier dernier.

Le patron provincial de la police de Mai-Ndombe, est accusé d’avoir procédé à la libération de certains détenus avec des « ordres manifestement illégaux » à Inongo, alors que certains d’entre eux étaient déjà à la disposition du Tribunal de Grande Instance.

Ce haut gradé a été arrêté juste après son audition de plusieurs heures par le Conseil national de la sécurité (CNS). En effet, il s ‘observe un bras de fer qui s’engage entre le pouvoir judiciaire et la Police Nationale Congolaise (PNC) dans la province du Maï-Ndombe.

Selon le Procureur général du Parquet près la Cour d’Appel de Maï-Ndombe, rapporte Mai-ndombenews.net, les détenus libérés par le Gouverneur ad intérim étaient considérés comme « dangereux » et leur libération n’aurait respecté aucune procédure.

Le Gouverneur a.i et le commissaire provincial de la PNC se sont permis d’aller libérer, je dirais faire évader les détenus dangereux qui se trouvaient au niveau des cellules aménagées au camp Léopold 2 à Inongo pour accueillir ces genres de prévenus.

Parmi ces détenus, 3 sont déjà à la disposition du Tribunal de Grande Instance. Ils les ont libérés sans se référer à ma personne, donc le Procureur général », déclare Willy Ndjoko, Procureur général de Maï-Ndombe.

Jean-Luc Lukanda Mutombo




LINAFOOT : Le résultat du match As V.Club – St Eloi Lupopo homologué

Au sujet des dossiers : Makusu Mundele Jean-Marck ( St Eloi Lupopo) et Etekiama Agiti ( As V.Club), il s’est avéré que lors de l’instruction, les deux clubs n’ont pas satisfait à l’exigence de l’article 47 du règlement du championnat , libellé comme suit:

“L’absence du contreseing de l’arbitre du commissaire de match n’a aucune influence sur la recevabilité du recours. Ces réserves doivent être confirmées par écrit dans les délais prescrits avec l’appui d’une caution non remboursable conformément à la tarification en vigueur. A la date de la confirmation des réserves toutes les preuves doivent être apportées même celles qui doivent provenir d’une demande de renseignements ».

Ainsi, faute de preuves de leurs allégations, les deux recours seront purement et simplement déclarées non fondées.

Pour cette raison, vu le RGS en ses articles 278,282 et 298; vu le code disciplinaire, vu le règlement du championnat spécialement en son article 47; la commission de discipline et de compétions entendue, décide de déclarer recevable les deux mais non fondées ; d’homologuer le résultat du match ,soit 2-1 en faveur de l’as V.Club.




Le Colonel Mavinga n’est plus !

C’est confirmé. Le Colonel Mavinga est mort. C’est de ses mains que le M23 avait récupéré la cité de Ntamugenga sans une forte résistance. Étant tenu au devoir de réserve sur certains dossiers à caractère sécuritaire à un moment aussi sensible, beaucoup de choses qu’il connaissait ne seront peut-être jamais dévoilées quant à la chute Ntamugenga.

Toutefois, un codétenu qui a passé des longs moments ensemble avec lui, qui ménageait ensemble avec lui, avec qui ils se faisaient certaines confidences, celles qui existent toujours entre prisonniers ou détenus a pu expliquer sa version des faits par rapport à ce qu’on l’accusait. Le témoignage d’un acteur du premier plan du front contre le M23, il a été à la tête du tout premier bataillon jungle du Congo, formé par les français.

Contrairement à la nouvelle répandue sur les réseaux sociaux, son compagnon d’infortune nous précise que le Colonel Mavinga n’est pas mort en prison. Il était certes en détention, mais pas à la prison de Ndolo. Récemment il était tombé malade en détention et pour sa prise en charge, il fut évacué dans un centre médical géré par un service de renseignement. C’est là qu’il est mort !

Ce compagnon « dément les rumeurs qui disent qu’il est mort de torture. Là où nous étions avec le Colonel Mavinga, on ne torture pas/ plus les gens. Ces vieilles pratiques ne sont plus d’actualité. Nos services de renseignement sont de plus en plus humanisés ! “, recadre ce dernier.

Il est donc conseillé aux gens d’éviter de sombrer dans des accusations gratuites. “Ne pas pouvoir opposer une farouche résistance à l’ennemi au front ou perdre une bataille n’est pas nécessairement synonyme de la traîtrise ou de la collaboration avec l’ennemi.  Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation”, écrira son compagnon d’infortune.

En plus, être arrêté et détenu, n’est pas synonyme de la culpabilité.  Des innocents remplissent nos prisons et cachots. “Je suis mieux placé pour vous le confirmer ! “, souligne t-il

Tout en s’inscrivant en faux contre cette attitude de jeter de l’opprobre à la mémoire de cet officier, larmes aux yeux, ce compagnon de conclure :” lorsqu’on n’a pas accès aux informations suffisantes, il est sage de se taire au lieu de se précipiter à condamner une personne ou lui jeter les fleurs”.

Willy Makumi Motosia




Sur Hautes Instructions Royales, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité se mobilise en faveur des populations touchées par la vague de froid

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a donné ses Hautes instructions pour que soit déclenchée immédiatement l’action solidaire “Grand Froid” en faveur des populations rurales exposées à la chute importante des températures dans les provinces du Grand et du Moyen Atlas, indique un communiqué de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Un important dispositif humain et logistique sera déployé et ce, en coordination avec le Ministère de l’Intérieur et les autorités locales afin que l’aide humanitaire soit acheminée aux nombreuses familles issues des douars et des zones éloignées, ajoute la même source.

Pour cette première phase d’intervention, l’opération ciblera les ménages des quatre provinces de Midelt, Khénifra, Azilal et Al Haouz, souligne le communiqué, précisant que chaque ménage bénéficiera d’un kit de soutien composé de produits alimentaires (farine, riz, sucre, thé, sel, huile et lait en poudre) et de couvertures.

Le programme de cette aide humanitaire sera mis en place à partir de ce mercredi 25 janvier, selon le communiqué.




Paris: Mme Audrey Azoulay souligne l’engagement de SM le Roi pour le renforcement de la coopération entre le Maroc et l’UNESCO

La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a souligné, mardi à Paris, l’engagement de SM le Roi Mohammed VI en faveur du renforcement de la coopération entre le Maroc et l’organisation onusienne dans plusieurs domaines, notamment celui de la préservation du patrimoine matériel et immatériel de l’humanité.

“Nous savons tout ce que cette coopération entre le Maroc et l’UNESCO doit à l’engagement de Sa Majesté le Roi et de la famille royale”, a affirmé Mme Azoulay dans un discours, à l’occasion de la signature, sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, d’un Accord de partenariat entre l’UNESCO et la Fondation.

Dans le cadre de cette coopération entre le Royaume et l’UNESCO, elle a rappelé la tenue en novembre dernier à Rabat d’une session “particulièrement riche” du Comité du patrimoine immatériel, soulignant que ce patrimoine a fait l’objet d’une annonce importante de Sa Majesté le Roi, avec la prochaine mise en place d’un Centre national dédié au patrimoine immatériel.

La Directrice générale a rappelé aussi l’organisation à Marrakech quelques mois auparavant d’une Conférence internationale sur l’éducation des adultes, mettant en avant aussi les découvertes archéologiques fondamentales réalisées au Maroc : le plus vieux fossile d’homo sapiens à Djebel Irhoud en 2017 et les parures de la grotte de Bizmoune, qui ont ouvert de nouvelles perspectives sur les origines de l’humanité.

Mme Azoulay n’a pas manqué de souligner l’engagement de SAR la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, qui accompagne depuis 2016 l’UNESCO dans ses actions visant notamment à sauvegarder les Océans et pour développer l’éducation à l’environnement ainsi que le travail fourni par la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat que Son Altesse Royale préside.

Selon la Directrice générale de l’UNESCO, la ville de Rabat incarne l’esprit de la Convention de l’UNESCO pour le patrimoine mondial : un dialogue entre l’ancien et le nouveau, en comprenant et en valorisant le legs des siècles, tout en étant pleinement dans la modernité.

Rabat montre aussi tout ce qu’une inscription au Patrimoine mondial peut apporter, en dix ans seulement, en termes de dynamique de politiques culturelles, de transformation urbaine, de développement touristique raisonné et d’opportunités pour les communautés locales, a-t-elle relevé.

‘’C’est grâce à cette dynamique notamment – et nous avons eu l’occasion de célébrer ensemble les 10 ans de l’inscription de Rabat au Patrimoine mondial – que Rabat a pu être choisie pour être à la fois la capitale culturelle du monde islamique et la première capitale africaine de la culture’’, s’est félicitée Mme Azoulay.

“Ces succès doivent énormément à Votre engagement personnel et au travail que mène la Fondation”, a-t-elle dit à l’adresse Son Altesse Royale, saluant la signature d’un premier accord formel de coopération entre l’UNESCO et la Fondation, même si les deux institutions ont déjà commencé à travailler ensemble.

Cet accord, a précisé Mme Azoulay, ouvre de nouvelles perspectives, non seulement à Rabat, non seulement au Maroc, mais aussi plus généralement en Afrique, qui est l’une des priorités stratégiques de l’UNESCO et qui est “l’ambition des projets que porte la fondation”, se réjouissant du succès du programme “je découvre notre patrimoine”, qui a déjà profité, grâce aux efforts de Son Altesse Royale et de la Fondation, à près de 4000 collégiens de plus de 60 collèges de Rabat, une activité qui va s’étendre au-delà de Rabat sur l’ensemble du pays et qui sert de modèle également dans d’autres pays africains, et pas seulement.

“Un autre axe de notre travail commun, au Maroc et là encore sur le continent, sera de répondre à la nécessité d’avoir une nouvelle génération de professionnels, bien formés, et spécialisés – un besoin pressant et particulièrement décisif, pour lequel l’UNESCO et le Maroc, notamment à travers la fondation, coopère au service de notre priorité pour l’Afrique”, a-t-elle dit.

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat, a présidé, mardi au siège de l’UNESCO, en présence de Mme Azoulay, la signature d’un accord de partenariat entre les deux organismes.

L’accord, signé par Ernesto Ottone, sous-directeur général de l’UNESCO pour la culture, et Nouzha Alaoui, secrétaire générale de la Fondation, permettra de mettre l’accent, d’abord, sur le programme d’éducation des jeunes au patrimoine mondial et l’UNESCO et de mener des activités auprès de la jeunesse marocaine et africaine. La Fondation et l’UNESCO s’engagent à mener une action primordiale au continent africain. Cette action commune consistera à mettre en œuvre la convention du patrimoine mondial sur les sites classés au Maroc et en Afrique.

L’accord de partenariat prévoit également des programmes de renforcement des capacités des acteurs du patrimoine qui le gèrent et le préservent à Rabat, au Maroc ou en Afrique et enfin la participation aux différents événements nationaux et internationaux organisés par l’UNESCO.




Résolution du PE contre le Maroc : ce qu’en pensent les experts et les politologues

Ingérence dans les affaires intérieures, agression, dérive juridique et politique… les condamnations de la dernière résolution du Parlement européen contre le Maroc se poursuivent. Experts, politiques et institutions marocains et internationaux ont vivement critiqué cette résolution «surprenante». Selon plusieurs analystes, le document adopté par les parlementaires européens vient contredire toutes les normes et les règles internationales, notamment les principes et déclarations des Nations unies relatives à l’indépendance de la justice.

La résolution adoptée par le Parlement européen continue de susciter de vives réactions au Maroc et à l’international. Pour le politologue et écrivain franco-suisse Jean-Marie Heydt, à travers sa résolution sur le Maroc, le Parlement européen s’érige en justice parallèle. «Cette résolution a de quoi surprendre, car elle vient contredire toutes les normes et les règles internationales, notamment les principes et déclarations des Nations unies relatives à l’indépendance de la justice», a relevé le politologue.  «Sans s’immiscer dans une procédure judiciaire (…) conduite avec rigueur par les tribunaux compétents d’un État souverain, conformément à la législation en cours et aux conventions internationales des droits de l’Homme, ratifiées par le Royaume, nous pouvons nous interroger sur le fait que le Parlement européen se soit saisi d’une affaire intérieure», a-t-il ajouté. Selon lui, le Parlement européen ne dispose ni des moyens d’investigation ni des garanties nécessaires pour un procès juste et équitable et encore moins de ces champs de compétences, lesquels relèvent pleinement d’une Cour de justice nationale.

La décision du Parlement européen opposée aux intérêts de l’Europe

De son côté, le chercheur et analyste politique Abdelfattah Naoum a affirmé que cette résolution n’est qu’une dérive juridique et politique par rapport aux fonctions démocratiques du PE. Selon le système du droit européen, cette institution est «obligée de se cantonner aux questions du continent européen et de traiter les problèmes et les contraintes dont il souffre, principalement ceux liés à son voisinage à l’est et au sud». L’Europe connaît d’importants avantages géopolitiques, sécuritaires et juridiques, a-til noté, ajoutant que «le Parlement européen aurait dû travailler dessus, compte tenu de son agenda, et ne pas se diriger vers le sabotage des partenariats de l’Union européenne, essayer de leur nuire et perturber les intérêts communs des Européens et de l’UE avec les partenaires les plus importants de son voisinage au sud». L’analyste politique a estimé également que la décision du Parlement européen «remplit une fonction complètement opposée aux intérêts de l’Europe», soulignant que la fonction attendue, dans le contexte actuel, serait de renforcer et protéger les partenariats, ainsi que de traiter avec respect et appréciation avec les partenaires.

Commentant également cette résolution, l’expert en géopolitique et essayiste français Jérôme Besnard a affirmé que le Maroc est victime de la «dérive politique» du Parlement européen qui, faute d’incarner un pouvoir législatif réel au sein de l’Union européenne, s’arroge le droit de prendre position sur tout et n’importe quoi, au mépris de la prudence diplomatique et politique la plus élémentaire. Beaucoup parlementaires européens, littéralement hors-sol, ont souvent plus d’interactions avec des groupes de pression ou d’influence qu’avec leurs électeurs et «leur légitimité politique est souvent remise en question», a indiqué M. Besnard.

La prospérité et la forte présence régionale et internationale du Maroc dérangent

Même son de cloche chez le directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) à Paris, Charles Saint-Prot. «La résolution du Parlement européen s’inscrit dans le cadre des agressions que subit le Royaume de la part de ceux que le développement, la prospérité et la forte présence régionale et internationale du Maroc dérangent», a-t-il souligné. «Il est tout de même hallucinant de voir les gauchistes et leurs complices attaquer régulièrement l’un des rares États de la région qui progresse et va de l’avant», a-t-il relevé. Beaucoup se demandent à quoi sert l’Assemblée parlementaire européenne, souligne le directeur général de l’OEG, un centre de recherches sur les relations internationales créé en 2004, estimant que la récente résolution contre le Maroc «donne un début de réponse», car «elle ne sert qu’à régler des comptes et sans coup férir, puisque la résolution contre le Royaume n’est pas contraignante et n’a donc aucune valeur juridique».

Pour sa part, le vice-président de l’Institut marocain des relations internationales (IMRI), Abdelhafid Oualalou, était catégorique. En votant une résolution «irresponsable et inacceptable» par le peuple marocain et ses forces politiques et syndicales, le Parlement de Strasbourg a dépassé les prérogatives définies dans ses statuts par son «ingérence flagrante» dans les affaires internes du Maroc, a-t-il affirmé. Cette ingérence intervient suite à l’échec du PE à démontrer l’implication du Maroc dans une prétendue affaire de corruption de certains euro-députés, a rappelé l’universitaire.