Ligue des Champions Féminine : Les Mamelodi Sundowns se relancent

Après une défaite 1-0 face au FC Masar, vécue comme une véritable onde de choc, les Mamelodi Sundowns se sont relancées en battant le Commercial Bank of Ethiopia 4-0.

C’est ce qu’on appelle une réaction de championnes. Battues d’entrée, les tenantes du titre se sont remises dans le sens de la marche en venant à bout du CBE 4-0, empochant ainsi leurs trois premiers points, essentiels pour la suite de la compétition.

Comme il est de coutume dans ce genre de situations, ce sont les cadres de l’équipe qui ont montré la voie, à l’image de Melinda Kgadiete, qui a trouvé le chemin des filets dès la 17e minute. Une réalisation qui enchante le camp des protégées de Jerry Tshabalala, lesquelles enchaînent les assauts offensifs avant que Boitumelo, élue Joueuse du Tournoi l’année dernière, n’alourdisse le score.

Assoiffées de victoire, les Brésiliennes, comme on les surnomme, ne se contentent pas d’une avance confortable. Melinda Kgadiete double la mise à la demi-heure de jeu, avant d’être imitée par Daweti six minutes plus tard. Quatre buts inscrits en première période, de quoi relancer les Sud-Africaines dans leur objectif de doublé consécutif.




CAN CAF TotalEnergies 2025 : La Namibie et le Cameroun se neutralisent

La Namibie a réussi à obtenir un match nul (0-0) contre le Cameroun, déjà qualifié, lors de leur rencontre de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025, mercredi, au stade Orlando de Johannesburg.

Ce match, disputé sous un rythme soutenu, a vu les Brave Warriors de Namibie jouer pour l’honneur et tenter de déranger les champions d’Afrique en titre. Malgré plusieurs situations intéressantes, aucune des deux équipes n’a réussi à concrétiser ses occasions.

Dès le coup d’envoi, la Namibie a mis la pression sur le Cameroun, presque en surprise. En première minute, un tir de Prins Tjiueza a été contré, et Aprocius Petrus a suivi avec une frappe qui est passée au-dessus de la barre.

Les Brave Warriors ont continué à poser des problèmes à la défense camerounaise, et l’attaquant Peter Shalulile a bien failli ouvrir le score, mais André Onana, le portier camerounais, a effectué une parade décisive à la 42e minute.

Le Cameroun, bien qu’ayant déjà validé son billet pour la CAN CAF TotalEnergies 2025, a adopté une approche plus prudente avec une équipe modifiée, maîtrisant la possession du ballon sans prendre de risques inconsidérés.

Vincent Aboubakar, habituellement l’élément central de l’attaque camerounaise, est resté discret tout au long du match et son unique tentative à la 83e minute a pris la direction des tribunes.

En seconde période, les Brave Warriors ont failli surprendre les Lions Indomptables. Tjiueza, en grande forme, a frappé deux fois le poteau à la 58e minute, mettant André Onana sous pression et effrayant le camp camerounais.

Quelques instants plus tard, Georges-Kévin N’Koudou, entré en jeu, a tenté une frappe cadrée pour le Cameroun, mais celle-ci a été aisément captée par le gardien namibien.

Malgré une forte poussée en fin de match des deux équipes, aucun des deux camps ne parviendra à débloquer la situation.

Le Cameroun conserve la tête du groupe J, tandis que la Namibie, avec cette prestation courageuse, décroche son premier point de la campagne de qualification.

Les Brave Warriors pourront quitter cette phase de qualification avec la satisfaction d’avoir tenu tête à l’une des meilleures équipes du continent, et viseront à conclure cette campagne sur une note positive.




Le Tchad et la Sierra Leone se tiennent en échec, la Côte d’Ivoire assure sa qualification

Le Tchad et la Sierra Leone se sont neutralisés sur un score de 1-1 lors de leur confrontation pour les qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025, mercredi soir au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Abidjan.

Dans une rencontre disputée et pleine de tension, les deux équipes n’ont pas réussi à prendre l’avantage, laissant les Leone Stars avec des espoirs de qualification fragiles.

Ce résultat dans le Groupe G assure aux Éléphants de Côte d’Ivoire, champions en titre, leur place pour la prochaine édition de la CAN au Maroc. En effet, ils ne peuvent plus être rattrapés par la Sierra Leone, qui reste en troisième position.

Avec neuf points et la tête du groupe, les Éléphants sont au minimum assurés de finir à la deuxième place, tandis que la Sierra Leone, à quatre points de la première place et avec un seul match à jouer, voit ses chances de qualification s’amenuiser.

Les Leone Stars ont pourtant pris les devants à la 29e minute grâce à une frappe en dehors de la surface d’Abu Dumbuya. Son tir puissant s’est logé dans la lucarne gauche, offrant aux visiteurs l’avantage initial.

Ce but a galvanisé la Sierra Leone, qui tentait de consolider sa position dans le groupe et de rester en course pour la qualification.

Le Tchad a vite réagi, cinq minutes plus tard, lorsqu’une faute dans la surface sur Marius Mouandilmadji a offert un penalty aux Tchadiens.

Mahamat Thiam n’a pas tremblé au moment de tirer et a placé le ballon en pleine lucarne pour remettre les équipes à égalité, 1-1.

La deuxième mi-temps a vu les deux équipes intensifier leurs efforts pour décrocher le but de la victoire, avec la Sierra Leone particulièrement offensive et plusieurs occasions à la clé.

À la 64e minute, Kei Kamara, le buteur expérimenté, a tenté sa chance de la tête, mais le gardien tchadien a réalisé un arrêt décisif pour préserver le score.

Les remplaçants Issa Kallon et Sullay Kaikai ont ajouté de la pression en fin de match pour la Sierra Leone, mais leurs tentatives ont été repoussées.

Malgré les assauts tardifs des Leone Stars, le Tchad a tenu bon, décrochant ainsi son troisième match nul dans cette campagne de qualification.

Avec cinq points en cinq matchs, la Sierra Leone reste en troisième position dans le Groupe G, tandis que le Tchad ferme toujours la marche avec trois points.

Ce match nul complique les ambitions de qualification de la Sierra Leone, qui dépend désormais des résultats des autres équipes du groupe pour espérer se qualifier.




Afrique Subsaharienne : Entre réformes et grandes espérances

Les pays d’Afrique subsaharienne mettent en œuvre des réformes difficiles et indispensables pour rétablir la stabilité macroéconomique et, bien que les déséquilibres globaux aient commencé à se résorber, la situation est hétérogène. Les dirigeants sont confrontés à trois principaux obstacles.

Premièrement, la croissance régionale, attendue à 3,6 % en 2024, est globalement atone et inégale, même si une modeste reprise est prévue l’année prochaine à 4,2 %.

Deuxièmement, les conditions de financement demeurent restrictives.

Troisièmement, l’interaction complexe entre la pauvreté, le manque de débouchés et la mauvaise gouvernance, conjugués à des augmentations du coût de la vie et à des difficultés à court terme liées aux ajustements macroéconomiques, nourrissent les frustrations sociales.

Dans ce contexte, les décideurs doivent se livrer à un véritable exercice d’équilibriste consistant à concilier quête d’une stabilité macroéconomique, réponse aux besoins de développement et assurance de l’acceptabilité sociale et politique des réformes. Afin d’obtenir l’adhésion de la population, il est essentiel de protéger les personnes les plus vulnérables du coût des ajustements et de s’assurer que les réformes créent suffisamment d’emplois.

Des stratégies de communication et de consultation bien conçues, une élaboration appropriée des réformes et une amélioration de la gouvernance en vue de regagner la confiance des populations sont autant de solutions qui contribueront également à alléger la tâche des dirigeants.




Abus: le Pape invite à réconforter et assister ceux qui ont souffert 

S’est ouvert ce mercredi 13 novembre à Rome une conférence promue par la Commission pontificale pour la protection des mineurs. En provenance de 25 pays européens, 100 responsables d’Église et experts en charge de la protection des mineurs consolident un réseau lancé à Varsovie en 2021, afin de partager notamment leurs bonnes pratiques. Pour le Pape, leur engagement est «un signe des efforts continus de l’Église pour protéger les personnes vulnérables».

«Apportez réconfort et assistance à ceux qui ont souffert, en signe de la préoccupation de l’Église pour la justice, la guérison et la réconciliation». Tel est l’encouragement du Pape François aux participants à la Conférence intitulée Protection des personnes dans l’Église catholique en Europe, qui débute aujourd’hui, mercredi 13 novembre et se tient jusqu’au vendredi 15, à Rome au Palazzo Maffei Marescotti, siège de la Commission pontificale pour la protection des mineurs.

Des efforts continus

C’est précisément l’organisme pontifical qui promeut le rendez-vous qui réunira une centaine de participants, parmi lesquels des évêques, des prêtres, des religieux, des laïcs, quelques victimes et survivants, venus de 25 pays européens. Dans un message publié aujourd’hui, le Souverain pontife souligne à quel point la mission de protection des enfants et des adultes vulnérables au sein de l’Église est «vitale»: «Votre engagement en faveur de cette cause est un signe des efforts constants de l’Église pour protéger les plus vulnérables d’entre nous», écrit-il aux participants au sommet.

Signe d’unité et de solidarité

François n’a pas non plus oublié l’actualité et a noté que certains des pays d’origine des participants «sont confrontés aux défis de la guerre et des conflits». «Je me souviens, a-t-il souligné, de notre vocation chrétienne à être des bâtisseurs de paix et à prendre soin de nos frères et sœurs en difficulté. Votre présence est donc un témoignage éloquent d’une unité et d’une solidarité qui transcendent toutes les frontières».

Réseau de personnes et de bonnes pratiques

Par ailleurs, la Conférence – souligne le Souverain pontife – est certainement l’occasion d’une «compréhension plus complète» et d’un «engagement plus profond» en faveur de la protection des mineurs et des personnes vulnérables. Le Pape espère que leurs efforts pour créer un réseau de personnes et de bonnes pratiques constitueront «un forum indispensable pour partager les connaissances, se soutenir mutuellement et faire en sorte que les programmes de protection soient efficaces et durables».

Vatican News




COP29: le message du Pape contre l’indifférence climatique 

Dans un message lu par le cardinal Parolin, représentant du Saint-Siège à la conférence de l’Onu sur les changements climatiques de Bakou, le Souverain pontife invite une nouvelle fois au multilatéralisme pour affronter les défis climatiques, et lance un appel à l’action et contre l’égoïsme qui affecte en particulier les pays les plus pauvres.

Parmi les orateurs à la tribune de la COP29 de Bakou le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège qui a pris la parole ce mercredi 13 novembre, pour y lire en anglais un message du Pape François. «Il est clair que la préservation de la création est l’une des questions les plus urgentes de notre époque», rappelle d’emblée le Pape dans ce message, qui précise que «nous devons également reconnaître qu’elle est étroitement liée à la préservation de la paix».

François relève que cette nouvelle conférence de l’Onu sur les changements climatiques se déroule dans un contexte marqué par «une désillusion croissante à l’égard des institutions multilatérales et par de dangereuses tendances à ériger des murs».

«L’égoïsme – individuel, national ainsi que des lobbys – alimente un climat de méfiance et de division qui ne répond pas aux besoins d’un monde interdépendant dans lequel nous devrions agir et vivre comme les membres d’une seule famille habitant le même village mondial interconnecté» poursuit le Pape dans son message.

Les comportements doivent ainsi donc changer selon François. «Pour inverser la tendance et créer une culture du respect de la vie et de la dignité de la personne humaine, il est nécessaire de comprendre que les conséquences néfastes des modes de vie affectent tout le monde et de façonner l’avenir ensemble», plaide-t-il, «de veiller à ce que les solutions soient proposées dans une perspective mondiale, et pas seulement pour défendre les intérêts de quelques pays».

Dette écologique et extérieure, deux faces d’une même pièce

Parmi les solutions proposées par le Pape et le Saint-Siège, figure la nécessité de «ne pas compromettre davantage le développement et la capacité d’adaptation de nombreux pays déjà accablés par une dette économique écrasante». «La dette écologique et la dette extérieure sont les deux faces d’une même pièce» rappelle le Souverain pontife.

En lisant le message, le cardinal Parolin a ainsi réitéré l’appel du Pape, dans la perspective du grand Jubilé de 2025, à l’annulation de la dette pour les pays les plus pauvres.

Il est en outre essentiel de rechercher «une nouvelle architecture financière internationale centrée sur l’humain» fondée sur les principes d’équité, de justice et de solidarité. Ce nouveau paradigme peut ainsi permettre aux pays les plus vulnérables aux catastrophes climatiques de se voir garantir «des voies de développement à la fois à faible émission de carbone et à fort partage, qui permettent à chacun de réaliser pleinement son potentiel et de voir sa dignité respectée».

Le Secrétaire d’État du Saint-Siège a ainsi exhorté à «travailler pour que la COP29 renforce aussi la volonté politique d’orienter ces ressources vers ce noble objectif pour le bien commun de l’humanité d’aujourd’hui et de demain».

Une éducation à l’écologie intégrale

Le cardinal Parolin a rappelé également l’engagement du Saint-Siège à soutenir «l’éducation à l’écologie intégrale et de la sensibilisation à l’environnement en tant que ‘problème humain et social’. «Nous ne pouvons détourner le regard» conclu le Pape dans ce message, expliquant que «l’indifférence est complice de l’injustice», des mots rappelés dans l’exhortation apostolique Laudate Deum.

Dans la perspective «d’un accord ambitieux» à cette COP29, le cardinal Parolin a conclu en réaffirmant son soutien et de celui du Saint-Père «afin de rendre un service efficace à l’humanité, pour que nous puissions tous prendre la responsabilité de sauvegarder non seulement notre propre avenir, mais aussi celui de tous».

Olivier Bonnel – Cité du Vatican




Félix Tshisekedi préside la signature d’un accord politique entre le gouvernement tchadien et son opposition  

Ce mercredi à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État Félix Tshisekedi, en sa qualité de Facilitateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans la crise tchadienne, a présidé pour la troisième fois une cérémonie de signature d’un compromis politique entre le gouvernement du Tchad et l’opposition.

Au terme de cet événement, le gouvernement tchadien représenté par le ministre des Infrastructures Aziz Mahamat Saleh et l’opposition ont convenu du retour au Tchad du Dr Hassan Barkai, Président de l’Union des forces démocratiques du Tchad (UFDT).

« Trois ans après le début de la transition, nous sommes en phase de finalisation grâce au leadership du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Facilitateur dans cette transition. Cela est un exploit parce que plusieurs pays qui sont en transition sont encore loin », a déclaré Aziz Mahamat Saleh.

« Nous félicitons ce compromis qui permettra aux opposants de rester en paix au pays. Et à travers cela, nous lançons un appel aux opposants qui sont encore en exil de rentrer au pays pour refonder ensemble notre nation », a conclu le ministre tchadien.

De son côté, le Dr Barkai a exprimé sa joie de rentrer au Tchad après plusieurs années d’exil. « La situation politique au Tchad est plus calme après l’élection présidentielle. Aujourd’hui, le Tchad organise les élections législatives et locales pour finaliser la transition des institutions », s’est-il réjoui.

Présent à cette cérémonie, le ministre congolais de l’Intégration régionale Didier Mazenga a félicité le Président Félix Tshisekedi pour la réussite de cette transition qui tend vers sa fin : « ce qui reste, c’est de poursuivre la mise en œuvre de la Feuille de route, l’organisation des élections provinciales et la mise en place des institutions du pays ».

C’est le mardi 25 octobre 2024 que le Président Félix Tshisekedi a été désigné Facilitateur dans la crise tchadienne par ses pairs de la CEEAC. Depuis qu’il a entrepris sa mission, le Chef de l’État a notamment réussi à obtenir la signature du compromis ayant abouti à la nomination de l’opposant Succes Masra comme Premier ministre du Tchad. Cette réconciliation politique a débouché, le 06 mai 2024, à l’élection apaisée de Mahamat Idriss Deby Itno, actuel Président tchadien.




La Rdc obtient un accord avec le FMI pour une facilité élargie de crédit et une facilité pour la résilience et la durabilité

Ce mercredi à la Cité de l’UA, le Président Félix Tshisekedi a reçu le Chef de mission du Fonds monétaire international (FMI), Calixte Ahokpossi. Ce dernier est venu lui annoncer la conclusion d’un accord au niveau des services concernant la Facilité élargie de crédit (FEC) et la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

Pour M. Ahokpossi, « la mission du FMI et les autorités de la République Démocratique du Congo (RDC) sont parvenues à un accord préliminaire au niveau des services sur un nouveau programme économique et financier triennal soutenu par la FEC, pour un montant d’environ 1.77 milliard de dollars américains, et sur un nouveau programme triennal axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par la FRD, pour un montant d’environ 1.1 milliard de dollars américains ».

« Les programmes seront ancrés sur le Programme d’actions du gouvernement (2024-2028) qui vise à favoriser une croissance forte et inclusive en rétablissant la paix et la sécurité, en s’attaquant à la cherté de la vie, en investissant dans les infrastructures, les secteurs prioritaires sociaux et dans l’agriculture en vue d’accélérer la diversification de l’économie et de stimuler la création d’emplois, ainsi qu’en renforçant la résilience au changement climatique », a fait savoir Calixte Ahokpossi.

Présent à cette séance de travail, le ministre congolais des Finances, Doudou Fwamba, a affirmé que cet « accord marque une étape cruciale pour la RDC qui pourrait mobiliser jusqu’à 800 millions de dollars américains dans le cadre de l’appui budgétaire. »

Selon Doudou Fwamba, ce financement est essentiel pour soutenir les efforts du gouvernement en matière de développement économique et de stabilisation financière, dans un contexte économique difficile. »

Le ministre des Finances a également indiqué que ces programmes permettront d’améliorer les infrastructures et les services publics, tout en soutenant les initiatives visant à lutter contre la pauvreté.




La RDC et le FMI parviennent à un accord au niveau des services sur une Facilité Élargie de Crédit et une Facilité pour la Résilience et la Durabilité  

Les communiqués de presse de fin de mission contiennent des déclarations des équipes des services du FMI qui rendent compte de leurs conclusions préliminaires après leur visite dans un pays. Les avis exprimés dans la présente déclaration sont ceux des services du FMI et ne correspondent pas nécessairement à ceux du conseil d’administration du FMI. À partir des conclusions préliminaires de cette mission, les services du FMI établiront un rapport qui, sous réserve de l’approbation de la direction, sera présenté au conseil d’administration pour examen et décision.

Les Autorités de la République démocratique du Congo (RDC) et le FMI sont parvenus à un accord préliminaire au niveau des services sur un nouveau programme économique et financier soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) et un nouveau programme axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

Le programme soutenu par la FEC vise à favoriser une croissance forte et inclusive, accélérer la diversification économique, stimuler la création d’emplois, améliorer le niveau de vie, renforcer la gouvernance et la transparence et réduire la pauvreté, grâce à des investissements accrus de qualité dans les infrastructures et les secteurs prioritaires sociaux.

Le programme soutenu par la FRD vise à aider la RDC à concrétiser sa vision stratégique de « pays solution » dans la transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone, tout en renforçant sa résilience aux chocs climatiques.

Une mission des services du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC, a séjourné à Kinshasa du 31 octobre au 13 novembre 2024, dans le cadre des discussions relatives à un nouveau programme économique et financier soutenu par l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et à un nouveau programme axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par l’accord au titre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

A l’issue des discussions, M. Ahokpossi a fait la déclaration suivante :

« La mission du FMI et les Autorités de la RDC sont parvenues à un accord préliminaire au niveau des services sur un nouveau programme économique et financier triennal soutenu par la FEC, pour un montant d’environ 1.77 milliard de dollar américain, et sur un nouveau programme triennal axé sur la lutte contre le changement climatique soutenu par la FRD, pour un montant d’environ 1.1 milliard de dollar américain, sous réserve d’approbation par la Direction générale et le Conseil d’administration du FMI. L’examen du dossier par le Conseil d’administration du FMI est prévu pour mi-janvier 2025. »

« Les programmes seront ancrés sur le Programme d’Actions du Gouvernement (2024-28), qui vise à favoriser une croissance forte et inclusive en rétablissant la paix et la sécurité, en s’attaquant à la cherté de la vie, en investissant dans les infrastructures, les secteurs prioritaires sociaux et dans l’agriculture, en vue d’accélérer la diversification de l’économie et de stimuler la création d’emplois, ainsi qu’en renforçant la résilience au changement climatique. »

« Malgré les défis liés à la guerre de longue date dans la partie Est du pays et à la situation sanitaire causée par l’épidémie de Mpox, la croissance économique devrait rester résiliente au-dessus de 5,0 % tout au long de la période du programme. Cette résilience, soutenue par un engagement renouvelé en faveur de la prudence budgétaire, ainsi que par une coordination plus étroite entre les Autorités budgétaires et monétaires et l’accumulation continue de réserves internationales vers les niveaux d’adéquation recommandés, devrait contribuer à atténuer les tensions inflationnistes, réduire la cherté de la vie et à ramener l’inflation au niveau de la cible de 7 % fixée par la Banque Centrale du Congo d’ici 2026. »

« L’une des priorités majeures du programme prévu, soutenu par la FEC est d’assurer un respect plus strict des procédures de la chaîne des dépenses publiques. Les priorités de réforme connexes consistent, entre autres, à opérationnaliser la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), mettre en place le Compte Unique du Trésor (CUT), déconcentrer progressivement l’ordonnancement des dépenses dans les ministères sectoriels, et jeter les bases d’un passage à un cadre budgétaire hors ressources du secteur extractif, en vue de mieux délier les dépenses publiques de la volatilité des recettes du secteur extractif. Cette prudence budgétaire renouvelée nécessite également d’intensifier la mobilisation des recettes intérieures, y compris en généralisant le système de la facture normalisée de la TVA, en rationalisant les exonérations fiscales inefficaces, en limitant la fraude fiscale grâce à un renforcement du contrôle des exportations de minerais, en accentuant la lutte contre la fraude douanière aux frontières et en améliorant l’efficacité des dépenses. »

 

« L’élargissement de l’espace budgétaire attendu de la mise en œuvre de ces politiques devrait permettre à la RDC de mieux répondre aux besoins de dépenses prioritaires, notamment en matière de sécurité, d’aide humanitaire, d’éducation, de santé, de justice, et d’investissements dans les infrastructures et l’agriculture. »

« La RDC est singulièrement bien placée pour jouer un rôle central dans la transition mondiale vers une économie à faible émission de carbone, grâce à ses vastes ressources forestières et hydriques, ainsi qu’à ses vastes réserves en minerais « verts ». En vue de concrétiser sa vision stratégique de devenir un « pays de solutions climatiques » pour le monde, il est essentiel que le Gouvernement accélère ses efforts visant à protéger plus efficacement les forêts, renforcer la résilience aux catastrophes naturelles induites par le climat et à intégrer les considérations climatiques dans la gestion des investissements publics. »

« Enfin, la mission a exhorté les Autorités à redoubler d’efforts dans la mise en œuvre des réformes visant à améliorer la gouvernance et la transparence (y compris dans le secteur extractif), lutter contre la corruption et à améliorer l’environnement des affaires. Des progrès constants sur ces fronts, y compris en prenant davantage appui sur la digitalisation dans la fourniture des services publics, sont essentiels pour libérer le potentiel du pays en vue d’une croissance économique forte, diversifiée, inclusive et durable, et tirée par le secteur privé. »

« La mission tient à remercier chaleureusement les Autorités, les hauts cadres de l’administration publique, les services techniques, les différents interlocuteurs, dont les représentants de la société civile, des syndicats et du secteur privé, ainsi que les partenaires au développement, pour leur hospitalité, leur soutien continu et les échanges

constructifs. »




Grâce à la rigueur dans la gestion des Finances publiques instaurée par Doudou Fwamba: La Rdc et le FMI trouvent un accord  

Ce mercredi 13 novembre 2024 marque un tournant historique pour la République Démocratique du Congo. Le gouvernement de Mme Judith Suminwa Tuluka vient de marquer un coup extraordinaire, avec un accord de services qui vient d’être trouvé entre la RDC et le Fonds Monétaire International (FMI) pour deux programmes exceptionnels :

Programme Triennal Formel (FEC) d’une valeur de 1,75 milliard USD et le Programme Climatique de 1,1 milliard USD, soit un total de plus de 2,8 milliards USD que la RDC recevra sur les trois prochaines années.

Cet accord, obtenu sous la direction avisée du Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, traduit la volonté du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’engager la RDC sur la voie de la stabilité économique et de la croissance inclusive.

Dans une annonce faite en présence du Président de la République et du Ministre des Finances, le Chef de Mission du FMI, M. Calixte Ahokpossi a confirmé cet accord au niveau des services pour les deux programmes. Fait exceptionnel, pour la première fois, plus de 800 millions de dollars issus des allocations du FEC seront alloués à un appui budgétaire, témoignant de la confiance renouvelée du FMI envers le Gouvernement congolais.

Sous la supervision rigoureuse de Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, les équipes techniques de la RDC ont mené des discussions intenses, s’étendant sur plus de deux semaines, avec les experts du FMI. Ce dialogue, marqué par des débats approfondis et parfois âpres, a porté sur des enjeux majeurs tels que la gestion des dépenses urgentes, le niveau de l’enveloppe salariale des fonctionnaires, le mécanisme financier pour encaisser les recettes issues de la renégociation du contrat SICOMINES, ainsi que les réformes structurelles indispensables.

Depuis sa prise des fonctions, le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a insufflé une dynamique nouvelle à la gestion des finances publiques, en favorisant une gouvernance rigoureuse et une gestion prudente des ressources de l’État. Alors que nombreux étaient ceux qui doutaient de son succès, il n’aura fallu que cinq mois au Ministre pour prouver sa capacité à redresser la situation et transformer le narratif économique de la RDC. Grâce à sa rigueur et à sa vision budgétaire, il a su convaincre le FMI de l’engagement du pays à des réformes solides, débouchant ainsi sur deux programmes exceptionnels avec l’institution internationale.

Grâce à ses réformes audacieuses et à sa vision budgétaire ajustée, le Ministre des Finances a réussi à amener le FMI à accorder un appui budgétaire inédit, renforçant ainsi la capacité du Gouvernement congolais à répondre aux besoins de la population et à soutenir les services publics essentiels.