Pinda Kaï Do: Style de combat crée par Gd Me Franck désormais une Fédération la FECOPKD à l’issue de l’assemblée constituante  

A propos de l’origine du style Pinda Kaï Do, c’est un adepte des arts martiaux Me Franck Mpinda Kabangu, qui en est le Fondateur de ce style d’art martial purement congolais, le ‘’Pinda Kaï Do’’ qui veut dire en anglais ‘’Pinda invincible karaté’’. Ce dernier se traduit par Pinda tiré de son nom de famille Franck Mpinda Kabangu. Ce style est né officiellement à Londres, en Angleterre, le 2 juillet 1997.

En cette date le 2 juillet 1997 à Londres, le nouveau style Pinda Kai Do a été défendu et renommé par la grande Académie d’art martial de la Grande Bretagne ‘’Martial Art Academy of Great Britain’’. Durant des années, Grand Franck Mpinda Kabangu a assis son style à travers le pays et former des instructeurs devant assurer la pérennité de ce style.

Une attitude de Junior Nsimba, président de la FECOPKD

Naissance de la FECOPKD à l’issue de l’assemblée constituante

Le dimanche 3 novembre 2024 dernier marque la naissance de la Fédération Congolaise de Pinda Kaï Do ‘’FECOPKD’’ à l’issue de l’assemblée constituante qui s’est déroulée en présence du Directeur de la Direction des Activités Physiques et Sportives ‘’DAPS’’. A ce jour, c’est la dernière née des fédérations sportives en République Démocratique du Congo.

De ces assises, on retient que les Statuts et R.O.I de la FECOPKD ont été adoptés à l’unanimité. Junior Nsimba a été porté à la présidence de la Fédération Congolaise de Pinda Kaï Do.

Ce qu’a déclaré du président de la FECOPKD Junior Nsimba à l’issue de l’assemblée constituante

Très ému d’être porté président de la FECOPKD, M. Junior Nsimba a déclaré : ‘’C’est avec une immense joie et profonde gratitude qu’il prenait la parole pour cette journée historique. Et c’était un honneur pour lui d’accueillir tous ceux qui ont fait le déplacement pour cet événement marquant le point de départ d’une aventure passionnante qu’il croit aura un impact considérable sur la communauté congolaise et notre pays la RDC’’.

Et il ajouta qu’il a une grande joie d’être confirmé comme président de la nouvelle fédération. Et de se rappeler que c’était avec souffrance qu’ils avaient commencé les entrainements depuis la ceinture blanche jusqu’à devenir CN 2è Dan. Et devenir président de la fédération, démontre clairement qu’il a eu à parcourir, ce qu’il a comme connaissances du côté arts martiaux et sports de combat et principes de Pinda Kaï Do, il va partager avec les autres et mettre en application au sein de l’administration de la nouvelle fédération.

Et il a conclu en déclarant que le grand défi, c’est la mentalité de la jeunesse congolaise. Pinda Kaï Do veut se faire un fer de lance pour le changement de mentalité pour la jeunesse congolaise.

Antoine Bolia




COP29 : La Première Ministre insiste pour une rétribution équitable en faveur de la Rdc

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a débuté, ce mardi 12 novembre 2024, sa participation à la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29). La Cheffe du Gouvernement congolais a été officiellement accueillie par M. Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan, au Stade olympique de Bakou, lieu du déroulement de la COP29.

Dans son discours inaugural, ce mardi, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré que les dirigeants réunis à Bakou pour le Sommet de l’action climatique (COP29) doivent prendre des mesures immédiates pour réduire les émissions, protéger les populations du chaos climatique et « abattre les murs du financement climatique. »

Judith Suminwa Tuluka face aux congolais participant à la COP29

Pour sa part, Judith Suminwa Tuluka a échangé avec les délégations congolaises qui prennent part à cet événement mondial. Dans son allocution, elle a appelé ses compatriotes à porter haut la voix de la RDC pour gagner le combat de la compensation financière équitable de crédit carbone.

“Le changement climatique est une question clé aussi bien pour le devenir du monde que pour le développement durable dans notre pays. Au-delà de cela, nous sommes dans une position de pouvoir changer le monde par rapport à nos ressources hydrauliques et minérales stratégiques. Il est important que notre voix, aujourd’hui, puisse porter”, a déclaré la Première Ministre lors de son speech au stand de la RDC à la COP 29.

Judith Suminwa Tuluka a insisté sur le combat que mène la RDC pour sa rétribution équitable au regard de sa position de deuxième poumon climatique du monde.

“En tant que pays-solution, il est important de pouvoir être récompensé de manière équitable par rapport à notre position de deuxième poumon du monde. En même temps, on a intérêt à se préparer par rapport à la transformation que l’on veut donner à la transition énergétique pour notre développement. C’est important”, a-t-elle insisté.

Et de renchérir :

“Le plus important pour la participation de la RDC à la COP 29 est de voir comment défendre ces potentiels au même titre que d’autres pays avec qui nous partageons la même position. Nous devons récupérer financièrement ce qui va nous permettre d’accélérer notre développement. Le plus important est de faire entendre notre voix et de s’assurer que notre pays soit bien rétribué. Ce qui n’est pas une récompense.”

La Première Ministre était accompagnée d’Ève Bazaïba et Bestine Kazadi, respectivement Ministre de l’Environnement et Ministre déléguée près la Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères, en charge de la Coopération internationale et de la Francophonie.

Cet événement mondial, vise à “stimuler l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique”, selon les Nations Unies.

Grâce à ses vastes forêts, sa riche biodiversité, ses abondantes ressources en eau, son potentiel hydroélectrique et ses importantes ressources minières, la RDC se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre les défis posés par le changement climatique à l’échelle mondiale. La République démocratique du Congo, avec cet immense potentiel apparaît donc comme un des pays-solution, dans la préservation du climat, et en matière de transition énergétique, grâce notamment à ses réserves des minéraux stratégiques, nécessaires à cette mutation.

La Première Ministre est déterminée à mener le combat pour le respect du prix de crédit carbone. Elle se bat pour inverser la tendance dans ce secteur, tel que cela est repris au 6ème pilier du Programme d’Actions de son Gouvernement.

La COP29 accueille des diplomates, des fonctionnaires de l’ONU, des journalistes, des climatologues, des dirigeants syndicaux, des experts politiques, etc. Un nombre impressionnant de près 67 000 personnes se sont inscrites pour assister à cet événement mondial.




Le ministre Doudou Fwamba lève le gel des comptes de KCC   

Sur décision du ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a levé le gel des comptes de la société Kamoto Cooper compagny (KCC).

Cette décision est le principal renseignement qui ressort de la séance de travail dirigée ce mardi 12 novembre 2024 par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et qui a connu la participation de la Gouverneure du Lualaba, Fifi Masuka Saini et des représentants de KCC.

La Gouverneure du Lualaba a visiblement été enchantée par cette décision de l’Argentier national qui est de nature à protéger le social de la population du Lualaba étant donné que KCC emploie des milliers de Congolais en direct et en indirect.

« La bonne nouvelle est que nous pouvons souffler aujourd’hui. Nous disons un grand merci au ministre des Finances pour avoir écouté la voix de la province, la voix de la société. Ils vont rester dans les discussions qui vont continuer », a dit la Gouverneure Fifi Masuka.

Elle a par ailleurs précisé que la levée du gel des comptes de cette entreprise minière du Groupe Glencore est assortie des conditions données par SEM le Ministre des Finances. Elle n’a cependant pas précisé ces conditions mais elle a rassuré qu’elles pourront être remplies d’ici « quelques heures ».

La Gouverneure Fifi Masuka a dit toute sa satisfaction de savoir que KCC pourra désormais « travailler normalement » pour le bien-être aussi de la société que de la population.

« Ils travaillaient mais pas à 100% parce que leurs comptes étaient bloqués. Là, ils peuvent travailler tout en sachant que les opérations financières peuvent être effectuées », a déclaré la Gouverneure Fifi Masuka.

Les discussions vont par ailleurs se poursuivre entre l’Etat congolais et la société KCC pour s’assurer que mes deux parties ont rempli leur part de contrat.




Etats généraux de la justice: Voici la recette de A. Atundu

C’est depuis la semaine dernière que le Centre Financier de Kinshasa abrite les Etats Généraux de la Justice, organisés par le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Constant Mutamba. A cette occasion, l’ambassadeur André Alain Atundu a adressé une lettre ouverte aux Etats Généraux de la justice dans laquelle il propose la thérapeutique adaptée. Il s’agit d’une opération urgente de réarmement moral axée sur le civisme, le patriotisme, la déontologie et la conscience professionnelle ; Un audit moral ou éthique des Magistrats et des avocats par une commission ad hoc chargée de déterminer s’il est moralement apte à exercer la profession ; La sanction en tant qu’alerte et réaction de la société par une intervention chirurgicale vitale ; La reconnaissance des méritants comme mesure de progrès réalisé en la matière ; Une évaluation annuelle à date fixe comme bilan de l’action du Ministère de la Justice.

 

LETTRE OUVERTE AUX ETATS GENERAUX DE LA JUSTICE

Mesdames et Messieurs les Participants,

Un dicton africain proclame que trop de viande n’abime pas la sauce !

Vous ne m’en voudrez donc pas d’ajouter, à ceux de mes prédécesseurs, mes hommages au Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, véritable apôtre de la lutte contre la corruption et pour l’assainissement de la Justice congolaise.

Mes félicitations au Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Son Excellence MUTAMBA qui, en croisé, a réussi à concrétiser de belle manière, à travers les Etats Généraux de la

Justice 2024, le vœu ardent du Chef de l’Etat.

Mesdames, Messieurs,

De quelle maladie souffre la Justice congolaise ?

Votre présence massive dans l’immense salle du Centre Financier International de Kinshasa est impressionnante, voire troublante, non pas tant par le nombre que vous représentez que par la qualité exceptionnelle des intervenants et des participants, décidés à déterminer, sans complaisance, avec la neutralité et l’objectivité professionnelle d’un médecin, le Mal dont souffre la Justice congolaise, à établir un diagnostic crédible et à administrer une thérapeutique fiable, dans le respect rigoureux de la posologie adaptée à la gravité du Mal cancéreux et de l’état faible du Malade !

Encore, une fois, félicitations, Monsieur le Ministre d’Etat !

Le Professeur Luzolo Bambi a évoqué l’éventualité d’une maladie innommable sans pourtant préciser si c’est à cause de la honte de l’avoir contractée ou à cause de l’ignorance due à l’état actuel de notre savoir.

Toujours est-il qu’à l’observation critique et à l’analyse exigeante, il s’avère que la Justice congolaise souffre du Mal de ceux qui participent à administrer la Justice dans la société en ce compris les magistrats, les avocats, les auxiliaires et même les justiciables.

Mais cet homme que l’on qualifie de maladie de la Justice, est-il un Mal en soi ou il est simplement la manifestation du Mal profond et invisible à l’œil nu.

Est-il bon en soi et c’est la société qui l’a corrompu ?

A mon humble avis, cet homme maladie est la manifestation d’un Mal profond appelé la corruption de la conscience individuelle et collective qui diminue son immunité dans la société.

En d’autres termes, la Justice congolaise est malade de la dépravation de la conscience des hommes qui interviennent dans l’administration de la Justice et de ses effets pervers.

Donc, en plus de soigner les symptômes en urgence pour soulager tant soit peu la société dans l’immédiat, il importe de s’attaquer au pourrissement de la conscience en tant que siège des vertus innées et nécessaires pour un comportement adéquat et voulu dans la société.

C’est l’âme de la Justice qui est malade parce que la conscience est soit émoussée soit inopérante.

En tout état de cause, je voudrais vous proposer la thérapeutique suivante :

1. Une opération urgente de réarmement moral axée sur le civisme, le patriotisme, la déontologie et la conscience professionnelle ;

2. Un audit moral ou éthique des Magistrats et des avocats par une commission ad hoc chargée de déterminer s’il est moralement apte à exercer la profession ;

3. La sanction en tant qu’alerte et réaction de la société par une intervention chirurgicale vitale ;

4. La reconnaissance des méritants comme mesure de progrès réalisé en la matière ;

5. Une évaluation annuelle à date fixe comme bilan de l’action du Ministère de la Justice.

S’agissant d’une maladie interne et physiologique en l’occurrence du cancer de la conscience, une attention particulière doit être accordée au temps de l’incubation, compte tenu de l’urgence due à la gravité du Mal afin qu’un remède, en théorie, efficace ne se transforme en un remède de cheval engageant le pronostic vital du malade.

Ce cancer de la conscience humaine s’exprime sous forme de métastase comme la corruption, la prévarication, les tracasseries, bref sous forme de la tolérance vis-à-vis des atteintes aux Lois et Règlements de la République.

Autant dire qu’il faudrait accorder au personnel dans son ensemble un minimum de bien matériel pour pratiquer la vertu, selon la belle expression du Cardinal Malula, en tenant compte du risque social que représente l’exercice de la profession.

De cette façon, l’ensemble du personnel de la Justice pourrait être le vecteur d’une Justice équitable en faveur des Pauvres et des Riches, des Faibles et des Puissants.

Eh oui ! Car contrairement aux apparences et à une opinion courante et répandue, il arrive que les riches et les puissants soient moins protégés par la Justice que les pauvres et les faibles.

Le cas des sociétés de l’Etat et de certains privés n’en sont qu’une pâle illustration.

Ainsi, le Pays aura une Justice à la fois équitable et humaine capable de participer à l’instauration et au maintien de l’homéostasie sociale ainsi que de la sérénité de la vie nationale.

En effet, si une Justice inique provoque à coup sûr indignation et colère de la société, une Justice équitable et humaine aboutit à l’hypotension sociale, à l’apaisement, à l’espoir, sans oublier la confiance aux institutions de l’Etat.

Mais pour mener à bonne fin cette thérapeutique, tout le personnel médical doit travailler en bonne intelligence et en synergie en comptant sur l’œuvre du temps bénéfique.

Mesdames et Messieurs les Participants,

Bon et fructueux travail !

Fait à Kinshasa, le 11 Novembre 2024

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

Président National de la CDR




L’université Minzu de Chine : un établissement public au cœur du développement et de l’épanouissement des minorités ethniques 

En Chine, les aspirations de tous les citoyens issus des groupes ethniques minoritaires ou majoritaires soient-ils, sont soigneusement prises en compte par l’exécutif central qui s’emploie à mettre dans de bonnes conditions notamment, les minorités ethniques.

C’est ainsi qu’avait été créée en 1941, l’Université Minzu de Chine. Un établissement public dédié aux minorités ethniques avec comme devise “la diversité dans l’harmonie, la théorie dans l’action”.

L’Université Minzu est classée première en Chine parmi les universités pour les études sur les minorités ethniques. Elle vise à être l’une des meilleures universités de son genre au monde pour hériter et promouvoir l’excellente culture de tous les groupes ethniques.

Avec le soutien ferme du gouvernement chinois, elle s’est développée rapidement au fil des ans. Minzu University of China est l’une des universités les plus prestigieuses de Chine en ethnologie, anthropologie, économie ethnique, économie régionale, études religieuses, histoire, danse et beaux-arts.

Tous les experts issus de toutes les ethnies chinoises sont réunis font partie du corps académique et scientifique de cet établissement. Ce qui fait de l’université Minzu, un bastion des études sociologiques et ethnologiques en Chine. Elle joue donc un rôle important dans la formation des talents des minorités ethniques avec plus de 220 mille étudiants déjà formés.

C’est grâce aux efforts de cette université que la Chine a réussi à reconnaître toutes ses minorités ethniques, au total 56. Ceci a pour mérite de permettre de jeter les bases pour l’élaboration des politiques en leur faveur.

Comment se fait l’admission des étudiants issus des 56 groupes minoritaires ?

L’université a fixé des quotas pour chaque groupe afin de garantir l’admission des membres des 56 groupes minoritaires reconnus en Chine. Depuis 2011, cet établissement universitaire accepte les résultats de l’examen national d’entrée dans l’enseignement supérieur avec un minimum de 400, soit en dessous du 50e percentile. Ce critère la place parmi les universités de Pékin, ayant l’un des critères d’admission les plus bas.

Elle propose des programmes de transition pour sélectionner les étudiants issus des minorités dans les écoles secondaires chinoises qui ont de bons résultats afin qu’ils puissent intégrer l’université Minzu et les préparer à intégrer les universités les mieux classées de Pékin. Le gouvernement paie les frais de scolarité pour ces programmes.

Sachez que depuis sa création, l’Université Minzu de Chine entretien une collaboration avec 40 pays et 200 accords conclus avec les universités internationales. Des activités sont organisées au niveau international afin de promouvoir la culture Chinoise. Il s’agit notamment de la danse, la musique, le théâtre, etc.

L’université Minzu de Chine est restée fidèle à sa politique depuis 83 ans, contribuant ainsi au développement des minorités ethniques.

Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine




Afrique centrale : les parlementaires du REPAR en tournée dans le paysage TRIDOM

Les parlementaires membres du Réseau des Parlementaires pour la gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers d’Afrique centrale, en sigle REPAR, en compagnie des partenaires financiers et techniques tels que la GIZ et les techniciens du REPAR entament, une tournée dans les 3 pays du paysage TRIDOM, à savoir Tri national Dja –Odzala-Minkébé.

Après l’étape du Cameroun, ces parlementaires ont mis le Cap sur le Congo. Au menu : des échanges avec les autorités administratives respectivement à Ouesso et Souanké, et une descente dans le site d’exploitation minière de la société d’exploitation forestière Yuan Dong Congo, en sigle SEFYD.

Conduite par la Sénatrice Odette Massoussa du Congo, l’étape de Ouesso et de Souanké a été ponctuée par des rencontres avec les autorités administratives. A Ouesso, c’est la salle des conférences de la préfecture qui a servi de cadre à ces échanges qui ont porté sur l’organisation, les enjeux, les défis et les modalités pratiques de la mission.

Sur la base de la proximité des parlementaires avec les populations, les différentes autorités administratives ont sollicité du REPAR son implication active dans la sensibilisation et l’information en vue de juguler les phénomènes qui pourraient plomber la dynamique de conservation et de gestion durable du paysage TRIDOM.

Cette mission des Parlementaires traduit tout l’intérêt qu’ils accordent à la protection de l’environnement en général et des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale en particulier. Elle a pour but de disposer de l’information à jour sur l’état de la biodiversité dans ce paysage et sur son impact sur les populations riveraines en vue de contribuer à la formulation des solutions efficaces aux nombreuses pesanteurs de la conservation de la biodiversité et de la gestion durable des aires protégées dans le Bassin du Congo, en réponse aux Conventions de Rio de 1992 et de la Diversité Biologique.

Mise en place le 4 janvier 2005 à Brazzaville de la République du Congo, le Complexe TRIDOM dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations locales, tout en favorisant la gestion durable des ressources naturelles et la conservation de la biodiversité, est le fruit de la coopération entre les Républiques du Congo, du Gabon et du Cameroun et s’inscrit dans le cadre des directives formulées dans le Plan de Convergence de la COMIFAC.

Il est établi sur une superficie de 191,541 Km2 et représentant 10% des forêts tropicales d’Afrique Centrale. Situé dans une zone richement dotée en ressources minières dont l’exploitation est imminente pour certaines, il est question de concilier cette exploitation et la conservation.

C’est dans ce sens qu’il est à la fois une véritable niche d’opportunités économiques porteuses de croissance, pour la protection de la biodiversité forestière en Afrique Centrale, la fourniture d’une large gamme de services écosystémique aux populations locales, aux communautés autochtones, Aux populations urbaines environnantes et à la communauté internationale notamment à travers la séquestration du carbone.

A noter que, après le département de la Sangha, le programme des parlementaires du REPAR prévoyait, de ce mois du novembre 2024, des séances de travail à Djoum – Ebolowa – Oyem – Mitzic – Makokou – Belinga – Mayébout au Cameroun. Après le retour à Yaoundé, du même de novembre, il est prévu une réunion de de débriefing et conférence de presse.

Par Roch BOUKA/correspondant de la RTGA World au Congo Brazzaville.




Le Chef de l’État échange avec l’honorable José Kalala, 1er vice-président du Sénat 

Ce lundi à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État a reçu M. José Kalala, 1er vice-Président du Sénat, venu lui présenter le rapport de sa participation au Forum parlementaire mondial contre le fascisme et le néofascisme qui s’est tenu du 04 au 05 novembre 2024 à Caracas, au Vénézuala.

Le sénateur Kalala a profité de cette audience pour remettre au Président Félix Tshisekedi un message de son homologue vénézuélien Nicolas Maduro.

« J’étais porteur du message du Président de la ⁵ à son homologue du Vénézuéla, Nicolas Maduro. Et je suis revenu avec une réponse du Président vénézuélien à l’attention de son homologue de la République Démocratique du Congo (RDC)», a-t-il précisé.

Selon le 1er vice-Président du Sénat, « le Vénézuala souhaite entretenir de bonnes relations bilatérales avec la RDC ».

Le sénateur Kalala a révélé que la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC était également abordée lors de ces assises de Caracas.

« Les différents participants ont condamné fermement la guerre d’agression dont est victime la RDC dans sa partie Est », a-t-il fait savoir.

Pour clore son propos, le 1er vice-Président du Sénat a tenu à saluer les efforts du Chef de l’État déployés dans la diplomatie dans le but de ramener la paix durable au pays.




RPDC-FR: la ratification du Traité de Partenariat Stratégique Inclusif

La solidarité empreinte de camaraderie et l’amitié militante fermes entre la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR)

et la Fédération de Russie (FR), érigées en partenariat stratégique inclusif, en alliance invincible dignes de la nouvelle Epoque par la direction éminente et dynamique de KIM JONG UN, Président d’Etat de la RPDC et de Vladimir Vladimirovitch POUTINE, Président de la FR:

  • encourageront la lutte de l’Humanité progressiste aspirant à un monde juste et pacifique
  • manifesteront leur grande vitalité au monde entier.

KIM JONG UN et V.V. POUTINE avaient apposé leurs signatures au bas du Traité de Partenariat Stratégique Inclusif entre la RPDC et la FR, reposant sur les principes de l’égalité, du respect de la souveraineté, du bon voisinage et des avantages réciproques entre les 2 Pays, cela au cours de leur Sommet d’une vingtaine d’heures (19/06/2024) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR). Le Traité de 23 articles, substitut du Traité du 09/02/2000, prend effet à la date à laquelle seront échangés les instruments de ratification et nous voici aux jours historiques de la ratification:

  • Ce lundi 11 novembre, le Traité est ratifié par Décret du Président d’État de la RPDC, dont la signature est donnée par le Chef de l’État de la RPDC.
  • Ce samedi 09 novembre, le Président de la FR a signé la loi sur la ratification du Traité. Auparavant, la Douma (chambre basse) d’Etat et le Conseil (chambre haute) de la Fédération avaient adopté et approuvé le projet de ladite loi proposé par le Chef de l’État.



RDC : Lancement de la Commission Paritaire Gouvernement – INAP sous le contrôle du VPM Jean Pierre Lihau de la fonction publique 

La cérémonie du lancement de la Commission Paritaire Gouvernement – INAP, présidée par le VPM Jean-Pierre Lihau a eu lieu à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Cette session, qui se tiendra jusqu’au 16 novembre, vise à évaluer le Protocole d’Accord de 2023 et à trouver des solutions concrètes aux préoccupations des Agents de l’Administration Publique.

Les travaux se dérouleront en plénière et au sein des sous-commissions pour examiner le cahier des charges soumis par l’Intersyndicale Nationale de l’Administration Publique (INAP) et définir une feuille de route qui renforcera l’engagement des parties pour une Administration moderne, juste et efficace.

 

Mboshi




Assemblée Nationale : Vital Kamerhe s’entretient avec les parlementaires qui vont se rendre en mission officielle à Kampala en Ouganda 

Dans le cadre du renforcement de la diplomatie parlementaire entreprise avec plusieurs Pays du monde, l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo(RDC), va diligenter une mission parlementaire à Kampala, capitale de l’Ouganda, du 12 au 19 Novembre 2024.

 

Le Président de l’Assemblée Nationale accompagné du Rapporteur Jacques Djoli ,a donné ses orientations et fixé les termes de référence de cette mission au cour d’un échange, le lundi 11 Novembre 2024, avec les Députés Nationaux membres de cette délégation.

 

C’est avec la bénédiction de la plénière qu’une délégation de 11 Députés Nationaux conduite par l’Honorable Lambert Mende Omalanga se rendra à Kampala avec pour mission d’échanger avec les autorités parlementaires Ougandaises et le groupe d’amitié RDC-Ouganda sur le renforcement de la diplomatie parlementaire constructive pour la paix entre les deux Nations.

 

Il s’agit d’une mission qui vient en appui à la coopération bilatérale entre les exécutifs de ces deux Pays comme c’est fait actuellement avec plusieurs autres Pays du monde.

 

Cette initiative découle des échanges que le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a eu avec son Homologue Ougandaise l’Honorable Anita Among, à Accra au Ghana, en marge de la 2ème Assemblée générale de la Conférence des Présidents des Parlements Africains. Les deux Présidents des Assemblées Nationales ,se sont convenus de renforcer la coopération parlementaire entre les chambres de leurs Pays respectifs,en appui à la coopération bilatérale traditionnelle entre le Gouvernement Congolais et Ougandais.

 

 

Mboshi