La Chine condamne le soutien des Etats-Unis à la soi-disant “loi sur les zones maritimes” des Philippines

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a condamné lundi le soutien apporté par les Etats-Unis à l’adoption par les Philippines de la soi-disant “loi sur les zones maritimes”.

Le porte-parole a déclaré lors d’un point de presse que les Etats-Unis, poussés par leurs intérêts géopolitiques, incitaient les Philippines à provoquer des troubles en mer de Chine méridionale depuis de nombreuses années, et que les intentions des Etats-Unis de perturber la mer de Chine méridionale étaient bien connues du monde entier.

Le 8 novembre, le Département d’Etat américain a publié une déclaration soutenant la soi-disant loi, alléguant qu’elle “aligne” les lois nationales philippines sur la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) et la soi-disant “décision du Tribunal arbitral de 2016”.

“L’arbitrage sur la mer de Chine méridionale viole en soi la CNUDM et constitue une véritable farce politique. La soi-disant décision arbitrale sur la mer de Chine méridionale est illégale, nulle et non avenue”, a déclaré M. Lin.

Les Etats-Unis ne cessent d’exiger que tous les pays respectent la CNUDM, alors qu’ils n’y ont pas adhéré, a ajouté M. Lin. “Il s’agit d’un acte typique et hypocrite du ‘deux poids deux mesures'”, a-t-il ajouté.




La Russie invitée en Rdc pour célébrer en 2025, les 65 ans d’une relation bilatérale riche et dynamique  

La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie a entamé une tournée européenne. Ce dimanche 10 novembre 2024, elle a participé à la 1ère conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique.

Cette conférence qui réunit les ministres des Affaires étrangères de la fédération de la Russie et des États africains membres de l’ONU intervient après le sommet des BRICS d’octobre dernier à Kazan, le plus grand événement organisé en Russie depuis la guerre avec l’Ukraine.

Elle vise également à évaluer les exigences des deux déclarations adoptées lors de deux autres sommets russo-Afrique dont l’objectif était de déterminer les perspectives futures de Coopération afin de mieux répondre aux exigences et aspirations africaines.

A Saint-Pétersbourg en juillet 2023, une résolution avait été adoptée en vue d’une Coopération accrue dans les domaines de l’approvisionnement alimentaire, de l’énergie et de l’aide au développement.

Plus tôt à Sotchi 2019, il avait été question de fixer les objectifs et orientations de développement de la coopération russo-africaine dans toutes ses dimensions : politique, sécuritaire, économique, scientifique et technologique, culturel et humanitaire.

Au cours de cette nouvelle grande rencontre, une déclaration générale et des déclarations sectorielles ont été adoptées sur plusieurs thèmes notamment la sécurité internationale, l’information de la lutte contre le terrorisme et de la prévention d’une course aux armements dans l’espace.

En marge de cette conférence, la Ministre d’Etat a eu une rencontre bilatérale avec son homologue russe Sergei Lavrov, au cours de laquelle elle a relevé la qualité excellente des relations entre la République Démocratique du Congo et la Russie.

La Cheffe de la Diplomatie congolaise a réitéré le souhait de la RDC d’amplifier cette coopération à travers de nombreux partenariats et investissements plus importants.

Tout en reconnaissant le rôle prépondérant joué par la Russie, membre influent du Conseil de sécurité des Nations Unies dans les questions africaines et particulièrement, celles de la RDC. Thérèse Kayikwamba Wagner a relevé le caractère stratégique pour la RDC de participer aux discussions autour de l’avenir du monde.

C’était l’occasion de rappeler les enjeux liés à la candidature de la RDC comme pays africain au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité pour le mandat 2026-2027, avec entre autres objectifs de promouvoir le respect du multilatéralisme de toutes les parties et le respect des réalités de l’heure.

La Cheffe de la Diplomatie congolaise a adressé officiellement une invitation à la Russie de venir célébrer à Kinshasa en 2025, les 65 ans d’une relation bilatérale riche et dynamique. Un anniversaire qui sera, par ailleurs, célébré dans les deux pays à travers plusieurs événements commémoratifs.

Moscou, qui est sorti de son isolement, est actuellement la plaque tournante de l’émergence d’un ordre multipolaire en incarnant le rôle alternatif de l’ordre international au 20ème siècle.

L’organisation intergouvernementale BRICS joue un rôle majeur dans le renforcement du multilatéralisme pour le développement et la sécurité mondiale.




M. Bourita s’entretient à Sotchi avec le ministre russe des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita a eu, dimanche à Sotchi, un entretien bilatéral avec M. Serguei Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

Cette rencontre, qui a eu lieu en marge de la 1ère Conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique, a été l’occasion de discuter des questions bilatérales et d’échanger les vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Les relations riches et anciennes entre le Maroc et la Russie sont portées par le partenariat stratégique approfondi lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président russe Vladimir Poutine, à l’occasion de la Visite Royale historique à Moscou en 2016.

La relation entre le Maroc et la Russie est marquée notamment par un dialogue régulier à haut niveau. Outre la rencontre de Sotchi, M. Bourita et son homologue russe se sont entretenus, le 27 septembre dernier, en marge de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York. Ils ont également eu des entretiens, le 21 décembre 2023, en marge des travaux du 6ème Forum de coopération Russie-Monde Arabe, tenu à Marrakech.




La voix de l’Afrique à l’international “doit être écoutée et respectée” (M. Bourita)

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a plaidé, dimanche à Sotchi, pour que la voix de l’Afrique à l’international soit écoutée et respectée.

“Afin que la voix africaine puisse être en mesure d’être audible et de peser sur les affaires du monde, il est important de rappeler certains fondamentaux”, a indiqué M. Bourita dans son intervention lors de la 1ère Conférence ministérielle du Forum de Partenariat Russie-Afrique, aux côtés de ses homologues de la Russie et des États africains.

Dane ce sens, il a soutenu qu’”il ne peut y avoir de paix et de prospérité partagées en Afrique au bénéfice des peuples de notre région sans un strict respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de ses Etats membres”, ajoutant qu’il ne peut aussi y avoir de paix et de prospérité partagées sur le continent sans respecter les règles de bon voisinage entre les Etats africains.

Rappelant l’impératif pour les partenaires du continent de se départir de la logique de paternalisme et de tutelle, l’Afrique étant capable de gérer ses problèmes, M. Bourita a fait remarquer qu’il ne peut y avoir de paix et de prospérité partagées en Afrique si certains Etats africains s’érigent unilatéralement et sans aucune forme de légitimité en supposés leaders du continent, alors qu’en réalité ils n’agissent que pour servir des agendas strictement nationaux.

“C’est au prix du respect de ces principes fondamentaux que la voix africaine se renforcera et pèsera sur les affaires du monde”, a insisté le ministre, notant que “ce n’est pas l’Afrique qui a besoin du reste du monde. En réalité, c’est le reste du monde qui a un besoin croissant de l’Afrique”.

Selon M. Bourita, “Notre continent porte une voix singulière à travers le monde, celle d’un continent riche de son histoire, et de sa diversité, fière d’être le berceau de l’humanité, mais également son avenir, avec un grand potentiel économique et démographique”.

Le ministre a, en outre, précisé que le partenariat Russie-Afrique, qui a un potentiel de croissance évident, doit se construire sur les priorités fondamentales du continent africain.

Dans la perspective du prochain Sommet Russie-Afrique, a souligné M. Bourita, il serait souhaitable d’”axer nos réflexions sur les perspectives de coopération entre l’Afrique et la Russie notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique”.

Il a, par ailleurs, affirmé que le Royaume du Maroc est parfaitement à l’aide dans cette rencontre entre son continent d’identité, et son partenaire stratégique, qui est la Russie, précisant qu’avec l’un et l’autre, “le Maroc a toujours été constant et cohérent, sur le besoin pressant de traduire l’engagement en actions concrètes, en initiatives ambitieuses et en projets structurants au service du développement humain, de la sécurité alimentaire, énergétique et climatique – de la sécurité tout court”.




COP 29 : La Première Ministre Judith Suminwa est arrivée à Baku

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée ce lundi 11 novembre 2024 à Baku, capitale de l’Azerbaïdjan pour participer à la 29ème Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29).

L’avion de la Cheffe du Gouvernement congolais s’est posé sur le sol bakinois vers 15 heures 50 minutes. À sa descente d’avion, elle a été accueillie par Farid Gayibov, Ministre de la Jeunesse et des Sports de la République d’Azerbaïdjan ; Eve Bazaïba, Ministre de l’Environnement de la RDC et Ivan Vangu Ngimbi, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo près la Fédération de Russie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie.

La Première Ministre représente le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à cet événement mondial, qui vise à “stimuler l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique”, selon un communiqué des Nations Unies.

Au sommet de Baku, Judith Suminwa Tuluka va porter haut la voix de la RDC, unanimement reconnue comme le 2ème poumon climatique du monde.

Dans son agenda, des échanges de grande importance sont prévus entre autres avec António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, et d’autres dignitaires mondiaux.

La République démocratique du Congo, avec son immense potentiel en réserves d’eau douce, en massifs de forêts tropicales humides, et en tourbières, apparaît comme un des pays-solution, dans la préservation du climat, et en matière de transition énergétique, grâce notamment à ses réserves des minéraux stratégiques, nécessaires à cette mutation.




Conditions inhumaines de travail chez les expatriés : Félix Tshisekedi fait appel à l’IGF pour décourager les abus

Lors du conseil des ministres tenu à la cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a exprimé ses préoccupations concernant les conditions de travail des Congolais employés par des expatriés, notamment les Indo-Pakistanais, les Chinois et les Libanais. Le Chef de l’État a révélé avoir reçu de nombreuses plaintes de travailleurs congolais réclamant chaque année l’amélioration de leurs conditions de travail.

Selon le compte-rendu de cette réunion, ces travailleurs congolais sont souvent employés sans bulletin de paie, sans contrat de travail, et bénéficient rarement d’une prise en charge médicale adéquate. Cette situation alarmante a poussé le Président Tshisekedi à agir pour mettre fin à ces pratiques abusives.

Pour remédier à cette situation, le Président de la République a chargé le ministre de l’Emploi et du Travail, en collaboration avec l’Inspection Générale des Finances (IGF), de mettre en place un mécanisme de contrôle régulier. « Dans le souci de mettre fin à l’exploitation des employés congolais par leurs employeurs expatriés, il a engagé le ministre de l’Emploi et du Travail, par ses services spécialisés, en associant l’Inspection Générale des Finances (IGF) à initier la mise en place des mécanismes de contrôle régulier pour décourager ces abus et faire respecter toute la réglementation de la République en matière de travail et veiller à l’application des sanctions prévues », a déclaré la ministre de la Culture, Yolande Elebe Ma Ndembo, lors du compte-rendu du conseil.

Un rapport sur ce sujet est attendu d’ici la fin du mois de décembre prochain, afin de garantir que des mesures concrètes soient prises pour améliorer les conditions de travail des Congolais et assurer le respect des lois en vigueur.

Didier Mbongomingi




Soirée des arts – Prix Lokumu 5: L’édition 5 confirmée au Centre Wallonie-Bruxelles 

Soirée des arts-Prix Lokumu confirme la tenue de sa cinquième édition avec une célébration de la créativité le 12 décembre 2024 au Centre Wallonie-Bruxelles, a appris l’ACP du communiqué de presse annonçant cet événement.

« Soirée des arts – Prix Lokumu confirme la tenue de sa cinquième édition au Centre Wallonie-Bruxelles, le 12 décembre 2024. Cet événement de prestige de remise des trophées et de formation, devient, la référence des Awards en République Démocratique du Congo », indique le communiqué signé par Onassis Mutombo, coordonnateur de cet événement.

Et de poursuivre, « Soirée des arts – Prix Lokumu contribue à la promotion du modèle congolais en primant les Génies créatifs congolais, qui se sont distingués durant l’année, lors

d’une soirée de prestige. Il sert également de pont entre les décideurs, personnalités, jeunes, entrepreneurs et artistes pour les opportunités de collaboration ».

20 catégories seront primées lors de cette soirée qui honore les génies créatifs congolais.

Pour cette édition de la maturité, la thématique principale est « les gestes qui sauvent l’ère digitale ». « L’ambition est de sensibiliser les communautés humaines sur les gestes élémentaires qui sauvent des vies en cas d’accident, d’hémorragie ou d’arrêt cardiaque brusque au lieu de s’attarder à filmer la victime », souligne le communiqué. Au total, 16 écoles dont 8000 finalistes et 150 étudiants et opérateurs culturels seront sensibilisés par 20 danseurs contemporains seront concernés par cette campagne.

Initiée et organisée par le média en ligne www.arts.cd, Soirée des arts-Prix Lokumu honore les génies créatifs depuis 2019.

Il sied de noter que la 4eme édition a été parrainée par Patrick Muyaya, Ministre de la communication et médias et a connu la participation du professeur Manda Tchebwa (prix de l’immortel) venu du Gabon et de Madame Adele Muyembi de l’Allemagne (prix de l’humanitaire).

OM/ACP (SP)




3è édition de Africa HealthTech Summit 2024: PATH soutient que « la santé numérique » fasse partie des systèmes de santé en Afrique

La Directrice régionale de l’Ong internationale « PATH », organisation mondiale qui travaille dans les questions de santé les plus pressantes, estime que la santé numérique doit faire partie du système de santé dans tous les pays africains.

D’après Madame Fatou Fall, qui intervenait lors de la 3è édition de « Africa HealthTech Summit 2024 », tenue à Kigali, capitale de la République du Rwanda ; « la santé numérique doit faire partie du système de santé dans tous les pays africains. Et donc, notre rôle entant qu’Ong, c’est d’accompagner les gouvernements et partenaires à cette transformation numérique (…). Concrètement, on est déjà dans cette ère de transformation digitale, (…) on parle actuellement de la télé médecine… ».

En effet, explique-t-elle, l’innovation est déjà là. Et donc, il faut maintenant s’adapter à cette révolution, et ne pas rester en arrière en dépit de tout ce qui peut se présenter comme défis.

« Il y a des initiatives qui sont faites mais les défis qu’on a ici en Afrique et cela n’est pas alléchant. Comment est-ce qu’on travaille pour que ça puisse aller à l’échelle et que ça puisse être bénéfique. Parce qu’on ne fait pas l’innovation juste pour faire l’innovation, c’est pour avoir des systèmes efficaces qui répondent aux besoins des patients », a-t-elle souligné.

PATH en faveur d’un réseau africain pour la santé numérique

 

C’est depuis près 40 ans que cette Ong est à l’avant-garde de la transformation d’idées audacieuses en solutions innovantes pour la santé, spécialement en ce qui concerne la survie des enfants, la santé procréative et maternelle, et les maladies infectieuses.

Elle est le chef de file dans l’innovation en santé à l’échelle mondiale. En tant qu’organisation internationale à but non lucratif, PATH sauve des vies et améliore la santé principalement chez les femmes et les enfants. Elle accélère les innovations dans cinq domaines. A savoir : les vaccins, les médicaments, les diagnostics, les dispositifs médicaux et les innovations dans les systèmes et services.

Ainsi, pense sa Directrice régionale, l’idée de mettre en place un réseau africain qui prendra en charge les questions de la santé numérique, ne peut qu’être soutenue. Elle l’avait dit en ces termes : « En fait depuis des décennies, l’Afrique reçoit des idées, des innovations en dehors de l’Afrique, et on a trouvé que c’était opportun de mettre en place des réseaux à l’intérieur même du continent pour qu’on partage nos informations, nos expériences, nos connaissances et que l’on puisse vraiment mettre en place un écosystème continental qui pourrait apporter ses expertises aux gouvernements ».

Et donc pour elle, ce principe de réseau, c’est de faire venir les entrepreneurs, les Ong, les gouvernements, le secteur privé afin de disposer d’un espace d’échanges où ; « on pourra partager, faire grandir et surtout passer à l’échelle et faire en sorte que la santé digitale soit une réalité dans notre continent ».

Soulignons que près de 2800 personnes avaient pris part à cette 3è édition de « Africa HealthTech Summit 2024 », déroulée sous le thème : « Innover pour la santé communautaire en libérant la puissance de l’intelligence artificielle (IA) ».

Prince Yassa

 

 




Le fameux décret est là !

Lutter contre la vie chère, tel est le credo du Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba qui pense mettre désormais le turbo pour remettre l’atmosphère économique de la RDC au pas. Celle de l’opérateur économique que du consommateur, après la signature, en fin de semaine, du décret de lutte contre la vie chère.

C’est là que Gouvernement, opérateurs économiques et consommateurs, chacun dans sa sphère, doit jouer sa partition et son franc-jeu devant les mesures quantitatives et qualitatives que le Cabinet Mukoko Samba avait prises pour lutter contre la vie chère en RDC, sanctionnées, en fin de semaine, par la signature du décret y afférant. L’objectif est d’avoir une certaine maitrise du cadre économique pour qu’en définitive, il se répercute sur la population et la soulager dans son vécu quotidien.

En effet, après des mois de préparation et de simulations de diverses options économiques, le décret promis pour maîtriser les prix vient enfin d’être signé par la Première ministre, Judith Suminwa.

Ainsi, « dans la perspective de préserver cette stabilité des prix sur les marchés, le Gouvernement Suminwa va veiller à la bonne exécution des dépenses publiques ainsi que la mobilisation des recettes. Par ailleurs, il s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence en cette fin de l’année », a dit le Ministre de l’Economie Nationale au sortir de la réunion du Comité de conjoncture économique, de vendredi 8 novembre 2024.

Bien beau comme discours politique ? Non, affirmera-t-on pour rabrouer, les inquiétudes des Congolais qui disent de certaines mesures justes pour des semaines. Parce que ce décret, mijoté en amont par Mukoko Samba, va permettre de circuiter certains bonzes de l’administration publique qui se comportent en roitelets dans les affectations qui sont les leurs. Ceux-là qui, par leurs actes, posent des actes contraires aux Lois qui régissent le secteur de l’Economie nationale. Ils sont tenus à l’œil.

Comme pour l’Administration économique et pour le Gouvernement, de son côté, la populace appartenant à la Plèbe, doit observer tout comportement et de l’administration économique et du Gouvernement. Car la Plèbe en a assez de voir son social s’effriter chaque jour qui passe. « Trop c’est trop », fulmine-t-elle en sourdine.

Vient enfin les opérateurs économiques qui marchandent la vie de plus de 100 millions d’habitants. Nationaux et expatriés, tous compris. Comme Mukoko Samba ne leur fera plus la dentelle, ils seront, eux aussi, sanctionnés en cas de fraude économique manifeste ; le décret, le fameux étant déjà signé.

Willy Kilapi




Un Boeing 787 fait demi-tour à Rome après un incendie de moteur

Un Boeing 787-9 Dreamliner exploité par la compagnie aérienne chinoise Hainan Airlines a été obligé dimanche de retourner à l’aéroport Fiumicino de Rome peu après son décollage, suite à un incendie de moteur.

Le vol, à destination de Shenzhen, dans le sud de la Chine, transportait 249 passagers et 16 membres d’équipage à son bord. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé.

Selon les garde-côtes italiens, le feu a probablement été causé par une collision avec un oiseau, un incident courant dans l’aviation, des oiseaux entrant en collision avec l’appareil, en particulier lors du décollage ou de l’atterrissage.

Hainan Airlines s’est excusée dans un communiqué pour ce désagrément et a confirmé qu’une collision aviaire pourrait avoir été à l’origine de l’incident. La compagnie a annoncé l’offre d’une série d’options aux passagers concernés, y compris des vols de remplacement pour ceux qui poursuivent leur voyage et des remboursements ou compensations pour ceux qui l’annulent.

Selon des médias, l’incendie s’est déclaré dans le moteur droit de l’avion, poussant l’équipage à agir rapidement et à effectuer un largage d’urgence de carburant au-dessus de la mer avant de retourner en toute sécurité à l’aéroport.

L’avion, qui avait décollé de l’aéroport Fiumicino à 09H55 heure locale (08H55 GMT), a fait demi-tour et atterri vers 11H00 heure locale (10H00 GMT). Des navires des garde-côtes locaux ont été déployés pour surveiller la situation et se tenir prêts à intervenir en cas d’urgence, mais la situation a été rapidement maîtrisée et l’avion a atterri sans autre problème.

Une enquête a été ouverte sur l’incident et les autorités n’ont pas encore confirmé l’étendue des dommages subis par l’avion. Des responsables de l’aéroport ont fait savoir que les opérations du trafic aérien n’avaient pas été affectées, sans aucun retard significatif pour les autres vols.