Lutte contre la tracasserie policière: le phénomène porta tout (KiKalungu) suspendu à Kinshasa, jusqu’à nouvel ordre

Désormais, il est interdit à la police de circulation routière d’arrêter les conducteurs sur plusieurs artères principales de la ville. Ces nouvelles mesures prises ce week-end à Kinshasa seront applicables sur les avenues de la libération ex.24 novembre, du boulevard du 30 juin jusqu’à l’hôpital du cinquantenaire en passant par le PNMLS, y compris la Regideso sur le boulevard du 30 juin, Reine de la paix, entrée camp Lufungula -Huillerie jusqu’au palais du peuple pour ne citer que ceux-là.

 

Ces mesures du commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba visent à lutter contre la tracasserie dite policière.

 

Au delà de cette nouvelle règlementation routière qui entre en vigueur dès ce lundi, le numéro 1 de la police ville de Kinshasa a également annoncé aux Kinoises et Kinois, la suspension jusqu’à nouvel ordre du phénomène porta tout (KiKalungu). Aucun véhicule portant mention « Police » ne doit plus emporter les véhicules des particuliers pour les emmener à la fourrière sauf en cas des pannes.

 

Cette situation va perturber la circulation sur certaines routes à l’instar de la route Gare Centrale -Bon marché passant par la Bralima, aéroport national de Ndolo, Poids Lourds (Kingabwa), Tourime etc. Compte tenu de cette situation, le che de la police invite les usagers de la route à la patience avant que les services habilités ne fassent les travaux de remblayage sur ces tronçons détruits.

 

Osk




Complot contre Fifi Masuka : Josué Muyumba monte au créneau  

Depuis la visite de l’épouse du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, dans la ville de Kolwezi, la polémique s’est enclenchée au sujet de Mme Gouverneure Fifi Masuka Saini. La cheffe de l’exécutif provincial de Lualaba serait victime d’une machination diabolique mise en marche par ses adversaires politiques, au motif qu’elle financerait le Sénat, au compte de barrer la route au changement de la Constitution. Faux ! Rétorque Josué Muyumba, Conseiller en Communication de Mme Gouverneure de la Province de Lualaba.

Vrai ou faux ! Fifi Masuka serait impliquée dans la démarche de faire ombrage au projet du changement de la Constitution ? L’opinion nationale et internationale retiendra que la présence de Fifi Masuka à la tête de la Province de Lualaba donne de l’insomnie à certains, et fait la joie à d’autres.

Depuis, sa tête est mise à prix par ses détracteurs. Vont-ils réussir à évincer celle que tout le Lualaba fonde espoir de la Renaissance de leur province ? Difficile à le dire. Dans cet environnement de la polémique qui semble ternir son image, surgit son Conseiller en Communication pour rétablir la vérité sur les zones d’ombre.

Y-a-t-il tentative de nuisances à l’image de marque de Fifi Masuka Saini et à la Plateforme qui porte son nom au niveau de l’Assemblée Nationale ?

Josué Muyumba, son Conseiller en Communication est monté au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie de complot monté de toute pièce par les détracteurs de cette personnalité. Pour Josué Muyumba, la Gouverneure du Lualaba est tout simplement victime de la mise en œuvre exceptionnelle de la vision Tshisekedi dans la Province cobaltifère. Et de poursuivre que Mme Fifi Masuka Saini n’entend pas céder au relâchement dans le processus de modernisation du Lualaba dans tous les secteurs. Selon lui, Fifi Masuka demeure une Gouverneure de référence et qui fait la fierté de la République Démocratique du Congo en général et du Lualaba en particulier.

Dans une vidéo nous parvenue à la Rédaction, Josué Muyumba précise en ces termes : « Cette structure n’existe pas à l’Assemblée nationale », a-t-il dit tout en évitant de se verser dans la polémique. Il l’a fait savoir au cours d’une interview accordée à la presse!

Il poursuit : « Au Lualaba, la population de Lualaba n’a pas besoin de cette polémique, la population congolaise n’a pas non plus besoin de cette polémique ; la population est concentrée aux nombreuses réalisations infrastructurelles ; à la mise en œuvre considérable de la volonté politique du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo, dans la province de Lualaba », a-t-il fait savoir.

Pour Josué Muyumba, à ce jour, la Province de Lualaba est une province référence. « Dire aujourd’hui autre chose ce que le monde entier voit et tous les pays voient au Lualaba, c’est appartenir à une autre planète. Ce sont des défis depuis qu’elle est (Ndlr Fifi Masuka) aux affaires, depuis qu’elle est en politique, elle a vécu des ouragans qui ont été érigés dans son parcours », a-t-il souligné du fait qu’elle a une grande foi à son Dieu, loyale au Chef de l’Etat, elle est ingénieure dans la chose publique, elle est une référence des gouverneures en République Démocratique du Congo.

Par sa foi, a-t-il souligné qui a permis à ce qu’elle puisse vaincre les ouragans. Et si elle a vaincu cet ouragan dans sa famille politique, dans sa famille biologique, Josué Muyumba estime que c’est n’est pas non plus la tempête qu’elle peut avoir peur ni trembler, ni ne peut l’ébranler. « Elle continue à faire les choses, elle continue à construire et moderniser les écoles, elle continue à changer le quotidien de la population. Le Lualaba d’hier, ce n’est pas le Lualaba d’aujourd’hui parce qu’il y a une femme qui a la volonté, qui construit les choses qui font bouger même les cheveux des personnes chauves. Tout ce qui se fait, je peux dire que Masuka Saini a toujours été victime de sa gestion exceptionnelle, elle a toujours été victime de sa gestion orthodoxe, de sa loyauté envers le Chef de l’Eta Félix Antoine Tshilombo. C’est pourquoi même sa famille politique n’est pas épargnée parce que, les écritures disent que l’ennemi rode autour, l’ennemi peut exploiter n’importe qui, même dans votre propre famille biologique, mais l’essentiel est de le dénicher et de prendre les dispositions pour le neutraliser, pour le vaincre et poursuit sa marche. C’est ce que la Gouverneure Masuka poursuit avec fierté, avec courage, à transformer, à construire les infrastructures. Aujourd’hui, on peut parler du nouveau gouvernorat, beaucoup des cabinets ministériels qui évoluent dans les bureaux de location ».

Partant, Josué Muyumba annonce que d’ici quelques semaines, les cabinets ministériels auront leurs propres infrastructures en ce que Mme la Gouverneure Masuka a réussi à terminer beaucoup d’ouvrages. Ce que nombreux n’ont pas donné la chance, ni la crédibilité dans son projet ambitieux de transformer le Lualaba. Nombreux ont cru en une farce politique, a-t-il souligné. « Aujourd’hui, on peut voir plusieurs centaines d’ouvrages et les travaux ont touché à leur fin, notamment la Clinique moderne de Mwangeji, l’aéroport international de Kolwezi, la route provinciale, l’école d’excellence de Dilolo, les écoles n’en parlons pas : l’école Kangeya, le pont Ludia Lufupa, les travaux sont quasiment terminés. C’est une femme, si pendant l’intérim elle a fait de prouesses que tout le monde voit et tout le monde acclame, aujourd’hui, elle est gouverneure de province, elle fera toujours. C’est une province très convoitée et les ennemis se créent de partout. Ce ne sont pas ces situations qui peuvent l’empêcher à regarder à l’objectif comme le Chef de l’Etat lui avait dit : ne suivez pas les pierres qu’on jette sur vous », a-t-il conclu pour dire, Masuka avance, elle travaille dans la vision de son mentor, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, et les jaloux vont se suicider.

Lualaba, province pilote, Lualaba la convoitise des provinces, le Lualaba avance selon le rythme imposé par Marie Thérèse Fifi Masuka, pour les lualabaises et lualabais en ce qu’elle attire des investissements, les capitaix en faveur de la République Démocratique du Congo.

Pius Romain Rolland

 




Le projet de Loi autorisant la ratification par la Rdc de la Convention sur l’Enseignement Technique et Professionnel présenté au conseil des ministres 

Le Ministre de la Formation Professionnelle, représenté par le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux Internationaux, a présenté, pour examen et adoption, le projet de Loi autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de la Convention sur l’Enseignement Technique et Professionnel, signée à Paris le 10 novembre 1989.

Cette convention est un instrument juridique internationale destinée à

renforcer, entre les Etats, la coopération internationale, le développement de

l’enseignement technique et professionnel mais aussi de contribuer au maintien de la paix et de l’entente amicale entre les Etats, l’échange d’informations et d’expériences dans le domaine de l’enseignement technique et professionnel.

En l’absence, jusqu’à ce jour, d’une Loi spécifique sur la Formation

Professionnelle en République Démocratique du Congo, la ratification de cette convention comme norme et instrument juridique permettra et facilitera

l’ouverture du pays au reste du monde dans le secteur de la Formation

Professionnelle, une réponse à l’adéquation formation-emploi et un outil pour

la mise en œuvre de la politique nationale de la Formation Professionnelle et

l’élaboration d’orientations communes en matière d’enseignement technique et professionnel en République Démocratique du Congo




Le projet de Loi organique portant création du Parquet national économique et financier présenté au conseil des ministres 

Le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au

Conseil deux Projets de textes.

Il s’agit du Projet de Loi organique portant création du Parquet national économique et financier et organisation, fonctionnement et compétences des chambres spéciales en matière économique et financière

Notre pays s’est inscrit dans l’optique de la lutte contre toutes formes de

criminalités d’ordre économique et financier. On assiste à la généralisation de

la corruption dans tous les secteurs sensibles de la vie économique nationale et le détournement systématique, en toute impunité, des deniers publics et la

constitution des réseaux criminels organisés en toile privant ainsi l’Etat

Congolais des ressources publiques.

Ainsi conformément à l’article 153 alinéa 5 de la Constitution, le présent texte

a pour but de créer le Parquet national économique et financier et les deux

Chambres spéciales en matière économique et financière. Il en fixe

l’organisation, le fonctionnement et les compétences en harmonie avec le

système judiciaire congolais.

Il s’inscrit dans la vision du Chef de l’État qui participe à la redynamisation des services existants et vise l’éradication de ces maux qui compromettent le

développement du pays.

Le 2ème texte, c’est le Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement de l’Inspection Générale des Services Judiciaires et Pénitentiaires. Ce Projet vise à instaurer un système de contrôle au sein des services judiciaires pour lutter contre les abus de tout genre au nom de la magistrature ; car l’indépendance du pouvoir judiciaire devrait aller de pair avec le respect des droits fondamentaux des citoyens et le devoir de redevabilité, d’éthique ainsi que d’impartialité incombant à tout détenteur du pouvoir public.

Après débats et délibérations, les deux textes ont été renvoyés à la réflexion

des états généraux de la

Justice en cours.




Rapport préliminaire relatif à l’atelier de réflexion sur les sports dans la province de la Tshopo 

Pour clore ce chapitre d’informations, parole a été accordée au Ministre des

Sports et Loisirs, représenté par la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine,

qui a présenté son rapport préliminaire relatif à l’organisation de l’atelier de

réflexion sur les sports dans la province de la Tshopo, précisément en ce qui

concerne le projet d’installations sportives.

Faisant suite aux recommandations du Président de la République, le Ministère des Sports et Loisirs a convenu, avec les mouvements sportifs, les experts e les fédérations sportives de cette province, d’organiser un atelier afin de réfléchir sur un Plan d’exécution réaliste pour la relance des sports à brève échéance.

Pour l’heure, le Ministère des Sports et Loisirs dispose d’assez d’éléments et

d’informations pour la partie « infrastructures » dans la province de la Tshopo

en particulier et dans l’ancienne Grande Province Orientale en général. Ainsi,

son Ministère dispose d’un « Plan urgent » de développement des

Infrastructures et Equipements sportifs réalisable en deux ans basé sur un

travail de l’Administration des sports et conforté par une visite de l’inspecteur

résident de la Confédération Africaine de Football.

Il prévoit des travaux pour : La modernisation du Stade Lumumba ;

– La construction de deux stades municipaux à Makiso à hauteur de l’Athénée et dans la commune de Kabondo ; La construction d’un Gymnase toujours à Makiso à proximité du Cercle de tennis.

Dans la perspective pour notre pays, d’arracher l’organisation de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football en 2029, le Ministère des Sports et Loisirs envisage la construction d’un Stade moderne aux normes FIFA de 20.000 places.




Le projet Compact Energétique National va ramener le taux actuel d’accès à l’électricité de 21,5% à 62,5% en 2030

Le Ministre des Ressources Hydrauliques et de l’Electricité a présenté la note

d’information relative au projet Compact Energétique National de la

République Démocratique du Congo.

Il a souligné que cette initiative vise à augmenter : le taux actuel d’accès à l’électricité de 21,5% à 62,5% en 2030, en améliorant le rythme annuel de 1% actuel à 6% et le montant des capitaux privés à mobiliser à hauteur de 16,5 milliards USD pour la part du secteur public, et de 19,5 milliards

pour le secteur privé. Ce qui constitue un investissement total de 36 milliards USD, prenant en compte la mise en œuvre des infrastructures de production et les réseaux associés de transport de l’énergie électrique ; 12 ; L’accès à une cuisson propre, en améliorant le rythme annuel de 1% actuel à 6% par an et le montant des capitaux à mobiliser à hauteur 18,66 millions USD.




Au conseil des ministres : Doudou Fwamba présente l’état d’avancement de la réforme du secteur des jeux de hasard et pratiques assimilées 

Le Ministre des Finances a présenté l’état d’avancement de la réforme du

secteur des jeux de hasard et pratiques assimilées.

En effet, le diagnostic du secteur des jeux réalisé en 2022, avait épinglé

l’anachronisme et les lacunes de l’architecture légale en vigueur présentent des

risques non-négligeables pour le secteur financier de la République

Démocratique du Congo qui est en proie aux opérations de blanchiment

d’origine illicite et criminelle.

En réponse à cette situation, un Arrêté ministériel instituait l’Unité de Gestion

du processus de la réforme du secteur de jeux de hasard et pratiques assimilées.

Ce cadre inclusif regroupe en son sein le Ministère du Portefeuille ainsi que la

Société Nationale de Loterie (SONAL), en vue de privilégier une approche

participative dans la conduite desdites réformes. Ce dispositif renforcé vise

également à lutter plus efficacement contre le blanchiment des capitaux.

C’est ainsi qu’il est prévu, dans les prochaines semaines, l’organisation d’une

Conférence internationale sur la régulation du secteur des jeux de hasard et

pratiques assimilées, afin de favoriser le partage d’expérience avec certains pays, comme la France, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Belgique.

Le Ministre des Finances a conclu que ces pays ont été choisis en fonction de

leurs similitudes avec le cadre des jeux en République Dém

ocratique du Congo.




Guy Loando fait le résumé de nouvelles étapes atteintes dans la mise en œuvre du projet « Ville durable » à Boma

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire a informé le

Conseil du résumé de nouvelles étapes atteintes dans la mise en œuvre du projet « Ville durable » à Boma, dans la province du Kongo Central.

Il a rappelé que lors de la réunion du Conseil des Ministres du 01 juillet 2024,

il avait été annoncé que la France via l’AFD apporterait un financement de 50

millions d’euros dont 10 millions d’euros de dons et 40 millions d’euros de prêts concessionnels pour « Ville durable ».

La ville de Boma a été désignée comme ville pilote, au regard de sa position

stratégique après un processus de consultation qui a impliqué l’ensemble des

ministères sectoriels sous la co-tutelle du Ministère des Finances, via la Cellule

de suivi des projets et programme (CSPP) et du Ministère de l’Aménagement

du Territoire, via l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT).

Les enjeux d’aménagement du territoire, qui constituent le pilier I du

Programme du Gouvernement, figurent dans les secteurs listés dans le

protocole d’entente franco- congolais pour un partenariat stratégique qui a fixé une trajectoire d’engagement de l’AFD à hauteur de 50 millions d’euros dont 50 millions d’euros pour ce projet d’ici 2025.

Ainsi, les prochaines étapes à franchir pour ce projet étaient l’octroi du

financement par le Conseil d’administration de l’AFD en octobre 2024 et la

signature de la convention prévue en janvier 2025.

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire a conclu son

rapport en formulant une série de recommandations pour l’accompagnement

du Gouvernement dans ce processus.




« La COP 16 sera un événement marquant qui permettra de  relever les défis actuels d’un avenir durable » (Eve Bazaiba) 

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a

fait part au Conseil de la participation de notre pays à la 16ème session de la

Conférence des Parties à la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre

la désertification du 02 au 13 décembre 2024 à Riyad en Arabie Saoudite.

Elle a signalé que la COP 16 sera un événement marquant qui permettra de

relever les défis actuels d’un avenir durable, de rehausser l’ambition mondiale

et d’accélérer l’action en faveur de la résilience des terres et de la sécheresse

grâce à une approche centrée sur les personnes. Ces assises coïncideront avec

le 30eme anniversaire de la C

onvention.




Constant Mutamba présente le projet de construction des maisons d’arrêt et des prisons dans le pays

Le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a présenté une

note d’information en rapport avec le projet de construction des maisons

d’arrêt et des prisons dans le pays d’une part, et d’autre part le projet de

construction d’une grande maison d’arrêt à Kinshasa.

En effet, à la suite des instructions du Président de la République, reprises par

la Première Ministre, une commission chargée de se pencher sur la construction des nouvelles prisons et maisons d’arrêt, ainsi que la réhabilitation des prisons existantes a été mise en place.

La commission a proposé en urgence la construction de cinq nouvelles prisons modernes et la réhabilitation des prisons actuelles. La durée des travaux pour ce faire serait de 12 à 24 mois maximum.

Cependant, suivant les orientations de la Première Ministre, une solution

urgente devrait être trouvée pour prendre en charge les détenus préventifs dont les dossiers sont en instruction devant les différents parquets. Ces détenus constituent 80% de la population carcérale. Il s’agit ici de trouver des sites pouvant de façon urgente, accueillir l’érection des maisons d’arrêt provisoires.

Après prospection par une commission présidée par le Secrétaire Général à la

Justice, quatre sites ont été retenus : le site de l’Ecole de Garde et d’Education des Enfants (EGEE) de Mbenseke, le site de la SNEL, ex. la Colline à la cité Mama Mobutu, le Site de la Société SIFORCO et celui de la base de la 14ème région militaire, tous deux à Maluku. Ces sites ont été choisis en raison d’une part, de leur situation géographique, et d’autre part, de leurs dimensions respectives.

En considérant les structures désuètes et délabrées qui existent actuellement

sur ces sites, des maisons d’arrêts d’une capacité moyenne de 1.000

pensionnaires chacune, avec toutes les structures administratives, sécuritaires

et sanitaires nécessaires, peuvent y être aménagées dans un délai de 35 à 70

jours maximum.

Les maisons d’arrêt sur les sites mentionnés ci-dessus permettront de répondre ainsi à la problématique des lieux de détention des détenus préventifs, et cette solution soulagera sensiblement les prisons de Makala et de Ndolo qui sont butées au problème chronique de la surpopulation carcérale. Il s’agit donc des quatre maisons d’arrêt pouvant accueillir plus ou moins quatre mille personnes.

Quant à la grande maison d’arrêt de Kinshasa, le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a souligné qu’elle devrait être construite soit à

Maluku soit à Mont-Ngafula, et aurait une capacité de 3.000 pensionnaires.

Le Conseil a recommandé l’approfond

issement ces projets.