Kinshasa Solidaire 2024, un événement pour la paix dans l’Est du pays annoncé pour début décembre 

Sous le haut patronage du Chef de l’État, une manifestation dédiée à la jeunesse et à la paix dénommée « Kinshasa Solidaire 2024 » sera organisée du 2 au 4 décembre prochain dans la capitale congolaise. L’annonce de ce projet a été faite ce vendredi au cours d’une conférence de presse.

Cet événement sera marqué par la présence exceptionnelle d’une centaine d’enfants réfugiés de Goma (Nord-Kivu), réunis par le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), et de nombreuses personnalités influentes du monde sportif et artistique. À cette occasion, un match de football pour la paix opposant le « Variétés Club de France » à la sélection « RDC All Stars » aura lieu au Stade des Martyrs le 3 décembre à 17h.

« L’intégralité des recettes de ce match sera reversée aux enfants de l’Est », a indiqué Aurélien Logeais qui dirige Variétés Club de France. « On est une association apolitique. On n’a pas la prétention de changer le monde mais si on peut arriver à mettre la lumière à l’international sur un conflit qui vous touche et mettre en avant la RDC, ce sera déjà une réussite pour nous », a-t-il soutenu.

La billetterie sera lancée le 15 novembre prochain. Les places sont à 5 000 FC et la tribune d’honneur à 50 000 FC. « On a mis les prix deux fois moins chers pour faciliter l’accès », a dit M. Logeais.

« C’est une première. L’objectif principal est de voir ces enfants heureux. On va redonner le sourire à ces enfants qui sont passés par des moments d’angoisse, de turbulences », a déclaré pour sa part Aziz Makukula, ancien footballeur international d’origine congolaise.

Parmi les noms des participants qui sont sur la liste figurent notamment Fally Ipupa, SDM, Samuel Eto’o, Robert Pirès, Christian Karembeu, Ludovic Giuly, Jessica Houara, El Hadji Diouf, Shabani Nonda, Dieumerci Mbokani, Trésor Mputu, Biscotte Mbala, Roum, et Herman Hamisi.

Par ailleurs, quatre ateliers pédagogiques seront mis en place sur des thématiques essentielles : l’éducation, la promotion du football féminin, le journalisme sportif, ainsi que le football et le sport de proximité. Une rencontre « Table Ronde / Forum » autour de la professionnalisation du football et du développement des infrastructures est également prévue.




Communique de presse




Reçus par Vital Kamerhe : Les présidents des Assemblées provinciales plaident pour le paiement des arriérés encaissés depuis plusieurs mois 

En séjour de travail à Kinshasa pour participer aux états généraux de la justice, les Présidents des Assemblées provinciales de 26 Provinces ont saisi cette opportunité pour solliciter un échange avec le Président de l’Assemblée nationale, le Professeur Vital Kamerhe en vue de lui faire parvenir leurs cris d’alarme sur la situation de travail dans laquelle évolue les élus provinciaux ainsi que la représentation provinciale en général.

Très préoccupé par cette question, le Speaker de la chambre basse du Parlement a reçu cette délégation le vendredi 8 Novembre pour une séance de travail dans un climat de famille.

Sur sa table, trois problèmes majeurs ont été posés par les Présidents des Assemblées provinciales. Il s’agit notamment des arriérés encaissés depuis plusieurs mois sur la rémunération des Députés Provinciaux et les frais de fonctionnement des Assemblées provinciales suite au nom respect du décaissement suivant les prévisions budgétaires ; de la réhabilitation du pouvoir et du statut du Député Provincial face à l’exécutif Provincial et enfin, de la sollicitation d’un renforcement des capacités du personnel administratif des Assemblées Provinciales par les experts de l’Assemblée Nationale.

Le Professeur Vital Kamerhe qui n’ignore pas cette situation a écouté attentivement les Représentants des Elus Provinciaux avant de rencontrer chacune de leurs préoccupations. À la question des arriérés sur la prise en charge des Elus Provinciaux, le Président de l’Assemblée Nationale, a fait savoir que son combat Primordial reste la mise en place d’un budget qui répond à suffisance aux attentes de la Population et de veiller sur son exécution conformément aux lignes budgétaires inscrites. Il a ainsi promis son implication, à travers la Commission ÉCOFIN de l’Assemblée nationale, pour corriger toutes les irrégularités dans l’exécution du budget de l’état exercice 2025.

Il a par ailleurs demandé aux Elus Provinciaux d’élaborer un agenda suivant les spécificités de chaque Province qu’ils pourront soumettre au Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de la Conférence des Gouverneurs qui se tiendra dans les prochains jours. Il a demandé aux uns et aux autres de rester fixés sur la vision du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo résumée dans son discours de prise des fonctions prononcé au stade des Martyrs de Kinshasa et rappelé dans son tout dernier discours prononcé dans la ville de Kisangani.

Il a adhéré à la demande de l’organisation d’un séminaire de renforcement des capacités du personnel administratif des Assemblées provinciales qui pourra se tenir durant la session de Mars.

Le Professeur Vital Kamerhe, a salué l’engagement des Elus Provinciaux à servir la nation. Il a ainsi décidé de la création d’un point d’encrage entre l’Assemblée Nationale et les Assemblées Provinciales pour maintenir une liaison permanente entre les Elus Nationaux et Provinciaux.

Notons que, plusieurs autres questions soulevées lors de cet échange, ont été immédiatement transmises à la commission ÉCOFIN pour voir la possibilité de leur intégration dans la loi de finances 2025.




Entre rêve et détermination : TP Mazembe et UWC s’affrontent pour un premier match inoubliable

Le coup d’envoi de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, ce 9 novembre 2024, au stade Ben M’Hamed El Abdi d’El Jadida marquera un moment historique pour le football africain féminin avec la rencontre tant attendue entre le TP Mazembe et l’University of the Western Cape (UWC). Cette confrontation entre deux clubs aux trajectoires différentes mais aux ambitions communes promet d’offrir un spectacle captivant.

Sous la direction de l’entraîneuse Lamia Boumehdi, TP Mazembe a affiché une préparation sérieuse et minutieuse. Boumehdi, qui mène l’équipe depuis un an et demi, a évoqué l’importance de cette compétition et le désir ardent de son équipe de surpasser leurs précédentes performances. Lors de la conférence de presse, elle a affirmé que l’objectif du TP Mazembe est non seulement de participer, mais bien de soulever le trophée. Pour Boumehdi, l’équipe actuelle possède les qualités nécessaires pour rivaliser avec les meilleures, en s’appuyant sur une structure de jeu solide et une bonne préparation tactique.

Elle et son staff ont analysé les dernières performances de l’UWC, ont identifié des points faibles à exploiter. Elle reconnaît néanmoins que l’adversaire est redoutable et mérite le respect.

Pour l’University of the Western Cape, cette participation représente l’accomplissement d’un rêve pour lequel l’équipe s’est préparée depuis trois ans. Les joueuses, dirigées par leur Thinasonke Mbuli, entrent dans cette compétition avec une grande détermination et un désir de représenter dignement l’Afrique du Sud sur la scène continentale. Amogelang Motau, l’une des joueuses cadres de l’équipe, a expliqué que son rôle dans cette compétition dépasse ses aspirations personnelles. Elle souhaite surtout inspirer ses coéquipières et les aider à gérer la pression d’une telle compétition, où chaque match est une opportunité de grandir et de démontrer leurs talents.

L’équipe sud-africaine a dû s’adapter à des défis spécifiques, notamment l’absence de certaines joueuses clés. Néanmoins, le coach Mbuli est convaincu que les 26 joueuses présentes ont la capacité de compenser ces départs et de faire preuve de résilience. Pour lui, le développement du football féminin en Afrique du Sud, marqué par la présence de deux clubs dans cette Ligue des champions, est un signe encourageant de la croissance du sport féminin. « Ce tournoi est une plateforme cruciale pour le développement du football féminin. Espérons que cela mène à la création d’une Coupe du Monde des Clubs féminine », a ajouté Motau, reflétant l’ambition collective de l’équipe.

Sur le plan tactique, TP Mazembe semble prêt à adopter une approche stratégique, exploitant les espaces identifiés par Boumehdi et son staff lors de leurs analyses de l’UWC. Ce souci du détail reflète l’engagement du TP Mazembe à aborder chaque match avec sérieux et à viser la victoire dès les premières minutes. Boumehdi a également souligné l’importance de rester concentré sur un jeu discipliné tout en évitant de sous-estimer l’adversaire.

Du côté de l’UWC, le défi consiste à maintenir un équilibre entre la rigueur académique de ses joueuses, qui jonglent entre leurs études et le football, et l’intensité physique requise pour ce tournoi. Grâce à un soutien académique bien organisé, les joueuses sud-africaines peuvent toutefois aborder cette compétition avec un esprit serein, assurées que leur avenir est pris en charge. Mbuli a souligné l’importance de ce soutien, affirmant que l’équipe de soutien permet aux joueuses de rester concentrées tout en progressant dans leurs études.




États généraux de la justice : Le PG Firmin Mvonde éclaire le rôle du ministre de la justice au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature

Le Procureur Général Firmin Mvonde a été invité à prendre la parole du haut de la tribune des travaux des états généraux de la justice. Pour cette troisième journée, Firmin Mvonde a exposé sur le thème, «Le pouvoir judiciaire, concepts et controverses en RDC». Ce Procureur général près la cour de cassation a estimé qu’il y a lieu d’introduire seulement le chef de l’Etat au sein du Conseil supérieur de la magistrature, pas le ministre de la justice.

 

«Si l’on peut mettre ou introduire le chef de l’état dans le juron du Conseil Supérieur de la Magistrature, ne serait pas une mauvaise chose. Parce que c’est lui qui nomme et révoque les magistrats», a fait savoir ce haut cadre de la justice congolaise, qui pense que la vraie question réside autour des compétences des uns et des autres.

 

«Le chef des magistrats du parquet reste le PG près la cour de cassation. Le ministre de la justice a son droit d’injonction positive, qui est amplement accepté et respecté. Après son injonction, le ministre de la justice se retourne dans son bureau et moi je continue l’instruction. Le ministre ne peut pas me dire : arrêtez-moi celui-là, non !», a-t-il signifié à l’assemblée.

 

Le PG Mvonde a signalé que lui et le ministre Constant Mutamba sont en train d’harmoniser un cadre de concertation pour réguler certaines questions.

 

Les assises des états généraux de la justice prendront fin le samedi 09 novembre 2024.

 

 

 

 

 

 

Mboshi




Clôture du FGI AC 2024: Christian Katende sollicite l’accompagnement des États membres et des partenaires dans l’élaboration des cadres réglementaires innovants

« Transition numérique dans un contexte de l’IA : tendances actuelles et opportunités pour l’Afrique Centrale », c’est le thème du Forum sur Gouvernance de l’Internet pour l’Afrique Centrale (FGI-AC ou IGF-CA), organisé par l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC), et qui s’est tenu à Kinshasa, du 07 au 08 novembre 2024. Le FGI est le cadre de concertation sous-régional qui aborde avec pertinence et audace les questions relatives à la gouvernance de l’internet et ses utilisations. C’est l’instance qui facilite les échanges entre diverses parties prenantes des politiques publiques liées à la gouvernance de l’internet : les gouvernements et les organisations intergouvernementales bien sûr, mais aussi les entreprises privées, la communauté technique, les universitaires et les organisations de la société civile.

M. Christian Katende Mukinayi, président de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) a, dans son discours de clôture, constaté qu’après ces deux longues journées d’échange, de partage et de concertation, nous avons ensemble identifié les défis actuels de la régulation de l’IA et les obstacles à la transition numérique dans le contexte de l’IA dans notre région d’Afrique centrale. C’est ici une occasion de nous interpeller sur le fait que nous devons rester à jour, développer et adapter nos stratégies pour répondre aux besoins technologiques futurs.

« Ce forum nous a aussi permis de répondre aux questions qui entravaient nos efforts dans l’adoption et l’implémentation des technologies émergentes et particulièrement l’IA. Il a été retenu que la rigidité et l’inadéquation de nos cadres réglementaires existants ont des principaux défis qui encombrent l’innovation et la transformation numérique dans le secteur des communications », dit-il. Et d’ajouter que nous sommes arrivés à des conclusions et à des recommandations pertinentes qui nous permettent de mieux nous positionner à cette époque où les technologies se développent rapidement, qu’il s’agisse de l’intelligence artificielle, de la robotique ou de l’Internet de l’objet.

Il nous a été recommandé de parvenir premièrement à adapter nos cadres réglementaires en matière de gestion des données pour avoir une IA proprement africaine. Ensuite, élaborer les stratégies nationales sur le développement de l’IA.

« Nous avons retenu aussi que le volet compétences est essentiel et constitue le levier pour le développement de l’IA. De plus, l’aspect de la transition numérique dans le contexte de l’IA nous oblige à développer la coopération et les partenariats publics-privés avec des entreprises puissantes et aussi à procéder à des choix stratégiques pour l’application des ressources dans le cadre de recherches ciblées », mentionne-t-il.

Il a terminé par solliciter l’engagement des États membres et des partenaires à nous accompagner dans l’élaboration des cadres réglementaires innovants, suivant une approche collaborative pour permettre la flexibilité et l’agilité dans la régulation que nous considérons aujourd’hui comme un apport majeur dans le développement socio-économique des États membres.

Dresser un bilan

Disons que l’intelligence artificielle représente une opportunité pour nos pays. On remarque des avancées technologiques qui nous donnent l’espoir pour la transition numérique. Ces deux jours ont été très riches en échanges, en débats et en partage d’expériences. « Ils nous ont permis de dresser un bilan et faire surtout un état des lieux de la transformation numérique dans nos pays et dans notre sous-région. Nous avons pu constater des avancées considérables réalisées ces derniers moments pour que notre continent puisse être aussi à la page », a noté pour sa part le Coordonnateur Sous Régional.

Et de poursuivre, nous avons relevé l’importance d’une stratégie numérique nationale : chaque pays de la sous-région doit définir une stratégie numérique claire et ambitieuse intégrant l’intelligence artificielle comme un élément central. Le renforcement des capacités : il est essentiel d’investir dans la formation et le développement des compétences numériques notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle. La promotion de la recherche et de l’innovation : nous devons encourager la recherche et le développement dans le domaine de l’intelligence artificielle en mettant l’accent sur les applications locales. La protection des données personnelles : cette protection des données a un enjeu majeur dans un contexte de développement de l’intelligence artificielle.

Des recommandations

« Nous avons, au cours de ces deux jours, cerné la compréhension du concept de la transformation numérique, ainsi que le concept de l’intelligence artificielle sur ses différentes facettes. Nous avons dégagé, par l’analyse de nos stratégies nationales, des insuffisances dans l’intégration de la dimension de l’intelligence artificielle pour atteindre nos objectifs », peut-on lire dans les recommandations. C’est ce qui nous a permis d’arriver au premier panel qui a parlé du fondement de la transition numérique. Ce panel avait essentiellement l’objectif d’évaluer les stratégies nationales des différents pays de l’Afrique centrale sur le plan des infrastructures, parce que c’est un des piliers de la transformation numérique.

Le deuxième pilier de la transformation numérique, c’est le pilier de la compétence et le développement de l’entreprise. A cela s’est ajouté aussi de pouvoir analyser la gouvernance qui fait partie aussi des piliers pour pouvoir atteindre une transformation numérique qui soit donc profitable. Ainsi, par rapport à ce panel, nous avons retenu les recommandations suivantes :

La première recommandation concerne les infrastructures. L’Afrique centrale, pour réussir la transformation numérique dans un contexte de l’IA, doit devoir développer des infrastructures numériques robustes.

La deuxième recommandation porte sur la mise en place des politiques de renforcement des capacités. Pour cela, nous devons mettre en place des cursus universitaires et des formations personnelles spécialisées en IA. Soutenir la recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de l’intelligence artificielle, en créant des centres d’excellence et en facilitant la collaboration entre les chercheurs africains et internationaux, etc.

La troisième recommandation porte sur le développement des applications. Cette recommandation demande de développer, de favoriser le développement des applications locales. Et pour y arriver, nous devons utiliser les données locales pour développer les solutions d’IA adaptées aux besoins spécifiques des populations africaines.

La quatrième recommandation, encourager la recherche et l’innovation.




Investissements allemands en Rdc : Julien Paluku échange avec le DG d’Africa Varein 

En consolidant la diplomatie commerciale, le Ministre du Commerce Extérieur et Coordonnateur de la Task Force République Démocratique du Congo-Union Européenne, Julien Paluku Kahongya a échangé à Francfort en Allemagne avec le Directeur Général d’Africa Verein, Christophe Kennengiesser.

La mobilisation des investisseurs allemands pour participer au Business Forum au début de 2025 à Kinshasa qui sera focalisé sur plusieurs secteurs sont le commerce, l’énergie, les mines et l’agro-alimentaire a été au centre de cette réunion avec cette association économique germano-africaine.

Ce forum est l’une des stratégies mises place par la Task force RDC-UE pour capter une grande partie de 150 milliards d’euros du fonds Global Gateway disponibilisés par l’Union Européenne en faveur de l’Afrique a indiqué de son côté Julien Paluku Kahongya, son Coordonnateur.

Juste après, le Ministre du Commerce Extérieur s’est entretenu avec Rupert Plersch, Président du Groupe KTI, qui a été très attiré par les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo dans différents domaines.




RPDC: les sites touristiques de montagne

La RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:

  • militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
  • politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

Pays où les montagnes occupent 80% du Territoire (123.214km2) national, s’emploie à développer le tourisme de montagne. Par les secteurs touristiques de montage complexes, on entend l’ensemble des sites touristiques ayant de différentes fonctions comme le tourisme de ski, celui d’ascension, celui thermal, etc.

 

La zone de villégiature des sources thermales de Yangdok (Province Sud-Phyongan) est un bon exemple de ce secteur dans le Pays:

  • S’étendant sur une surface d’environ 2 millions de m2, la zone abrite plusieurs dizaines de stations thermales couvertes telles que celle Kumdang-hwa, celle Kumun-hwa et une trentaine de celles en plein air où l’on peut ressentir, simultanément, les sentiments propres à la saison la plus chaude et à la saison la plus froide même en plein hiver sous les pins enneigés.
  • Les curistes peuvent bénéficier de divers soins médicaux conformes à leurs caractéristiques constitutionnelles, entre autres la fangothérapie, le traitement à la paraffine, la psammothérapie, le massage, etc.
  • Sur la pente de la montagne, sont tracées plusieurs pistes de ski, tandis qu’à son bord, se trouve un parc d’équitation.
  • On trouve un centre de services universel comprenant une piscine munie de sanatorium et de salle de fitness, des salons de billard et de jeux vidéo, etc.
  • On peut prendre un bain thermal, faire du ski et de l’équitation.

Le secteur touristique de montagne pour toutes les 4 saisons est bien aménagé pour permettre, aux touristes ou vacanciers, de faire leurs activités touristiques dans les montagnes sans égard aux saisons:

  • Au printemps et en automne, on peut faire les activités variées: ascension en montagne, montée sur la falaise de montagne, cyclisme en montagne, recueil de champignons, de fruits sauvages et d’herbes comestibles de montagne, saut en parachute au sommet de la montagne au gré du vent saisonnier, contemplation de paysages à bord d’un aérostat.
  • Et en été, délassement dans une station estivale à la faveur d’un climat alpin frais et aromatique, marche à pied et camping dans la forêt vierge, bain et pêche au bord d’un ruisseau de montagne, canotage aventureux en amont de rivière au courant impétueux, etc.
  • Finalement en hiver, pratique du ski et du luge, course en traîneau tiré par les chevaux ou les chiens, ascension de montagne hivernale, etc.

Actuellement, on pousse, avec vigueur, au travail consistant à transformer la Ville Samji-yon (de la Province Ryang-gang, abritant le Mont Paektu-san, mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 5 monts célèbres du Pays pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 939-1925) en ville exemplaire de montagne septentrionale du Pays, en zone touristique de montagne complexe pour les 4 saisons. Pourraient être convertis en principaux sites touristiques de montagne les monts célèbres du Pays, immatriculés ou classés Réseau mondial des réserves de biosphère de l’UNESCO tels que:

1. le Mont Paektu-san

2. les Monts Kumgang-san

3. le Massif Myohyang-san

4. les Monts Chilbo-san

5. les Monts Kuwol-san.

Par exemple, les Monts Kumgang-san avec l’originalité de leurs conditions géographiques naturelles, la beauté de leurs sites pittoresques d’ordre mondial, leur biodiversité abondante et un bon nombre de monuments historiques bien conservés:

  • s’étendent sur une vaste région de plus de 262.580 ha comprenant les Arrondissements Kosong, Kumgang et Thongchon de la Province Kang-won
  • sont un vrai musée de beaux sites avec leurs beaux paysages de montagnes, de vallées, de terrasses, la beauté de leurs chutes d’eau, leur paysage lacustre, leur paysage de mer et leur paysage côtier
  • offrent leur paysage singulier, divisés en 3 gros secteurs: Kumgang extérieur, Kumgang intérieur et Kumgang maritime
  • se caractérisent, en tout 1er lieu, par leur beauté de montagnes et de vallées (Leurs pics dont le Piro, le Cha-il, etc. sont hérissés d’innombrables rochers aux formes bizarres comme le Samson, le Kwimyon, le Saja, le Thoki et autres.)
  • comptent les terrasses, notamment la Chonson d’où l’on peut contempler, d’un coup d’œil, divers panoramas ainsi que les portes rocheuses et grottes naturelles dont la Porte Kumgang, la Grotte Kumgang
  • abritent de nombreuses vallées profondes dont la Manphok est la plus belle (Il y a nombre de cascades et étangs renommés tels que la Cascade Kuryong, la Chute d’eau Pibong, l’Etang Sangphal, l’Etang Kumgang et l’Etang Jinju
  • Qont un climat relativement tempéré avec les précipitations atmosphériques abondantes.

Pour la diversité des conditions géographiques naturelles (topographie, climat, etc.), la flore est très variée, avec ses espèces endémiques abondantes. La région compte près de 1.220 espèces de plantes supérieures. A noter qu’y vivent les espèces indigènes portant le nom Kumgang: Kumgang-kuksunamu (Pentactina rupicola), Kumgang-chorong (Keumkangsania asiatica), Saussurea diamantica, l’androsace à feuilles de cortuse, le peucédan de Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme ou frais avec le soleil brillant», désignée sous le nom des «fleuves et montagnes brodés dans la soie» ou de la «Nation orientale du décorum», et fière de sa Civilisation de 4.357 ans dont plusieurs étaient voués à l’invasion armée par les Pays étrangers comme les USA, le Japon et la République de Corée -ROK-, etc., tous convoiteux de la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, de la spécificité géopolitique et du paysage éblouissant du terrain, NDLR). Les plantes médicinales comme l’insam (ou ginseng) sauvage, les légumes de montagne, les fruits sauvages, les plantes oléagineuses et les champignons sont très abondants.

 

Et, la faune aussi est très variée. Rien que les vertébrés, on en compte plus de 250 espèces de vertébrés dont une trentaine de bêtes et une centaine d’oiseaux beaux et utiles. Dans les cours d’eau limpides provenant de profonds ravins pullulent une vingtaine d’espèces de poissons dont Phoxinus kumgangensis. Quant aux reptiles et amphibiens, il y en a plusieurs espèces. Les papillons dont le machaon aussi ajoutent à la beauté du paysage.

 

Les Monts Kumgang-san abritent un bon nombre de temples comme le Phyohun, l’Yujom et le Singye et de biens culturels précieux de la Nation: statues du Bouddha, tours, pagodes, épitaphes, etc.




Gouvernance et droit à l’information du peuple: Jacques Djoli propose de garantir la transparence et la redevabilité

Le député national, élu de la circonscription électorale de Boende, dans la province de la Tshuapa, Jacques Djoli Eseng’Ekeli, a déposé, le 30 octobre dernier, auprès du président du Bureau de l’Assemblée nationale, sa proposition de loi relative à l’accès de l’information et à la transparence de la vie publique. Un texte de 75 articles, initié notamment à la suite du plaidoyer de l’ONG Collectif 24, et dont la finalité est la mise en œuvre de l’article 24 de la constitution de la République Démocratique du Congo qui, en son alinéa 1er dispose que : « Toute personne a droit à l’information ».

L’historique de la proposition de loi relative au droit d’accès à l’information et la transparence de la vie publique. A son origine, cette proposition de loi avait été initiée par le professeur Jacques Djoli, en 2011 lorsqu’il était sénateur, en collaboration avec le Collectif 24 de Christin Longendja. Elle fut par la suite reprise par l’honorable Moise Nyarugabo au Sénat où elle a pu être votée. Puis, à l’Assemblée nationale, la proposition est tombée en désuétude, faute de programmation, lors de la dernière législature.

C’est ainsi que, à la suite du plaidoyer du Collectif 24, Jacques Djoli a repris ce texte, devenu orphelin, et qui était son initiative, pour être finalisé pendant cette 4’me législative mais en l’enrichissant et en couplant la dimension de droit d’accès à l’information avec l’impératif de la transparence de la vie publique qui constitue l’aspect axiologique et le fondement positif de ce droit de savoir et de s’informer.

Selon son initiateur, le professeur de droit, Jacques Djoli Eseng’Ekeli, « cette proposition de loi trouve donc sa base à l’article 24 de la Constitution de la RDC, tout comme d’ailleurs sa jumelle, l’ordonnance-loi no.23/009 du 13 mars 2024, dite Loi Muyaya, qui règle elle la dimension passive, à savoir, le droit d’être informé. Notons que la loi Muyaya a pour objet la réforme des mécanismes de mise en œuvre de la liberté d’information et d’émission par la radio, la télévision et d’autres supports numériques.

 

Requérir l’information

La deuxième dimension, quant à elle, se comprend au sens actif : le droit à l’information étant le droit qu’a toute personne de rechercher et de requérir l’information à son initiative auprès des services publics. Il en est de même pour toute donnée utile relative à la participation de chaque citoyen à la gestion de l’État et à la défense de ces droits fondamentaux. « Cette dernière dimension du droit à l’information est absente dans la législation congolaise, néanmoins, se retrouve dans les instruments juridiques internationaux et régionaux dument ratifiés par la République Démocratique du Congo, comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques et de la Convention de Nations Unies contre la Corruption du 31 octobre 2003 », a-t-il expliqué.

Pour le Rapporteur de la chambre basse du Parlement, la loi dont il est l’initiateur va assurer la transparence et le droit du peuple de savoir comment il est gouverné, et asseoir également la redevabilité comme fondement du pacte Gouvernants-Gouvernés.

Enfin, le droit d’accès à l’information favorise la transparence des actions de la vie publique et la bonne gouvernance politique en ce qu’il permet d’améliorer la gestion de l’information. Il a donc pour effet, d’encourager la participation de citoyens aux affaires publiques, mais également, de prévient de la corruption ainsi que de la mauvaise gestion des ressources. Raison pour laquelle, conformément à l’article 122 point 1 de la Constitution, il est impérieux que la République Démocratique du Congo se dote de la présente loi. Ce, pour combler le vide législatif constaté et appliquer les dispositions de l’article 24 de la constitution susvisée Cette participation du citoyen à la gestion de la vie publique telle que visé dans les dispositions de la présente loi, se traduit par la promotion des valeurs démocratiques, morales et éthiques. « Son objet est d’asseoir la crédibilité démocratique. Elle implique notamment la lutte contre la délinquance financière, l’impunité et la corruption », a-t-il indiqué.

Il faut noter que la proposition de loi Djoli sur le droit d’accès à l’information et la transparence dans la vie publique comporte plusieurs innovations, parmi lesquelles la mise en place de la Commission Nationale d’accès à l’information et à la transparence de la vie publique, la protection des lanceurs ainsi que les sanctions contre toute personne faisant obstruction à l’accès du public à l’information, la mise en place de la Commission Nationale d’Accès à l’information et à la transparence de la vie publique. C’est un service technique et consultatif doté d’une autonomie administrative et financière, placée sous la tutelle du Ministre ayant les informations dans ses attributions, et dont les membres sont indépendants de tout pouvoir exécutif ou politique dans l’exercice de leurs fonctions et qui ont la qualité d’Officier de Police Judiciaire.

Pour ce qui est de ses attributions, la proposition de loi Djoli stipule notamment que “la Commission Nationale d’Accès à l’Information et à la Transparence de la Vie Publique, est chargée de réguler et de veiller au respect de la liberté d’accès à l’information ainsi que de la moralisation et de la transparence de la vie publique.

 

Protection des lanceurs d’alerte

L’Article 28 de la proposition de loi Djoli relative au droit d’accès à l’information et la transparence de la vie publique, définit « un lanceur d’alerte comme une personne physique, citoyen, employé du secteur public ou privé, qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations sur des activités illicites, de la corruption, des abus de pouvoir, des violations des droits ou toute autre pratique portant atteinte à l’intérêt public ou aux lois en vigueur, dans le cadre de la gestion des affaires publiques ou de l’exécution de missions de service public ».

La même proposition de loi Djoli prévoit en son Article 29 que “aucune mesure de représailles, directe ou indirecte, ne peut être exercée à l’encontre d’un lanceur d’alerte pour avoir signalé des faits relevant de sa connaissance ou découvert dans l’exercice de ses fonctions. Cette protection couvre notamment : la protection contre,qa le licenciement ou toute forme de discrimination au travail ; la protection contre les sanctions disciplinaires ; la protection contre toute forme de harcèlement ou d’intimidation ; la protection contre les actions en diffamation engagées par les entités dénoncées..

Serge Ngindu




La terrible responsabilité de la parole ~

Lorsqu’un Elu, un membre d’une institution ou un personnage public prend la parole à l’Assemblée Nationale pour s’exprimer sur un sujet qui a un impact sur l’opinion et une incidence sur diverses catégories de la Communauté nationale, le seul objectif devrait être la recherche d’une solution équitable pour ne pas briser les équilibres fondamentaux de la société tant du point de vue psychologique que du point de vue sociologique.

 

Ainsi, s’il est compréhensible qu’un Elu défende sa Contrée ou un sujet qui le tient à cœur, bec et ongles, avec passion et passionnément, l’éthique Lui interdit d’agir sous le coup de l’émotion, selon le dicton bien connu « En toutes circonstances, il faut savoir raison garder ».

 

En effet, si la passion nourrit la raison et aiguise l’intelligence, l’émotion, par contre, étouffe l’intelligence et brouille la raison. C’est pourquoi les Anciens disaient non sans raison que la colère est une folie passagère. Car, elle ne permet pas à l’Homme ni de se contrôler ni de maitriser une situation donnée.

 

Certes, nous sommes tous sensibles à la situation des enseignants, mais pour aboutir à une solution équitable, il faudrait tenir compte de la réalité des faits :

Tous les enseignants n’ont pas le même statut ni les mêmes responsabilités entre eux ; nous pouvons distinguer les instituteurs, les moniteurs, les Professeurs assistants, les Professeurs ordinaires, les Professeurs éminents et j’en passe.

 

Dès lors, il n’est pas indiqué d’établir une comparaison indue entre eux et les citoyens qui occupent d’autres fonctions comme les Ministres, les Elus et les Mandataires publics.

 

Lorsqu’un Enseignant accepte une charge politique ou sociale, ce n’est pas pour fuir la condition de l’enseignant – d’ailleurs ils se font un honneur de continuer leurs enseignements s’il n’y a incompatibilité -, mais c’est pour servir la Nation dans un autre registre, qui éventuellement lui accorde une rente conjoncturelle de situation, c’est-à-dire appelé à cesser avec la situation qui l’a générée.

 

Lorsqu’un Elu s’exprime sur un sujet critique et sensible comme le transport, il faut éviter, dans la présentation, une confusion des genres entre un projet mené à maturité et une proposition en cours d’élaboration pour ne pas créer un malentendu préjudiciable dans l’opinion, en suscitant des vains espoirs et des frustrations inutiles.

A l’état de proposition, c’est-à-dire de préfaisabilité, la décision d’achat et du nombre d’avions est encore fluctuante ; tel n’est pas le cas d’un projet définitif et fini qui détermine exactement le nombre et les types d’avions, la durée du délai de livraison…

S’attaquer aveuglement à un vice Premier Ministre pour une proposition qui n’a pas les précisions d’un projet est pour le moins imprudent et hasardeux.

 

Il en est de même pour des propositions spectaculaires sur le solde des militaires à 500 $, sans en étudier l’impact budgétaire sur les autres rubriques et sur les autres corps sociaux.

Les applaudissements d’aujourd’hui ne sont pas éloignés des huées de demain si tant est qu’il s’avère que l’intervention est manifestement téméraire et non fondée.

N’oublions pas que le Capitole est proche de la roche tarpéienne.

Bref, la parole devant l’Assemblée Nationale est un privilège redoutable et un acte de grande responsabilité qui conditionne l’indispensable sérénité des débats et la convivialité républicaine en vue des solutions adéquates, consensuelles et réelles.

 

Nul n’a le droit de désacraliser la tribune de l’Assemblée Nationale par des propos revanchards ou de nature à abuser de la bonne foi de l’opinion nationale en jetant les noms des Personnalités en pâture, rien que pour épater son monde.

Comportement irresponsable qui ne mesure pas la portée et l’impact de la parole d’un Député dans l’opinion. Ce cas type d’abus de position sociale ne devrait pas arriver dans une Assemblée aussi auguste.

 

 

   Fait à Kinshasa, le 05 novembre 2024

         Ambassadeur André-Alain

ATUNDU LIONGO

          Président National de la CDR