Ituri : Accusé d’exploitation illicite des minerais, 12 combattants de UPLC interceptés par les FARDC à Biakato

Au total, 12 Combattants du groupe armé Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC), ont été arrêtés le mercredi 06 novembre par les militaires du 3203 Régiment des Forces Armées de la République Démocratique du Congo entre la localité de Biakato et Kasoko, en chefferie de Babila Babombi, territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri.

D’après le chargé de communication et sensibilisation au secteur opérationnel sokola 1, ces combattants appartenant au groupe du général autoproclamé Kambale Mayani, ont été capturés avec six(6)armes de type Ak 47 et plusieurs autres munitions de geurre.

Selon la même source, ces miliciens maï-maï ont été envoyés par leur hiérarchie pour exploiter illicitement des minerais et sécuriser les champs des certains ressortissants du Nord-Kivu en territoire de Mambasa en Ituri.

“Les Militaires du 3203 Regt FARDC ont intercepté le mercredi 06 novembre 2024 douze (12) combattants du groupe armé appartenant à Mr Kambale Muyani, avec six ( 6 ) armes de type AK 47 et plusieurs munitions de guerre entre Biakato et Kisoko.

Ils étaient envoyés par leur hiérarchie pour exploiter ilicitement des minerais et sécuriser les concessions des ressortissants du Nord-Kivu en territoire de Mambasa en Ituri”, a fait savoir cet officier.

Et d’ajouter : “Ces combattants sont entre les mains des services de sécurité pour plus de renseignements et exploitations pour une instruction meilleur de leur dossier”.

Rappelons que le groupe armé UPLC est basé à Kalunguta, sur l’axe Beni – Butembo depuis plus de 5 ans déjà en attendant le processus de désarmement.

 

 

Alain Wayire depuis Beni




Affrontements entre les éléments Wazalendo à Mwenga : Les populations civiles en détresse à Itombwe et dans les Hauts plateaux de Lwindi

Les affrontements récurrents entre les éléments Wazalendo dans le secteur d’Itombwe et les Hauts plateaux de Lwindi au Sud-Kivu, ont plongé la population dans une crise humanitaire sans précédent.

Les déplacements massifs des populations, composées de vieillards, personnes vivant avec un handicap, hommes, femmes, enfants et jeunes en situation de détresse, nécessitent une action urgente des autorités locales.

Le conflit armé dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, a pris une tournure alarmante ces dernières semaines.

Les éléments Wazalendo, pourtant censés assurer la sécurité de la population, se sont retrouvés eux-mêmes impliqués dans des affrontements violents, mettant en péril la vie de milliers d’habitants de la région.

Les conséquences humanitaires des affrontements entre les éléments Wazalendo sont désastreuses. Les populations civiles, prises au piège de cette violence, se retrouvent déplacées, privées de leurs moyens de subsistance et personnes vivant avec un handicap, qui se trouvent particulièrement vulnérables dans ce contexte de crise.

L’appel de la société civile à l’action

Face à cette situation critique, la société civile locale a lancé un appel pressant aux autorités pour qu’elles agissent rapidement afin de rétablir la sécurité dans la région.

Hilaire Isombya, président du cadre de concertation de la société civile de Mwenga, a appelé à la tenue d’un conseil de sécurité à Kasika, dans le secteur de Lwindi, pour élaborer des solutions concrètes permettant de protéger les populations civiles et de mettre fin aux affrontements.

Il est impératif que les autorités prennent des mesures immédiates pour mettre un terme aux affrontements entre les éléments Wazalend o et rétablir la sécurité dans la région d’Itombwe et des Hauts plateaux de Lwindi.

Les populations civiles, déjà fragilisées par des années de conflit et de déplacement, ont urgemment besoin d’aide et de protection pour pouvoir reconstruire leur vie dans un environnement sûr et stable.

La crise sécuritaire dans le secteur d’Itombwe et les Hauts plateaux de Lwindi est alarmante, et nécessite une action urgente de la part des autorités pour protéger les populations civiles et mettre fin aux affrontements entre les éléments Wazalendo.

Il est temps de mettre en place des mesures concrètes pour rétablir la sécurité et la stabilité dans cette région meurtrie par la violence et le chaos.

Eugide Abalawi




Guylain Nyembo au Sud-Kivu pour évaluer le programme local des 145 territoires

Le vice-premier ministre, ministre du plan, Guylain Nyembo, est arrivé mercredi 06 novembre 2024 à Bukavu pour une mission officielle. Son objectif : évaluer le programme local des 145 territoires en province du Sud-Kivu. Ce programme vise à améliorer les conditions de vie de la population dans des zones rurales.

Le programme local des 145 territoires en province du Sud-Kivu a été mis en place pour répondre aux besoins des habitants des zones rurales. Il vise à améliorer l’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau potable, à l’agriculture et à d’autres services essentiels. Depuis son lancement, de nombreux projets ont été réalisés dans les différents territoires de la province.

Guylain Nyembo se rendra dans plusieurs localités de la province du Sud-Kivu pour rencontrer les autorités locales, les habitants et les bénéficiaires des projets mis en place dans le cadre du programme.

Il visitera des écoles, des centres de santé, des sites agricoles et d’autres infrastructures financées par le programme. Il procédera également à des évaluations et des audits pour s’assurer de l’efficacité des projets en cours.

Des enjeux importants pour le Sud-Kivu Des enjeux importants pour le Sud-Kivu

L’évaluation du programme local des 145 territoires en province du Sud-Kivu revêt une importance capitale pour l’avenir de la région. En effet, l’amélioration des conditions de vie des populations rurales permettra de réduire la pauvreté, de renforcer la résilience des communautés face aux chocs externes et de favoriser le développement économique et social de la province.

Malgré les avancées réalisées grâce au programme, des défis persistent dans la province du Sud-Kivu.

L’accès à l’éducation et à la santé reste encore limité dans certaines localités, l’insécurité et les conflits armés entravent parfois la mise en œuvre des projets, et le changement climatique menace la production agricole. Il faudra donc trouver des solutions durables pour surmonter ces obstacles. Une conclusion pleine d’espoir.

En évaluant le programme local des 145 territoires en province du Sud-Kivu, le vice-premier ministre entend renforcer l’engagement du gouvernement en faveur du développement de la région.

Les résultats de cette mission permettront d’identifier les forces et les faiblesses du programme, de définir de nouvelles orientations stratégiques et de mobiliser les ressources nécessaires pour poursuivre les efforts d’amélioration des conditions de vie des populations rurales.

En somme, l’évaluation du programme local des 145 territoires en province du Sud-Kivu s’annonce comme une étape cruciale dans la construction d’un avenir meilleur pour la région.

Le soutien du gouvernement, l’implication des acteurs locaux et la mobilisation de la communauté internationale seront essentiels pour relever les défis qui se présentent et construire ensemble un Sud-Kivu prospère et résilient.

Eugine Abalawi




En route vers la Ligue des Champions Féminine : Mamelodi Sundowns 

ALes Mamelodi Sundowns sont une force incontournable du football féminin en Afrique, alliant tradition et modernité. En tant que championnes en titre de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, elles incarnent l’excellence et la détermination, ayant réussi à s’imposer comme les leaders du football féminin en Afrique.

Comment l’équipe s’est qualifiée

En tant que champions en titre de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, les Mamelodi Sundowns se sont directement qualifiées pour la phase finale de cette nouvelle édition.

La joueuse : Boitumelo Rabale

Boitumelo Rabale est une joueuse clé des Mamelodi Sundowns, reconnue pour son talent et sa polyvalence sur le terrain. En tant qu’attaquante, elle se distingue par sa capacité à marquer des buts décisifs et à créer des occasions pour ses coéquipières. Sa vitesse et son agilité lui permettent d’être un atout majeur dans les phases offensives de l’équipe. Elle a été élue Joueuse du Tournoi lors de la dernière édition de la Ligue des Champions Féminine, soulignant son impact exceptionnel sur le jeu. Dans une interview, Rabale a déclaré : « Jouer pour les Mamelodi Sundowns est un immense honneur. Chaque match est une occasion de montrer notre travail acharné et notre dévouement envers le football féminin. » Son engagement et son talent en font une figure respectée au sein du club et une source d’inspiration pour les jeunes footballeuses en Afrique du Sud.

L’entraîneur : Jerry Tshabalala

Jerry Tshabalala est à la tête des Mamelodi Sundowns, où il a su inspirer et guider ses joueuses vers de nouveaux sommets. Avec une approche tactique aiguisée et une passion pour le développement du football féminin, Tshabalala a créé une dynamique d’équipe solide. Dans une récente interview, il a affirmé : « Mon objectif est de construire une équipe qui joue un football de qualité tout en développant les talents individuels de chaque joueuse. Nous devons toujours viser l’excellence et être prêts à relever les défis qui nous attendent. » Sous sa direction, les Sundowns visent non seulement la victoire, mais également la promotion et l’amélioration du football féminin en Afrique.

Parcours en Ligue des Champions

2021 : Vainqueur




Les clubs recevront chacun 150 000 USD pour leur participation à la Ligue des Champions Féminine de la CAF Maroc 2024

Chacun des huit (8) clubs africains de football féminin participant à la Ligue des Champions Féminine de la CAF Maroc 2024 recevra au moins 150 000 USD de prime.

Inaugurée en 2021 sous la direction du Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, la Ligue des Champions Féminine de la CAF a redéfini le paysage du football féminin africain. Et cette année, les primes ont augmenté de 52 %, pour atteindre un total de 2 350 000 USD.

Le vainqueur recevra 600 000 USD.

La CAF s’est engagée à développer et à promouvoir le football féminin en Afrique. L’objectif du président Motsepe est d’investir dans des académies de jeunes pour les garçons et les filles et de continuer à augmenter les primes de toutes les compétitions de la CAF pour les rendre compétitives et attrayantes au niveau mondial.

La dotation financière de la Ligue des Champions Féminine de la CAF Maroc 2024 est repartie ainsi :

Vainqueur : 600 000 USD

Finaliste : 400 000 USD

3e place : 350 000 USD

4e place : 300 000 USD

3e de groupe : 200 000 USD chacun

4e de groupe : 150 000 USD chacun

Pour toute demande de renseignements, veuillez contacter : communications@cafonline.com




J-2 avant la Ligue des Champions Féminine : 30 000 coeurs derrière l’AS FAR

En attendant le début de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, le 9 novembre, la CAF vous propose de revivre 7 grands moments de l’histoire dans la compétition.

Le 13 novembre 2022, la finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF s’est tenue au Stade Prince Moulay Abdellah à Rabat, représentant un moment clé pour le football féminin africain. C’est la première fois qu’une équipe locale, l’AS FAR de Rabat, a réussi à atteindre cette étape importante, affrontant les Mamelodi Sundowns, champions en titre.

Avec une audience sans précédent de 29 500 personnes, cet événement souligne l’augmentation de l’intérêt pour le football féminin sur le continent. L’atmosphère au stade était électrisante, remplie de supporters enthousiastes qui créaient une ambiance joyeuse, rythmée par des chants et des cris de soutien pour leur équipe.

Sur le terrain, l’AS FAR a affiché une performance exceptionnelle, inscrivant rapidement des points. Grâce à un jeu collectif solide et des performances individuelles brillantes, l’équipe a largement surpassé les Sundowns tout au long de la rencontre. Les buts ont été marqués par Nadia Nasri (2 buts), Rajae Soudani (1 but) et Zineb Redouani (1 but), permettant à l’AS FAR de gagner la finale avec un score mémorable de 4-0.

Cette victoire a permis à l’AS FAR de célébrer son tout premier titre continental et a également mis en avant le potentiel et la puissance des équipes féminines africaines sur la scène mondiale. La finale a été une véritable célébration du talent et du dévouement des joueuses, consolidant ainsi l’engagement de la CAF envers la promotion du football féminin en Afrique. Cet événement marquera les esprits comme un moment crucial pour le sport sur le continent.




Un sponsoring solide : Mazembe et Simba, un partenariat à déguster

Depuis le 18 février 2009, Brasimba accompagne le club en tant que sponsor. Le TPM est fier d’afficher l’identité locale de la bière « Simba » sur ses maillots. Le sponsor a, dernièrement, honoré ses engagements en offrant à l’équipe professionnelle masculine des kits complets d’équipement officiel pour les matchs, entrainements et voyages.

Merci à la « Simba » une marque éponyme et emblème de la BRASIMBA. La Simba est le symbole de la joie partagée. Egérie de l’épopée katangaise, elle fait partie du précieux patrimoine historique et culturel de l’ex-Katanga.

La Simba, de la naissance à la retraite

Depuis 1925, la Bière Simba est le « compagnon » des tous les moments forts de la vie. Dès la naissance à la retraite en passant par l’obtention du diplôme, le mariage, le premier emploi et bien plus, la Simba est et a toujours fait partie de nos vies. « On ne peut pas ne pas connaître la Simba », « Mpombe = Simba »

Bière blonde populaire, Simba met toutes les générations d’accord sur sa qualité et ses valeurs. N’exposez pas le produit au soleil ou à une lumière excessive. Ne stockez pas le produit dans un endroit non ventilé ou au sol. A consommer de manière responsable de préférence avant : bien lire sur la bouteille.

“Nous avons lancé les compétitions avec la marque Simba et nous espérons aller plus loin avec notre sponsor” a dit le Manager Général des Corbeaux, Frédéric KITENGIE, le 29 octobre dernier lors de la cérémonie de remise des maillots aux Corbeaux.




Réaffirmer l’engagement en faveur de la croissance et la création d’emplois : Le vice-président d’IFC pour l’Afrique visite la Rdc du 12 au 14 novembre 2024

Sérgio Pimenta, vice-président d’IFC pour l’Afrique, sera en République démocratique du Congo (RDC) du 12 au 14 novembre 2024 pour renforcer la collaboration d’IFC avec les autorités congolaises et réaffirmer son soutien aux priorités du pays visant à stimuler la croissance inclusive et à créer des emplois.

Au cours de sa visite, M. Pimenta rencontrera S.E. le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, S.E. la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, ainsi que S.E. le ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Les discussions porteront sur les initiatives d’IFC en cours dans les secteurs prioritaires, notamment l’énergie renouvelable, les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’accès aux financements pour les MPME et l’agro-industrie.

M. Pimenta participera également au Forum Makutano pour mettre en lumière les opportunités d’investissement privé et les priorités stratégiques d’IFC dans le pays, en faveur d’un secteur privé dynamique et créateur d’emplois.

IFC intensifie son programme en RDC, qui est un moteur de la croissance économique de l’Afrique de l’Est et Centrale. De 2021 à 2024, IFC a investi un montant cumulé de 553 millions de dollars en faveur de la réalisation des objectifs de développement du pays, en particulier dans les secteurs financiers, de l’énergie, des TIC et de l’agro-industrie.

Depuis 2006, IFC collabore avec la Banque mondiale et des partenaires publics et privés congolais pour améliorer le climat d’investissement, notamment par des initiatives, plus récemment, pour mettre en œuvre la loi sur les zones économiques spéciales et le dialogue public-privé dans le secteur des télécommunications. Ces efforts sont essentiels pour stimuler la croissance du secteur privé et bâtir ainsi une prospérité partagée.

À propos d’IFC

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus importante institution mondiale d’aide au développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle mène des opérations dans plus de 100 pays, consacrant son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et d’opportunités dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 2024, IFC a engagé un montant record de 56 milliards de dollars en faveur de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, en s’appuyant sur des solutions du secteur privé et en mobilisant des capitaux privés pour créer un monde sans pauvreté sur une planète vivable. Pour en savoir plus, consulter www.ifc.org.

Vice-président régional d’IFC pour l’Afrique, Sérgio Pimenta dirige toutes les opérations d’investissement et de conseil dans la région. Il est à la tête d’un portefeuille d’engagements de 13,3 milliards de dollars et d’une équipe de plus de 800 personnes, dont l’objectif est de mobiliser le secteur privé autour des défis urgents du développement dans les domaines de la finance, des industries manufacturières, de l’agroalimentaire, des services et des infrastructures.

Il était auparavant directeur mondial pour les secteurs de l’industrie manufacturière, de l’agroalimentaire et des services, après avoir été basé à Hong Kong pendant trois ans comme responsable régional pour l’Asie de l’Est et le Pacifique.

Au début de sa carrière à IFC, il a occupé des postes de direction dans les secteurs de l’industrie manufacturière, de l’agroalimentaire et des services en Asie-Pacifique, au Moyen-Orient et Afrique du Nord, ainsi qu’à Washington.

M. Pimenta a rejoint le Groupe de la Banque mondiale en 1996, dans le cadre du Programme des jeunes professionnels (a), après avoir travaillé pour la direction du Trésor du ministère français des Finances ainsi que pour la Banque nationale de Paris (BNP).

De nationalité portugaise et française, il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’École polytechnique de Paris et d’un diplôme de troisième cycle de l’École nationale des ponts et chaussées de Paris.




Julien Paluku invite les opérateurs économiques allemands de venir investir dans le développement de la chaîne de valeur des batteries électriques !

Ce jeudi devant les CEO et représentants des entreprises allemandes au Forum Africa Trad and Invest Meets Managing Risk à Francfort en Allemagne, le Ministre du Commerce Extérieur a développé le binôme défis-opportunités en les invitant de rejoindre le grand projet du développement de la chaîne de valeur autour des batteries et véhicules électriques lancé par la République Démocratique du Congo et la Zambie tout en insistant sur l’étude menée par Bloomberg qui fait de la RDC la meilleure destination au monde pour cette industrie.

Également le Ministre du Commerce Extérieur a appelé les opérateurs économiques allemands de venir investir dans le projet du développement du corridor de Lobito qui va relier la République Démocratique du Congo, la Zambie et l’Angola pour déboucher sur le port Lobito qui va permettre à ces 3 pays d’évacuer leurs produits vers l’Europe et les États-Unis d’Amérique, a-t-il ajouté.

C’était aussi l’occasion pour Julien Paluku Kahongya de solliciter l’appui de l’Allemagne dans le financement des projets de construction des infrastructures qui vont faciliter le commerce transfrontalier dans le cadre Régime Commercial Simplifié (RECOS) du Marché Commun pour Afrique Orientale et Australe (COMESA), tout en signifiant que la RDC et le Burundi ont lancé officiellement ce régime qui vise à simplifier les procédures de dédouanement et la réduction du coût des transactions commerciales permettant aux petits commerçants transfrontaliers de bénéficier des droits de douane mais également le passage rapide des populations vivant au niveau des frontières.

Signalons qu’en marge de ce forum qui s’est clôturé ce jeudi, le Ministre a eu des réunions d’affaires avec une dizaine d’investisseurs tunisiens coiffés par Anis Jaziri, Président du Group TABC prêts à venir faire le business en RDC dans différents secteurs et avec le Ministre marocain de l’Industrie et Commerce, Ryad Mazzour très attiré par les opportunités qu’offre la RDC bien vendues Julien Paluku Kahongya et qui a promis d’aller mobiliser les investisseurs marocains.




Bientôt le début des contrôles économiques comme bouclier contre la spéculation et la protection des droits des consommateurs

Le Comité de Conjoncture Économique s’est réuni, ce mercredi 6 novembre 2024 à la Primature, sous la présidence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Au cours de cette réunion stratégique, le Gouvernement a tablé sur des points essentiels au bon fonctionnement de l’économie du pays, à savoir : la question relative à la surveillance des marchés de change et des biens et services ; le niveau d’exécution de la dépense publique et la mobilisation des recettes ; ainsi que la collaboration entre le Ministère de l’Économie et l’Inspection générale des finances (IGF) pour la baisse des prix des denrées alimentaires importées.

En effet, le Gouvernement note une stabilité des prix dans les différents marchés et la maîtrise du taux d’inflation.

“La réunion du Comité de conjoncture économique de ce mercredi a abordé essentiellement la question de la surveillance des marchés de change et des biens et services pour confirmer la stabilité qui s’est installée sur ces différents marchés semaine après semaine. Le niveau des prix est relativement stable. Le taux d’inflation est maîtrisé. Pareillement pour le marché de change où l’on observe une stabilité relative tant sur le marché indicatif que sur le marché parallèle”, a dit Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale.

Mise en place des stratégies pour une bonne exécution des dépenses publiques

Dans la perspective de préserver cette stabilité des prix sur les marchés, le Gouvernement Suminwa veille minutieusement à la bonne exécution des dépenses publiques ainsi que la mobilisation des recettes. Par ailleurs, il s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence en cette fin de l’année.

“Puisqu’on tend vers la fin de l’année, le Comité s’est également appesanti sur le niveau d’exécution des dépenses publiques. Il nous reste deux mois pour l’exercice 2024. Pour préserver la stabilité des prix, la clé est bien sur la bonne exécution des dépenses publiques et la mobilisation des recettes. Le mois de novembre est un mois fiscal, il est important que les recettes publiques soient mobilisées à la hauteur voulue mais qu’il y ait aussi une bonne maîtrise des dépenses publiques essentiellement les dépenses en urgence. Le gouvernement s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence”, a renchéri Daniel Mukoko Samba.

À ce sujet, la réunion du Comité de Conjoncture Économique a pris la résolution d’obtenir du Ministère des Finances et du Ministère du Budget, un plan de trésorerie pour les deux derniers mois de cette année afin de mieux contrôler les dépenses publiques.

Partenariat IGF-Ministère de l’Économie pour la baisse des prix des denrées alimentaires importées

La Première Ministre a chargé le Ministre de l’Economie et l’Inspecteur général des finances à collaborer pour faciliter la baisse des prix des denrées alimentaires importées.

“La Première Ministre a signé le décret relatif à la lutte contre la vie chère qui consiste à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées. Il a été décidé que le Ministère de l’Économie nationale avec l’assistance de l’IGF puisse procéder à la certification de stocks de manière à pouvoir faire bénéficier les importateurs des crédits d’impôts à valoir sur les importations futures. Ce qui permettra d’obtenir la baisse de ces prix dans le meilleur délai possible”, a conclu Daniel Mukoko Samba, porte-parole du Comité de Conjoncture Économique.

Notons que le Ministère de l’Economie nationale va amorcer les contrôles économiques comme bouclier contre la spéculation et protecteurs des droits des consommateurs. Ses équipes de contrôle déployées sur terrain vérifieront les pratiques commerciales, la transparence, le respect de la réglementation en matière de prix et le respect des règles de concurrence. Chaque entreprise ou commerçant est appelé à afficher clairement les prix de ses produits et services. Cette obligation légale permet de garantir la transparence et d’éviter la spéculation.