La mauvaise gestion : C’est quoi en finance d’entreprise ou d’une communauté ? 

La gestion se définit comme la mise à disposition des ressources pour réaliser les objectifs assignés suivant une politique définie. Ces ressources doivent permettre un changement de niveau de vie, de la société ou de l’activité. Il ne s’agit pas de voir seulement la régularité de la paie car une régularité de paie ne garantit en rien la bonne gestion. Elle peut plutôt cacher une gestion calamiteuse. C’est pour cela deux disciplines sont associées à savoir le contrôle de gestion et l’audit.

Contrôle de gestion et l’audit interne et externe

Le contrôle de gestion apparaît ainsi comme une discipline qui aide le gestionnaire à disposer de tableaux de bord pour analyser ses décisions au travers des coûts (centre d’analyse des coûts) et les charges imputables (vérification des charges importantes d’exploitation) en vue d’améliorer sa gestion ou de réaliser une performance. Elle vise la profitabilité en précisant le seuil de rentabilité de l’entreprise. Elle doit impérativement déterminer les charges inhérentes à l’exploitation dont le niveau de charges du personnel et les coûts de dépenses devant favoriser la rentabilité.

L’audit en revanche vise le respect de règles de bonne gestion. Il aide à voir si les principes de gouvernance, de transparence et de profitabilité ont été respectés. Sachant auparavant que tout résultat positif ne traduit pas nécessairement une bonne gestion.

Cet effort étant celui de toute une équipe, la transparence est donc de mise pour permettre à chaque maillon de réussir sa part dans la chaîne de responsabilité. Il est important de souligner que les premiers responsables sont de directeurs qui doivent prendre toutes leurs responsabilités et orienter les actions de leurs équipes. Ils sont de chevronnés et de connaisseurs à côté de la direction générale. C’est pour cela que le directeur n’est pas un grade mais une fonction. Il est réservé à ceux qui ont l’esprit de l’entreprise, maîtrisent son histoire et détiennent une expertise avérée dans sa croissance et sa rentabilité. Il leur est reconnu toute une compétence pour relever le niveau de l’exploitation.

A quel moment, parle-t-on de la mauvaise gestion ?

Les actions et les décisions en management doivent respecter les critères SMART. Cela veut dire qu’elles doivent être Spécifiques pas de confusion, clairement définies et transparentes pour toute la communauté ou l’entreprise. Tout le monde sait où on va. Mesurables avec des indicateurs de suivi et évaluation déterminés; Atteignables: pas d’équivoque, qui respectent les capacités de l’entreprise; Réalisables: ne doivent pas être de chiffres imaginaires ou irréfléchis qui reflètent le changement garanti et tiennent compte de l’historique et du passé. Temporel : respecter le temps et de délais non erratiques.

Ces qualités ne sont possibles que dans la transparence.

Le premier élément de la mauvaise gestion est le manque de transparence. Quand les décisions commencent à se limiter à une catégorie de personnes, cela sous-entend déjà un problème.

La mauvaise gestion est aussi stigmatisée par le niveau de manque de motivation des employés. Si le travail se limite à une présence physique au bureau, cela dénote de manque de travail. Il y a aussi la montée de sanctions, de congé et de demande de sortie au niveau de la DRH. Ce taux de demande de congé ou de sortie dénote d’un problème de motivation et de manque de travail. C’est l’absence de motivation. Il y a aussi la persistance de contrôle. Il y a manque d’écoute des idées qui peuvent conduire à une mauvaise culture de travail global. Il y a beaucoup de suspicions et le favoritisme. Surtout quand le commandement n’a pas le niveau voulu. Très souvent, la mauvaise gestion se traduit par une hiérarchie tronquée. Ceux qui sont favorisés se croient plus proches des dirigeants et ceux ui méritent se voient sucer leur connaissance. Alors que la bonne gestion mise sur le mérite et l’expérience.

Mais avant de voir les signes de mauvaise gestion, il y a lieu de voir d’abord le problème d’affectation des ressources qui définisse une gestion. Où vont les ressources de l’entreprise ou de la Communauté ? Une bonne entreprise doit veiller à sa liquidité et à sa solvabilité.

Liquidité veut dire qu’elle doit être à mesure de disposer d’une finance capable de faire face aux besoins à court terme. L’entreprise étant financée en grade partie par les fonds propres. Cette liquidité est affectée à des actifs courants liquides. Elle a la possibilité de transformer ces actifs courants pour avoir du liquide. Solvable veut dire qu’à long terme, l’entreprise a la capacité de couvrir, au moyen de ses avoirs, les dettes et faire face à ses responsabilités financières. Chaque année, la bonne gestion doit construire ces éléments. Rendre ou garder l’entreprise liquide et solvable. Et il y a mauvaise gestion si les ratios de rentabilité économique et financière et le ratio de solvabilité ne répondent plus aux critères d’être supérieur à 0,5.

Au niveau financier, c’est la gestion inefficace des ressources d’une entreprise. On va remarquer une multiplicité des charges qui n’affectent pas l’activité ni le travailleur mais la classe dirigeante et quelques particuliers.

La mauvaise gestion est aussi remarquée dans l’inadéquation entre le besoin en personnel et le personnel actif. On a l’impression de vivre le principe de Pareto. 20-80. 20 % de travailleurs supportent 80 % de jouisseurs.

La mauvaise gestion est aussi la hiérarchie de la gestion. Vous aurez l’impression que c’est du bas de l’échelle que réalise le travail et non la direction. Ce n’est pas le directeur qui signe qui montre qu’il travaille mais qui sait défendre et orienter le travail. Faire parler tout le monde dans une réunion pour vérifier le travail d’équipe est un moyen qui cache les insuffisances de cadres. C’est l’indice du clientélisme en gestion du personnel. La pyramide est renversée en termes de compétences. Mais les avantages se conservent en haut. C’est un signe que la direction de l’entreprise est livrée entre les mains de parvenus. Ces derniers dirigent de mains de maître pour tirer le meilleur des travailleurs afin de couvrir leurs incapacités managériales. Un de signe majeur reste le budget. Le budget peut offrir les premiers signes de la mauvaise gestion par l’analyse de charges et des dépenses courantes, audible la nature des produits. C’est pour cette raison que dans les assemblées et le Conseil d’administration, le refus d’un budget suppose aussi le rejet de l’équipe dirigeante ou du gouvernement.

Un autre indicateur de mauvaise gestion est la masse salariale. Elle indique le ratio de rendement par rapport à la valeur ajoutée ou à l’excédent brut d’exploitation. En principe ce ratio indique la capacité productive de chaque agent. Plus il est faible plus il y a trop d’agents inutiles ou une main d’œuvre payée inutilement. C’est donc la mauvaise gestion qui dénote une mauvaise administration sur les finances.

Un dernier indice de cette liste non exhaustive est le niveau de trésorerie et le résultat de l’exploitation. Plus l’entreprise est liquide avec un ratio de rentabilité économique faible ou inférieur à 0 et 1, cela montre que l’argent est affecté à autre chose que l’activité et cela traduit la mauvaise gestion. A contrario, si ce ratio est positif avec un ratio économique plus élevé, cela traduit l’impact de l’activité sur le résultat.

Si le résultat de l’activité est erratique par rapport aux finances de l’entreprise, cela dénote d’une mauvaise gestion aussi. Cette liste n’est pas exhaustive mais montre seulement que les indices de mauvaise gestion sont à chercher dans le comportement des dirigeants surtout dans la transparence de la gestion au moyen des indicateurs obtenus par l’analyse financière. Tout gros chiffre ne dit pas une bonne gestion. Toute entreprise qui livre les informations financières sans l’analyse financière démontre déjà une mauvaise gestion et un tripotage des chiffres. Une opacité de gestion cache déjà une mauvaise gestion.




« 80% de plaintes sont liées aux spoliations de biens des paisibles citoyens » (Constant Mutamba)  

Le ministre de la justice congolaise et de Garde des Sceaux, Me Constant Mutamba, tient à la protection des biens des citoyens congolais ! Il l’a affirmé le mercredi 6 novembre 2024, en ouverture des états généraux de la justice congolaise. Il affirme que 80% des plaintes déjà enregistrées depuis qu’il est nommé ministre, sont liées aux spoliations des biens des citoyens congolais. Plusieurs acteurs entre autres, hauts officiers, colonels, généraux, magistrats, avocats… sont à la base de cette pratique maffieuse.

Le Président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a procédé à l’ouverture des États généraux de la justice, le mercredi 06 novembre 2024 au Centre financier de Kinshasa. L’objectif dans cet exercice est de restaurer à tout prix une justice qualifiée de malade par le Chef de l’Etat depuis sa prise du pouvoir.

Ayant pour mission d’éradiquer la corruption et le trafic d’influence à grande échelle devenue monnaie courante en RDC, le ministre de la justice Me Constant Mutamba, a révélé les véritables maux qui rongent la justice congolaise. Il affirme ce qui suit : « 80% des plaintes liées aux spoliations de biens des paisibles citoyens ».

C’est presque chaque semaine que le ministre de la justice apprend que les populations sont victimes de l’histoire des spoliations des biens et plus particulièrement des maisons des paisibles citoyens. Très souvent, ce sont des hauts officiers, colonels, généraux, des politiciens hauts placés qui sont à la base de cette pratique, en parfaite collaboration avec la justice congolaise.

Les magistrats et avocats sont fréquemment cités dans cette affaire de spoliation des biens des citoyens. Pour le ministre de la justice, les états généraux permettront de tout fixer et de mettre en place des mesures pour traquer des spoliateurs, quelle que soit leurs rangs.

« 7 congolais sur 10 sont insatisfaits de la justice qui est administrée; des arrestations arbitraires, la surpopulation carcérale, des saisies intempestives des comptes et des avoirs des sociétés privées et publiques », a déclaré le ministre de la justice Me Constant Mutamba.

Dans son adresse, le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, a fait savoir que l’appareil judiciaire de la RDC sera restauré. Il a rassuré à l’assistance que sa présence n’était pas qu’un simple acte protocolaire, mais plutôt un symbole de son engagement ferme de pouvoir restaurer la justice de la RDC. « Ces États généraux doivent être le socle d’une justice respectée et respectueuse des droits de chaque citoyen. Je vous exhorte donc à formuler les recommandations concrètes et applicables », a-t-il fait mention.

Les mesures nécessaires seront prises à l’issu de ces états généraux de la justice. Le ministre Constant Mutamba tient à l’œil tous ceux qui ont pour travail principal ‘’la spoliation des biens immobiliers des citoyens congolais’’. Les populations ne cessent de se plaindre et estiment que le gouvernement central et particulièrement le ministère de la Justice n’ont pas encore proposé des bons plans de sortie de crise de cette affaire de spoliation. Avec les résolutions qui seront prises lors de ces États généraux de la justice qui prendront fin le 13 novembre prochain, au Palais du peuple, l’heure sera à la traque des spoliateurs des biens des citoyens congolais.

Armel Langanda




L’IGF et l’ARSP font bloc pour fiscaliser les recettes de la sous-traitance 

Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP) Miguel Kashal Katemb a été reçu ce mardi à l’Inspection Générale des Finances.

Avec le Sherif des finances congolaise Jules Alingete Key, ils ont évoqué la question de l’amélioration de l’assiette fiscale de l’Etat congolais avec le budget de l’État exercice 2025.

Pour le DG de l’ARSP Miguel Kashal Katemb, il était impérieux d’approcher l’IGF pour canaliser la chaine de valeur de la sous-traitance.

Miguel Kashal Katemb a aussi reconnu l’apport de l’accompagnement de l’IGF selon sa mission d’encadrer des établissements publics.

Pour sa part l’inspecteur Général des finances chef de Service Jules Alingete est revenu sur la question de l’identification de tous les sous-traitants dans tous les secteurs privés pour leur fiscalisation.

Le numéro 1 de l’IGF s’est félicité de l’Etat d’avancement de la sous-traitance en RDC sous la direction du DG Miguel Kashal qui ne cesse de mettre les bouchées double pour l’amélioration de la classe moyenne.

Au final, la collaboration entre l’Inspection Générale des Finances et l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé conduira à la réussite de la vision du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, celle de promouvoir le développement de la classe moyenne.

Didier Mbongomingi




Sénat : La 1ère Conférence des présidents de la 4ème législature adopte l’avant-projet du calendrier des travaux de la Session ordinaire de Septembre

Après l’installation officielle des membres des bureaux des commissions permanentes et du comité de conciliation et Arbitrage, le week-end dernier, le Bureau du Sénat, sous la conduite de l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde, a tenu ce mercredi 06 novembre, la toute première conférence des présidents de la 4ème législature, comme l’avait promis le numéro 1 de la chambre haute du Parlement.

A en croire la Rapporteure du Sénat, l’honorable Nerfititi Ngundianza qui a fait le compte rendu à la presse, cette première conférence des présidents qui a regroupé les délégués de différentes Commissions récemment mises en place, s’est focalisée sur l’examen et l’adoption de l’avant-projet du calendrier des travaux de la session ordinaire de septembre en cours.

“C’était à huit clos. Nous l’avons tenue parce que nous sommes sortis d’une longue procédure de constitution de tous nos organes et voilà que maintenant, nous avons mis en place nos commissions permanentes. Nous avons pu organiser notre première conférence des présidents. Ce que je pourrai dire en somme c’est que nous avons adopté l’avant-projet du calendrier des travaux de notre session ordinaire de Septembre 2024. La plénière se tiendra après pour que ce projet que nous allons présenter à l’assemblée puisse être adopté. C’est alors que les dés seront lancés pour que nous puissions finalement commencer le travail pour lequel nous avons été élus”, a déclaré l’Honorable Rapporteure de la chambre haute.

Notons que selon les dispositions pertinentes des articles 74 et 75 du règlement d’ordre intérieur du Sénat, la conférence des présidents est l’organe de concertation du Sénat. Avec la tenue de cette première conférence, la Chambre haute se lance pleinement dans les activités de la 4ème législature.




En Afrique du Sud: Jacques Djoli et les autres parlementaires panafricains de la RDC participent activement aux débats sur les questions d’intérêt continental 

Mardi 5 novembre 2024, le Parlement panafricain a organisé une série de présentations et de débats sur des questions cruciales pour l’avenir du continent, avec le concours de quelques représentants des organes de l’Union africaine.

La plénière de ce jour s’est ouverte avec le discours, par vidéo-conférence du Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat qui a axé son intervention sur l’état de l’Union africaine. Tout en rappelant le rêve des Pères fondateurs, il a souligné les actions déjà engagées en perspectives de l’intégration économique du continent et du renforcement du rôle de l’Union africaine à l’échelle internationale.

La mise en œuvre de la ZLECAF et l’inclusion dans le G20 sont des pas importants qui favorisent non seulement le développement économique du continent mais aussi la crédibilité et l’influence africaines sur la scène internationale. Au-delà de ces efforts, a-t-il indiqué, il est important de poursuivre les réformes institutionnelles en vue de rendre plus efficace et plus transparente le fonctionnement de l’UA. Il a, par ailleurs, rappelé l’impératif d’actionner le pouvoir législatif du Parlement panafricain et de lui accorder les ressources adéquates en vue de lui permettre de jouer pleinement son rôle, l’urgence d’intégrer l’Agenda 2063 dans les politiques nationales et de responsabiliser davantage les Parlements nationaux pour le contrôle et la nécessité de stimuler l’esprit panafricaniste, aujourd’hui mis en mal par des velléités communautaristes, en vue de concrétiser la vision des Pères fondateurs.

A son tour, la Vice-Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Dr Monique Nsanzabanganwa, est intervenue sur l’état du financement de l’Union Africaine. Après avoir brossé l’évolution de financement de l’organisation continentale, le constat est que le volume de financement est aujourd’hui très faible. Elle a exhorté, à cette occasion, les parlementaires panafricains à mener le plaidoyer auprès de leurs Etats respectifs pour le réalisation des engagements financiers. Elle a par la suite souligné la nécessité de mettre en place des structures spécialisées pour la mobilisation accrue des ressources internes et la garantie d’un financement durable.

La commission préoccupée par la situation des droits de l’homme

Par ailleurs, la troisième présentation a porté sur l’état des droits de l’homme sur le continent. Dans son discours, le Président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, l’Honorable Remy Ngoy Lumbu, a d’entrée de jeu rappelé que la situation des droits de l’homme en Afrique est un point important qui préoccupe la Commission avant de décliner les points positifs et négatifs sur cette question. Parmi les points positifs, il faut noter la création de la ZLECAF, qui va impacter la situation des droits de l’homme, même si les économies africaines sont encore désintégrées, la mobilisation et la vigilance de la jeunesse contre la mauvaise gouvernance grâce notamment aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’adoption par l’Union africaine du protocole à la charte africaine sur la protection sociale et la tendance abolitionniste sur la peine de mort. En revanche, les points négatifs concernent la situation préoccupante d’insécurité qui occasionne les violations massives des droits de l’homme, l’insécurité alimentaire et sanitaire, l’existence des poches de conflits, la bataille des terres arables et de l’eau, les changements anticonstitutionnels des gouvernements, les violences sexuelles, le drame de migrants en Méditerranée, la surpopulation carcérale dans les pays africains, le musèlement des libertés d’expression, d’association et de réunion, le faible taux de ratification des conventions, le faible taux de mise en œuvre des décisions de l’Union africaine, l’existence des démocraties de façade, etc. Au regard de ce qui précède, ajoute-t-il, l’enjeu de taille c’est la mise en œuvre de l’agenda 2063 qui doit tenir compte de la situation des droits de l’homme, avec comme priorités la résolution des conflits, l’implémentation de la bonne gouvernance, l’impératif de la redévabilité, l’indépendance du pouvoir judiciaire et le renforcement de la société civile.

Aussi faut-il souligner que les présentations de la soirée ont été axées sur l’état de la gouvernance, de la paix et de la sécurité en Afrique, l’état de l’industrialisation et les perspectives de croissance économique en Afrique ainsi que la gestion des risques liés aux catastrophes en Afrique.

Dans toutes ces dernières interventions, il convient de noter la volonté des intervenants et des Parlementaires de travailler d’arrache-pied pour booster le développement de l’Afrique dans un espace à jamais pacifié.

Jacques Djoli met en exergue les avancées enregistrées par la RDC

En marge de ces différentes présentations, le Professeur Jacques Djoli, le chef de la délégation congolaise auprès du Parlement panafricain, est intervenue sur quelques préoccupations. Sur la question des droits de l’homme, il a arboré, à juste titre, les avancées enregistrées par la RDC sur le droit à l’éducation. Il considère que le leadership imprimé par le Président de la République, Son Excellence Felix-Antoine Tshisekedi sur la gratuité de l’enseignement primaire et les mécanismes de son implémentation peuvent inspirer d’autres pays du continent confrontés aux problèmes de scolarisation des enfants.

S’agissant de la question de l’intégration économique, le parlementaire panafricain Jacques Djoli fustige ce modèle d’intégration illusoire, orienté beaucoup plus vers les aspects politico-institutionnels et mis en mal par les conflits, les guerres et l’instabilité politique dans certains coins du continent. Il invite plutôt ses collègues à une réflexion profonde afin de prioriser les impératifs économiques en tenant compte notamment de la vision de Moronvia, car l’intégration est avant tout économique.

NEPAD, un travail théorique

Pour ce qui concerne le NEPAD devenu AUDA-NEPAD, c’est-à-dire l’Agence de l’Union africaine pour le développement, l’Honorable Jacques dénonce que son travail reste théorique, sans impact réel sur l’industrialisation en Afrique, car n’ayant initié aucun grand projet d’infrastructures pour l’intégration africaine.

La ZLECAF se fera non pas avec des produits manufacturiers de l’Afrique, qui possède plus de 30 %des réserves mondiales des ressources naturelles mais dont la part dans l’industrie mondiale ne dépasse pas 6 %, renchérit-il.

Il ajoute que ” le Congo peut fournir de l’énergie à toute l’Afrique mais l’Union africaine se perd dans la complaisance en encensant des dictateurs et des États agresseurs comme le Rwanda”.

En définitive, il finit son intervention en s’interrogeant en ces termes: ” comment peut-on en plein 21ème siècle se bomber le torse avec des corridors d’exportation des matières premières comme aux temps du commerce des esclaves et d’exploitation coloniale au lieu d’initier des corridors de transformation qui vont donner du travail aux jeunes et des plus-values des chaînes de valeur?

Comment et quand finalement l’Union africaine va mettre en place la Banque africaine d’investissements, le Fonds monétaire africain, une vraie Banque africaine de développement? “




De la Marche Verte… à la marche du Développement   

Oui, depuis l’épopée historique de la Marche verte de la récupération des provinces du sud du Maroc à celle de leur développement, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, ces provinces n’ayant plus rien à envier à celles du nord du Royaume.

Si, en effet, l’anniversaire de la glorieuse Marche verte est toujours célébré par le peuple marocain avec fierté, c’est que le train du développement inaugure à chaque année des stations importantes en matière de réalisations économiques et sociales. Et en ce 49-ème anniversaire de la Marche, elles sont particulièrement couplées à des progrès diplomatiques notables atteints par la cause nationale des Marocains.

A noter que cette fierté des acquis est partagée ces dernières années, puisqu’aux côtés des Marocains, les visiteurs -délégations et personnalités étrangères- de différents pays saluent, eux aussi, le saut qualitatif et quantitatif de ces réalisations ayant vu le jour notamment durant les 25 ans de règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et qui ont métamorphosé la région du Sahara, depuis sa récupération, en villes actives sur les plans économique et social : bien aménagées et respectueuses de l’environnement ; des villes, à l’image de Laâyoune et Dakhla où siègent, parallèlement aux entreprises, plusieurs Consulats généraux de pays amis, et qui connaissent particulièrement un grand essor socio-économique grâce aux investissements dans les différents secteurs à même de les transformer en métropoles à l’avenir encore plus prometteur. C’est pour cela d’ailleurs que la dynamique de développement qu’on observe au Sahara marocain est considérée comme l’une des plus élevées au niveau national.

A juste titre, les investissements enregistrés dans les différents secteurs d’activité dans la région du Sahara, dans le cadre de la régionalisation, ont été mis en exergue par le Président français Emmanuel Macron lors de sa visite d’Etat qu’il vient d’effectuer dans le Royaume à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Dans ce sens, M. Macron a rappelé, dans l’entretien qu’il a accordé à Medi1 TV et 2M, les investissements conséquents opérés par le Maroc sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour promouvoir le développement et la stabilité de cette région.

« Je crois que les voisins en sont conscients », a-t-il notamment fait observer, à ce propos.

Le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine

Depuis la Marche verte, en passant par l’œuvre de développement, les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU et l’ouverture de représentations diplomatiques de nombre de pays à Laâyoune ou à Dakhla, force est de constater qu’après la reconnaissance de la marocanité du Sahara en 2020 par les Etats-Unis, l’anniversaire de la récupération des provinces du sud du Maroc est célébré cette année dans une dynamique particulière marquée par la position diplomatique de l’Espagne et de la France, notamment, deux pays liés à l’histoire du Royaume du Maroc, et directement à ce dossier.

La dernière position en date est d’importance capitale. C’est celle de la France, membre permanent du Conseil de Sécurité, qui, par la voix du Président Macron, a affirmé, dans une lettre adressée en juillet dernier à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. M. Macron avait, dans cette lettre, assuré Sa Majesté le Roi de « l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume » et que son pays « entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international ».

La position de la France a été réaffirmée, avec force et dans les mêmes termes, dernièrement à Rabat, par le Président français dans le discours qu’il a prononcé au Parlement.

Pour accroître la présence consulaire et culturelle de la France au Sahara marocain

Sur cette voie, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui faisait partie de la délégation officielle accompagnant M. Macron lors de cette visite d’État au Maroc, a déclaré, à Rabat, à l’issue d’entretiens avec son homologue Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, que la France entend accroître sa présence consulaire et culturelle au Sahara marocain, en vue de la création d’une alliance française, réitérant la volonté de son pays de développer le partenariat maroco-français sur l’ensemble du territoire du Royaume, y compris au Sahara marocain.

« Nous avons joint les actes à la parole et j’ai le plaisir de vous annoncer que la carte du Maroc a été actualisée et mise en ligne sur le site du ministère (français) de l’Europe et des Affaires étrangères », s’était réjoui M. Barrot. Lui emboitant le pas dès le lendemain et dans le même élan, l’ambassadeur, représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, Nicolas de Rivière, a réaffirmé, au Conseil de sécurité de l’ONU à New York, que « le présent et l’avenir » du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. « Notre position est connue. Pour la France, le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine », a-t-il déclaré, à l’issue du vote par le Conseil de la résolution 2756 prorogeant d’un an le mandat de la MINURSO, soulignant également qu’« il était important que le Conseil prenne note de cette dynamique comme il le fait désormais dans cette résolution ».

De la gestion au changement

C’est ainsi qu’il s’avère qu’un « consensus international de plus en plus large se dégage en ce sens », comme il l’a fait remarquer M. de Rivière, également, au Conseil de sécurité de l’ONU.

Et dans ce sens, et déjà en octobre dernier, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait bien rappelé dans Son discours au Parlement, à l’occasion de l’ouverture de la session d’automne, que « S’agissant de la question de notre intégrité territoriale, J’avais affirmé, dès Mon Accession au Trône, notre ferme intention de passer de la phase de gestion proprement dite à une dynamique de changement se déployant à l’intérieur comme à l’extérieur et couvrant tous les volets du dossier ».

(…) « Aujourd’hui, Dieu soit loué, la Vérité, qui finit toujours par supplanter toute autre considération, s’est révélée avec éclat car les Causes justes triomphent inévitablement ».

Par El Mostafa Nazih




SM le Roi adresse un message de félicitations à M. Donald Trump à l’occasion de son élection, à nouveau, à la Présidence des Etats-Unis d’Amérique

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à M. Donald J. Trump à l’occasion de son élection, à nouveau, Président des Etats-Unis d’Amérique.

Dans ce message, le Souverain exprime à M. Trump Ses plus sincères félicitations suite à son élection pour un nouveau mandat en tant que président des États-Unis d’Amérique, ainsi que Ses meilleurs vœux de plein succès dans ses hautes fonctions et dans ses efforts au service du peuple américain.

SM le Roi souligne que la victoire retentissante de M. Trump lors de ces élections est une reconnaissance de son patriotisme et une confirmation de son engagement continu à défendre les intérêts suprêmes des États-Unis, “notre ami et allié de longue date”.

Le Souverain affirme, dans ce sens, que le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique sont unis par une alliance historique et un partenariat stratégique qui ont résisté à l’épreuve du temps, ajoutant que “les valeurs que nous avons en partage et nos intérêts communs dans un large éventail de secteurs nous ont permis d’œuvrer constamment ensemble pour l’édification d’un avenir meilleur pour nos peuples, faisant de nos relations une force motrice au service de la paix, de la sécurité et de la prospérité au Moyen-Orient, en Afrique et au-delà”.

Dans ce message, SM le Roi rappelle que durant le précédent mandat de M. Trump, les relations bilatérales ont atteint un niveau sans précédent lorsque les États-Unis d’Amérique ont reconnu la pleine et entière souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de son Sahara, soutenant que cet acte mémorable, pour lequel le peuple marocain sera à jamais reconnaissant, a constitué un jalon et un moment charnière, qui reflète la véritable profondeur de “notre relation spéciale et séculaire, porteuse des perspectives d’une coopération encore plus grande et d’un partenariat stratégique plus large”.

“Alors que nous sommes confrontés à des défis régionaux et mondiaux de plus en plus complexes, le Royaume du Maroc sera, plus que jamais, un véritable ami et un allié fidèle des États-Unis”, écrit le Souverain, réaffirmant Sa ferme détermination à œuvrer de concert avec M. Trump pour “faire promouvoir davantage nos intérêts communs et consolider notre alliance unique à tous les niveaux de coopération”.




SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 49ème anniversaire de la Marche Verte (Texte intégral)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé mercredi soir un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte.

Voici le texte intégral du Discours Royal: “Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

Nous sommes particulièrement fiers de commémorer aujourd’hui le quarante-neuvième anniversaire de la Marche Verte.

Pacifique et populaire, elle permit de récupérer le Sahara marocain et d’affermir l’attachement de sa population à la mère-patrie.

Depuis lors, le Maroc s’emploie avec succès à consacrer l’évidence d’une réalité tangible et d’une vérité irrévocable, fondées sur le socle du bon droit, de la légitimité et de l’engagement responsable.

Il s’agit notamment :

– Premièrement : de l’attachement de Nos fils du Sahara à leur marocanité et aux symboles sacrés de la Nation, en vertu des liens séculaires de la Beia qui unissent la population du Sahara et les Rois du Maroc ;

– Deuxièmement : de la dynamique de renouveau et de développement, de la sécurité et de la stabilité dont jouit le Sahara marocain ;

– Troisièmement : de la reconnaissance internationale accrue de la Marocanité du Sahara et du large soutien à la Proposition d’Autonomie. En contraste avec cet état de choses légitime et naturel, se dresse malheureusement une autre configuration, déconnectée du monde réel en ce sens qu’elle se nourrit des mythes du passé et s’accroche désespérément à des thèses périmées. Parmi ses tenants,

– Les uns réclament toujours la tenue d’un référendum, en dépit de l’abandon de cette option par les Nations Unies du fait de son inapplicabilité. Dans le même temps, ce sont les mêmes qui refusent le recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf où, tenues en otages dans des conditions lamentables, elles sont humiliées, malmenées, privées des droits les plus élémentaires.

– Les autres, dans leur convoitise d’un accès à l’Atlantique, instrumentalisent l’affaire du Sahara.

A ceux-là, Nous disons tout simplement que nous n’y sommes pas opposés. De fait, ainsi que chacun le sait, le Maroc a été l’artisan d’une initiative internationale tendant à faciliter l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique. Conçue dans un esprit de collaboration, de partenariat et de progrès partagé, cette entreprise se propose d’être bénéfique à l’ensemble des pays de la région.

– Il y a ensuite ceux qui se servent de l’affaire du Sahara comme paravent pour couvrir leurs nombreux problèmes domestiques.

– Il y a aussi une autre catégorie qui détourne les aspects juridiques de cette question à des fins politiques étriquées.

A ceux-là, Nous disons que les partenariats et les engagements juridiques du Maroc ne se feront jamais au détriment de son unité nationale et de son intégrité territoriale.

Le temps est donc venu pour les Nations Unies de prendre leurs responsabilités en mettant en évidence la grande différence entre deux paradigmes : celui qu’incarne le Maroc dans son Sahara, réaliste et légitime et celui qui repose sur une vision sclérosée, coupée du monde réel et de ses évolutions. Cher peuple,

L’affaire de notre intégrité territoriale se trouve à une phase qui requiert la mobilisation permanente de tous.

A cet égard, Nous tenons plus particulièrement à saluer le patriotisme des Marocains résidant à l’étranger et leur engagement à défendre les symboles sacrés de la Nation et à contribuer au développement de leur pays.

Afin de renforcer le lien entre cette frange de la population et la mère-patrie, Nous avons décidé d’opérer une nouvelle transformation dans le mode de gestion des affaires de la communauté marocaine à l’étranger. Les institutions concernées seront ainsi restructurées, de manière à prévenir le chevauchement de leurs attributions respectives et l’éparpillement des intervenants et afin d’assurer leur adaptation aux nouveaux besoins de cette communauté.

A cette fin, Nous avons orienté le gouvernement pour qu’il procède à la restructuration de ce cadre institutionnel autour de deux entités clés :

– La première est le Conseil de la Communauté marocaine à l’Étranger qui, en tant qu’institution constitutionnelle autonome, doit assumer pleinement son rôle de cadre de réflexion et de force de proposition et refléter la représentativité des différentes composantes de cette communauté.

A cet égard, Nous appelons à diligenter l’adoption de la nouvelle loi relative au Conseil, dans la perspective de son installation dans les meilleurs délais.

– La seconde est “la Fondation Mohammedia des Marocains résidant à l’étranger” : cette instance dédiée, une fois créée, deviendra le bras opérationnel de la politique publique en la matière.

Ainsi, la nouvelle Fondation sera chargée d’agréger les attributions actuellement dispersées entre une multitude d’acteurs, de coordonner l’élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie nationale dédiée aux Marocains résidant à l’étranger.

En outre, cette nouvelle structure assurera la gestion du “Mécanisme national de mobilisation des compétences des Marocains résidant à l’étranger”, dont Nous avons appelé de nos vœux la création et que Nous avons inscrit en tête des missions dévolues à la Fondation.

Le but est d’ouvrir la voie aux compétences et aux expertises marocaines installées à l’étranger et d’accompagner les porteurs d’initiatives et de projets.

Par ailleurs, Nous attendons de cette institution qu’à la faveur de l’implication des départements ministériels concernés et des différents acteurs, elle donne une forte impulsion à l’encadrement linguistique, culturel et religieux des membres de la communauté, toutes générations confondues.

A ce propos, la simplification et la numérisation des procédures administratives et judiciaires à l’intention de Nos fils établis à l’étranger figurent parmi les défis majeurs que cette instance devra relever.

Nous avons également à cœur d’ouvrir de nouvelles perspectives aux membres de la Communauté qui sont désireux d’investir dans leur pays. En effet, il est inconcevable que leur contribution au volume des investissements nationaux privés se limite à 10%.

Cher peuple,

Les sacrifices de la génération de la Marche Verte nous incitent à plus de mobilisation et de vigilance pour renforcer nos acquis en ce qui concerne la consolidation de la marocanité du Sahara et pour poursuivre la dynamique de développement à l’œuvre dans nos Provinces du Sud.

Dans le même esprit, il faut veiller à ce que les fruits du progrès et du développement profitent aux citoyens de toutes les régions du pays, du Rif au Sahara, de l’Oriental à l’Océan, en passant par les zones montagneuses, les plaines et les oasis.

La célébration de la glorieuse Marche Verte est l’occasion pour nous de nous remémorer l’éternel serment de cette épopée, en gage de fidélité à la mémoire immaculée de Son Artisan, Notre Vénéré Père, Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu l’ait en Sa sainte miséricorde, ainsi que des valeureux martyrs de la Nation. Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.

MAP




A Goma : La Rdc et le Rwanda lancent le mécanisme de vérification ad hoc renforcé  

La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie a assisté, ce mardi 05 novembre 2024 à Goma, au lancement du Mécanisme de Vérification Ad hoc renforcé (M-VAR) en présence du Ministre rwandais des Affaires étrangères ainsi que celui d’Angola, modérateur du processus de Luanda.

Cet évènement, qui s’est déroulé à la grande barrière de Goma, frontière entre Kinshasa et Kigali, est une concrétisation d’une décision prise au cours des dernières réunions ministérielles de Luanda.

Il avait été décidé l’élargissement du mécanisme en le renforçant en vue de vérifier, de manière efficace et efficiente, les allégations réciproques d’agression et de veiller à l’application stricte du cessez-le-feu tout en supervisant la mise en œuvre du plan harmonisé de neutralisation des FDLR et de désengagement des forces rwandaises.

18 officiers angolais, 3 officiers congolais et 3 officiers rwandais composant ce mécanisme tripartite ont été présentés officiellement aux personnalités présentes à la cérémonie, notamment le Haut Représentant du Chef de l’Etat, Sumbu Sita et quelques membres du Haut Conseil de sécurité venus de Kinshasa, les autorités militaires provinciales, ainsi que les observateurs et membres de la Communauté internationale.

Le ministre angolais Tete Antonio, qui s’est réjoui de l’atteinte des objectifs fixés, a souligné que ce mécanisme pourrait consolider un climat de confiance entre les deux pays pour des relations plus harmonieuses, particulièrement dans les régions frontalières afin de mettre fin aux souffrances des populations et aboutir au développement tant attendu.

« J’aimerais ici, solliciter vos efforts, travaillez en équipe avec une solidarité mutuelle pour matérialiser les aspirations d’une Région des Grands Lacs libre de tout conflit », a-t-il souligné.

La Cheffe de la Diplomatie congolaise a rappelé que la RDC, déterminée à pacifier sa région orientale de manière pérenne, est et reste respectueuse du cessez-le-feu entré en vigueur le 04 août dernier.

Thérèse Kayikwamba Wagner a précisé que cette initiative est un pas important dans ce processus de paix et de protection des populations civiles et une manière efficace de mettre chaque acteur face à ses responsabilités.

Recueillement au Cimetière Genocost de Kibati

Avant de se rendre au lancement du M-VAR, la Ministre d’Etat a tenu à rendre hommage aux victimes des crimes de l’agression rwandaise, tombées lors du dernier bombardement de Mugunga parmi lesquelles l’on a dénombré de jeunes enfants.

Elle s’est donc rendue au Cimetière Genocost de Kibati, situé à 15 kms des positions du M23 où elle a reçu un briefing du Coordonnateur Grand Est du FONAREV, Hugo Budaho.

Thérèse Kayikwamba Wagner s’est également informée, par le biais des autorités militaires, de la situation sécuritaire des environs du volcan Nyiragongo dont Kibumba, devenu un axe semi fermé suite aux attaques quotidiennes et traversées rwandaises coupables de recrutements et travaux forcés avec occupation illégale des maisons d’hommes, femmes et enfants.

Plusieurs familles de déplacés ont encore récemment été récupérés à Ishasha en provenance de Nyiragongo, Masisi, Bunagana et Rutshuru.

A ce jour, l’on dénombre de nombreux camps de réfugiés parmi lesquels Kanyarushunia et Bushagara qui comptent plus de 40.000 ménages vivant dans des conditions indescriptibles.

La Ministre d’Etat, Ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie qui a rappelé l’engagement du gouvernement à mettre fin à ses atrocités a témoigné de sa solidarité envers les victimes et de son soutien aux forces de sécurité déployées sur le terrain.




Thérèse Kayikwamba se recueille au Cimetière Genocost de Kibati 

Avant de se rendre au lancement du M-VAR, la Ministre d’Etat a tenu à rendre hommage aux victimes des crimes de l’agression rwandaise, tombées lors du dernier bombardement de Mugunga parmi lesquelles l’on a dénombré de jeunes enfants.

Elle s’est donc rendue au Cimetière Genocost de Kibati, situé à 15 kms des positions du M23 où elle a reçu un briefing du Coordonnateur Grand Est du FONAREV, Hugo Budaho.

Thérèse Kayikwamba Wagner s’est également informée, par le biais des autorités militaires, de la situation sécuritaire des environs du volcan Nyiragongo dont Kibumba, devenu un axe semi fermé suite aux attaques quotidiennes et traversées rwandaises coupables de recrutements et travaux forcés avec occupation illégale des maisons d’hommes, femmes et enfants.

Plusieurs familles de déplacés ont encore récemment été récupérés à Ishasha en provenance de Nyiragongo, Masisi, Bunagana et Rutshuru.

A ce jour, l’on dénombre de nombreux camps de réfugiés parmi lesquels Kanyarushunia et Bushagara qui comptent plus de 40.000 ménages vivant dans des conditions indescriptibles.

La Ministre d’Etat, Ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie qui a rappelé l’engagement du gouvernement à mettre fin à ses atrocités a témoigné de sa solidarité envers les victimes et de son soutien aux forces de sécurité déployées sur le terrain.