Les FARDC résistent aux offensives des agresseurs rwandais et leurs supplétifs M23 autour de la localité de Pinga (Walikale)

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation opérationnelle et sécuritaire.

Au cours de la semaine qui s’achève, cette situation est marquée par la résistance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo aux offensives des agresseurs rwandais et leurs supplétifs M23 autour de la localité de Pinga en territoire de Walikale, occasionnant des déplacements massifs des populations. Nos vaillants militaires défendent leurs positions en empêchant la prise de ladite localité et de son aérodrome ainsi que la progression vers de nouvelles localités.

En Ituri, le point a été fait sur la poursuite des opérations de la Force conjointe FARDC-UPDF pour empêcher le retour des terroristes ADF/MTM vers le triangle de la mort.

A l’Ouest, la traque continue contre les Mobondo. Cinq (05) d’entre-eux ont été capturés avec 03 armes de calibre 12 et 01 pistolet au niveau des fermes Doulin et Mbole au Sud-Est du Village Masiakwa en territoire de Kwamo

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Jacquemain Shabani transmet le message de Félix Tshisekedi et Salva Kiir

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national.

Il a donné quelques informations relatives à l’état d’esprit de la population au cours de la semaine qui s’achève, lequel état d’esprit demeure calme.

Dans le volet politique, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a fait état de la tenue, du 28 au 29 octobre 2024, de l’atelier d’évaluation des recommandations sécuritaires de la 10ème session de la Conférence des Gouverneurs des Provinces en vue de l’organisation très prochainement de la Conférence des Gouverneurs.

Dans le chapitre du banditisme et criminalité, il a annoncé le début, ce jeudi 31 octobre 2024, des audiences foraines consacrées à la lutte contre la criminalité Urbaine à Kinshasa, conformément à l’instruction du Président de la République annoncée lors du Conseil des Ministres du vendredi 18 octobre 2024. Ces audiences foraines seront également tenues dans les prochains jours dans d’autres villes du pays afin d’amortir la courbe ascendante de la criminalité.

Dans le chapitre des sinistres et catastrophes, il est signalé : Dans la ville-province de Kinshasa : le crash d’un hélicoptère des FARDC, le 30 octobre 2024 autour de 11 heures à la piste d’atterrissage de l’aérodrome de Ndolo occasionnant la mort de trois membres d’équipage ; Dans la province du Sud-Kivu : les dégâts importants dont la destruction des 1.150 maisons et des écoles dans le territoire d’Uvira, chefferie de la Plaine de Ruzizi, à la suite d’une pluie diluvienne qui s’est abattue le 30 octobre 2024.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a terminé son rapport par la situation aux frontières en épinglant la signature, le 30 octobre 2024 à Juba, de l’Accord créant la Commission Technique Mixte en matière des Frontières entre la République de Soudan du Sud et la RDC.

En marge de cette activité, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a été reçu en audience par M. Salva Kiir, Président de la République du Sud-Soudan, pour lui transmettre le message de de M. le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.




Le budget 2025 est en hausse significative de 21,6 % par rapport à celui de 2024 qui s’élevait à 40.986 milliards de FC (Judith SUminwa)

Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur la présentation du projet de Loi de finances pour l’exercice 2025 qui a été élaboré en conformité avec notre Constitution et la Loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux Finances Publiques.

Ce texte s’inscrit résolument dans la continuité de notre Programme d’Actions du Gouvernement et tient compte des priorités du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, tel qu’exprimé lors de son discours d’investiture du 20 janvier 2024.

Après un débat riche et animé de près dix heures, ce projet de Loi de finances de l’exercice 2025 a été déclaré recevable et transmis à la Commission ECOFIN de l’Assemblée Nationale pour examen approfondi. Ce projet du Budget est équilibré, tant en recettes qu’en dépenses, totalisant 49.846,8 milliards de FC. Cette somme représente une hausse significative de 21,6 % par rapport à la Loi de finances de 2024, qui s’élevait à 40.986 milliards de FC.

En tant que Cheffe du Gouvernement, elle a appelé chaque membre du Gouvernement à faire preuve de responsabilité historique et patriotique face au défi de concrétiser le Programme que nous avons présenté au peuple Congolais par l’intermédiaire de ses élus légitimes. Elle a rappelé également, avec la plus grande solennité, que le Programme d’Actions vise deux objectifs principaux : d’une part, bâtir un Congo plus uni, mieux sécurisé, à la souveraineté affirmée et prospère ; d’autre part, établir durablement les fondations d’un Congo émergent, où l’autorité de l’État est consolidée, la solidarité est renforcée et les villes sont interconnectées.

« C’est donc à nous de nous engager ardemment et avec patriotisme dans ces perspectives prometteuses qui se dessinent devant nous », a – t – elle conclut.




De la Création d’une Aire Protégée à vocation de Réserve Communautaire dénommée « Couloir Vert Kivu-Kinshasa » 

Le Président de la République a reçu le rapport de mission d’évaluation effectuée au Nord de Beni et au Sud de l’Ituri sur la stabilisation de cette partie de notre pays où les ADF/NALU avaient installé la terreur et causé la mort de plusieurs de nos compatriotes depuis 2021.

Après avoir constaté le succès du modèle de stabilisation par la combinaison du développement économique et de la conservation de la nature, il a également noté avec satisfaction les résultats obtenus à la suite de la mise en commun des efforts des communautés locales, de l’Institut Congolais de Conservation de la Nature « ICCN », de la Fondation Virunga et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

Dans cet ordre, le Président de la République a levé l’option de créer une aire protégée à vocation de réserve Communautaire, dénommée « Couloir Vert, Kivu-Kinshasa » devant permettre le développement d’une économie verte entre l’Est et l’Ouest de notre pays.

La première phase de ce projet sera matérialisée dans la zone incluant la Route Nationale n°4 de Beni à Kisangani et le bassin du Fleuve Congo de Kisangani à Kinshasa.

La création de cette aire protégée positionne notre pays comme leader des solutions de lutte contre le changement climatique et le rend incontournable pour l’atteinte des objectifs communs de l’Accord de Paris.

Cette décision préservera plus de 100 000 Km² de Forêts primaires confirmant la République Démocratique du Congo comme Pays Solution. A cet effet, il convient :

– Que l’Institut Congolais de Conservation de la Nature, assisté des différents services du Ministère de l’Environnement et de ses partenaires, procède à l’élaboration d’une étude de la nouvelle aire protégée ; – Qu’il soit intégré dans la phase 2 du PDL 145 territoires, la mise en exploitation de 2 000 ha dont 1 000 ha seront dédiés aux plantations des palmiers à huile dans chacun des 145 territoires du pays ; l’objectif étant de renforcer la production du Biodiesel à partir de l’huile de Palme sur l’ensemble du pays ; – Que le Centre de Recherche de Yangambi soit chargé de la préparation des semences de noix de palme destinées à ce projet et que le Conseil Consultatif Présidentiel du Pacte National pour l’Agriculture et l’Alimentation (CCP-PNAA) accompagne la mise en exploitation de ces palmeraies dans les 145 territoires du pays. Dès lors, il a engagé le Gouvernement, sous la coordination de la Première Ministre et en étroite collaboration avec son Cabinet, à proposer les facilitations fiscales susceptibles de garantir le succès de ce projet et que tous les Ministres et services concernés par les initiatives déclinées supra s’emploient activement à leur matérialisation.




L’évaluation de l’action gouvernementale va débuter dès ce mois de novembre 2024

Sur ce point, le Président de la République a rappelé les termes de sa communication à la première réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 14 juin 2024.

En effet, il annonçait qu’il sera procédé, à intervalle régulier de trois mois, un suivi et une évaluation de l’action gouvernementale pour s’assurer de son efficacité et que les conséquences devraient être tirées à l’issue de cet exercice qui garantit un bon rendement par chacun, du service qu’il rend à la Nation.

Au vu du temps déjà passé et du besoin impérieux de voir le Gouvernement remplir ses tâches à la grande satisfaction de nos concitoyens, le Président de la République a informé que l’évaluation annoncée va débuter dès ce mois de novembre 2024 et sera, dans un premier temps, axée sur l’exécution de ses instructions données, des recommandations faites et des décisions prises lors des différentes réunions du Conseil des Ministres.

A cet effet, il a engagé la Première Ministre à définir, en collaboration avec son Cabinet, un mécanisme d’évaluation mieux élaboré pour atteindre les résultats escomptés. Un rapport est attendu à ce sujet au prochain Conseil des Ministres.




De la récurrence des incendies dans les grandes villes du pays 

Le Président de la République est préoccupé par les cas d’incendies causant plusieurs dégâts matériels et des pertes en vies humaines qui sont déplorés depuis quelques temps à travers les grandes villes du pays et particulièrement dans plusieurs usines, marchés et alimentations.

La circulation des camions citernes contenant des produits pétroliers ou même l’existence dépôts illégaux et clandestins desdits produits ont été la base des catastrophes observées en 2023 sur l’axe rond-point Ngaba-Limete et au Port de Maluku dans la ville de Kinshasa.

Il y a lieu de faire remarquer qu’à l’occasion de ce genre de sinistre en République Démocratique du Congo, le feu se propage assez rapidement et cause d’énormes dégâts faute d’un dispositif anti-incendie efficace.

De ce qui précède, le Président de la République a engagé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières à diligenter la mise en œuvre d’un « Plan Multisectoriel de lutte contre les incendies » impliquant les différents acteurs du secteur en vue d’une meilleure application de la législation en vigueur dans le volet Protection civile.

La revalorisation du Corps des Sapeurs-Pompiers, à travers une application stricte de la réglementation, et une mise à disposition des moyens conséquents devront être envisagées et aussi opérationnaliser la Direction Générale de Secours et d’Incendie (DGSI) dont le Décret a été signé depuis le 12 février 2024 sans réellement faire fonctionner ce service public.

Par ailleurs, des missions d’inspection des véhicules, usines et autres bâtiments doivent être diligentées pour contrôler et sensibiliser sur la sécurisation adéquate et ce, en conformité avec la loi et les textes règlementaires en la matière.

Un rapport sur les initiatives qui seront prises à ce propos est attendu d’ici un mois.




De la nécessité d’accélérer la modernisation du cadre et de l’environnement de travail des agents et fonctionnaires de l’Etat   

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la vingtième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 1er novembre 2024.

Le Président de la République a commencé par rappeler que dès son accession en 2019 à la magistrature suprême, il avait fixé un cap clair devant mener notre pays à son émergence sur le moyen terme par l’impératif d’assurer notamment la construction et/ou la réhabilitation des nouveaux bâtiments administratifs.

La réforme de l’Administration Publique, telle qu’accentuée et recalibrée depuis 2021, a certes permis d’engranger plusieurs progrès, partant de l’identification biométrique, la normalisation de la gestion des carrières, la réforme du cadre juridique et des cadres organiques, la relance de la retraite, la réforme de la sécurité sociale, l’inclusion salariale, jusqu’aux efforts en cours pour la mise en place d’une nouvelle politique salariale.

Cependant, depuis maintenant plusieurs décennies, notre pays n’a pas priorisé la construction des bâtiments publics devant abriter ses services publics. Cette triste réalité, perceptible aussi bien au niveau central que dans les Provinces et Entités Territoriales Décentralisées, a induit l’abaissement drastique de l’image de marque de l’Etat, et par là, de son Autorité.

Il a donc invité le Gouvernement à redoubler d’efforts pour imaginer des mécanismes innovants pouvant progressivement répondre à cette problématique, et améliorer ainsi l’image de l’Etat en tant qu’employeur responsable. Il s’agit d’envisager une réflexion ou encore de manière structurelle, une stratégie de modernisation du cadre de travail des fonctionnaires.

Dans cette perspective, conscients des contraintes financières que peut rencontrer une telle volonté, et considérant qu’aucune transformation ambitieuse ne peut réussir sans mécanisme efficace et réaliste de financement pouvant permettre d’accompagner durablement le processus de changement, il a appelé le Gouvernement, au regard du plan d’action, à réfléchir sur la mise en place d’un « Fonds de modernisation de l’Administration Publique ».

Ainsi, sous la coordination de la Première Ministre, il a instruit le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public, avec le concours de ses collègues, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, le Ministre des Finances ainsi que celui de l’Urbanisme et Habitat, avec la collaboration de son Cabinet, à produire une première esquisse de la réflexion sur la mise en place du Fonds préconisé. Un rapport conjoint est attendu à ce sujet dans 60 jours.




Présidentielle américaine du 5 novembre 2024 : Une femme de couleur dans la course

Pour la deuxième fois dans l’histoire des élections américaines, une femme, cette fois-ci de couleur est en lice face au candidat Républicain Donald Trump.

Mme Kamala Harris, ancienne Procureure générale de l’Etat de Californie est américaine de père jamaïcain et de mère indienne. Elle a été désignée vice-présidente sous Joe Biden et confirmée candidate à l’élection présidentielle du 5 novembre en raison de l’âge avancé de Joe Biden, candidat démocrate à sa propre succession.

Selon les sondages d’opinions publiés dans les médias américains et autres, Kamala Harris part avec les faveurs des pronostics dans les votes populaires comme c’était le cas pour Hillary Clinton, mais elle est à coude à coude dans les Etats pivots où les 7 grands électeurs qui donnent la victoire au gagnant.

Donald Trump a été vaincu lors de la présidentielle de novembre 2020 par le démocrate Joe Biden. Jusqu’à ce jour, il continue à clamer tout haut que sa victoire lui a été volée.

C’est pour la première fois dans l’histoire des élections américaines, qu’un candidat vaincu conteste le résultat de la présidentielle, a déclaré dans les médias, le Républicain Dick Cheney, ancien vice-président sous Bush Junior. Pour Barack Obama, on ne doit pas commettre l’erreur de confier la présidence de la première puissance mondiale à un homme imprévisible, sinon un timbre.

Donald Trump est un homme d’affaires qui a fait fortune dans l’immobilier. Il n’a aucun plan de développement de l’Amérique et n’a aucune formation universitaire, a déclaré dans une émission RFI géoponique du 2 novembre 2924, animée par Marie France Châtain.

Il faut atteindre 270 voix sur 540 dans les grands électeurs pour devenir présidents.

Chez les Démocrates, Kamala Harris a recruté un bon nombre de conseillers dont David Plouffe qui était directeur de campagne de l’ancien président Obama en 2008.

Selon toujours les sondages, 98% des Démocrates accepteront le résultat de l’élection en cas de défaite, tandis que 48% des Républicains accepteraient la défaite. Kamala Harris n’a pas d’autre choix que de tricher, elle ne gagnera pas, a déclaré Donald Trump dans sa campagne.

Est-ce que le peuple américain va accepter d’être dirigé par une femme et surtout de couleur?

Nous attendons la réponse à cette question le 5 novembre 2024.

Le candidat Républicain, Donald Trump n’a pas le profil d’un président digne de diriger la première puissance du monde. C’est un de théâtre pour faire rire ou amuser la galerie.

Même les pays du Brics attendent cette élection. Le monde a besoin d’un leadership fort et éclairé à la tête des Etats modernes.

On n’a pas besoin de présidents racistes, grossiers et prêts à en venir aux mains à cause des banalités, des présidents qui affrontent publiquement la police et qui traînent derrière eux des dossiers judiciaires. Un homme de théâtre qui fait rire les gens ou amuser la galerie.

 

Alex Tutukala




M. Hilale: La proposition algérienne de partition du Sahara marocain est un exutoire habituel à ses déboires diplomatiques

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a souligné, à New York, que la proposition algérienne de partition du Sahara marocain est un exutoire habituel à ses déboires diplomatiques.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution sur le Sahara marocain, M. Hilale a réagi au débat suscité par la proposition algérienne de partition, présentée par l’Envoyé personnel, Staffan de Mistura, aux membres du Conseil lors des consultations à huis clos du 16 octobre 2024.

L’ambassadeur Hilale a exposé trois éléments pour mieux appréhender la position du Maroc et clore ainsi le débat sur une proposition algérienne mort-née.

Concernant la paternité politique de cette proposition, l’ambassadeur a révélé que “ni l’ancien Envoyé personnel, James Baker, ni l’actuel, Staffan de Mistura, n’ont été à l’origine de cette idée de partition. Ils n’étaient que des messagers de l’Algérie”.

Le représentant permanent du Maroc a rappelé que cette idée, loin d’être nouvelle, avait été initialement présentée par feu l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika le 2 novembre 2001, lors de sa rencontre avec M. Baker à Houston.

Cette proposition a été réaffirmée par l’ancien Représentant permanent algérien à New York, Abdellah Baali, dans sa lettre au président du Conseil de sécurité du 22 juillet 2002, a-t-il indiqué, relevant que vingt-deux ans plus tard, cette même proposition a été soufflée à M. de Mistura lors de sa dernière visite à Alger au début de l’année.

S’agissant des raisons qui ont poussé l’Algérie à soumettre sa proposition de partition en 2001 et en 2024, l’ambassadeur Hilale les a liées au contexte régional et international entourant l’évolution de la question du Sahara marocain, expliquant que l’Algérie utilise la partition comme un exutoire chaque fois qu’elle se trouve sur la défensive sur le plan diplomatique, cherchant à se soustraire aux pressions internationales en tant que partie prenante principale dans ce différend régional.

Ainsi, en 2001, la présentation de la partition faisait suite au rapport du Secrétaire général des Nations Unies du 17 février 2000, déclarant l’inapplicabilité du plan de règlement et enterrant définitivement le référendum, chers à l’Algérie, et à son rejet de l’accord-cadre présenté, en juin 2001, par M. Baker, a noté M. Hilale, précisant que l’objectif de la manœuvre algérienne était d’atténuer l’impact négatif tant de son rejet du plan de Baker, que la frustration causée par l’enterrement du plan de règlement.

L’ambassadeur a signalé qu’en 2024, l’Algérie s’est de nouveau retrouvée sur la défensive à la suite de ses déboires diplomatiques au cours des dernières années.

L’Algérie a subi les pressions des résolutions successives du Conseil de sécurité, l’appelant précisément à reprendre sa place aux tables rondes, ainsi que l’impact diplomatique des reconnaissances de la marocanité du Sahara par les États-Unis et la France, et le large soutien international en faveur de l’Initiative marocaine d’autonomie, notamment par la moitié des pays membres de l’Union européenne, renforcé par l’ouverture d’une trentaine de consulats à Laâyoune et Dakhla, a-t-il dit, ajoutant que ce pays a donc cherché à trouver une parade pour sortir de son isolement en réactualisant sa proposition de partition remise à M. de Mistura.

En ce qui concerne la réaction du Maroc à la proposition algérienne, l’ambassadeur Hilale a rappelé la réponse claire, ferme et sans ambiguïté du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita: “la souveraineté du Maroc sur son Sahara et son intégrité territoriale n’ont jamais été sur la table de négociations”.

À cet égard, il a martelé que le retour du Sahara à sa mère patrie est irréversible, appelant l’Algérie et l’Envoyé personnel à ne jamais oublier que 35 millions de Marocains ont fait le serment de fidélité à la Marche verte devant Feu SM le Roi Hassan II, et que les chefs de tribus sahraouies ont exprimé leur allégeance, à l’instar de leurs ancêtres, aux Souverains marocains, Feu SM le Roi Hassan II et Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

Enfin, M. Hilale leur a rappelé le sang versé et les sacrifices consentis par les vaillantes Forces armées Royales dans la défense et la préservation du Sahara au sein de la mère patrie.

Pour toutes ces raisons, a-t-il conclu, le Royaume rejette toute partition, même d’un seul grain de sable du Sahara marocain.




Cyclisme: le Maroc remporte pour la sixième fois le Tour international du Faso

Le cycliste marocain, Mouhcine Kouraji, a été sacré vainqueur, dimanche à Ouagadougou, de la 35-ème édition du Tour international du Burkina Faso, permettant au Maroc de remporter pour la sixième fois cette compétition internationale.

Le maillot jaune du vainqueur a été remis au cycliste marocain par le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a présidé la cérémonie officielle de remise des prix à l’issue de la 10-ème et dernière étape de cette édition.

Mouhcine Kouraji, qui a remporté la première et la cinquième étapes, a réussi à conserver son maillot jaune dès le début de ce tour, alors que son compatriote Driss Alouani, vainqueur de la huitième étape s’est adjugé du maillot du meilleur jeune.

Au classement général par équipe, le Maroc, sacré champion de ce tour international en 2002, 2007, 2009, 2015 et 2017, a occupé la première place devant la Russie. L’équipe nationale est composée de Mouhcine Kouraji, Driss Alouani, Adil Arbaoui, Ibrahim Sabbahi, El Houçaine Sabbahi et Mehdi Arbaoui, sous la houlette du cadre national Mouhcine Lahssaini, vainqueur de ce Tour en 2015.

Outre le Maroc et le Burkina Faso, cette édition a été marquée par la participation de plusieurs pays dont la Belgique, la Russie, les Pays-Bas, le Bénin, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Nigeria.

Les participants au 35-ème tour du Faso ont parcouru un total de 1193.8 km répartis sur 10 étapes, dont la plus courte est la 5-ème (85.5km), tandis que la plus longue est la 9-ème étape (145.8 km).