La CAF désigne Andile Dlamini, Salima Mukansanga et Fatiha Laassiri comme assistantes officielles du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies Maroc 2024

La Confédération Africaine de Football (CAF) a l’honneur d’annoncer la désignation d’Andile Dlamini (Afrique du Sud), Salima Mukansanga (Rwanda) et Fatiha Laassiri (Maroc) en tant qu’assistantes pour le tirage au sort officiel de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies (CAN Féminine) Maroc 2024.

Cette cérémonie prestigieuse se tiendra le vendredi 22 novembre 2024, au Centre Technique Mohammed VI à Salé, au Maroc, et débutera à 20h00 heure locale (19h00 GMT). L’événement, très attendu, sera retransmis en direct sur de nombreuses chaînes africaines et internationales, ainsi que sur la plateforme numérique de la CAF, CAF TV.

À propos des assistantes de ce tirage au sort :

Andile Dlamini (Afrique du Sud) : Figure incontournable de l’équipe sud-africaine victorieuse lors de la CAN Féminine CAF TotalEnergies 2022, Andile Dlamini s’impose comme l’une des gardiennes de but les plus talentueuses du continent. Avec son charisme et sa capacité à galvaniser ses coéquipières, elle a été un pilier fondamental dans la conquête du premier titre continental de l’Afrique du Sud, remporté au Maroc.

Salima Mukansanga (Rwanda) : Arbitre au parcours exceptionnel, Salima Mukansanga a marqué l’histoire en devenant la première femme à officier lors d’un match de la Coupe du Monde masculine au Qatar en 2022. Son inclusion témoigne de son rôle majeur dans l’essor du football africain et mondial, où elle continue d’exceller au plus haut niveau.

Fatiha Laassiri (Maroc) : Ancienne internationale marocaine, Fatiha Laassiri a porté haut les couleurs de son pays dans de nombreuses compétitions. Aujourd’hui reconvertie en entraîneuse et mentore, elle œuvre activement pour le développement du football féminin en Afrique du Nord, incarnant une figure inspirante pour les générations futures.

La CAN Féminine CAF TotalEnergies 2024, qui se déroulera du 5 au 26 juillet 2025, réunira les 12 meilleures sélections nationales d’Afrique pour un tournoi au sommet. Championnes en titre, les Sud-Africaines seront particulièrement attendues dans cette 13e édition, riche en promesses.

Les nations qualifiées pour la CAN Féminine CAF TotalEnergies Maroc 2024 : Maroc (pays hôte), Afrique du Sud (championnes en titre), Algérie, Botswana, RD Congo, Ghana, Mali, Nigeria, Sénégal, Tanzanie, Tunisie et Zambie




Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, présente ses condoléances à la famille de l’illustre figure du football sud-africain, Lucas Moripe

Le Président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Dr Patrice Motsepe, exprime avec une profonde affliction son émoi à l’annonce du décès de la légende du football sud-africain, Lucas Moripe.

Considéré comme l’une des plus grandes figures du football sud-africain, M. Moripe, qui a marqué de son empreinte les clubs du Pretoria Callies et des Orlando Pirates, s’est éteint dans les premières heures de ce mercredi 20 novembre.

Au nom de la CAF et en son nom propre, le Dr Motsepe adresse ses condoléances les plus émues à la famille de M. Moripe, à la Fédération Sud-Africaine de Football, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté du football sud-africain.

Puisse l’âme de M. Lucas Moripe reposer en paix éternelle.




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 053




Insécurité dans le Nord-Kivu : Le mandant de la SAMIDRC prolongé d’un an par les chefs d’États de la région.

Déployée au Nord-Kivu depuis le mois de mai 2023, le mandat de la mission militaire de la SADC en RDC, SAMIDRC a été prolongée d’un an. Ainsi en a décidé les chefs d’états membres de cette organisation régionale réunis ce mercredi 20 novembre 2024 à Harare au Zimbabwe à l’occasion du sommet extraordinaire des Chefs d’État et des gouvernements de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), dont a pris part le président congolais Félix Tshisekedi.

 

Les Chefs d’État ont également apprécié la reconnaissance exprimée par le Président Félix Tshisekedi envers le soutien manifesté de la SADC aux initiatives congolaises visant à rétablir la paix à travers « les sacrifices, le dévouement et l’engagement du personnel de la SAMIDRC en faveur de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans l’Est de la RDC », peut-on lire dans le communiqué final de ces assises.

 

Ce sommet qui a abordé plusieurs questions, notamment la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), avait pour but de faire une évaluation de l’engagement de la mission militaire de la SADC aux côtés des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cette mission qui est d’appuyer les FARDC dans la défense de l’intégrité territoriale du pays face à l’agression rwandaise, menée via le groupe armé M23.

 

Depuis son déploiement en mai 2023, la SAMIDRC a reçu un mandat offensif pour combattre les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC. Malgré sa collaboration avec la Monusco sur des opérations conjointes, le partage de renseignements et l’assistance technique, les résultats restent mitigés. La stabilisation de la région demeure un défi majeur.

 

Et pour sa part, le Président en exercice de la SADC, Emmerson Mnangagwa et Président du Zimbabwe, a souligné l’importance de garantir au peuple congolais une paix durable, condition indispensable au développement de toute la région.

 

La prolongation du mandat de la SAMIDRC marque la volonté de la SADC de renforcer son engagement dans la crise sécuritaire en RDC, alors que les efforts conjoints peinent encore à restaurer une paix durable.

 

 

 

 

Osée Kalombo




CAN 2025 : Voici les 24 qualifiés

Les éliminatoires de la CAN 2025 s’achèvent mardi et ont permis de connaître les trois derniers qualifiés pour la phase finale de cette 35e édition qui aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 décembre 2026 au Maroc.

Après le Bénin et le Soudan lundi, la Tanzanie, qui a remporté sa “finale” contre la Guinée, et le Botswana, parvenu à maintenir à distance la Mauritanie, se sont qualifiés dans l’après-midi. En début de soirée, le dernier billet se disputait lors d’un choc décisif entre la Guinée Bissau et le Mozambique.

 

Contraints de s’imposer, les Bissau-Guinéens ont déchanté en s’inclinant 2-1 face aux Mambas à Bissau. Bruno Langa a ouvert le score dès la 10e minute d’une superbe frappe des 25 mètres. Beto a redonné espoir en égalisant avant la mi-temps suite à un corner frappé par Carlos Mané (42e), mais Stanley Ratifo a définitivement mis un coup sur la tête aux Djurtus en remettant le Mozambique en tête au retour des vestiaires sur un autre corner (52e).

 

Le Mozambique y prend goût

 

Après avoir effectué leur retour à la CAN 2023 au terme de 13 ans d’absence, les Mambas confirment ainsi leur retour au premier plan, tandis que cette non-qualification représente un gros coup d’arrêt pour Mama Baldé et ses coéquipiers après 4 participations consécutives à la grande fête continentale.

 

 

Les 24 sélections qualifiées pour la CAN 2025 :

 

Maroc

Burkina Faso

Cameroun

Algérie

RD Congo

Sénégal

Egypte

Angola

Guinée Equatoriale

Côte d’Ivoire

Ouganda

Afrique du Sud

Gabon

Tunisie

Nigeria

Zambie

Mali

Zimbabwe

Comores

Bénin

Soudan

Tanzanie

Botswana

Mozambique

 

 

 

ST




Manifestation contre la révision de la constitution : Prince Epenge condamne la répression policière sur les manifestants

En séjour en Europe, le Président du parti politique ADD-Congo Prince Epenge a condamné avec la dernière énergie la répression policière dont ont été victimes, les Kinois qui manifestaient contre le projet de révision ou changement de la constitution.

 

Prince Epenge, également communicateur de la coalition Lamuka, fustige en même temps l’interpellation “brutale” du président du parti Envol, Delly Sessanga lors de ladite manifestation.

 

‹‹ La coalition Lamuka condamne fermement le traitement dégradant, humiliant et insultant que la police a réservé à l’honorable Delly Sessanga. Le droit de manifester est garanti par la constitution. Ceux de l’UDPS qui manifestent pour changer la constitution sont encadrés, ceux de l’opposition qui manifestent pour dire non au changement de la constitution, pour dire non au coup d’état électoral que monsieur Tshisekedi prépare sont malmenés, menacés et tabassés ››, a-t-il réagi.

 

Le président du parti politique l’Action pour la démocratie et le développement du Congo (ADD-Congo) annonce par ailleurs son retour à Kinshasa pour s’associer à ses pairs de l’opposition afin de continuer la lutte contre le projet de révision ou changement de la constitution.

 

Depuis l’Europe où il se trouve, Prince Epenge mène auprès de la diaspora congolaise, la campagne de sensibilisation intitulée « Changeons Félix Tshisekedi, pas la Constitution ».

 

 

Osée Kalombo




Kasaï : Jeannot Kazadi mobilise les services techniques des Mines à maximiser les recettes

Soucieux de la canalisation et mobilisation des recettes de la province dans le secteur minier au Kasaï, le ministre provincial en charge des mines Jeannot Kazadi Kabumba vient d’instruire aux services techniques, de mobiliser et canaliser des recettes de la province.

Dans une réunion regroupant les animateurs de la division des mines, Saempa, cadastre minier et autres, Jeannot Kazadi Kabumba veut voir ses collaborateurs travailler pour une bonne politique de développement, afin de

permettre à la province de capter une grande partie de 150 milliards de francs congolais, disponibilisés une politique de suivis en faveur des opérateurs de ce secteur, mobiliser des ressources et partenariats, développer les propositions des projets, valider et soumettre les projets tout en renforçant les capacités institutionnelles, l’amélioration du climat des affaires, la communication et plaidoyer, voilà le grand souci du ministre des Mines au Kasaï qui ne veut pas voir une opportunité échappée à cette province.

 

Les agents qui vont tenter de rester dans les anti valeurs seront poursuivis selon le ministre provincial des Mines.

 

 

 

 

 

Jean-Luc Bakampenda




A Tianjin/Chine: Ouverture de la conférence mondiale sur le développement de l’enseignement professionnel et technique

Ouverture ce jeudi 21 Novembre à Tianjin en Chine, de la deuxième conférence mondiale sur le développement de l’enseignement professionnel et technique. Le Go a été donné par le ministre Chinois de l’éducation Huai Jinpeng.

Cet événement de haut niveau qui est co-organisé par le ministère de l’éducation, l’UNESCO et le gouvernement municipal de Tianjin, se tient sous le thème “L’innovation donne du pouvoir à l’avenir, les compétences éclairent la nouvelle vie “.

 

Le ministre chinois de l’éducation qui a ouvert cette conférence, a indiqué que la tenue de cet événement vise notamment à focaliser l’attention sur l’innovation pour un meilleur avenir afin de trouver plus d’entente et de travailler main dans la main pour le développement de haute qualité de l’enseignement professionnel et technique dans le monde.

Huai Jinpeng a rassuré que son pays soutient les échanges et la coopération en la matière avec les pays étrangers.

“Nous voudrions mettre en œuvre les initiatives sur le développement planétaire ainsi que l’agenda Onusien de 2030 grâce au développement de l’enseignement professionnel, grâce à la coopération internationale en la matière” a-t-il dit.

Revenant sur l’importance de l’éducation dans la vie d’une Nation, le patron de l’éducation chinoise a fait savoir que la Chine pour qui,  l’enseignement est une stratégie prioritaire, a déjà développé le système scolaire le plus important au monde, avec un taux d’accès à l’université qui dépasse 60%.

“L’éducation obligatoire est déjà généralisée. L’âge moyen de scolarité de la main-d’œuvre nouvelle dépasse 14 ans. Plus de 2,4 millions d’habitants ont des diplômes universitaires” a renseigné Huai Jinpeng.

La conférence mondiale sur le développement de l’enseignement professionnel et technique a pour objectif d’accroître le partenariat de la Chine avec les autres pays, dont ceux du continent africain, dans le domaine de la formation professionnelle et technique.

Au total, 1075 participants venus des 80 pays, dont 4 organisations internationales et 456 invités étrangers, prennent part à ces travaux. La République Démocratique du Congo est représentée par le ministre de la formation professionnelle et le vice-ministre de l’éducation nationale.

Sachez que la Ville de Tianjin qui accueille cette conférence, est une ville pilote pour le nouveau modèle de réforme du système de l’enseignement professionnel et technique moderne.

 

Derick Katola depuis la ville de Tianjin




Au Zimbabwe : Felix Tshisekedi participe au sommet de la Sadc sur l’évaluation de sa mission en Rdc

Arrivé en fin d’après-midi, le Chef de l’État a pris part, ce mercredi à Harare, au Zimbabwe, à la réunion extraordinaire du Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Au cours de ces assises, le Président Félix Tshisekedi a échangé avec ses pairs sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

Les différents dirigeants ont procédé, à cette occasion, à une évaluation de l’engagement de la mission de la SADC en RDC (SAMIDRC), aux côtés de l’armée congolaise, dans la défense de l’intégrité territoriale de la RDC à la suite de l’agression dont elle est victime par le Rwanda, via le groupe terroriste M23.

Dans son intervention, le Président zimbabwéen et Président en exercice de la SADC, Emmerson Mnangagwa, a fait savoir que « le peuple congolais mérite de vivre dans paix et le développement ». Bien avant, ce dernier a fait observer un moment de recueillement en mémoire des Congolais ayant perdu la vie durant cette guerre de l’Est.




Pour renforcer notre cadre juridique : L’honorable Olivier Katuala plaide pour une clarification urgente de l’article 217 de la Constitution

Dans un contexte où la souveraineté de la République Démocratique du Congo est mise à l’épreuve, nous avons rencontré l’honorable Katuala, membre de la PAJ, pour discuter des enjeux cruciaux liés à l’article 217 de la Constitution. Son engagement pour la protection de notre territoire et de nos ressources naturelles est plus que jamais d’actualité.

 

Le Quotidien : Honorable Katuala, l’article 217 de notre Constitution suscite de vives inquiétudes au sein de la population. Pourquoi cette disposition est-elle si controversée ?

Honorable Katuala : L’article 217 permet un abandon partiel de notre souveraineté en faveur de l’Unité africaine, ce qui soulève des interrogations profondes dans l’opinion publique, dont une partie affirme que son libellé est en contradiction avec l’article 214. Cet article indique clairement que toute cession de notre territoire doit être approuvée par le peuple par référendum. Dans le contexte actuel, où des puissances étrangères affichent des velléités de balkaniser notre territoire en vue d’accaparer nos richesses naturelles, notamment dans l’Est, cette ambiguïté devient particulièrement dangereuse. Nous sommes face à une situation où notre intégrité nationale est en jeu, et il est nécessaire de clarifier cette disposition pour dissiper tout malentendu en lien avec l’étendu de notre souveraineté nationale et l’intangibilité de notre territoire.

Vous mentionnez les puissances étrangères. Quelle est la nature de la menace qui pèse sur notre pays ?

La menace est réelle et pressante. Des pays voisins, parfois soutenus par des puissances extérieures, ne cachent pas leur désir de s’accaparer nos ressources et notre territoire. Ils entretiennent une insécurité persistante dans nos provinces orientales pour mieux s’implanter et exploiter nos richesses. Cette situation est aggravée par des discours de nos agresseurs propagés dans les réseaux sociaux, qui prétendent que certains pans de notre territoire leur appartenaient autrefois. La psychose de la balkanisation est réelle. Nous devons être vigilants et ne pas laisser ces intentions malveillantes passer inaperçues.

Quelles mesures concrètes proposez-vous pour faire face à cette situation inquiétante ?

Il devient absolument impératif de réviser l’article 217 pour renforcer notre cadre juridique. Je propose que nous ajoutions un alinéa qui indique que « cet abandon partiel de souveraineté ne déroge pas aux dispositions de l’article 214 ». Cela clarifierait notre position et garantirait que notre souveraineté sur le territoire congolais demeure intacte, même en vertu de nos engagements internationaux. En procédant ainsi, nous éliminerions toute ambiguïté qui pourrait être exploitée par ceux qui cherchent à affaiblir notre nation.

Pensez-vous que les juristes et intellectuels du pays sont suffisamment conscients de l’ampleur de cette problématique ?

Malheureusement, la controverse sur l’interprétation de l’article 217 persiste, et nombreux sont ceux qui minimisent son importance. Les juristes et intellectuels doivent prendre conscience de l’urgence de la situation. Notre seule boussole doit être le doute que le libellé de cet article 217 suscite dans l’opinion publique. Nous sommes un pays en guerre, et notre agresseur convoite nos terres sans s’en cacher. Il est temps de dissocier tout malentendu et de travailler ensemble pour réviser cette disposition clivante afin d’extirper tout piège éventuel.

Quel message souhaitez-vous adresser à vos compatriotes concernant cette question impérieuse ?

Je leur dirais que ce débat n’est pas seulement théorique ; il est vital pour notre avenir. Nous devons nous unir pour clarifier l’article 217 afin d’assurer que notre souveraineté ne soit jamais compromise. Chaque Congolais a un rôle à jouer dans cette lutte pour la protection de notre territoire et de nos ressources. Faisons entendre notre voix et exigeons que notre Constitution protège, sans les hypothéquer, nos droits, notre territoire et notre souveraineté.