État de santé «stationnaire» du Pape avec de légères améliorations  

En ce mardi 8 avril, la Salle de presse du Saint-Siège informe que le Saint-Père continue à travailler et est en contact avec les différents dicastères. Ces derniers jours, il a repris progressivement certaines réunions et les thérapies se poursuivent, en particulier celles motrice et respiratoire.

L’état de santé du Pape François connait de «légères améliorations», a indiqué dans la matinée de ce 8 avril la Salle de presse du Saint-Siège. Le Souverain pontife convalescent à la Maison Sainte-Marthe, se trouve dans un état «stationnaire» avec de «légers progrès constatés» dimanche dernier sur le plan respiratoire, et en ce qui concerne l’usage de la voix. Le tableau clinique reste également «stationnaire», du point de vue des examens effectués, rapporte la Salle de presse du Saint-Siège.

Parlant de l’oxygénation déjà évoquée, elle souligne que le Saint-Père est soumis à «une utilisation à haut débit seulement la nuit lorsque cela est nécessaire. Les thérapies se poursuivent, en particulier celles motrice et respiratoire».

Activités du Pape

Des indications précises concernant la Semaine sainte n’ont jusqu’ici pas été données. À l’approche de la célébration de la fête Pâques, le Pape François qui continue de travailler, est en contact avec les différents dicastères.

Selon la Salle de presse du Saint-Siège, il reçoit de la documentation, et hier lundi 7 avril, une rencontre a eu lieu avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège.

Comme d’habitude, le Saint-Père consacre ses journées aux thérapies, au travail, à la prière, aux messes quotidiennes, et au repos. Demain mercredi 9 avril, rappelle la Salle de presse du Saint-Siège, le texte de la catéchèse de l’audience générale sera publié comme les semaines précédentes.

Le Saint-Père sur la place Saint-Pierre

Dimanche 6 avril, au terme de la messe du jubilé des malades et des travailleurs de la santé, l’évêque de Rome avait fait une apparition surprise sur la place Saint-Pierre, saluant et bénissant les fidèles et pèlerins rassemblés: «Passez un bon dimanche et merci beaucoup», leur a dit François avant de rentrer à Sainte-Marthe.




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Dossier Bukanga Lonzo: La prochaine audience fixée au 14 Avril ‎

‎Initialement prévue lundi 03 mars, l’audience publique de l’affaire Bukanga Lonzo avait effectivement eu lieu à la Cour Constitutionnelle qui a siégé en matière répressive. Les trois prévenus ont comparu par leurs avocats conseils. La prochaine audience aura lieu le 14 Avril sur demande d’une remise formulée par les avocats de trois prévenus : Augustin Matata Ponyo, Deogratias Mutombo et Christo Grobler.

‎Il s’agit d’une audience de relance après une longue trêve motivée par trois raisons notamment :

‎1. La période électorale avec un des prévenus qui était candidat à la présidentielle. Et la Cour Constitutionnelle avait respecté ses droits civiques et fondamentaux.

‎2. La deuxième raison : les contentieux électoraux. La Cour Constitutionnelle était dans l’impossibilité de siéger en matière répressive ; deux membres de sa composition avaient épuisé leur mandat de 9 ans à la haute Cour ; leur remplacement a eu lieu en février dernier. En plus, il y a eu nomination et prestation de serment d’un nouveau Procureur Général près cette juridiction.

‎3. La troisième et dernière raison : les trois prévenus : Augustin Matata Ponyo, Deogratias Mutombo Mwana Nyembo et Christo Grobler, ont par leurs conseils, sollicité une remise prétendant n’avoir pas reçu d’exploits, c’est-à-dire, les invitations de justice, pour l’audience de lundi 03 mars 2025 ; un argument vite balayé par le Procureur Général, Ministère public dans son intervention ; ensuite par la Cour Constitutionnelle qui a rappelé qu’on était en matière répressive et que la seule remise qui pouvait être accordée est d’un mois afin de permettre à toutes les parties de vider le fond.

‎La Cour Constitutionnelle rappelle que la remise est contradictoire à l’égard de ces trois prévenus; donc pas d’invitation, la date étant connue, ne soulevant aucun prétexte.

OSK




Xi Jinping appelle à la construction d’une communauté d’avenir partagé avec les pays voisins

Le président chinois Xi Jinping a appelé à la construction d’une communauté d’avenir partagé avec les pays voisins et aux efforts pour créer un nouveau contexte en faveur du travail de voisinage de la Chine.

M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a fait ces remarques lors d’une conférence centrale sur le travail lié aux pays voisins, qui s’est tenue à Beijing de mardi à mercredi.

 

Li Qiang, Zhao Leji, Wang Huning, Cai Qi, Ding Xuexiang et Li Xi, membres du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC, ainsi que le vice-président Han Zheng ont également participé à la conférence.

 

Dans son discours, M. Xi a systématiquement résumé les réalisations et l’expérience du travail de voisinage de la Chine dans la nouvelle ère, analysé scientifiquement la situation actuelle et exposé les objectifs, les tâches, les idées et les mesures pour la prochaine phase du travail de voisinage.

 

Alors qu’il présidait la réunion, le Premier ministre Li Qiang a souligné la nécessité de mettre en œuvre de manière rigoureuse l’esprit de l’important discours de M. Xi et d’accomplir avec sérieux les diverses tâches du travail lié aux pays voisins.

 

Les participants à la conférence ont souligné que le vaste territoire de la Chine et ses longues frontières faisaient de son voisinage une base vitale pour le développement et la prospérité du pays, un front essentiel pour la sauvegarde de la sécurité nationale, un aspect prioritaire dans la diplomatie globale du pays et un lien crucial dans la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

 

Ils ont appelé à considérer les régions voisines dans une perspective mondiale et à renforcer le sens de la responsabilité et de la mission dans la promotion du travail de voisinage de la Chine.

 

Selon la conférence, après le 18e Congrès national du PCC, la Chine a mis en avant les principes d’amitié, de sincérité, de réciprocité et d’inclusivité dans sa diplomatie de voisinage, plaidant pour la construction d’une communauté d’avenir partagé avec les pays voisins.

 

Guidée par la diplomatie de chef d’État, la Chine a travaillé avec les pays voisins pour approfondir la coopération globale, renforcer les échanges dans divers domaines et maintenir la paix et la stabilité, assurant ainsi des réalisations et des transformations historiques dans le travail de voisinage, selon la conférence.

 

Les relations de la Chine avec ses pays voisins sont actuellement à leur meilleur niveau des temps modernes, et entrent également dans une phase critique où les dynamiques régionales et les transformations mondiales sont profondément imbriquées, ont noté les participants à la conférence, appelant à prendre en compte à la fois les situations nationale et internationale et à coordonner les deux grandes priorités que sont le développement et la sécurité.

 

Pour construire un avenir meilleur avec ses voisins, la Chine restera déterminée à favoriser un voisinage amical, sûr et prospère. Elle soutiendra les valeurs asiatiques de paix, de coopération, d’ouverture et d’inclusivité, utilisera la coopération de haute qualité dans le cadre de l’Initiative “la Ceinture et la Route” comme plateforme principale, et poursuivra le modèle de sécurité asiatique caractérisé par le partage du bonheur et la solidarité dans l’adversité, la recherche d’un terrain d’entente par-delà les divergences, et la priorité au dialogue et à la consultation, selon la conférence.

 

Il a été souligné lors de la conférence que, pour construire une communauté d’avenir partagé avec les pays voisins, la Chine travaillerait avec ses voisins pour consolider la confiance stratégique mutuelle, soutenir les pays régionaux dans la poursuite de voies de développement adaptées à leurs conditions respectives, et gérer correctement les divergences.

 

La Chine approfondira également l’intégration du développement avec ses voisins, construira un réseau de connectivité de haut niveau, renforcera la coopération dans les chaînes industrielles et d’approvisionnement, fera progresser la coopération en matière de sécurité et d’application de la loi, et élargira les échanges entre les peuples, selon la conférence.

 

(Source : Xinhua / Photo : VCG)




La Chine dispose d’une volonté résolue et de nombreux moyens pour prendre des contre-mesures si les États-Unis intensifient encore leurs mesures restrictives (ministère du Commerce)

Avec une volonté résolue et de nombreux moyens, la Chine prendra fermement des contre-mesures et luttera jusqu’au bout si les États-Unis persistent sur l’escalade des mesures de restriction économique et commerciale, a déclaré mercredi le ministère chinois du Commerce.

 

“Je tiens à souligner qu’il n’y a pas de gagnant dans une guerre commerciale et que la Chine ne veut pas de guerre commerciale, mais le gouvernement chinois ne restera en aucun cas les bras croisés lorsque les droits légitimes de son peuple sont lésés et privés”, a déclaré un responsable du ministère.

 

Le responsable a fait ces remarques en réponse aux questions des médias concernant un livre blanc intitulé “Position de la Chine sur certaines questions concernant les relations économiques et commerciales entre la Chine et les États-Unis”, qui a été publié mercredi par le Bureau de l’information du Conseil des Affaires d’État.

 

(Source : Xinhua / Photo : VCG)




Crise sécuritaire au Sud-Kivu : L’Impact dévastateur sur les projets d’infrastructures à Bukavu

La crise sécuritaire qui frappe l’Est de la République Démocratique du Congo a eu des répercussions désastreuses sur les projets d’infrastructures routières, notamment à Bukavu. De nombreux chantiers, qui faisaient déjà l’objet d’importants investissements, se retrouvent à l’arrêt, ainsi que ceux qui venaient tout juste d’être lancés. Ce contexte chaotique a non seulement mis à mal les travaux en cours, mais a également altéré les conditions de vie des habitants, rendant certaines routes impraticables et dangereuses.

Au cœur de cette situation, les chantiers autrefois animés sont devenus des lieux abandonnés, où les engins et matériel, exposés aux intempéries, saccagent le paysage urbain comme de véritables champs de manioc. À Bagira, des travaux essentiels de réhabilitation routière ont été interrompus, laissant aux habitants des avenues dégradées et à l’accès devenu difficile pour les véhicules. Les dispositifs de sécurité mis en place pour protéger les engins ont également échoué, entraînant des vols et des dégradations massives.

Les projets de réhabilitation des routes nationales, pourtant prometteurs, tels que le tronçon reliant Bukavu à Goma, subissent également la fureur de cette crise. Alors que des avancées notables avaient été faites, notamment sur les bretelles de Kalambo et Lwiro, les retards et le pillage des matériels mettent en péril la réalisation de ces infrastructures cruciales. Les frustrations grandissent parmi la population, qui attend désespérément des réponses sur l’avenir de ces chantiers, malgré les fonds déjà mobilisés par le gouvernement et ses partenaires. Ce marasme pose ainsi de véritables questions sur la capacité de l’État à restaurer la sécurité et à mener à bien des projets nécessaires au développement local.




Sud-Kivu : les transporteurs sur l’axe Bukavu-Shabunda en grève

Depuis le mercredi 9 avril 2025, les transporteurs reliant Bukavu à Isezya en passant par Nzibira se sont mis en grève, dénonçant une situation inadmissible. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une protestation contre la multiplication des barrières de péage, qui imposent des frais exorbitants pour le passage et l’approvisionnement des localités comme Nzibira, Evary, et Isezya. Auparavant, les frais s’élevaient à 90 000 FC, mais la situation a basculé avec des sommes atteignant désormais entre 1 500 000 et 2 000 000 FC, un fardeau insoutenable pour ces transporteurs.

Les bandits armés qui contrôlent cette route imposent des tarifs démesurés, entravant considérablement l’approvisionnement des villages de la région. Selon William Mampuya Lemba, représentant de l’Association des Droits de l’Homme et de Développement Action Lukumbi, cette escalade des frais est insupportable et mérite l’attention des autorités. Bien qu’une rencontre avec les responsables de l’AFC/M23 ait été planifiée pour discuter de la réduction des coûts, les solutions tardent à se concrétiser, laissant les habitants de Shabunda dans une situation précaire.

La situation est d’autant plus alarmante que depuis plus de trois mois, de nombreux villages de Shabunda n’ont pas reçu d’approvisionnement. Les habitants doivent désormais parcourir à pied jusqu’à cinq jours pour atteindre Shabunda Centre, rendant l’accès à la nourriture et aux soins médicaux difficile, voire impossible. L’appel à l’action est donc urgent : les groupes armés doivent faire preuve de responsabilité et d’humanité pour que les populations de la région puissent retrouver un minimum d’approvisionnement vital.




Sud-Kivu : Nouveaux affrontements entre AFC/M23 et Wazalendo à Kalehe

Les tensions se sont intensifiées à Kalehe ce mercredi 9 avril 2025, alors que de nouveaux affrontements ont éclaté entre les forces Wazalendo et celles affiliées à l’AFC/M23. Les combats, signalés principalement autour de LEMERA et des sous-villages voisins, ont eu lieu dans le village de Kasheke, au sein du groupement de Mbinga Sud, une région déjà marquée par des violences incessantes. Ce regain de hostilités survient après le renforcement militaire de l’AFC/M23 observé la veille, en réponse aux combats qui s’étaient déroulés entre le 6 et le 7 avril. Au cours de cette période, les Wazalendo avaient fait des incursions audacieuses, parvenant jusqu’à la route nationale entre Bukavu et Goma, dans une tentative manifeste d’atteindre le centre de Kalehe.

La situation sur le terrain demeure préoccupante. Malgré des nuits paisibles rapportées par les organisations de défense des droits humains, la peur règne parmi les habitants, exacerbée par la présence militaire massive qui les entoure. Les mouvements de populations déplacées se sont considérablement intensifiés depuis le début de cette semaine. Les villageois de Tchofi, Bulengo, Kasheke, Irambo et Nyanbasha, qui avaient auparavant résisté et espéré un retour à la normalité, n’ont d’autre choix que de fuir une nouvelle fois vers les îlots d’Ihoka et Ishovu en raison de l’escalade des violences. Ce cycle tragique de déplacements rappelle les événements dévastateurs de février dernier, lorsque la ville de Bukavu et d’autres considérées comme stratégiques étaient tombées sous le contrôle des forces armées.

Les hostilités en cours laissent planer une incertitude alarmante. Bien qu’aucun bilan des affrontements récents ne soit encore disponible, des sources affirment que l’AFC/M23 cherche à repousser les Wazalendo en dehors des zones qu’ils ont récemment envahies. Les combats se sont temporairement tus en fin d’après-midi, mais l’inquiétude subsiste parmi les populations, qui restent sur le qui-vive, conscientes que la paix pourrait s’effondrer à tout moment. Le désir de sécurité est palpable, mais la réalité militaire rappelle à chacun que l’espoir est une lueur fragile en ces temps sombres.

Dans d’autres parties de la région, notamment sur l’axe Katana-Kabamba, une atmosphère précaire s’installe, marquée par la panique déclenchée par le passage des renforts de l’AFC/M23. Les conditions de vie des civils se détériorent davantage, alors que des attaques isolées, comme celle sur une opératrice économique au centre commercial de Katana, soulignent la violence omniprésente. Par ailleurs, des braquages et des crépitements d’armes à Chiduha dans le village de Kabushwa aggravent la situation, illustrant l’anarchie croissante qui menace quotidiennement les habitants. Alors que la lutte pour la survie se poursuit, la communauté internationale observe, espérant que des efforts soutenus pour rétablir la paix seront bientôt entrepris dans cette région en proie à la tourmente.




Kinshasa : Godé Mpoyi dénonce une manipulation politicienne autour du marché central

L’ancien président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoyi, a brisé le silence avec une indignation manifeste face à un récent rapport controversé de la Cour des Comptes, relayé par l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP). Ce rapport, qui remet en question le financement du marché central tant attendu de Kinshasa, est qualifié par Mpoyi de manipulation politicienne visant à ternir sa réputation.

Le marché central de Kinshasa, considéré comme une infrastructure essentielle pour l’économie locale, est au cœur d’une polémique. Selon Mpoyi, les conclusions de la Cour des Comptes révèlent une méconnaissance flagrante des mécanismes financiers et des normes de contrôle. Il souligne que le partenariat entre la SOGEMA, la SOFIBANQUE et la Ville de Kinshasa a été minutieusement examiné par l’Inspection Générale des Finances (IGF), qui a validé la conformité et l’équité du mode de financement.

Mpoyi rappelle que le projet était achevé à 95 % fin 2023, selon l’IGF, qui a recommandé une ouverture imminente. Pourtant, l’inertie actuelle de la Ville de Kinshasa prive les habitants de cette infrastructure cruciale. Mpoyi dénonce une léthargie inexplicable et appelle à une action immédiate pour finaliser le projet.

Face aux accusations portées contre lui, Mpoyi affirme que ni son bilan ni l’Assemblée provinciale sous sa présidence n’ont été mis en cause par l’IGF. Il qualifie le rapport de la Cour des Comptes de “grossière manipulation politicienne” et lance un appel à l’opinion publique pour rejeter ces manœuvres dilatoires.

Mpoyi insiste sur l’importance de mettre de côté les querelles politiques pour permettre l’ouverture du marché central. “Le marché central de Kinshasa mérite mieux que d’être l’otage de querelles intestines et de rapports fallacieux”, déclare-t-il. Il exhorte les autorités à agir pour le bien-être des habitants de Kinshasa.

Par Didier Mbongomingi




Après la pluie et ses dégâts : Nathalie Aziza Munana à la rescousse des sinistrés

Les sinistrés de la catastrophe naturelle du 4 et 5 Avril dernier, ont bénéficié de l’assistance de la ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale en termes de vivres et non vivres.

Il s’agit des cargaison de matelas, des vivres non périssables, des pains et des camions d’eau potable.

Les familles sans abri qui passaient nuit à la belle étoile ont regagné le site de Tata Raphaël, sur instruction de Nathalie Aziza Munana Munana, ministre des Affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale.