PAM : « Les études ont montré que 86 % des bénéficiaires apprécient la nouvelle farine et qu’ils sont en mesure de l’utiliser plus largement que la farine de maïs »
Le suivi et les évaluations du PAM permettent d’enregistrer l’impact de l’aide et de planifier les distributions ultérieures. Le dernier rapport de suivi de Beni, au Nord-Kivu, a évalué les ménages et les marchés après les distributions de nourriture en nature afin de comprendre comment les gens utilisent l’aide, l’acceptation des produits par la communauté et l’impact, le cas échéant, sur les marchés locaux.
Cela permet également au PAM de surveiller les problèmes potentiels qui menacent l’efficacité de l’activité, tels que la fraude et le détournement de l’aide alimentaire vers les marchés locaux. Lorsque le PAM a introduit une nouvelle commodité, la farine de blé, des études d’acceptabilité ont été réalisées pour en comprendre l’accueil. Ces études ont montré que 86 % des bénéficiaires appréciaient la nouvelle farine et qu’ils étaient en mesure de l’utiliser plus largement que la farine de maïs.
Les marchés sont également suivis régulièrement par le PAM afin de recueillir des données sur les fluctuations des prix des produits composant l’assortiment alimentaire standard. Le PAM a constaté que, bien que les prix des denrées alimentaires aient augmenté de manière significative l’année dernière, le coût d’un panier alimentaire n’a que légèrement augmenté depuis janvier.
Cela permet au PAM de suivre l’impact de ses distributions en nature sur les marchés et d’ajuster les modalités si nécessaire. Les analyses de marché permettent également de déterminer la ration d’argent distribuée par personne dans le cadre des programmes basés sur l’argent liquide. Par conséquent, le PAM peut ajuster le montant des liquidités distribuées en fonction des fluctuations des prix et des taux de change afin que les bénéficiaires puissent satisfaire leurs besoins alimentaires essentiels.