Patrick Muyaya pense à une stratégie nationale de financement des sports

Au regard de l’organisation des jeux de la Francophonie et compte tenu du fait que ce sont des disciplines de lutte qui glanent beaucoup de médailles, nombreux sont ceux-là qui pensent qu’il faut penser les financer. Voilà qui a permis à Muyaya de dire qu’il y a eu un avant et il y a aura un après les jeux. « Aujourd’hui, nos athlètes ne se prépareront plus de la même manière. Ça sera sur les sites modernes qui peuvent accueillir les compétitions, y compris à l’international. Une chose est d’investir dans les infrastructures, une autre est d’investir dans les hommes », dit-il.

Et de poursuivre que hier, j’ai été personnellement interpellé par les lutteurs et j’ai eu le temps d’échanger avec eux. Il y a évidemment besoin de continuer à appuyer. Malheureusement, il faut peut-être avoir une stratégie nationale de savoir comment on finance les sports. Parce que c’est un domaine qui ne dépend pas que de l’Etat, mais il faut trouver pourquoi pas des annonceurs qui pourraient commencer à accompagner les disciplines.

Il est revenu sur le président de la République qui avait dit, au sujet de la gestion des infrastructures que nous aurons en héritage, il y a besoin de mettre en place un dispositif qui implique à la fois les sportifs, les professionnels du sport pour la bonne gestion, mais aussi pour l’encadrement des sportifs.