Polémique autour du changement de la constitution: Les chefs des confessions religieuses appellent les acteurs politiques à dépassionner le débat

Les chefs des confessions religieuses de la Rdc ont appelé, mardi 29 octobre les acteurs politiques de tous bords, de dépassionner le débat qui défraie la chronique ces derniers jours autour du changement ou encore révision de la constitution.

Ils réagissent ainsi après avoir constaté que ce débat coloré selon les penchants politiques, commence à diviser les Congolais mettant en mal la cohésion nationale déjà fragile. Au terme d’une plénière présidée ce mardi 29 octobre à Kinshasa par l’archevêque Evariste Ejiba Ya MAPIA, les leaders religieux ont annoncé la tenue prochaine d’un forum qui aura pour but d’analyser la question.

« Après avoir examiné les différents points de vue sur la question, la plénière de la plateforme de confession religieuse a décidé d’organiser un forum qui va rassembler les intelligences des confessions religieuses afin de mieux éclairer sa religion sur la question de la révision ou du changement de la constitution », ont-ils déclaré.

Dans leur message, les chefs des confessions religieuses ont également appelé l’opinion nationale au calme tout en invitant le gouvernement congolais à améliorer le social du peuple.

« Dans l’entre-temps, la plénière de la plateforme de confession religieuses invite les acteurs politiques et de la société civile à la responsabilité et dépassionner le débat afin de préserver la cohésion et l’unité nationale. La plénière de la plateforme appelle aussi le gouvernement à doubler d’effort pour améliorer le social des congolais », ont-ils ajouté.

Les chefs des confessions religieuses réagissent après que la CENCO s’est ouvertement opposée à toute éventualité de la révision ou changement de la constitution.

En RDC, le débat autour de la révision ou changement de la constitution n’est plus tabou depuis l’adresse du Chef de l’Etat à Kisangani. Félix Tshisekedi a clairement exprimé ses intentions de modifier la constitution. Il a même annoncé la mise en plan l’an prochain d’une commission nationale devant réfléchir pour voir dans quelle mesure doter le pays d’une nouvelle constitution.

OSK