Poudre et souffre à Maï-Ndombe ?
On ne sait plus dormir, se reposer calmement et tranquillement dans ce pays qu’est le nôtre ? Un pays que Dieu nous a offert, sans un seul effort de notre part. Sans qu’Il nous en demande des comptes.
Cette question taraude les esprits, les bonnes consciences qui ne veulent pas, en tout cas jamais, livrer leur Nationaux gémonies des apparatchiks dont le seul but est de voir la République Démocratique du Congo se liquéfier ou définitivement disparaitre de la carte, disparaitre du Mappe monde. Cette bourde ne passera jamais, promettent-elles.
En effet, comme les désirs politiques et financiers n’en finissent pas, après avoir allumé les brasiers et instrumentaliser les Yaka et les Bateke, réputés dans ce qu’on dénomme le « phénomène de Mobondo », revoici les mêmes tireurs de ficelle donner un coup de massue à la paix et à la sécurité des personnes et de leurs biens. Des paisibles Congolais qui n’ont que leurs yeux et leurs larmes pour pleurer des morts. Des morts de plus et inutiles. Comme ils se comptent par milliers sur le territoire national !
En effet, alors qu’on peine à éradiquer les « Mobondo », encore actifs à Kwamouth, des sources en provenance de Yumbi, dans la province de Mai-Ndombe, font état de la montée de la tension entre les Banunu et les Batende, deux communautés qui vivent dans un antagonisme séculaire.
Les affrontements sont donc à craindre. Ça se chuchote déjà dans des cercles acquis à une coutume et tradition rétrogrades de ce coin. Les deux communautés se regardent désormais en chiens de faïence. La poudre et le souffre sont au bout du canon. Qui n’attendent que le « go » qui proviendrait de certains cercles pour s’entretuer. Tuer des citoyens dont le seul péché est d’appartenir à l’un ou à l’autre tribu. Et dont les commanditaires, feutrés à Kinshasa, dans des différentes institutions, vont se la couler douce dès les premiers affrontements ; fiers d’avoir atteint leur objectif.
Ils sont nombreux ici à Kinshasa, ces fumistes, ces nébuleux personnages politiques qui agitent la corde dans le seul but de voir leurs intérêts être pris en compte. Le contraire les enverrait à agiter la corde pour que cette partie du pays brûle. Pour placer l’Etat congolais devant ce qu’ils appellent« faiblesse étatique ». Ça, ils le disent, sous cape, alors qu’eux-mêmes sont, en réalité, les commanditaires de ces conflits fratricides. Et ils sont du pouvoir. Au pouvoir et du pouvoir politique qu’ils raffolent tant.
L’alerte ayant été porté, il appartient aux forces de sécurité et de l’ordre d’en déceler le contenu pour parer à toute éventualité, avant qu’il ne soit trop tard. Avant que ceux qui distillent des chants de sirènes viennent à se prosterner devant le Chef de l’Etat, soufflant le chaud et le froid pour persifler : « Je soutiens la vision du Chef de l’Etat ; j’accompagne le programme du gouvernement », alors qu’ils ont allumé un brasier à Yumbi.
Leur propension jouer au saint la journée et, porter deux cornes et une queue la nuit, est plus que patente. Ils sont nombreux ici à Kinshasa, se recrutant parmi les dignitaires et autres ressortissants de Maï-Ndombe. Montant stratagèmes et cabales pour mettre en mal la sécurité intérieure du Pays.
Heureusement qu’il y a des gens qui ont encore du temps et des oreilles pour se prêter à ces fanfaronnades politiques.
Willy K.